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Rapport de stage effectué à  la DIAF (Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers)sur la gestion durable et rationnelle des forêts en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Jacques Maniana
Université de Kinshasa RDC - Gradué en forêsterie 2010
  

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UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES OPTION : EAUX ET FORETS B.P : 117 Kinshasa XI

Rapport de stage effectué à la Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers « DIAF » du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme

Du 20 décembre 2010 au 20 janvier 2011

Par

MANIANA NGAYO Jean-Jacques

Année académique : 2009 - 2010

AVANT PROPOS

Arrivé au terme de ce stage, nous sommes heureux de pouvoir témoigner notre reconnaissance envers tous ceux, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à notre formation intellectuelle.

Devant cette exigence, nous sommes plus que jamais redevable au projet d'appui à la formation en gestion des ressources naturelles (Eaux et Forêts) dans le Bassin du Congo (FOGRN-BC) et à la Coopération Technique Allemande (GTZ) pour leur soutien financier et matériel.

Nos remerciements s'adressent aussi bien aux professeurs, chefs des travaux et assistants de la faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kinshasa qu'aux autorités de la Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers, DIAF en sigle, du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme (MECNT) pour avoir accepté de nous encadrer au sein de leur institution tout au long de notre formation pratique du 20 décembre au 20 janvier 2011, soit un mois de stage prévu par la faculté pour la fin du premier cycle.

Nous remercions infiniment nos encadreurs, Mr. Christophe MUSAMPA, Mr. François KAYEMBE, Mr. VILASTIN, Mr. Robert MUKALAY, Mr. André KONDJO, Mr. Sylvestre MALUNGA, Mr. Timothée ALUNGA, Mr. Simon Pierre ISOSSI et Mr. KIAMA MVITA qui n'ont pas hésité de nous transmettre ce qu'ils ont de meilleur.

Nos remerciements s'adressent enfin aux condisciples du stage pour leurs interventions très enrichissantes.

MANIANA NGAYO Jean-Jacques

INTRODUCTION

Le stage reste pour la formation d'un étudiant un moment important de confronter la théorie apprise à la pratique. Il permet également de palper la réalité du fonctionnement sur terrain et de l'organisation des travaux à travers lesquels les notions théoriques trouvent leur application.

Pour notre part, la Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme (MECNT) de la RDC, où nous avons bénéficié des services, nous a servi de cadre pour l'effectivité de notre stage.

En effet, conscients des bienfaits immenses que rendent nos ressources forestières au monde, il s'avère que le pays doit fournir d'énormes efforts pour une meilleure connaissance de son potentiel forestier en vue de sa contribution réelle et visible à l'économie nationale.

C'est ici que le travail de la DIAF et du MECNT trouve toute sa pertinence dans le pays pour gérer durablement et rationnellement ses forêts afin de pérenniser son rôle économique, écologique et environnemental. C'est pourquoi, il nous a semblé nécessaire comme futurs ingénieurs forestiers d'y effectuer notre stage.

Le moment important de notre stage, nous a permis d'acquérir une expérience dont nous voulons faire état à travers ce rapport articulé en deux chapitres et une conclusion. Le premier fera un aperçu sur la DIAF et le MECNT, et le second chapitre étalera les activités réalisées.

CHAPITRE I : APERCU SUR LE MECNT ET LA DIAF

1.1. Présentation du Ministère

Le MECNT a été créé par l'ordonnance n° 75-231 du 23 juillet 1975 sous la dénomination de Département de l'Environnement, conservation de la nature et tourisme.

Le MECNT a pour mission :

· La gestion des forêts, des jardins zoologiques et botaniques

· La réglementation de la chasse et de la pêche, la protection de la faune et de la flore ;

· L'élaboration des normes relatives à la salubrité du milieu humain ;

· La création et la gestion des aires protégées et réserves apparentées (parcs nationaux, réserves de chasse et ressources aquatiques) ;

· L'exécution des études d'impacts environnementaux ;

1.2. Localisation du Ministère et de la DIAF

Le MECNT a son siège social à Kinshasa au n° 15 de l'avenue Papa Iléo dans la commune de la Gombe. La DIAF abrite un immeuble situé dans ladite commune, sis avenue Lukusa n° 316 en face de l'Ambassade des Etats-Unis. Les locaux de la DIAF sont situés au troisième niveau.

1.2.1. Historique et nature institutionnelle

A l'issue de la reforme institutionnelle actuelle, le Service Permanent d'Inventaire et Aménagement Forestiers, SPIAF, vient de quitter, depuis mars 2009, son statut de service spécialisé du MECNT pour une direction normative sous l'appellation de la Direction des inventaires et aménagement forestiers, DIAF en sigle.

La reforme est en cours et son établissement n'est pas encore à son terme. Aussi nous en donnons l'aperçu sous son ancienne appellation.

Le SPIAF a été créé en 1976 par un arrangement particulier signé entre les Gouvernements du Zaïre et du Canada.

A sa création, le SPIAF, avait pour mandat de déterminer par ses inventaires forestiers, la quantité et la qualité de la matière ligneuse et de proposer des plans d'aménagement des forêts ainsi inventoriées pour une exploitation rationnelle.

A ces jours, les choses ont évolué à la suite des pressions de plusieurs mouvements écologiques et de la communauté internationale qui exigent le maintien de l'équilibre écologique et la protection de la diversité biologique.

Dorénavant, il s'implique dans les inventaires biologiques ainsi que des inventaires de carbone forestier dans le cadre de l'évaluation de stock et des émissions de carbone, dont les résultats doivent permettre d'assurer un meilleur suivi de l'évolution globale des écosystèmes naturels et, par conséquent, de l'équilibre écologique.

1.3. Mission de la DIAF (ex. SPIAF)

La mission première de la Direction des Inventaires et Aménagement Forestiers (DIAF), est de déterminer par des inventaires forestiers, la situation, la quantité et qualité des ressources forestières d'une part, et, d'autre part, de proposer des plans d'aménagements des forêts ainsi inventoriées en vue de leurs exploitations rationnelles et durables afin de satisfaire les besoins des générations présentes et avenir.

La DIAF est également chargée d'élaborer les normes techniques de gestion durable des espaces forestiers du pays par la production des guides opérationnels, notamment les Normes d'Inventaires et Aménagements forestiers, d'Inventaire d'exploitation, de cartographie des massifs forestiers, de stratification forestière, d'exploitation forestière à impact réduit, d'aménagement forestier, etc.

Enfin la DIAF joue le rôle de Service-conseil auprès de la hiérarchie et des partenaires impliqués dans le secteur forestier du pays.

1.3.1. Principales réalisations de la DIAF (ex. SPIAF)

Depuis sa création, le SPIAF s'est investi dans des grands travaux d'inventaire et d'aménagement forestiers dans plusieurs provinces forestières du pays grâce à un important apport matériel et financier de la Coopération Canadienne.

Les territoires inventoriés couvrent à ce jour 16 % des terres forestières nationales, soit une superficie de près de 21 millions d'hectares sur les 135 millions des forêts que regorge le pays. Ces inventaires ont été suivis de la production des plans d'aménagements forestiers pour les principales formations forestières identifiées dans le pays.

Le SPIAF a produit 16 millions d'ha de stratification de cartes forestières et des photographies aériennes y compris les 7 plans d'aménagements forestiers sur 5 millions d'ha.

La carte de végétation la plus récente actuellement est celle réalisée par le SPIAF avec le concours de l'Université du Maryland et ex-Erts Congo (METALSAT), sous financement de la Coopération canadienne et de la Banque Mondiale.

1.4. Cadre Organique

Le cadre organique de la DIAF tel que présenté à l'organigramme ci-dessous se compose de trois divisions techniques à savoir :

1. Division d'Inventaire forestier,

2. Division d'Aménagement forestier et la

3. Division Géomatique.

1.5. Personnel

Le personnel de la DIAF est composé des cadres techniques suivants au jour du 25 novembre 2010 :

- 6 du niveau de bac +7

- 40 du niveau de bac+5

- 24 du niveau de bac+3 et

- 10 bac

Soit un total de 80 cadres et agents.

1.6. Organigramme de la DIAF

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

Dans ce chapitre, nous présenterons les trois divisions de la DIAF qui ont fait l'objet de notre stage.

Nous étions passés successivement de la division de géomantique à la division d'inventaire et puis à celle d'aménagement forestier. Ce cheminement s'avère évident du fait qu'il faut au préalable élaboré des cartes forestières délimitant la concession forestière avant tout inventaire et aménagement sur terrain.

II.1. DIVISION DE GEOMATIQUE

Nous avons eu à passer deux semaines dans le laboratoire de SIG sous la supervision de Mr. Ir. KAYEMBA.

Ce laboratoire a pour charge de scanner et de numériser les données, de produire des cartes électroniques et de constituer une base géographique de données..

2.1.1. Composition 

Cette division est composée de 3 bureaux spécialisés:

2.1.1.2. Bureau de télédétection :

Ce bureau est spécialisé dans la prise des mesures à distance ou évaluation à distance par les activités des photographies aériennes du sol, par les activités d'identification, d'analyse et d'interprétation de ces images et des images satellitaires.

2.1.1.3. Bureau de restitution et cartographie-dessin 

Le bureau de la cartographie-dessin faisait les activités de restitution analogique carto-dessin, dressait, conservait et traitait toutes les différentes cartes sur l'étendu national suivant la photographie aérienne en se référant aux cartes de base de l'Institut géographique national.

On traitait analogiquement les données de photographies aériennes sur base de la superposition des cartes anciennes ou de base par traçage sur les papiers film polyéther en respectant l'échelle grâce à un appareil appelé SKETCHMASTER.

Actuellement le SIG se fait par des ordinateurs et les logiciels appropriés en se servant de certaines données issues du bureau cartographique.

2.1.1.4. Bureau de Système d'Information Géographique

En effet, la géomatique constitue l'ensemble des outils et méthodes permettant de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques. Elle est étroitement liée à l' Information géographique qui est la représentation d'un objet où d'un phénomène localisé dans l'espace.

2.2. Matériels

La Direction d'Inventaire et Aménagement forestiers dans son laboratoire d'information géographique possède les systèmes suivant :

· 6 logiciels d'Arc View ;

· 6 logiciels d'Arc GIS (9.3) ;

· Software Wise : antivirus, Microsoft Office, Microsoft Access;

· 5 à 10 Licences ArcGIS 9.3;

· 8 Ordinateurs Desktop;

· 1 Scanner EPSON GT-15000 de format A3 ;

· 1 Plotter HP 500 de format A0 (Traceur) ;

· 1 Disque dur externe de 300GB ;

· 10 Power Workstations :

· 2 Imprimantes Noir&blanc, double sided printing ;

· 1 Imprimante en couleur (Large printer in colour for maps posters).

2.3. Généralités sur la Géomatique

2.3.1. Historique

Cette discipline a été proposée dans les années 1960, lorsque les cartes de l' Afrique de l'Est étaient devenues trop nombreuses, cela a permis aux scientifiques de localiser les meilleurs endroits pour créer de nouvelles implantations forestières. Cela a fait naître l'idée d'utiliser l'informatique pour traiter les données géographiques[].

Notons que c'est Laval de Québec (Canada) qui en a fait une discipline en 1986 pour la gestion des espaces forestiers canadiens.

La géomatique consiste donc en au moins trois activités distinctes : collecte, traitement et diffusion des données géographiques.

2.3.2. Activités 

2.3.2.1. Collecte des données géographiques

Il s'agit de constituer un référentiel représentant au mieux la réalité de terrain. (Voir : topographie, géodésie, cartographie, géographie)

Plusieurs méthodes existent :

· la photographie aérienne, dont la version exploitable, après correction des aberrations optiques et erreurs de parallaxe, s'appelle orthophotographie. La science regroupant les techniques de création de ces images est la photogrammétrie  ;

· l'image satellite (type Spot, Landsat, Ikonos...) exploitée par télédétection ;

· le relevé direct sur le terrain, fait en utilisant des méthodes de topographie, et souvent effectué à l'aide de terminaux équipés de GPS qui permettent de saisir en même temps l'objet géographique et sa localisation.

· la numérisation de documents papier déjà existants, par exemple le cadastre congolais au format EDIGEO;

2.3.2.2. Traitement informatique des données géographiques

Le traitement des données géographiques est souvent effectué dans des logiciels spécialisés appelés SIG (systèmes d'information géographique, en anglais GIS) -- il en existe une petite dizaine: ArcGIS d' ESRI, GeoConcept de la société éponyme, MapInfo importé par Pitney Bowes, StarGIS et Apic de la société STAR-APIC, GeoMedia de chez Intergraph, AutoCad Map chez Autodesk. D' autres logiciels existent sur des métiers plus ciblés, comme EdiTop de chez Sirap pour les communes, etc.

Les logiciels SIG étant souvent très chers, ce domaine connait une croissance exponentielle des logiciels libres tels que Grass, Jump, Udig, Quantum GIS, GvSIG...

Le but de ces outils est non seulement de pouvoir afficher les informations géographiques sur différents référentiels, mais aussi de réaliser des croisements, d'interroger les bases, de créer des cartes synthétiques ou thématiques, etc.

Figure 1 : Exemple d'une fenêtre de traitement de données sur le SIG

2.3.2.3. Diffusion de l'information géographique

La diffusion des données traitées peut se faire selon plusieurs moyens : soit au travers de clients légers comme les navigateurs Internet, la production d' atlas cartographiques, les systèmes de navigation embarqués à bord des véhicules, par les aclasses, cd, bouquins, etc.

Figure 2 : Exemple d'une diffusion de données traitées sur le SIG

2.4. Le Système d'information géographique 

1. Définition 

Un système d'information géographique (SIG) est un système d'information capable d'organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, ainsi que de produire des plans et des cartes.

2. Intérêt du SIG

L'intérêt d'un SIG dépendant fortement des données, les SIG évoluent lentement vers des architectures « n-tiers » interopérables grâce au respect de normes de services web édictées par un regroupement mondial des éditeurs, l' Open Geospatial Consortium (OGC). L internet joue donc un rôle de plus en plus important dans le développement des SIG, en particulier grâce à des logiciels libres tels que MapServer, souvent plus performant que les alternatives payantes.

Enfin, les SIG professionnels reposent sur des bases de données géographiques telles qu'Oracle spatial, ArcSDE, ou PostGIS. La base de données géographique PostGIS est très puissante, libre, et gratuite.

§ Utilisation

L'usage courant du système d'information géographique est la représentation plus ou moins réaliste de l'environnement spatial en se basant sur des primitives géométriques : points, des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster).

À ces primitives sont associées des informations attributaires telles que la nature ( route, voie ferrée, forêt, etc.) ou toute autre information contextuelle (nombre d'habitants, type ou superficie d'une commune par ex.).

Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement et diffusion de l' information géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles. Incluant le matériel, l'immatériel et l'idéel, les acteurs, les objets et l'environnement, l'espace et la spatialité.

§ Les composantes du SIG

Un système d'information géographique est constitué de cinq composants majeurs : les logiciels, les données, les matériels informatiques, les savoir-faire et les utilisateurs.

§ Présentation du logiciel ARCGIS

ArcGIS est un produit en trois applications :

-ArcMap, ArcCatalog et ArcToolbox.

· ArcMap permet: de créer; d'analyser, de visualiser et de présenter les données. Son interface est semblable à celle d'ArcView 3.X.

Dans l'ArcView 3.X les données et toutes les informations y afférentes sont organisées dans un projet (.apr) alors que dans l'ArcMap, cette information est contenue dans un map document (.xmd).

Figure 3 : Fenêtre d'interface ArcMap

· ArcCatalog permet de : Chercher, Organiser et Explorer les données.

L'un des ses atouts essentiels est la possibilité de créer et d'éditer les métadonnées.

Figure 4 : Fenêtre d'interface ArcCatalog

Figure 5 : Création d'une miniature dans ArcCatalog

· ArcToolbox : Puissant outil de géotraitement d'ArcGIS 9. Il contient essentiellement trois séries d'outils organisées en : Data management, Tools, Conversion Tools et My Tools.

Figure 6: Fenêtre ArcToolbox

*Affichage des données dans ArcGIS 9.

Format des données spatiales : Les données sont présentées sous formes de : Shapefile, données Raster, données Tabulaires, Importation des projets ArcView vers ArcGIS 9

*Les Cartes dans ArcGIS

La production des cartes concoure à plusieurs techniques et méthodes dont les plus synthétiques sont repris ci-après :

- Ouverture du logiciel ArcGIS dans le menu démarrer ;

- Ouverture d'ArcCatalog pour la création des dossiers (folder) ;

- Définir le dossier (image ou vectoriel) ;

- Numériser les données (Reshape feature) ;

- Téléchargement des données ;

- Ajout des informations du milieu (Table d'attributs) ;

- édition des données (Start editor) ;

- Stratification (classification des couches) ;

- Calcul de superficie et Symbologie.

Les procédures, méthodes et techniques précitées, nous ont permis d'élaborer la carte ci-dessous d'un bloc forestier à Basankusu :

Figure 7 : Carte produite dans le cadre de la pratique du logiciel ArcGIS 9.3 avec toutes ses applications (ArcMap, ArcCatalog et ArcToolbox).

3. Le système de projection

Un système de projection est une correspondance ponctuelle biunivoque entre un point de l'ellipsoïde « M0 » repéré par ses coordonnées géographiques (latitude, longitude) et un point « m » du plan repéré par ses coordonnées cartésiennes planes (x, y), c'est donc un système d' équations mathématiques tel que : M0 (ö, ë) --> m (x, y).

L'ellipsoïde n'étant pas une surface développable sur le plan, il y aura nécessairement des déformations au niveau des distances, car toutes les projections déforment les longueurs.

Dans la pratique, on définit une surface développable autour de l'ellipsoïde (plan, cône, cylindre) et on détermine une transformation amenant le point de l'ellipsoïde sur cette surface. Sinon, on court le risque de ne pas pouvoir systématiquement « superposer » les différents thèmes couvrant le même espace géographique. C'est le système de projection.

Il ne s'agit pas d'une projection au sens géométrique, mais au sens mathématique.

En fait, pour que l'altération des longueurs reste négligeable pour les travaux topographiques courants, il y a donc le LAMBERT I, LAMBERT II, LAMBERT III et le LAMBERT IV.

Il existe de nombreux systèmes de projection. Mais la plus utilisée pour la cartographie à grande échelle en zone intertropicale ou basse latitude est l'UTM (Universelle Traverse de Mercator). La RDC a 3 zones UTM : 33, 34 et 35.

Figure 8 : Représentation du Bassin du Congo suivant le système de projection géographique

4. Domaines d'application

Les domaines pour lesquels peut s'appliquer la géomatique sont multiples :

· Géographie

· Topographie

· Navigation

· Foresterie

· Agriculture

· Hydrographie

· Géomarketing

· Aménagement du territoire et Urbanisme

· Gestion des risques

II. 2. DIVISION INVENTAIRE

La troisième semaine de stage se déroula dans la division d'inventaire forestier, laquelle est chargée de procéder aux travaux d'évaluations des ressources forestières de la RDC.

Nous étions confiés entre les mains des chefs KONDJO, ISOSI, MALUNGA et ALUNGA. Tous, ils nous ont décrit les objectifs et les procédures techniques à mettre en oeuvre dans le cadre de l'inventaire d'aménagement.

2.2.1. LE PLAN DE SONDAGE

2.2.1.1. OBJECTIF DU PLAN DE SONDAGE

L'objectif du plan de sondage est de mettre en place un dispositif ou réseau de placettes de sondage dans lesquels les données vont être collectées afin d'estimer, sur la base de leur analyse, le potentiel ligneux du massif forestier.

Voici le schéma pour l'élaboration d'un plan de sondage :

Ø Limites de la concession (dans les contrats de concession)

Ø Limites du massif forestier

Ø Pré-stratification : dégagement de grands ensembles homogènes (strates)

Ø Fixation du taux de sondage

Ø Calcul du nombre de placettes nécessaires

Ø Elaboration du plan de sondage

Ø Descriptif du plan de sondage

Ø Evaluation de la variabilité sur ces strates

Ø Pré-inventaire d'aménagement

Ø Ancien inventaire

2.2.1.2. DESCRIPTION DES ETAPES

1. Définition des limites de la concession

Les limites de la concession sont celles contenues dans son texte d'attribution (contrat de concession).

2. Limites de la superficie du massif forestier

Le plan de sondage est élaboré pour une superficie du massif forestier pouvant porter soit sur une ou plusieurs concessions contiguës, soit sur le territoire sur lequel porte le plan d'aménagement.

Les limites du massif forestier à inventorier seront donc soit celles:

- contenues dans le contrat de la concession ;

- issues d'une cartographie préliminaire approuvée par l'administration en charge des forêts et ayant pour but d'exclure de la concession les zones occupées par les populations et leurs activités (activités agricoles et minières).

3. Pré-stratification de la végétation du massif forestier et superficie à inventorier

Les modalités de réalisation de la stratification sont données par le guide opérationnel fixant les Normes de stratification forestière.

A ce stade, seule une pré-stratification pourra être réalisée essentiellement pour des raisons de délai, le but principal étant de dégager les zones relativement homogènes.

La superficie à inventorier correspond à la superficie issue de la cartographie préliminaire ou à celle de la concession.

4. Évaluation de la variabilité de la ressource ligneuse

La variabilité de la ressource ligneuse devra être évaluée à l'aide d'un pré-inventaire sur chacune des zones dégagées par les résultats de la pré-stratification. Les modalités de l'exécution des pré-inventaires sont indiquées dans le guide opérationnel fixant les Normes d'inventaire d'aménagement forestier.

5. Fixation du taux de sondage du massif forestier

Les coefficients de variation obtenus permettront de fixer le taux de sondage à appliquer sur le massif forestier ou dans chacune des zones issues de la pré-stratification. Ce taux devra permettre d'atteindre les objectifs de précision des inventaires d'aménagement rappelés ci-dessus, tout en prenant en compte les contraintes de temps et de moyens.

Dans tous les cas, comme indiqué dans le projet d'arrêté fixant les procédures d'élaboration, d'approbation, de suivi et de contrôle de la mise en oeuvre des plans d'aménagement des forêts de production permanente de la RDC (Article 7), «le taux de sondage, pour l'inventaire d'aménagement, doit être : (a) supérieur ou égal à 1% pour une concession de superficie inférieure à 50.000 ha ; et (b) supérieur à 0,5% pour un massif forestier de superficie supérieure ou égale à 50.000 ha ».

Le nombre de placettes à implanter découlera directement du taux de sondage adopté et de la superficie à inventorier.

6. Élaboration du plan de sondage du massif forestier

Le plan de sondage de l'inventaire d'aménagement du massif forestier est préparé de façon à respecter le taux de sondage défini.

Le massif forestier peut être subdivisé en zones de comptage de superficie variable sur la base des résultats de la pré-stratification, ou en raison des facteurs physiques du milieu (réseau hydrographique, relief...). Dans ce cas, un dispositif distinct de sondage est élaboré pour chaque zone apparemment homogène en fonction de sa superficie et les données qui en découleront seront traitées en conséquence (traitement des inventaires stratifiés).

Sur chaque zone d'inventaire, les layons de comptage seront positionnés sur une carte de manière à respecter le taux de sondage établi. Ce taux doit être fixé de manière à ce que celui obtenu après les travaux de terrain, soit supérieur ou égal au minimum exigé.

Les layons de comptage doivent être parallèles, équidistants et, autant que possible, perpendiculaires au réseau hydrographique dominant.

Les layons de base peuvent être prévus pour faciliter le positionnement et l'ouverture des layons de comptage sur le terrain. Dans ce cas, ils subdivisent chaque layon de comptage traversé en deux layons distincts.

Les layons de raccordement peuvent aussi être envisagés pour faciliter l'accès à certains layons de comptage qui ne prennent pas directement naissance sur le layon de base.

Les layons d'accès au point de départ du premier layon de comptage ou du layon de base peuvent également être envisagés.

Sur chaque zone, les layons de comptage seront ouverts sur le terrain conformément au plan de sondage approuvé par l'administration forestière.

7. Descriptif du plan de sondage

La description d'un plan de sondage doit comporter les éléments suivants :

- la superficie du massif forestier à inventorier (S en ha). C'est la superficie de la SSA;

- le taux de sondage prévisionnel (f); Il est fixé en fonction de la superficie de la SSA : C'est un taux prévisionnel. Il doit donc être supérieur au minimum exigé (0,7 au lieu de 0,5 ou 1,3 au lieu de 1%).

- la superficie à sonder (Ss en ha); Ss = S x f (Multiplication de la superficie à inventorier qui est celle de la SSA par le taux de sondage).

- la superficie d'une placette de comptage (s en ha). Elle reste celle donnée dans les guides et elle est égale à 0,5 ha (200 m x 25 m ou alors 250 m x 20 m, 200 ou 250 m étant la longueur de la placette sur le layon, et 20 ou 25 m sa largeur)

- le nombre de placettes à sonder (N); N = Ss / 0,5 ha (Diviser la superficie à sonder par la superficie d'une placette)

-la longueur totale des layons de comptage (Lc en m) ; Lc = N x 200 ou 250 m.

Multiplier le nombre de placettes de comptage calculé par 200 m si on a choisi pour l'inventaire des placettes de 200 m x 25 m ; ou alors par 250 m dans le cas contraire.

- l'équidistance entre les layons de comptage (E en m); E = (S / Lc) x 10 000. Diviser la superficie totale du massif (ha) par la longueur totale des layons de comptage (m). Le résultat obtenu est multiplié par 10 000 pour besoin de conversion des ha en m3

- l'orientation des layons de comptage : On donnera les gisements (angle par rapport au nord géographique) et les azimuts (angle par rapport au nord magnétique) à utiliser sur le terrain. Quand les layons de base, d'accès et de raccordement existent, on doit aussi préciser leur longueur, gisement ou azimut ;

- l'indication des points de départ et d'arrivée de chaque layon de comptage numéroté et des layons de base et d'accès quand ils existent. On pourra donner les coordonnées GPS de ces points.

Dans le cas d'un inventaire stratifié, le dispositif de sondage de chaque zone homogène doit être décrit suivant le canevas ci-dessus.

Dans la pratique, la longueur totale des layons de comptage obtenus après leur positionnement sur la carte peut être différente de celle calculée. Il est de ce fait indiqué de changer légèrement l'orientation des layons ou de les déplacer légèrement sur la carte de manière à en faire entrer autant que possible. Toutefois, il faudra toujours veiller à ce qu'ils soient autant que possible perpendiculaires au réseau hydrographique dominant et toujours garder leur équidistance.

Le plan de sondage se résume essentiellement en une carte qui est accompagnée d'un document précisant les modalités pratiques de son élaboration et décrivant le dispositif de collecte des données mises en place.

Dans le cas d'un dispositif stratifié, l'on précisera les éléments ayant permis de circonscrire les zones homogènes (pré-stratification). La carte du plan de sondage doit être élaborée à une échelle variant entre 1/50 000 et 1/100 000ème.

Le plan de sondage doit être déposé pour approbation par l'administration en charge des forêts 60 jours au moins avant le début des travaux sur le terrain.

L'administration forestière dispose d'un délai de 30 jours, à compter de la date de dépôt, pour se prononcer sur la conformité du plan de sondage. Passé ce délai, le plan déposé est supposé approuvé.

La conformité du plan de sondage est sanctionnée par un acte administratif (attestation de conformité ou une lettre de notification).

Exemple d'un plan de sondage sur une zone d'inventaire élaboré à la DIAF :

Légende :

LC = Layon de Comptage

AAC = Layon d'accès

LB = Layon de Base

= Sens d'évolution du layon

= Point de départ des layons

2.2. TYPES D'INVENTAIRE

2.2.1. INVENTAIRE D'EXPLOITATION

L'Inventaire d'exploitation est un inventaire servant à la planification et au suivi des opérations d'exploitations, ainsi qu'à l'évaluation des volumes extractibles. Il se fait au minimum une année d'avance sur l'exploitation.

A. METHODOLOGIE GENERALE D'INVENTAIRE D'EXPLOITATION

A.1. Objectifs

L'Inventaire d'exploitation doit répondre aux contraintes suivantes :

· Identifier, compter, cartographier, marquer et numéroter tous les arbres exploitables ou susceptibles d'être exploiter.

· Compléter et préciser la carte topographique, en précisant les éléments du réseau hydrographique et en cartographiant les contraintes pour l'exploitation ;

· L'inventaire d'exploitation devra permettre de délimiter sur carte les zones sensibles qui ne seront pas exploitées ;

· L'inventaire d'exploitation devra permettre d'optimiser sur le terrain et de cartographier les futures routes principales et secondaires, de manière à réduire l'impact sur l'écosystème (en particulier les tiges d'avenir) et permettre aux abatteurs de retrouver facilement les pieds à abattre (de façon à remplacer totalement les opérations actuelles de « contre prospection » ou « recherche des pieds ») ;

· L'inventaire d'exploitation sera le point de départ de la traçabilité des grumes et du suivi de l'exploitation depuis l'arbre sur pieds jusqu'à la grume commercialisée.

A.2. Résultats à produire

· Carte d'inventaire d'exploitation à une échelle comprise entre le 1 :2000 et le 1 :10000, présentant les informations suivantes :

- tiges exploitables numérotées ;

- les arbres à protéger ;

- classe de pente et zones à forte pente ;

- limite des parcelles d'exploitation ;

- cours d'eau, classées par ordre d'importance ;

- sources ;

- coordonnées géographiques ;

- infrastructures existences (routes primaires, secondaires, ponts et passage busés) ;

- infrastructures à créer (routes primaires, secondaires, ponts et passage busés) ;

- limite des zones sensibles ;

- limite l'Assiette Annuelle de Coupe (AAC).

· Etats de synthèse de la ressource disponible :

- le volume et le nombre d'essences à exploiter sur l'ensemble de l'assiette annuelle de coupe ;

- les volumes et nombre des tiges à exploiter par essences et par parcelles éventuellement ;

- les volumes et nombre de tiges à exploiter par essences et par classe de diamètre d'amplitude 10 cm sur l'ensemble de l'assiette annuelle de coupe.

B. DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES DE BASE UTILISES

Le document de base devant servir aux équipes d'inventaire d'exploitation et à la planification des travaux sera élaboré sur le Système d'information géographique (SIG) à partir de couches d'informations suivantes :

· réseau hydrographique en distinguant au moins trois niveaux :

§ le réseau principal permanent (fleuves ou rivières assez longues, permanentes) ;

§ le réseau des pistes existantes en distinguant :

· Les pistes principales ;

· les pistes secondaires (ou bretelle) encore ouvertes ;

· les pistes secondaires fermées, à réhabiliter.

§ les types d'occupations du sol (le marécage et les terrains non forestiers).

C. Protocole d'inventaire d'exploitation

C.1. Layonnage

a. Délimitation des parcelles

Pour effectuer l'inventaire d'exploitation, la totalité de la superficie est découpée en bloc de 1000 ha (5 Km x2 Km), eux-mêmes subdivisés en parcelles de 25 ha soit 1 Km x25 m, qui serviront au virées de comptage.

Certains blocs en limite de concession, pourront être tronquées et couvrir moins de 1000 ha. Les parcelles rectangulaires de comptage pourront être orienté de la même direction que les blocs ou perpendiculairement.

Les layons principaux délimitant les blocs sont identifiés par des lettres (A, B, ...Z, AA, BB, CC) et des nombres. Chaque bloc est identifié selon le principe des coordonnées cartésiennes, par une combinaison des identifiants des layons le délimitant au sud et à l'ouest. De même les parcelles sont également identifiées.

b. Matériels nécessaires pour l'équipe de Layonnage

- 1 boussole pour le chef d'équipe ;

- 1 câble de 25 m pour le chaîneur pour la mesure des distances ;

- 1 ruban de 10 m au moins pour le chaîneur (afin de pouvoir prendre en compte les corrections des pentes) ;

- 7 machettes pour les machetteurs, l'aide boussolier ou l'aide chaîneur ;

- 2 limes ;

- 1 clisimètre pour la mesure de la pente ;

- Fiche de description des Layons ;

- Marker à l'encre indélébile ;

- Pots de peinture et pinceaux.

c. Composition d'une équipe de Layonnage

- 1chef d'équipe (boussolier) ;

- 1 chaîneur ;

- 2 aides boussolier (jalonneurs) ;

- 2 aides chaîneurs ;

- 4 à 5 machetteurs ;

- 1 porteur.

C.2. Comptage

a. Tige à dénombrer et cartographier

Les tiges à dénombrer et cartographier en inventaire d'exploitation sont :

-Toutes les essences d'aménagement : des essences supplémentaires susceptibles d'être exploitées sur l'assiette annuelle de coupe peuvent être ajoutées à la liste des essences à prospecter. Au minimum, toutes les tiges de DHP supérieur au DMU seront inventoriées. Le relevé portera sur les tiges de toute qualité ;

-Des arbres s'émancipent dans le DHP dont le diamètre de comptage pourra également être à relever. Il en est de même de certains arbres à protéger (arbres d'avenir et arbres patrimoniaux).

b. Matériels nécessaires pour les types de comptage

- Compas forestier ou tout autre instrument pour mesurer le diamètre des arbres ;

- Fiche de comptage ;

- Crayons et gommes ;

- 1 porte-document, 2 planchettes avec pinces ;

- Le plan des placettes à une échelle comprise le 1 :10000 et le 1 :20000 ;

- 1 GPS ;

- 1 boussole légère (Type Sylva ou Suuntu) pour l'orientation du chef d'équipe ;

- Mousses, moustiquaires, bâches.... ;

- 1 machette par personne ;

- Peinture jaune ou orange.

c. Marquage des arbres

Des numéros sont placés sur tous les arbres exploitables. Le numéro est inscrit à la peinture blanche à la base du fût ou sur un contrefort. Ce numéro doit être inscrit suffisamment bas (moins de 40 cm) pour rester sur les souches après l'abattage. L'emplacement du marquage sur le tronc doit être nettoyé avant de peindre le numéro (l'écorce doit être enlevée).

- Exemple d'arbres exploitables : Milicia excelsa, Milletia laurentii, Pericopsis elata, Piptadeniastrum africanum, etc.

Les autres arbres à marquer : les arbres dont le DHP est supérieur au Diamètre Minimum d'Exploitation (DME) mais de mauvaise qualité sont marqués avec un « V » à la peinture sur l'écorce. Les arbres d'avenir (DHP?DME) sont à protéger et doivent être marqués avec le signe « Ö » de deux côtés. Un certain nombre d'arbres doit être protégé et doit être marqué comme tel avec un P.

C.3. Contrôle

Au moins un jour par mois, un contrôle doit être fait dans chaque équipe par les responsables de la prospection afin d'obtenir un bon travail. 2à4 parcelles de 25 ha seront recompter afin de trouver les erreurs suivantes :

- Erreur sur la mesure de diamètre (arbre marqué comme sous diamètre, mais exploitable) ;

- Erreur sur l'estimation des qualités ;

- Oubli des arbres ;

- Erreur sur la reconnaissance des essences.

L'erreur totale ne doit pas dépasser 10% pour chaque catégorie. L'erreur est calculée comme montré dans l'exemple suivant :

Effectif Erreur relative

Nombre d'arbres exploitables original 240 100%

Nombre d'arbres oubliés 10 4%=10/240

Mauvaise classification de diamètre 20 8%=20/240

Mauvaise identification des arbres 22 9%=4/240

D.TRAITEMENT DES DONNEES

Le traitement aboutira à l'édition d'états de synthèse de la ressource disponible et d'une carte de la ressource.

Les états de la ressource disponible donneront :

- le volume et nombre de tiges à exploiter sur l'ensemble de l'assiette annuelle de coupe ;

- le volume et nombre de tige à exploiter par essences et par parcelle éventuellement ;

- le volume et nombre de tige à exploiter par essence et par classe de diamètre sur l'ensemble de l'assiette annuelle de coupe.

La carte d'inventaire d'exploitation servira de base à la planification de l'exploitation. Et celle-ci se fera au cours d'une étape dite de « pistage », destinée à tracer sur le terrain les réseaux de vidange de bois de manière à minimiser l'impact sur l'écosystème forestier.

Pour le travail de pistage des extraits des cartes de ressources, sur une parcelle ou un ensemble de parcelles seront édités. Des indications quant au réseau de vidange pourront être portées sur cette fiche : orientation des pistes principales, en placement de parcs, zone présentant des contraintes et à éviter.

Des tableaux détaillés des résultats obtenus par parcelle et les résultats par classas de diamètre peuvent être édités. Ceux-ci servent essentiellement à l'opérateur économique dans le cadre de la planification et du suivi des opérations d'exploitation.

E. PISTAGE (PLANIFICATION AVANT EXPLOITATION)

E.1 Méthode appliquée sur le terrain

Le pistage est fait par parcelle d'exploitation tout en ayant à l'esprit la logique générale de vidange des arbres des parcelles voisines. Pour cela, le chef d'équipe disposera d'une carte d'inventaire d'exploitation des différents blocs de la zone en cours de pistage. Cette carte de poche sur format A4 ou A3, selon la densité de pieds sur la parcelle présente les informations suivantes :

· Tiges présumées exploitables numérotées ;

· Les arbres à protéger ;

· Classes de pente et zone à forte pente ;

· Limite des parcelles d'exploitation ;

· Cours d'eau, classés par ordre d'importance ;

· Source ;

· Coordonnées géographiques ;

· Infrastructures existantes (routes primaires, secondaires, ponts et passages busés) ;

· Les pistes de débardages existantes ;

· Limite des zones sensibles ;

· Limites de l'AAC.

E.2. Recherche des pieds exploitables

L'assiette annuelle de coupe (AAC) est systématiquement quadrillée en parcelles d'exploitation. L'équipe doit rechercher tous les pieds exploitables indiqués sur la fiche en progressant dans la parcelle.

Le chef d'équipe ou son aide vérifie que la qualité et le diamètre de l'arbre sont conformes aux exigences de l'exploitation. Une attention toute particulière doit être portée à la mesure du diamètre.

E.3. Numérotation des pieds

Les arbres considérés comme exploitables sont tous numérotés, s'ils ne l'on pas déjà été lors du comptage (par exemple pour les nouvelles essences à exploiter). La numérotation est continue sur un bloc et repart à un au bloc suivant.

E.4. Cas particuliers

Les arbres non retrouvés sont barrés par une croix sur la carte. Le chef d'équipe vérifie que l'abattage de l'arbre et le débardage de la grume pourront se faire en respect des règles d'exploitation définies par le Guide Opérationnel « Normes d'exploitation Forestier à impact Réduit ».

E.5. Tracé des pistes

Le responsable de l'équipe décide du tracé de la piste de sortie pour chacun des pieds. Il suit les éventuelles consignes données sur la fiche de pistage, notamment pour l'orientation des pistes principales.

Le tracé est matérialisé sur terrain par des Layons. Sur chaque début de piste et à chaque intersection, un piquet est planté dans le sol. Le nombre d'arbres exploitables depuis le piquet est indiqué par des encoches sur piquet. Les encoches doivent être peintes. Il est interdit de faire des détours pour éviter les zones encombrées de marantacées.

Il existe cependant, des tiges d'avenir ou arbres à protéger et des critères pour le choix du tracé (rechercher le plus court chemin pour la sortie des pieds, éviter les retours en arrière). Ainsi, les renseignements de la fiche de pistage sont indispensables pour le responsable de l'équipe.

2.2.2. INVENTAIRE D'AMENAGEMENT

2.2.2.1. Objectif

De manière générale, l'objectif de l'inventaire est d'évaluer l'ensemble des ressources forestières sur le massif forestier, de manière à mettre en place une gestion durable de ces ressources.

Les objectifs de l'inventaire d'aménagement sont multiples :

· Estimer la ressource disponible en première rotation afin de pouvoir en planifier les prélèvements sur des unités quinquennales d'exploitation ;

· Estimer la ressource future en bois d'oeuvre dans le massif forestier d'une part et sur la Superficie Sous Aménagement et apprécier le niveau de reconstitution de la ressource en bois d'oeuvre, de manière à orienter les règles de sa gestion (Diamètres Minima d'Exploitation, durée de rotation, règles sylvicoles) ;

· Orienter tous les choix d'entreprise en matière d'industrialisation, de développement commercial et de diversification des productions.

· Evaluer la diversité végétale ;

· Caractériser les écosystèmes forestiers, du point de vue de leur composition floristique, et donner une idée sur la faune ;

· Donner quelques indications sur les Produits Forestiers Autres que le Bois d'oeuvre ;

· Evaluer le niveau de régénération des principales essences commerciales et mieux en apprécier les conditions ;

· Améliorer la cartographie thématique du massif forestier, en visualisant la répartition de l'ensemble des ressources forestières ;

2.2.2.2. Intérêt

L'inventaire d'aménagement permet des prévisions à long terme. Il apporte une connaissance globale de la ressource tant au plan quantitatif que qualitatif. Il permet alors de fixer la possibilité d'exploitation en définissant la limite supérieure de prélèvement compatible avec le renouvellement de la forêt, il permet ainsi d'optimiser son exploitation.

2.2.2.3. Méthodologie

Pour atteindre les objectifs précédemment évoqués, les grands principes de l'inventaire d'aménagement sont les suivants :

· Inventaire statistique portant sur un échantillon des populations à mesurer ;

· Identification des différents types de forêts par pré-stratification éventuelle à base d'images satellites et de photographies aériennes ;

· Inventaire portant sur l'ensemble du massif forestier ;

· Inventaire en bandes de 25 m de largeur et de 200 m de longueur, ou de 20 m de largeur et de 250 m de longueur, avec des placettes d'inventaire rectangulaires, centrées sur des layons, et contiguës entre elles ;

· Le taux de sondage défini en fonction de la variabilité de la forêt. Dans tous les cas le taux de sondage pour l'inventaire d'aménagement doit être (a) supérieur ou égal à 1% pour un massif forestier de superficie inferieure ou égale à 50000 ha et (b) supérieur ou égal à 0,5% pour un massif forestier de superficie supérieure à 50000 ha ;

· Comptage des tiges au moins à partir de 20 cm de diamètre, par classes de diamètre d'amplitude 10 cm et par essence, identification de toutes les essences dont la liste est fixée par l'administration ;

· Comptage des tiges de 10 à 20 cm de diamètre sur un sous échantillon ;

· Appréciation des qualités des arbres de plus de 50 cm de diamètre, selon la « grille de cotation » définie par l'administration forestière ;

· Relevés portant sur l'abondance d'espèces ou taxons indicateurs ;

2.2.2.4. PROTOCOLE D'INVENTAIRE

*Stratification forestière

La stratification doit être conforme aux normes de stratification forestière. Les superficies des strates forestières rencontrées dans les massifs forestiers interviendront dans la traitement des résultats d'inventaire.

· Pré-inventaire

Cette opération facultative que soit-elle, consiste essentiellement d'apprécier les ressources ligneuses et d'évaluer le taux de sondage à appliquer sur le territoire à inventorier.

· Inventaire d'aménagement

Celui-ci sera réalisé selon le principe d'un échantillonnage systématique des zones concernées.

- Taux de sondage : il est défini en fonction de la variabilité de la forêt en tenant compte des indications susmentionnées.

- Plan de sondage : il sera élaborer en se référant des normes d'élaboration du plan commenté ci-dessous. L'implantation des layons devra suivre le plan de sondage préétabli.

- Taille des placettes et sous placettes : les placettes d'inventaire d'aménagement sont centrées sur l'axe du layon, et ont 200 m de longueur dans le sens du layon et 25 m de largeur dans le sens perpendiculaire au layon ou alors 250 m de longueur et 20 m de largeur. La surface d'une placette dans tout le cas est donc de 0,5 ha.

Sur l'ensemble sont comptées les tiges de toutes les essences de DHP ?40 cm, dont la liste est fixée par l'administration en charge des forêts.

Les tiges de toutes les essences de DHP?20 Cm, sont également comptées mais seulement sur une sous-placette formée par 100 premiers mètres de la placette et mesurer donc 100 m x25 m, soit 0,25 ha.

De manière facultative, sur une sous placette formée par les 40 premiers mètres de la placette et mesurant donc 40 m x25 m, soit 0,1 ha seront comptées les tiges de touts les essences de DHP 10 cm.

Diamètre de comptage

Il varie selon le niveau de comptage.

Placette ou sous-placette

Superficie

DHP de comptage

200x25m ou 250x20m

0,5 ha

40 cm

100 x 25 m

0,25 ha

20 cm

40 x 25 m (facultatif).

0,1 ha

10 cm

Utilisation de documents cartographiques, satellitales et photographiques de base.

Les cartes produites (plan de sondage, carte de restitution des données d'inventaires) se basent au maximum sur les ressources cartographiques disponibles au moment de leur réalisation.

De nos jours, un certain nombre de documents sont disponibles :

· Des cartes planimétriques au 1 :200.000ème et au 1 :50.000ème sur une petite seulement des territoires ;

· Les images satellite Landsat 7 ETM+ ou d'autres types d'images satellites acquis ;

· Les photographies aériennes des années 50 à 60 quand elles existent.

MODALITES DE MISE EN OEUVRE DES TRAVAUX D'INVENTAIRE

Les travaux d'inventaires de terrain se décomposent en trois phases : une phase de Layonnage, une phase comptage des arbres de plus de 10 cm de DHP. A titre purement indicatif, les mesures moyennes journalières présumées pour l'équipe d'inventaire sont d'environ 10 placettes par effectif de travail, soit 2 Km de Layon et 5 ha par jour.

a. Layonnage

Cette opération consiste à matérialiser sur terrain l'ensemble des layons définis par le plan de sondage. Le point de départ référencié soit dans la rencontre de deux routes, soit une rivière, ou un bâtiment, est donné par le plan de sondage. Chaque départ est matérialisé par piquet portant le numéro de la zone d'inventaire et du layon. Le piquetage des distances cumulées sur layon (piquets numérotés tous les 25 m, plus un piquet à 5 m du début de chaque placette) tient compte des corrections des pentes. Et une correction de pente est faite tous les 25 m et notée sur la fiche de Layonnage

Constitution de l'équipe de Layonnage.

Elle doit être constituée d'un boussolier responsable de la bonne orientation, deux jalonneurs, trois à cinq machetteurs, un chaîneur, deux aides chaîneurs. Ils collectent les données et les inscrivent sur une fiche.

Matériels nécessaires pour l'équipe de Layonnage.

Une boussole, un clisimètre, un GPS, un câble de 25 m, un ruban de 10 m, une lime, matériels de bivouac et une machette sont nécessaires pour le Layonnage.

b. Comptage

Cette opération consiste à identifier les arbres botaniquement et en mesurant le DHP. Tous les arbres rencontrés dans la placette sont inventoriés à partir du diamètre de comptage. La codification des qualités de A à D, sera conforme à la grille de cotation donnée.

II.3. DIVISION D'AMENAGEMENT FORESTIER

3.1. RESUME

Résumer en une ou deux pages au maximum les grandes lignes du plan d'aménagement avec mention de certains points importants tels que la superficie totale de la SSA, la rotation, la possibilité annuelle.

3.2. INFORMATIONS ADMINISTRATIVES

3.2.1. Nom, situation administrative

Dans cette section, on précisera le(s) nom(s) ou le(s) numéro(s) de(s) contrat(s) de concession (s) forestière (s) visées par le plan d'aménagement. On donnera les informations générales sur la situation géographique et territoriale (Province, District).

L'on inclura, en outre, une carte qui localise la/les concession(s) au niveau national.

3.2.2. Superficie de la concession forestière

Dans plusieurs cas, le plan d'aménagement ne pourra pas porter sur la/les concession(s) forestières entières.

Un tableau récapitulatif de superficie par unité administrative (Province, District, Territoire et Secteur) sera présenté pour la concession forestière.

3.2.3. Situation géographique et limites

On spécifiera les limites de la concession forestière telle qu'elles sont mentionnées dans le contrat de concession.

3.2.4. Droits et obligations

Ce chapitre résumera le contrat de concession forestière et les clauses du cahier de charges avec les clauses techniques et celles liées aux attentes des populations.

3.3. DESCRIPTION BIOPHYSIQUE DU MILIEU NATUREL

La description biophysique du milieu naturel sera faite selon le guide opérationnel fixant le Canevas de description biophysique du milieu naturel publié par le Ministère en charge des forêts.

La description générale portera sur les thèmes ci-dessous :

- Climat

- Relief et hydrographie

- Géologie et pédologie

- Végétation

- Faune

3.4. DESCRIPTION SOCIO-ÉCONOMIQUE

La description socio-économique sera faite selon le guide opérationnel fixant le Canevas de description socio-économique publié par le Ministère en charge des forêts. La description portera sur les thèmes ci-dessous :

- Caractéristiques démographiques

- Organisation sociale

- Activités de la population

- Activités industrielles

- Les infrastructures

- Attentes des populations

- Principales orientations d'appuis prioritaires

3.5. ETAT DE LA FORET

3.5.1. Historique de la forêt

Dans cette section, on présentera succinctement l'historique de la forêt en mentionnant son origine (naturelle ou artificielle) et ses modes d'exploitation antérieure. On décrira les perturbations d'origine naturelle ou humaine.

3.5.2. Travaux forestiers antérieurs

- Reboisement

- Inventaires

- Exploitations

- Autres aménagements (forestier, touristique, etc.)

Dans cette section, on présentera succinctement les travaux forestiers antérieurs qui devront être localisés sur des documents cartographiques. On décrira les différentes exploitations passées (Sociétés, essences exploitées, type d'exploitation, titres et numéro de permis, etc.).

3.5.3. Synthèse et analyse des résultats de l'inventaire d'aménagement

L'inventaire est la source de données par excellence pour la ressource naturelle. Les résultats du rapport d'inventaire d'aménagement approuvé par le Ministère en charge des forêts seront repris sous ce chapitre. Ces résultats seront ensuite analysés.

3.6. PROPOSITIONS D'AMÉNAGEMENT

3.6.1. Objectifs d'aménagement

Dans cette section, on présente les grands objectifs d'aménagement assignés à la forêt (économiques, sociaux et environnementaux) et les objectifs spécifiques s'il y a lieu.

3.6.2. Affectation des terres et droits d'usage

L'affectation des terres dans le massif forestier sera faite conformément aux prescriptions contenues dans le guide opérationnel fixant les Normes d'affectation des terres publié par l'administration en charge des forêts.

3.6.2.1. Affectation des terres

L'affectation des terres sera faite suivant les normes d'affectation des terres dans le plan d'aménagement comme indiqué dans les guides opérationnels, publiés par le Ministère en charge des forêts.

3.6.3. Aménagement de la série de production

3.6.3.1. Paramètres d'aménagement

A ce niveau il faut fixer les paramètres d'aménagement, à partir des résultats de l'inventaire d'aménagement recompilés pour en exclure les données des séries de conservation et de protection.

On produira alors pour la série de production uniquement :

- une nouvelle table de peuplement (distribution des tiges par classe de diamètre d'amplitude 10 cm et par essence) ;

- une nouvelle table de stock (distribution des volumes par classe de diamètre d'amplitude 10 cm et par essence).

L'on fixera ensuite les paramètres suivants :

- la rotation ;

- la liste des essences aménagées (devant supporter les décisions d'aménagement) ;

- les essences à protéger suivant les prescriptions de l'administration ;

- les essences interdites à l'exploitation ;

- les essences retenues pour le calcul de la possibilité forestière;

- les DME de toutes les essences retenues pour l'aménagement ;

- la possibilité forestière (volume total, volume annuel possible, la possibilité annuelle par groupe d'essences et l'estimation du volume exploitable par hectare).

La possibilité forestière sera calculée selon le Modèle de calcul de la possibilité forestière comme indiqué dans les guides opérationnels publiés par le Ministère en charge des forêts.

Il convient de rappeler que les arbres de diamètre supérieur ou égal au DMU + 40 cm sont exclus des simulations à effectuer pour le calcul de la possibilité.

La rotation sera fixée obligatoirement à un multiple de 5 et à un minimum de 25 ans. En établissant la rotation on établit du même coup, le nombre de périodes quinquennales en divisant cette rotation par 5.

3.7. BLOCS D'AMENAGEMENT QUINQUENNAUX

3.7.1. Blocs d'aménagement

Suite à la fixation des paramètres d'aménagement, la série de production sera découpée en blocs quinquennaux d'aménagement qui feront chacun objet d'un plan de gestion.

La méthode utilisée pour ce découpage est l'approche par contenu. Le massif forestier devra être subdivisé de manière à obtenir au moins cinq blocs quinquennaux de même volume pour assurer la constance des prélèvements.

Le nombre de blocs quinquennaux dépendra de la rotation comme mentionnée ci-dessus. Une tolérance de 5 % sera admise en établissant le rapport entre chaque bloc et la possibilité quinquennale moyenne de la série de production.

3.7.2. Planification du réseau routier

Une planification du réseau routier principal devant desservir le massif, sera faite et localisée sur une carte. Elle s'appuiera autant que possible sur le réseau routier existant.

3.7.3. Règles d'exploitation à faible impact

Le processus d'exploitation se fera en respectant les Normes d'exploitation à faible impact comme indiqué dans les guides opérationnels, publiés par le Ministère en charge des forêts.

Dans ce chapitre on expliquera comment les normes seront intégrées dans les différentes étapes de l'exploitation.

3.7.4. Traitements sylvicoles spéciaux

Si des traitements sylvicoles particuliers sont planifiés, ils seront décrits dans cette section. Il faut préciser comment les populations locales y seront intégrées.

3.8. MATERIALISATION DES LIMITES DE LA SUPERFICIE SOUS AMENAGEMENT

Un programme de matérialisation des limites de la Superficie Sous Aménagement doit être mis en place à défaut d'existence des limites naturelles.

Les limites non naturelles seront ouvertes par des layons de 5 m de largeur le long desquels seront coupés tous les arbres de diamètre inférieur ou égal à 15 cm. Ceux de diamètre un peu plus grand seront marqués à la peinture rouge.

3.9. AMENAGEMENT SOCIAL

Sous aménagement social on entend les activités prévues pour le personnel de l'entreprise et la population riveraine. L'on établira un planning de réalisation des attentes des populations suivant les dispositions du cahier des charges ainsi que celui des autres attentes identifiées au cours des enquêtes socio-économiques.

3.10. SUIVI ET EVALUATION

Le suivi et l'évaluation de l'aménagement seront décrits selon la description des mesures de suivi et évaluation des activités planifiées comme indiquée dans les guides opérationnels, publiés par le Ministère en charge des forêts.

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Au terme de notre stage qui nous a permis de concilier certaines notions théoriques à leurs réalités pratiques, nous avons été rendus capables à l'issue de cela de :

§ produire une carte forestière numérique pour orienter les travaux sur terrain. Le cas concret est la carte incluse dans ce rapport ;

§ élaborer un plan de sondage qui nous permet de savoir, à partir du bureau, par quel point le layon d'origine sera percé ; le concret est celui du bloc forestier de TRANS-H dans le Territoire Bumba.

§ organiser les travaux d'aménagement et d'exploitation avant de descendre sur terrain.

Nous suggérons que l'Etat congolais doit doter cette direction des instruments logistiques surtout informatiques pour augmenter la performance de ses agents et mettre de moyens nécessaires pour démarrer les travaux d'inventaire et d'aménagement qui, jusqu'alors restent moins significatifs à travers le pays.

TABLE DES MATIERES






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe