WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

àƒ??°valuation du diagnostic par PCR directe et PCR-élisa sur les ITS des trypanosomes pathogàƒÂ¨nes du bétail

( Télécharger le fichier original )
par Bachir SOULEY KOUATO
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Doctorat dà¢â‚¬â„¢état en médecine vétérinaire 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2-3. Sous genre Trypanozoon (Lühe, 1906)

2-3-1. Trypanosoma (Trypanozoon) brucei (Plimmer et Bradford, 1899)

Trypanosoma brucei est extrêmement polymorphe et se présente sous une forme courte dépourvue de flagelle, une forme intermédiaire avec un flagelle court et une forme longue à flagelle libre (la plus fréquente). T. brucei est actuellement subdivisé en trois sous espèces qui sont morphologiquement très proches :

· T. brucei brucei est l'agent de la nagana, il est non pathogène pour l'homme, les équidés sont les hôtes les plus sensibles. Son importance pathologique est relativement moindre chez le bétail en comparaison avec T. vivax et T. congolense. Il infecte facilement les rongeurs de laboratoire.

· T. brucei gambiense est pathogène pour l'homme en Afrique occidentale et centrale où il sévit généralement de façon chronique. Contrairement à T. brucei brucei, il infecte difficilement les rongeurs de laboratoire.

· T. brucei rhodesiense est l'agent de la maladie du sommeil chez l'homme en Afrique orientale et australe. Il provoque une infection plus virulente et plus aiguë que T. brucei gambiense. Il est aussi facilement infectant pour les rongeurs de laboratoire.

Les sous espèces de T. brucei sont toutes transmises cycliquement par les glossines.

Figure 6 : Trypanosoma brucei (cliché : D. Cuisance)

2-3-2. Trypanosoma (Trypanozoon) evansi (Steel, 1885 ; Balbiani, 1888).

Trypanosoma evansi est le premier trypanosome pathogène à être découvert chez les équidés et les camélidés. Il est responsable chez ces espèces d'une maladie dénommée « surra ». Il possède la plus large distribution géographique de tous les trypanosomes pathogènes (Oumanwara et al., 1999). T. evansi est uniquement transmis mécaniquement par des insectes piqueurs (taons le plus souvent, stomoxes...) autres que les glossines. Ceci serait du à l'absence de maxicercles au niveau de l'ADN kinétoplastique de T. evansi et qui le rend incapable de se développer cycliquement chez un insecte vecteur (Ventura et al., 1997).

2-3-3. Trypanosoma (Trypanozoon) equiperdum (Doflein, 1901).

T. equiperdum est naturellement un parasite des équidés, principalement des chevaux. Il est à l'origine d'une maladie vénérienne appelée la dourine. Cette maladie existe depuis plusieurs centaines d'années en Afrique du nord qui constitue vraisemblablement son berceau d'origine (Itard, 2000). La dourine est la seule affection à trypanosome à être transmise directement (par le coït) d'un équidé malade à un équidé sain, sans intervention d'un insecte vecteur.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius