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L'apport de la banque mondiale sur le développement de la RDC et les perspectives offertes pour un avenir meilleur

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par Londre SANGO ECA
Université pédagogique nationale (U.P.N) de la RDC - Diplôme de graduat en sciences économiques et de gestion 2008
  

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L'apport de la banque mondiale sur le

développement de la RDC et les

perspectives offertes pour l'avenir

UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES

B.P. 8815
KINSHASA/NGALIEMA

SANGO ECA londre

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du titre de Gradué en en sciences économiques et de gestion

Directeur: C.T MWELWA KADDY

Ass. LUC MUNGANZA

PROLOGUE

N'abandonnez donc pas votre assurance ; a laquelle est
attachée une grande rémunération

ii

IN MEMORIAM

OO MWASHITE ET MLASHI aux terres des aïeux Uous nous
aUez appris trois choses : «
Aimer, serUir et partager»

Que Uos âmes reposent en paix !

iii
DEDICACE

A mes parents ECA MMBAKWA Augustin et BITANGALO NAHUMO pour la vie engendrée et entretenue au prix des grands sacrifices.

A mon Grand Frère Bienfait MMBAKWA et son Epouse FATUMA KIMONGE pour leur soutien à l'accomplissement de cette oeuvre, qu'ils trouvent ici nos sincères remerciements.

A mon Grand père MINGU ELAKANO WA MALENGA et son épouse EVELYNE BIKYE-OMBE MALENGA pour avoir accompagné la matérialisation de cette ouvre scientifique. Grâce à la profondeur de vos suggestions nous sommes prêts à présenter cette oeuvre scientifique qui fera notre honneur.

A nos enfants : Sarah MMBAKWA, Anna MMBAKWA, Junior MMBAKWA, Augustin MMBAKWA, Johnson Barako MMBAKWA.

A mon oncle maternel Biti Pamba et sa famille pour leur encouragement.

A mes oncles, frères et soeurs : Dr. ASSA KREEDOM, MWASHITE ECA, BALOMONA ET SES ENFANTS, Célestin MBELECI, LUKATA, SALEH, ASUKULU, REGINA, INABO, OBEDI, ZABIBU GRACE, RISASI, Dr. JONH KIM, Lily KIMONGE, TOY KARUCHO, MLASI ASUKULU, DADY,MAUWA MISIS, JANVIER ELAKANO, MWABI ELAKANO, KIZA CONSTANCE, DA ECA, TOBONGYE ELAKANO, ADONIS WASOKYE, KALIMA, ASUKU BYOLENGANYA, MKELA UMBE, MAJIDI, NYONGOLO, SINAWAKE, THEO JOKSI.

Aux enfants de part le monde ;

Au gouvernement congolais ;

Aux institutions financières internationales ; Aux institutions oeuvrant pour le développement.

iv

REMERCIEMENT

Au terme de ce travail de fin du premier cycle à l'université, nous rendons d'abord grace à notre créateur pour nous avoir accordé sa miséricorde, en nous épargnant de tous les obstacles. Que son nom soit loué.

Nos remerciements s'adressent particulièrement à messieurs le chef de travaux MWELWA KADDY qui ont assuré la direction de ce travail en dépit de leurs multiples occupations. A eux, s'adjoint l'assistant LUC MUNGANZA dont les interventions nous ont été très utiles dans l'élaboration du présent travail. Grâce à la justesse et à la profondeur de vos interventions, nous sommes maintenant en mesure de présenter cette oeuvre intellectuelle qui fera notre honneur.

Avec tous le corps académique pour les enseignements dispensés, spécialement ceux de la faculté des sciences économiques, rassurez vous que les branches scientifiques trouveront des applicables utiles par la valeur des idées et des principes.

A l'Eglise de DIEU, la 26e communauté méthodiste libre au Congo ; Aux révérends : MSHIKANA, KAIKO, MATHIEU ; Au groupe UHANGYA ; Au cercle de réflexion économique : Qu'ils trouvent ici ma gratitude.

Aux familles YAKUBU HILALI, JULIEN, MOISE, PONYO, FLAVIER, PONGA, MANDELA, LOSE LOSE.

Aux amis et connaissances : Gabriel KUNONGA, THEO WA KAMULETE, ALINE TCHIANG, DIALLO KIMBUMBU, CHARLIE, DIDIER, PATRICK KIFINDULA, FONTAINE, LOSTRAEL, CHRIS, CHRISTIAN KABASELE, YANNICK KANKU, BERNARD PATAULE, DIEUDO, ECA MWEFU, BUHIKA,KAPINGA NOELLA,KAPINGA KABAMBA, NANA,DESIRE , SABOTE AMASI ~

A tous mes collègues de lutte. A tous, ma profonde

ABREVIATIONS

ACA : Agence du commerce en Afrique

BCC : Banque centrale du Congo

BCCO : Bureau Central de Coordination

BCMI : Bureau de Coordination des marches

d'Infrastructure

BIRD : Banque internationale pour la réhabilitation et le

développement

BM : Banque mondiale

COPIREP : Comité de Pilotage et de Redressement économique

CIRD : Centre International pour le Règlement de Différend

Relatif aux investissements

DN : Dépense nationale

ETD : Entité décentralisée

FSRDC : Fonds social de la République Démocratique du

Congo

FMI : Fonds monétaire international

IDH : Indice du Développement Humain

IDA : Association internationale de développement

MIGA : Agence multisectorielle de garantie des
investissements

MAP .VIH/SIDA : Programme multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA.

ONG : Organisation non gouvernemental

OMD : Objectif de millénaire pour le développement

PIB : Produit intérieur brut

PNB : Produit national brut

PNUD : Programme national des nations unies pour le

développement

vi

PVD : Pays en voie de développement

PMURR : Programme multisectoriel de réhabilitation et

reconstruction

PASU : Projet d'action social d'urgence

PARSS : Projet d'appui a la réhabilitation du secteur de la

santé

PARSE : Projet d'appui au redressement de secteur de

l'éducation

PCDSP : Projet de compétitivité et développement du secteur

privé

PNDDR : Programme national de désarmement,

démobilisation et réinsertion

PNMLS : Programme National Multisectoriel de Lutte contre

le VIH/SIDA.

PMEDE : Projet de marché d'électricité, à la consommation

domestique et export

PURUS : Projet d'urgence de réhabilitation urbaine et sociale

PUAACV : Projet d'urgence d'appui d'amélioration des

conditions de vie

PUSPRES : Projet d'urgence de soutien aux processus de

réunification économique et sociale

RN : Revenu national

SNEL : Société nationale d'électricité

SAPMP : Projet de marché d'électricité d'Afrique australe

SFI : Société financière internationale

INTRODUCTION

PROBLEMATIQUE

Il n'est pas, pour l'espèce humaine, de défi à relever aussi important que ce lui de développement. C'est pourquoi de tous les concepts nés de la réalité moderne celui du développement s'inscrit parmi les plus préoccupants et paradoxalement le plus complexe aussi à l'analyse de ce concept.1

Le développement de la RDC et l'amélioration des conditions de vie des congolais est prise en compte au travers des différents programmes du gouvernement de la RDC, mais cette tache de reconstruction, étant une lourde mission qui nécessite des moyens financiers colossaux que le budget de l'état ne pourra honnétement supporter seul, même si on maximise la mobilisation des ressources internes, le recours aux capitaux tant publics que privés est absolument indispensable.

C'est dans cet esprit qu'il faudrait envisager la coopération avec tous les principaux partenaires de part le monde.2

Les institutions de Breton Woods ont suspendus leurs aides financières à la RDC en 1990, en raison de la détérioration de la situation économique et politique, toutes fois, la RDC a maintenu le dialogue avec les autorités pendant toute la durée de la décennie 90, ce qui a permis un engagement rapide en 2001.

Ceci étant, notre préoccupation dans ce travail consiste à estimer l'impact des interventions de la banque mondiale dans la reconstruction du pays depuis son réengagement jusqu'en 2008.

1 KILEMBE « cours d'économie de développement », ISC_KIN 2009, P.2

2 KABATU-SUILA « le Congo en marche» p.13

Il s'agira essentiellement de chercher l'influence de l'apport de cette institution qui s'attachait à soutenir les reformes économiques, à financer les travaux de reconstruction, à fournir des conseils de politique sectorielle dans un certain nombre de domaines et de jouer un rôle moteur pour la mobilisation et la coordination des efforts des bailleurs de fonds pour le développement durable.

Mais quelques questions nous préoccupent à savoir : la banque mondiale est-elle capable de développer un pays post conflit dans le quel les défis à relever sont immenses et multiples ? Quel est impact de cet apport sur le développement durable en RDC?

HYPOTHESE

Nous pouvons dire que le fruit de partenariat RDC-Banque Mondiale sont à peine perceptible, naturellement cette perception faite à distance est parfaitement compréhensible dans un pays aussi vaste que toute l'Europe occidentale, ceci peut expliquer qu'une bonne coordination des actions de la banque mondiale est nécessaire.

INTERET ET CHOIX DU SUJET

A l'heure ou le regard de tous les congolais se tourne vers les réalisations de cinq chantiers de la république pour le développement, ce sujet présente un grand intérêt.

Ensuite pour l'état congolais, ce travail lui permet de se faire une idée sur sa part de responsabilité et la place qui revient aux institutions financières en générale et la banque mondiale en particulier afin d'adopter une bonne politique de garantir le partenariat gagnant - gagnant.

Ce travail est une occasion de mettre en pratique l'ensemble des connaissances théoriques économiques acquises.

DELIMITATION DU SUJET

Notre thème est donc limité dans le temps et dans l'espace, notre sujet se limitera à l'institution financière internationale dénommée la banque mondiale, nos analyses et investigations porteront sur l'apport de celle-ci sur le développent durable de la RDC et ses perspectives.

Dans le temps notre étude prendra en compte la période allant de 2001-2008.

METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL

Deux méthodes d'approche nous serviront principalement dans la réalisation de ce travail.

Elles seront complétées par quelques techniques admises en sciences sociales. Il s'agit notamment des méthodes historiques et analytiques.

Les méthodes historiques consistent à rassembler, ordonner, hiérarchiser autour d'un phénomène singulier une pluralité des faits en établissant les liens entre le fait étudié et les situations qui lui sont annexes, antérieures et postérieures.

La méthode analytique, en revanche nous permet de composer et examiner les composantes du problème à travers différents éléments chiffrés en possession.

CANEVAS DU TRAVAIL

banque mondiale et en fin les actions de la banque mondiale, de la perspective, stratégie d'un développement harmonieux et durable.

Le premier chapitre présente les concepts de base pour la compréhension de matière traitée, le deuxième donne la compréhension sur la banque mondiale, son fonctionnement, sa mission, son mode d'action et enfin le dernier montre l'impact du travail de la banque mondiale et la stratégie pour le développement durable en RDC.

CHAPITRE PREMIER : LES GENERALITES SUR LES

CONCEPTS DE BASE

Section I : LA CROISSANCE ECONOMIQUE

I.1. Définition

La croissance économique a été définie par plusieurs économistes, selon F. PERROUX, défini la croissance comme étant l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues, d'un indicateur de dimension pour une nation, le produit global en termes réels.1

Le lexique économique définit la croissance comme l'accroissement à long terme des quantités produites.2

A travers ces deux définitions, nous pouvons dire que la croissance économique est l'accroissement sur une longue période des quantités de biens et services dans un pays, mesurée année par année.

I.2. Les formes de la croissance économique

On distingue parfois deux formes de croissance à savoir : la croissance extensive qui est proportionnelle à l'augmentation des quantités des facteurs de production alors que la croissance intensive est liée à l'augmentation de la productivité du travail et/ou du capital mais la croissance endogène n'est pas une forme de croissance mais une théorie mettant en évidence le rôle positif sur la croissance du capital humain, de savoir-faire, des infrastructures, etc.

I.3. Les étapes de la croissance économique

Il existe des étapes obligatoires pour obtenir une forte croissance économique, tous les pays peuvent la connaître, c'est ce que qu'a soutenu W.W. ROSTOW, économiste et historien américain, dans son livre célèbre datant de 1960 « les étapes de la croissance économique - un manifeste anticommuniste ». Il affirmait qu'un pays voulant connaître une forte croissance ne devrait pas suivre la voie de l'URSS mais celle des Etats Unis. En franchissant progressivement cinq étapes.1

La première est le point de départ ; il l'appelle la société traditionnelle qui est caractérisée par une faible croissance du fait d'un progrès technique très limité.

La deuxième étape, appelée conditions préalables au démarrage, voit le progrès technique valorisé et l'apparition d'un esprit d'entreprise méme s'il peut être cantonné au secteur public d'abord, dans ce cadre, un surplus est dégagé qui peut être investi dans de nouvelles activités comme les transports et les infrastructures.

Ensuite, le démarrage correspond à une tendance à la généralisation des changements de l'étape précédente à l'ensemble des techniques, des activités économiques, des nouvelles industries se développent, le progrès technique se généralise.

C'est la période de la révolution industrielle qui nécessite un taux d'épargne et un taux d'investissement de plus de 10%. Puis, c'est la marche vers la maturité grace à des taux d'épargne et d'investissement qui peuvent atteindre 20%, au développement d'une multitude d'autres secteurs d'activités ; de lors un progrès soutenu est

possible quant il permet la croissance économique qui dépasser celle de la population.

Enfin, la dernière phase est celle de l'ère de la consommation de masse au cours de laquelle se développent les industries de biens de consommation durables et les activités de services, au cours de laquelle sont créées des organismes de prévoyance et de sécurité sociale, etc.

Donc, d'après W.W. ROSTOW, les pays en retard peuvent suivre la voie des Etats-Unis vers plus de progrès économiques et sociaux sans intervention excessive de l'Etat comme le préconisait l'URSS.

Cependant, certains économistes mettent en doute la capacité des pays du tiers monde de rattraper leur retard, les pays développés accroissant leur avance grâce à leur maîtrise technologique.

De plus, parmi eux, certains estiment que l'avance des pays développés s'explique en grande partie par l'exploitation des pays en développement.

I.4. Les indicateurs de la croissance économique

L'indicateur le plus utilisé pour repérer la croissance économique est le taux de croissance annuel moyen du PNB ou PIB.

On utilise aussi, surtout dans le long terme, le PIB par habitant ou PNB par habitant. Ceci permet de mieux comparer dans le temps et dans l'espace les capacités productives d'un pays, d'une région en divisant le volume de richesses crée par le nombre d'habitants mais cet indicateur est essentiellement utilisé pour mesurer le niveau de vie de la population.

Pour mettre fin à ce point, nous pouvons signaler quelques différences qui existent entre la croissance économique, progrès économique et développement.

En effet, il y a progrès économique lorsque les revenus réels de la population augmentent pour tous, or il est possible que les revenus générés par la croissance économique soient accaparés par une minorité de la population. La croissance est un processus quantitatif par contre le développement est un processus qualitatif.

Section II : LES CHEMINS DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

II.1. Le développement

Il existe plusieurs définitions du concept développement, pris dans son sens le plus large développer c'est améliorer la qualité de la vie.

Dans de pays sous-développés une meilleur qualité de la vie suppose généralement une amélioration du revenu, un niveau plus élevé d'instruction, de santé et de la nutrition (riche en protéine et en calorie), moins de pauvreté, un environnement plus propre, une plus grande égalité de chance, davantage de liberté individuelle et une vie culturelle plus riche.

Du point de vue strictement économique il nous faut les définitions d'un certain nombre d'auteurs :

- Pour Goffaux : le développement est l'ensemble des changements dans les mentalités, les habitudes sociales et les institutions d'une population qui mettent celle-ci en état d'opérer sa croissance.1

- Selon l'économiste Français F.Kuznets, le développement se présente comme l'accroissement à long terme de la capacité de fournir les

1 GOFFAUX cité par Kilembe dans « économie de développement», notes de cours, ISC 2009.P.6

biens et services économiques de plus en plus divers à la population grâce à une technologie constamment en progrès et à des ajustements des institutions, à des comportements et des idéologies que cela requièrent.1

- D'après F. PERROUX : le « développement c'est la combinaison de changement mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».2

Au regard des nombreuses définitions qui pullulent sur le développement et pour souci de synthèses certains économistes proposent la conception globalisante du développement et les autres la conception analytique du mot.

Pour les premiers, parmi lesquels on trouve Albertini la conception globalisante est celle qui prend en compte l'élément croissance en tant que norme et indicateur du développement d'un pays en termes de qualité des biens marchands. D'où le recours aux statistiques comparatives sur le développement.

· Revenu/Hab

· PIB/Hab

Pour la catégorie 2e des économistes, la conception analytique c'est- à- dire celle de l'analyse des équilibres sectoriels, la croissance économique, seule, ne suffit pas, encore faut-il mieux la répartition d'une part entre les différents secteurs de l'économie et d'autres part entre les différentes couches sociales de la population.

II.1.1 Les indicateurs du développement

Le mot indicateur vient du verbe « indiquer » qui veut dire expliquer, montrer, révéler, marquer. C'est ainsi que l'on dit par exemple que la pendule indique l'heure, donc l'indicateur est un objet, un signe, un acte ou un état de chose qui révèle la présence ou l'orientation d'une chose dont on veut connaître la situation ou l'état de son avancement.

Du point de vue économique, l'indicateur est comme le symptôme d'une maladie et a pour rôle de révéler l'Etat de santé d'une économie. C'est ainsi qu'en économie les indicateurs servent de stratégies ou des méthodes d'évaluations qui permettent de comprendre les résultats économiques. Tel un réseau de radars de détection anticipé, ils aident les gouvernements intéressés à prendre les contre-mesures économiques à termes voulu, donc à modifier leurs politiques économiques en connaissance de cause.

Sur le plan historique, le recours aux indicateurs comme critères aux méthodes d'évaluation date de 1929/1930 lors de la grande dépression aux Etats-Unis, ainsi qu'à partir de la seconde guerre mondiale.

En bref, nous pouvons dire que les indicateurs sont utilisés pour la comparaison spatiale et temporaire.

II.1.2. Sortes d'indicateurs

Il existe en tout et pour tout deux types d'indicateurs, à

savoir :

- les indices comptables ou quantitatifs ; - les indices de qualité.

II.1.2.1 Les indicateurs comptables ou quantitatifs

· Produit intérieur brut (PIB)

· Produit national brut (PNB)

· Revenu national (RN)

· Dépense nationale (DN), etc.

II.1.2.2 Les indicateurs comptables ou quantitatifs

 

Produit intérieur brut, mesure des performances économiques

C'est l'indicateur le plus usité en comptabilité nationale, il découle de la notion de production.

Le PIB en tant que agrégat principal, se définit comme étant la somme des valeurs ajoutées des biens et services de la production des unités résidentes et qui sont disponibles pour des emplois finals. A cet agrégat, on associe le produit national brut qui, lui est issu de la contribution des unités économiques résidentes et des transferts des nationaux non résidants. Il faut bien saisir ce distinguo et savoir que le PNB mesure la contribution des seuls ressortissants du pays qu'ils soient dans le pays méme ou à l'étranger.

II.1.2.3. Les indicateurs de qualité- Indice du développement humain (IDH)

Le bien-être, etc.*

Le concept définitionnel de l'indice de développement humain (IDH)

L'IDH qui varie entre 0 et 1 est un indicateur qualitatif de développement qui qualifie le niveau moyen atteint par un pays. La mesure de l'IDH recourt aux trois aspects essentiels :

1. La longévité et santé, saisies à travers l'espérance de vie à la naissance ;

2. Instruction et l'accès à l'éducation représentés pour le taux d'alphabétisation des adultes et par le taux brut de scolarisation ;

3. Eventualité d'un niveau de vie décent représenté par le PIB/hab.

Le calcul proprement dit de l'IDH procède de la manière que l'on puisse recourir aux indices dimensionnels suivants :

· L'espérance de vie ;

· Le niveau d'instruction ;

· Le produit intérieur brut.

II.2. Le sous-développement

L'économie mondiale s'est énormément développée depuis les révolutions du 20ème siècle, nous avons également prélevé l'énorme contraste se remarqués entre les pays riches au Nord et nations jeunes du monde. En fait, l'expression économie née des progrès technologiques, n'a servi. Plus que les pays d'Europe de l'Ouest et de l'Amérique du Nord tandis que la majorité d'autres pays du monde restent sous développés. De la découle le terme sous développement, utilisé depuis la seconde guerre mondiale.1

L'antagonisme précité détermine « le clivage fondamental » dans les représentations du sous-développement. Les uns vont y voir un « retard » et ils « naturaliseront » ce retard que disparaître de luimême. Les autres y verront « les conséquences d'une situation induite

1 KILEMBE, Cours d'économie de développement, inédit ISC 2009.

au moins partiellement par les pays qui ont réussi à se développer les premiers, en grande partie grâce à l'utilisation qu'ils ont su faire du reste du monde.

Jacques FREYSSINET a longuement analysé, il y a dix ans ces deux groupes de représentations : les théories qui considèrent le sous-développement comme un « échec du développement » et celles qui analysent entant que « produit du développement ».1

A l'intérieur du premier groupe, l'auteur distingue d'abord les théories selon lesquelles le sous-développement est un état séculaire de non développement qui résulterait de l'absence de certaines moteurs ou mécanismes comme l'innovation par exemple, il reproche à ces théories de présenter le développement comme un phénomène abstrait et fonctionnel, situé hors de l'histoire.

FREYSSINET range dans le même groupe les théories qui considèrent le sous-développement comme un retard décisif de développement dU à l'inaptitude à franchir un seuil de croissance, à décoller, à s'industrialiser.

G. DESTANNE a montré la genèse de cette représentation, l'apport de François PERROUX et, en particulier, l'importance de l'article paru il y a vingt ans « trois outils pour l'analyse du sousdéveloppement « ce phénomène « historiquement daté » est « le produit de la domination » influence asymétrique et irréversible exercée par les centres industriels sur les régions périphériques.

De notre point de vue se rallie a ceux qui disent que le sous-développement n'est pas un retard, mais bien le résultat d'une évolution historique originale imposé par les pays industrialisés.

1 FREYSSINET, économie de développement, 1966 p .6

« Le sous-développement n'est pas un phénomène conjoncturel ». La domination a entraîné la « destruction de l'équilibre ancien » des sociétés traditionnelles et s'y est traduite par la « désarticulation des structures ». Ces processus se manifestent concrètement non pas dans les termes ambigus d'un chiffre unique, fut-il le PNB par tête, mais dans un phénomène à la fois beaucoup plus et beaucoup plus profond et beaucoup plus complexe, la non couverture des coUts de l'homme.

Section III : APERÇU HISTORIQUE DE L'ECONOMIE DU CONGO1

III.1. Le Congo précolonial

Avant 1885 l'économie de la RDC n'était pas structure étant donné que le territoire actuel du Congo Kinshasa n'est pas encore défini. Cependant, il reste un espace occupé par des populations autochtones qui sont organisées ça et là dans des royaumes et empires. L'activité économique de ceux-ci diffère considérablement de cette du monde moderne. La base matérielle est fortement dépendante de la nature.

Le système socio-économique proto-congolais revêt alors plusieurs formes selon que l'on est dans tel ou tel autre coin, cueillette, aide, chasse, ramassage et tant d'autres activités constituant autant d'actes. « Économiques » que les hommes occupant la superficie actuelle de la RDC pratiquaient.

L'histoire de la RDC monte, par ailleurs, que les économies de ce différents royaumes et empires étaient florissantes, elles se sont effritées, comme il fallait s'y attendre, avec le déclin de leurs organisations politiques. Et vite, elles sont remplacées par celle de l'Etat indépendant du Congo.

1 www. Wikipedia.org /Historique de l'Economie du Congo-Belge

III.2. La naissance de l'économie du Congo

Pendant la période sous laquelle les limites actuelles de la RDC viennent d'être tracées à la conférence de Berlin en 1885 qui portait sur le partage de l'Afrique, On parle nettement alors de la naissance de l'économie de l E.I.C, Ainsi l'histoire économique de la RDC commence.

III.2.1. Evolution de l'économie du Congo

Le Congo est sous l'égide de Léopold II de Belgique. Certains historiens s'accordent pour parler de lui comme propriétaire privé de ce jeune état. D'autres, par contre, disent qu'il s'agit d'un bien de la communauté internationale.

Peu importe le point de vue adopté, le Congo est à l'époque libérale. De 1885 a 1891, le libéralisme économique bât son plein. Le commerce privé est encouragé et entièrement libre car l'Etat n'y voit aucun inconvénient. Vu la nécessité dans laquelle se trouve la jeune colonie en terme financier, une rupture s'annonce en 1892. Adam Smith et ses idées libérales laissent de plus en plus place à l'interventionnisme étatique.

Ce dernier trouve sa raison d'être dans l'énorme besoin de ressources qu'éprouve l'Etat pour mettre le territoire en valeur.

Mais le Congo reste un terrain de jeu où les idéologies économiques changent fréquemment.

De 1908 à 1914, le libéralisme fait came back. Avec lui, la fin de d'exploitation en régi des terres domaniales et le remplacement des prestations en nature pour l'impôt de capitation. Réaction à enregistrer à l'actif des critiques fulgurantes de l'absence des modes d'exploitation directe et les recours au travail forcé par l'Etat indépendant.

Un autre fait saillant de cette époque est la révélation, au haut Katanga de toutes les richesses minières. Laquelle révélation doit à la Tanganyika concession à qui l'on avait confiée. La prospection par le comité du Katanga sous l'initiative du Roi souverain.

Par ailleurs, la RDC se révèle être comme une machine consommatrice des investissements, 6,5% de total des sommes investies en Afrique noire, de 1870 à 1913, s'élevant à 610 millions de livre arrivés au Congo.

Entre 1929 et 1939 après la grande dépression, le taux annuel de croissance exponentielle de 1920 a 1959, à prix constant est élevé : 4,8% au total et 5,9% pour l'économie moderne, à l'exclusion du secteur de subsistance, son rythme rapide, soutenu par une période aussi longue, apparaît réellement exceptionnel pour les économistes.

Pourtant, il ne faut pas négliger des fluctuations importantes de nature conjoncturelle qu'a connu le Congo pendant l'entre deux guerres. Néanmoins, cela n'empêche pas l'économie d'entre lancée.

Cette croissance est tributaire d'une impulsion exogène, c'est-à-dire venant à la fois des publics, privés et missionnaires étrangers. Ces derniers se sont focalisés sur des ressources naturelles, minières e agricoles congolaises.

Le but visé, loin s'en fait, est l'intérêt des promoteurs étrangers. Par ailleurs, la première vague de propriété de l'économie congolaise ne dure qu'une dizaine d'année. L'économie connaît un progrès régulier et rapide.

De 1920 à 1929, les économistes ont parlé d'une expansion. La courbe est ascendante bénéficiant également des investissements directs étrangers qui affluent massivement : 35 milliards de francs (1959).

Cependant, l'économie ne s'est pas complètement effritée, elle reste encore résistante, grâce au dualisme économique et à la prédominance du secteur étranger. André attribue cette résistance à des entreprises agricoles, minières et industrielles européennes.

III.2.2. L'économie du Congo post indépendante de 1990 à 1997

L'économie de la RDC se ralentie malgré l'important potentiel du pays, la corruption s'est très tôt installée sous le régime de Mobutu, avec une main mise du pouvoir sur l'économie pour en détourner les profits dans le cadre d'un enrichissement personnel.

La désorganisation du pays fit qu'au débit des années 1990, l'économie souterraine du Zaïre était estimée à trois fois le montant officiel du PIB.

L'histoire économique récente de la RDC est jalonnée de plusieurs tentatives d'assainissement et de redressement de l'économie. Confronté aux déséquilibres financiers, à la montée de l'endettement et de la stagnation de la production, le pays a été contraint, dans des années 1980 à adopter les politiques des stabilisations et d'ajustement structurel recommandées par les Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale.

Malgré ces successions de plans économiques financés par les institutions de Breton Woods depuis l'accession du pays à l'indépendance. L'inflation, le déficit budgétaire et la dette du pays n'ont fait que croître sous le régime de Mobutu.

Au début des années 1990, face à la corruption endémique, les institutions de Breton Woods en vinrent à suspendre leur aide, et la plupart des interventions bilatérales furent arrêtées.

La RDC fut incapable de faire face aux échéances de paiement de la dette et les lignes de crédit du FMI furent arrêtées en février 1992, celle de la Banque Mondiale en juillet 1993. Malgré l'introduction d'une nouvelle monnaie (NZ), la gestion des devises reste anarchique et l'inflation atteinte 9,800% en 1994, les prix en magasins changeant plusieurs fois par jour.

III.2.3. Economie de la RDC après 1997

En mai 1997, l'AFDL dirigée par Laurent Désiré KABILA, prit le pouvoir et évinça le régime de Mobutu à l'issue de la première guerre du Congo sous L.D Kabila, le gouvernement et les entreprises publiques entamèrent un programme de reconstruction. Le gouvernement commença par réformer le système d'imposition corrompu, les forces de polices initièrent la remise en état du réseau routier laissé à l'abandon. Le franc congolais fut réintroduit.

En Août 1998, la guerre éclatée en RDC à la suite de désaccords entre L.D Kabila et ses anciens alliés du Rwanda et de l'Ouganda.

A cette époque, quelques progrès avaient été réalisés pour le rétablissement de l'économie du pays, mais les problèmes majeurs d'infrastructures de transport de douane et d'imposition restaient en détérioration. Les finances publiques de l'Etat n'avaient pas été assainies et les relations avec le FMI et la Banque Mondiale restaient conflictuelles.

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BANQUE MONDIALE1

Section I : LA NAISSANCE DE LA BANQUE MONDIALE

I.1. Création et évolution de la Banque Mondiale

Le premier Juillet 1944 une date historique pour les peuples du monde, inoubliable pour les peuples de l'Afrique, date qui ouvre la RDC à oeuvrer dans un Congo sans pauvreté.

Cette date du premier Juillet 1944 marque la création d'une organisation dénommée Banque Internationale de la Reconstruction et de Développement en sigle BIRD lors d'une conférence regroupant 44 pays ou gouvernement à Breton Woods (New Hampshire) aux Etats-Unis. Au début des opérations de la Banque en 1946, la Banque avait 38 pays comme membres, ce nombre s'est considérablement accru dans les années 50 et 60 avec l'adhésion de nombreux pays de part le monde notamment ceux devenus nouvellement indépendants.

Les pays membres ont évolué et leurs besoins ont changé, ceci a entraîne une mutation de l'organisation originale a un groupe des institutions dénommées le groupe de la Banque Mondiale avec 186 pays comme membres tant développes qu'envoie développement pour cinq différentes institutions (BIRD,IDA,SFI,MIGA,CIRDI).

I.2. Définition et mission

I.2.1. Definition

La Banque Mondiale est une institution financière internationale, elle est l'une des principales sources de financement du monde en développement.

I.2.1. Mission

La priorité de la banque est d'aider les populations et les pays les plus pauvres. La population mondiale estimée environ 2,8 milliards soit plus de la moitié des pays en développement ont moins de 1 dollar par jour et 1,2 milliards d'entre elles gagnent moins de 1 dollar par jour.

Ceci étant réduit ce niveau de pauvreté dans un contexte de croissance démographique mondiale qui selon les estimations se traduit par une augmentation d'environ 3 milliards de personnes au cours de 50 prochaines années constituent un enjeu colossal.

C'est pourquoi la Banque s'est dotée comme mission de lutter contre la pauvreté dans le monde.

1. Encourageant la croissance pour créer des opportunités d'emploi etc.

2. En aidant les pauvres à tirer profit de ces opportunités.

Elle a aussi pour mission d'appuyer les efforts d'investissement des Gouvernements de pays membres pour construire des écoles, des établissements, de Santé, assurer l'approvisionnement en eau et en électricité, lutter contre les maladies et protéger l'environnement.

Pour clore ce paragraphe, nous pouvons dire que la Banque Mondiale est une des principales sources de développement dans le monde.

I.3. Fonctionnement et domaine d'intervention

I.3.1.Fonctionnement

La banque Mondiale fonctionne comme une coopérative dont les pays membres sont les actionnaires. Le nombre d'actions détenues par un pays est dans l'ensemble fonction de la taille de son économie. Les états actionnaires de la banque sont :

1. les Etats-Unis sont les plus grands actionnaires avec 16,41%

2. le Japon avec 7,87%

3. Allemagne avec 4,49%

4. Royaume-Uni avec 4,31%

5. France avec 4,31%

Le reste soit 62,61% d'actions sont est réparties entre les autres pays membres.

I.3.2. Domaine d'intervention

L'expérience de 64 ans a enseigné la Banque Mondiale qu'en matière de développement, il appartient au pays d'élaborer des solutions adaptées à leurs propres situations, car il n'existe pas de solutions toutes faites qui puissent s'appliquer de façon universelle a tout Etats. Mais la BM propose un panachage de financement et de savoir pour promouvoir le développement socio-économique et aider les pauvres à atteindre les objectifs de développement pour le millénaire auxquels a souscrit la communauté internationale.

La Banque Mondiale travaille en partenariat avec plus de 100 pays en développement et elle intervient dans plusieurs domaines distincts. Les projets qu'elles soutiennent permettent à ces pays d'investir dans la santé et éducation, dans la lutte contre la corruption, de stimuler la production agricole, de construire des routes et des ports, et de protéger l'environnement.

D'autres projets financés par la banque aident à la construction des pays ou des régions dévastés par la guerre, à assurer la prestation des services essentiels tels que l'approvisionnement en eau potable et à promouvoir les investissements générateurs d'emploi.

I.4. Prise de décision

I.4.1. Pouvoir ultime de décision

Les actionnaires de la Banque c'est-à-dire le Gouvernement ou encore les pays membres sont représentés par un conseil de Gouverneurs qui est constitué des Ministres des finances ou les Ministres chargés du développement.

Les gouverneurs ont le véritable pouvoir de décision et se réunissent une fois par an lors de l'assemblée annuelle.

I.4.2. Décision quotidienne

Les gouverneurs se réunissent une fois par an, ils agissent, assignent des tâches spécifiques à leurs administrateurs qui sont en fonctions sur place à la banque. Chaque Etat membre est représenté par un Administrateur. Les cinq Etats membres qui détiennent le plus grand nombre de parts, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon et les Etats Unis nomment chacun un administrateur et les autres pays membres sont représentés par 19 Administrateurs.

Les 24 Administrateurs, qui constituent le conseil d'administration se réunissent généralement deux fois par semaine pour la conduite des opérations de la Banque Mondiale.

Ils décident notamment de donner suite aux propositions relatives à des prêts et des garanties, ils fixent des nouvelles politiques, ils examinent le budget administratif, les stratégies d'assistance aux pays ainsi que les décisions ayant trait aux emprunts et aux financements.

Le Président de la Banque Mondiale selon la tradition est un ressortissant du pays détenteur de plus grand nombre de voix qui est les Etats-Unis. Elu pour un mandat de cinq ans renouvelable et il préside des réunions du conseil.

I.5. Les travailleurs de la banque

La Banque emploie environ 10.000 personnes, qui comprennent des économistes, des éducateurs, des spécialistes de l'environnement, des analystes financiers, des anthropologues, des ingénieurs et de bien d'autres compétences. Ces travailleurs sont originaires d'environ 160 pays et plus de 3.000 d'entre eux travaillent dans les représentations résidentes établies un peu partout dans le monde. La politique actuelle de la Banque est d'affecter davantage des personnels des pays membres afin de réserver leur collaboration vers ses clients.

Section II : LES CINQ INSTITUTIONS DE LA BANQUE MONDIALE

Les cinq institutions forment un seul groupe « le groupe de la Banque Mondiale », il s'agit de la Banque internationale pour la reconstruction et développement BIRD en sigle, L'Association internationale de développement (IDA), la société financière internationale (SFI), l'agence multilatérale de garantie des

investissements (MIGA), et enfin le centre international pour le règlement de différend relatif aux investissements(CIRD).

II.1. Création et rôle de ces cinq institutions

II.1.1. Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD)

Créée en 1945, elle comprend 184 membres, elle a pour rôle de fournir des prêts et aide au développement des pays à des revenus intermédiaires d'Amérique Latine, d'Asie, d'Afrique et d'Europe de l'Est.

La plus élevé de fonds de la BIRD provient de la vente d'obligation sur les marchés internationaux des capitaux.

II.1.2. L'Association Internationale de Développement (IDA)

Créée en 1960 avec 164 Etats membres dont le site web est « www.worldband.org.ida» son rôle est d'apporter une contribution cruciale à la mission de lutte contre la pauvreté qui est celle de la banque. Son aide s'adresse aux pays les plus pauvres auxquels elle consent des prêts sans intérêts et des dons.

L'IDA dépend des contributions de ses membres les plus riches (dont certains pays en développement) dans la mobilisation de l'essentiel de ses ressources financières.

II.1.3. La Société Financière Internationale (SFI)

Créée en 1956, elle comprend 176 Etats membres, elle a pour rôle de favoriser la croissance économique dans les pays en développement, en finançant des investissements dans le secteur privé et en fournissant des services d'assistance technique et des conseils aux Etats et aux entreprises.

La banque en partenariat avec des investisseurs privés, finance des opérations à caractère commercial, à la fois pour l'octroides prêts et par la prise de participations.

II.1.4. L'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA)

Créée en 1988 par 164 Etats membres ( www.miga.org) elle a pour mission d'encourager l'investissement étranger en garantissant les investisseurs étrangers contre les prêts liés à des risques non commerciaux. Elle fournit également des services d'assistance technique en vue d'aider les pays en développement à faire connaître des possibilités d'investissement qu'ils offrent et utilisent ces services pour réduire les barrières éventuelles à l'investissement.

II.1.5. Le centre international de règlement de différends relatifs aux investissements

Créée en 1966 avec 139 membres

( www.worldbank.org/icsid) a pour mission de régler les différends relatifs aux investissements qui pourraient survenir entre investisseurs étrangers et les pays hôte.

II.2. Méthode de travail a la banque

Les cinq (5) Institutions composant la Banque Mondiale jouent les rôles différents mais complémentaires.

La BIRD propose des prêts assortis de meilleures conditions et de plus longues périodes de remboursement.

Ces pays sont des pays les plus pauvres du monde (ce dont revenu par habitant est égal ou inférieur à 875 dollars) l'IDA à son tour consentit des prêts qui sont remboursables à 35 à 40 ans avec une période de grâce de 10 ans. Ces revenus provenant des opérations de la Banque

sont déposés dans des réserves qui jouissent d'un haut niveau de protection financière et alimentent les principales sources d'aide, en l'occurrence de l'IDA et les initiatives d'allègement de la dette.

En créant la SFI et la MIGA, la Banque tente d'uniformiser les règles de jeu au bénéfice de pays en développement, en les rendant plus attrayant aux yeux des investisseurs. Dans les pays en développement, la SFI collabore avec le secteur privé. Elle acquiert une participation minoritaire dans une entreprise privée afin d'attirer les investissements privés. La MIGA garantit les investisseurs et les préteurs contre les risques financiers et politique dans les pays en développement, offrant ainsi, une couverture contre les risques non commerciaux tels que la guerre et les émettes.

II.3. Les stratégies de la Banque Mondiale

II.3.1. Le banquier

Il convient de dire que la Banque élabore de différentes stratégies pour répondre aux besoins des pays en développement, c'est ainsi qu'elle dispose de deux institutions de prêts parmi les 5.

La BIRD comme signalé ci haut, elle offre aux pays à revenu intermédiaire une option peut onéreuse, les fonds dont ils ont besoin dans l'appui aux reformes et aux services publics.

Les pays qui contractent des emprunts au près de la BIRD disposent de plus de temps pour le remboursement que ne leur accorderait une Banque commerciale classique donc 15 à 20 ans avec un différé d'amortissement de 3 à 5 ans avant le remboursement. Pour l'IDA elle aide les pays les plus pauvres du monde à lutter contre la pauvreté en concertant des subventions et des crédits sans intérêts, remboursable de 35 à 40 ans avec un délai de grâce de 10 ans avant la

première échéance. Ces pays ne sont pas suffisamment solvables pour emprunter à la BIRD ou sur les marchés commerciaux. A l'heure actuelle les pays remplissant les conditions d'emprunt à l'IDA sont estimés à 81 Etats. Ces pays abritent 2,5 milliards de personnes soit la moitié de la population totale dans les pays en développement.

D'autres services de financement du développement comprennent des prêts ou de subvention consentis par les pays nantis par les biais d'accords bilatéraux (accord de préts entre deux pays), entre pays et les organisations internationales ou les groupe des pays via des accords multilatéraux (accords entre plus de deux pays), les organismes de crédit à l'exportation et les entreprises privées.

Pour aider les pays qui sont confortés à des crises budgétaires éminentes, les principaux partenaires des développements ont crée des fonds fiduciaires dont ils sont confier l'administration à la banque.

Ces fonds fiduciaires peuvent être utilisés pour soutenir des opérations d'investissements cruciales, l'allégement de la dette, les services d'assistance technique ainsi que la reconstruction d'urgence a la suite dune catastrophe naturel ou d'un conflit armé.

En fin, pour la couverture de risques non commerciaux que le secteur privé et les institutions financiers ne sont général pas près ou disposés à supporter.

II.3.2. Bailleur de fonds

Malgré que la banque mondiale soit avant tout un organisme de prêts, la banque mondiale dispose également les bailleurs de fonds.

Le mécanisme d'octroi de dons pour le développement à la banque finance des projets qui test, de nouvelles méthodes et technologies dans le cadre de la résolution des problèmes de développement.

II.4. Les partenaires de la banque mondiale

Les principaux partenaires de la banque dans le

développement sont les gouvernements des états membres.

La banque travaille aussi avec les organismes qui sont tout aussi expérimentés ou mieux indiqués pour susciter la participation des pays en développement.

A cet effet, la Banque essaye de renforcer les partenariats que la Banque établit avec d'autres banques multilatérales de développement, les institutions des nations unies, les bailleurs de fonds bilatéraux et les organisations de la société civile.

La Banque forge en outre des liens étroits avec les institutions universitaires et le secteur privé.

En outre, la banque dispose une organisation de formation qu'on appelle « Banque du savoir » qui offre des enseignements et des programmes d'information, souvent en collaboration avec les institutions locaux de recherche et les institutions universitaires afin de renforcer les compétences des états membres en matière de développement.

II.6. La provenance de ressources financières de la Banque Mondiale

Les ressources financières de la Banque proviennent des obligations de la Banque, fonds de Donateurs, fonds judiciaire, les investisseurs et les remboursements à l'IDA.

La BIRD étant le principal organisme de prêts de la Banque, elle réunit l'essentiel de ses ressources sur les marchés financiers internationaux en vendant les obligations de Banque

Mondiale, cotées en général aux investisseurs institutionnels ainsiqu'aux Banques Centrales de par le monde.

Cependant, à la différence des autres institutions financières l'objectif de la Banque Mondiale n'est pas de faire des bénéfices mais par contre la Banque Mondiale utilise leur cote de crédit très élevée pour répercuter le faible intérêt qu'elle paie pour leurs transactions financières sur leurs emprunteurs des pays en développement.

Les revenus de la Banque Mondiale proviennent encore des intérêts et des commissions qu'elle perçoit sur leur prêt du placement de leur liquidité et du capital versé par les pays membres actionnaires.

Ces revenus et les fonds prélevés sur les marchés de capitaux ainsique le capital appelé et les réserves sont utilisées pour consentir des prêts aux membres et pour couvrir les dépenses administratives.

Pour le fonds de l'IDA qui représente environ le quart de l'ensemble des prêts de la Banque, ils permettent d'octroyer aux pays pauvres des prêts sans intérêts et des subventions.

A ce cadre une quarantaine de pays donateurs participent à la reconstruction de fonds de l'IDA. L'IDA contribue également à la mobilisation de la coordination de l'aide provenant des pays donateurs et autres organisations internationales. En dehors de l'IDA une infime partie de ressources de la Banque Mondiale provient des Etats membres. Le 5% de la BIRD provient des contributions des pays nantis, versés lors de leur adhésion à la Banque.

Le capital de la MIGA provient de ses membres et son budget de fonctionnement est couvert par la Banque. La MIGA exige également des commissions pour la prestation de certains services.

Pour la SFI, elle offre une gamme d'outils de financement (prêts, prise de participation, produits de gestion de risque et financement, tout comme l'orientation et la responsabilité financière incombent à leurs actionnaires privés).

La SFI opère sur une base commerciale, elle investit uniquement dans les projets lucratifs et applique les taux du marché pour ses produits et ses services.

II.7. Utilisation de la ressource financière de la Banque Mondiale

Les prêts de la BIRD, les crédits, les dons via fonds judiciaires sont destinés au financement de projets et aux garanties d'investissement.

La tãche principale de la Banque est d'utiliser les ressources au profit des pays en développement. La Banque fournit des fonds à des taux d'intérêts faibles ou nuls, voire sous forme de dons aux pays qui n'ont pas accès aux marchés financiers internationaux.

Les Etats membres de la Banque s'adressent également à la Banque pour le conseil économique, politique et des services d'assistance technique dans la conception et l'exécution des projets de développement.

A ce sens, les pays préparent leurs propres programmes avec l'appui technique de ses équipes de la Banque. Le type de financement accordé à un pays en développement dépend du niveau de ses besoins.

II.7. Sortes et étapes d'un prêt à la Banque Mondiale

La Banque offre deux sortes de prêt ou types fondamentaux de prêt, à savoir :

· Les prêts d'investissement pour les biens, travaux et services en appui aux projets de développement économique et social dans de nombreux secteurs.

· Les prêts d'ajustement pour soutenir les reformes institutionnelles et de politiques.

Au cours des négociations de prêts, la Banque conserve avec l'emprunteur de l'objectif de développement du projet ou du programme des résultats, des indicateurs de performances (pour mesurer l'impact et la réussite du projet), ainsi que d'un plan de réalisation.

Une fois que le prêt est approuvé et entre en vigueur, l'emprunteur exécute le projet ou le programme, conformément aux conditions arrêtées avec la Banque.

La Banque supervise l'utilisation du prêt et en évaluant les résultats. Tous les prêts sont régis par non politiques opérationnelles, qui veillent à ce que les opérations que la Banque financement économiquement, financièrement, socialement et sur le plan environnemental, conduites de manière saine.

CHAPITRE III : LES ACTIONS DE LA BANQUE MONDIALE DE

LA PERSPECTIVE ET STRATEGIES D'UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX ET DURABLE.

Section 1 : LES REALISATIONS DE LA BANQUE MONDIALE POUR LE DEVELOPPEMENT1.

La banque mondiale a cessé ces activités en République Démocratique du Congo (RDC) en 1990 avant d'y revenir en 2001. Ce retour s'est fait graduellement, avec une première phase de 2001 à mi2002 qui a consisté à reprendre le contact avec le gouvernement et à tester le sérieux du gouvernement puis une seconde phase à partir de la mi-2002 avec un réengagement formel après que la république Démocratique du Congo ait apuré quelques arriérés de la dette extérieure.

Les résultats des élections de 2006 ont été importants car la Banque mondiale attendait que le gouvernement soit légitime et que la situation au niveau de la sécurité s'améliore.

Au niveau économique, les choses semblent aller dans la bonne direction, toutefois on estime qu'avec une croissance annuelle de 5.6% il faudra atteindre 2060 pour que la RDC retrouve le revenu par habitant de 1960.

Etant donné, la taille du pays, la reprise économique est étroitement liée à la structure des transports. D'où, l'importance et la priorité accordées à ce secteur.

Depuis ce réengagement formel compris la première phase de tester le sérieux du gouvernement, le portefeuille de la Banque

1 Portefeuille de la Banque Mondiale 2008.

Mondiale comprend de 2001 à mi-2002 de projet dont l'objectif était de montrer à la population qu'elle était prête à soutenir la RDC.

De mi-2002 à 2008, le portefeuille comprend 12 projets qui représentent des engagements de 2.22 milliards de dollars dont 1.21 milliards non encore décaissés à ce jour.

Il convient de signaler qu'actuellement l'intervention de la Banque mondiale en République Démocratique du Congo se fait à travers 3 volets :

1. Projets

2. Appui Technique

3. Mobilisation des Bailleurs.

Ces projets financés par la Banque Mondiale couvrent (3) trois secteurs à savoir :

1. Développement du Secteur privé, dont l'amélioration du climat des affaires, l'appui à la compétitivité des entreprises et la réforme du secteur parapublic.

2. Développement humain, dont la santé, l'éducation et la lutte contre le VIH/SIDA

3. Développement durable, dont la réhabilitation d'urgence des routes , des infrastructures, le développement urbain, ainsi que la démobilisation et la réinsertion d'ex-combattants.

1.1. Les 12 projets du portefeuille de la Banque Mondiale en RDC (2001 - 2008)

Projets

Coût & Objectifs

Observation

PMURR

579 millions USD.

- consolider les acquis du programme intérimaire.

- renforcer et stabiliser la

relance économique. -

Amorcer la construction

nationale

480, 62 Millions soit 84% déjà décaissés contre 98, 38 soit 16% non encore décaissés.

PUSPRES

241 M. USD.

- Accompagner le

Gouvernement à mener

efficacement les

processus de

réunification

économique et sociale.

179,64 M. USD, Soit 84% déjà décaissés contre 34,36M. USD non encore décaissés

PASU

60M. USD

- Faciliter l'accès des

pauvres aux services
sociaux.

- Améliorer la gestion des

ressources consacrées

au développement.

14.75M. UDS, soit 24,58% déjà décaissés contre 45,25M. USD soit 75,42% non encore décaissés.

PMEDE

296,7M. USD.

- Améliorer l'efficacité

opérationnelle du
secteur de l'électricité.

- Renforcer la capacité de

production, de

transport et de
distribution.

En phase de démarrage.

PARSE

150M. USD

- Fournir une assistance

dans le domaine de
l'enseignement

primaire.

- Préparer le terrain pour

le développement.

En Phase de démarrage.

PSDSP

120M. USD

- Appuyer la croissance

entraînée par le secteur privé de la RDC

93,22M. USD soit 77,68% déjà décaissés contre 26,78M.USD soit 22,31% non encore décaissés.

PUAACV

82M.USD

- Accompagner le

Gouvernement dans la recherche d'une solution pour améliorer les conditions de vie de la population.

28,11M.USD soit 34,28% déjà décaissés contre 53,89M.USD soit 65,78 % non encore décaissés.

PURUS

180M.USD

- Aider le Gouvernement à relever les défis poste électoraux :

- Fournir les ressources

- Financer les dépenses

cruciales dans un
avenir immédiat.

- Répondre aux besoins

de réhabilitation.

27,68M. USD déjà décaissés, soit 15,38% contre 152,31M.USD soit 84,62% non encore décaissés.

PARSS

150M.USD

- Assurer les services de

Santé pour tous.

17,67M.USD soit 11,78% décaissés contre 132,33M.UDS soit 88,22% non encore décaissés.

PNDDR

250M.USD

- Aider à consolider la

paix

- Promouvoir la stabilité

économique, développement en RDC et dans la sous région.

 

VIH/SIDA

102,4M.USD

- Atténuer l'impact

négatif de l'épidémie du

VIH/SIDA en RDC

40,26M.USD soit 39,31% déjà décaissés contre 62,14M.USD soit 60,68% non encore décaissés.

SAPMP

186M.USD

- Promouvoir un marché énergétique et régional (SADEC)

- Créer les conditions

favorables à

l'intensification des

investissements dans le

secteur énergétique.

9,3M.USD soit 5% déjà décaissés contre 170,7M. soit 95% non encore décaissés.

1.2. Un bref aperçu des projets

1.2.1 LE PMURR

LE PMURR est « le programme multisectoriel d'urgence, de réhabilitation et de reconstruction » projet financé à hauteur de 579 millions USD dont 406 millions USD comme crédit, 48 millions USD de don et un financement additionnel de 125 millions USD.

Approuvé le 06/08/2002, signé le 14/08/2002 et mise en vigueur 08/09/2002 pour se clôturer le 31 décembre 2008. Les agences d'exécution ont été le BCCO et le BCMI.

Ce programme comprend quatre composantes dont les secteurs prioritaires sont :


·
· Renforcement des capacités et appuis institutionnels
·
· Infrastructures

· . Productif (potentialité, secteur agricole, forestier et touristique).
·
· Le développement communautaire


·
· Protection sociale (affaire sociale, la famille, la réception)

· . Secteurs sociaux (santé et éducation)

Pour la composante 1 : de la reconstruction et des infrastructures clés a pour montant d'environs 320 millions soit 55,26% du financement.

Pour la composante 2 : remise en Etat de service dans les secteurs de l'agriculture, des services sociaux et de développement communautaire pour un montant d'environs 100 millions soit 17,27%.

Pour la composante 4 : gestion, suivie et supervisons des activités du projet.

1.2.2. PUSPRES

Le PUSPRES est un projet d'urgence de soutient aux processus de réunification économique et sociale d'un coUt de 214 millions USD approuvé le 11 septembre 2003 et entré en vigueur le 5 décembre 2003 pour se clôturer le 30 novembre 2008, l'agence de l'exécution était L'UCOP.

Le PUSPRES comprend 5 composants :

1. Appuis à la balance des paiements dont l'objectif est de : fournir un appui à la balance des paiements et de soutenir le processus de la paix dans le territoire du Nord et de l'Est ;

2. Renforcement des capacités institutionnelles.

Cette composante visé à aider les renforcements des capacités administratives tant au niveau centrale que régionale et de facilité la mise en oeuvre des reformes économiques.

Les secteurs prioritaires dans cette composante sont :

· . Les réformes économiques ;

· . L'élaboration du document stratégique de réduction de la pauvreté ;

· . Les secteurs Forestier,

· . La réunification et la décentralisation de la fonction réunifiées.

3. Réhabilitation de l'infrastructure routière l'objectif de cette composante étant de réhabiliter les infrastructures de transport routier.

Dans cette composante ils ont envisagés de réhabilité plus de 1700 km de réseaux routier primaire enfin de permettre une circulation aisé au personne et leurs biens.

4. Réhabilitation des fonctions urbaines, cette composante à deux volets à savoir l'élaboration et la mise en place de mécanisme de réhabilitation des infrastructures locales et amélioration de la fourniture de service dans le quatre villes ci-après :


·
· BUKAVU


·
· GOMA


·
· KINDU


·
· KISANGANI

Et aussi dans les villes moyennes de Bumba, Usiro, Kalemie, Kalima, Kasongo et Uvira.

5. Appuis aux communautés rurales

Cette composante propose des micro dons pour financer de sous projets devant être proposé par les communautés des districts de Buta, Gemena, Usiro, Kibombo, Lodja et Masisi.

1.2.3. PASU

Le PASU est un projet d'action sociale d'urgence dont le coût est estimé à 60 millions de USD, approuvé le 26 août 2004 est entré en vigueur le 26 juillet 2005 pour se clôturer le 31 mars 2009, l'agence d'exécution est le FSRDC.

Ces projets comprennent 4 composantes qui sont :

1. Infrastructure de base

Avec un financement limité à 50 millions USD pour les sous projets d'infrastructures de communauté de base.

2. Renforcement des capacités

Cette composante avait comme objectif d'augmenter la capacité des partenaires locaux dans l'exécution et la direction de sous projets.

3. Etudes

Cette composante avait comme décision de garantir la continuité de deux sous projets d'éducation et couronnés de succès.

4. Coordinations gestions et communication Avec deux sous composantes à savoir :

· . Coordination et gestion au niveau national et provincial ;

· . Activité d'information, d'éducation et de communication.

1.2.4 PMEDE

Le PEMED est un projet de marché d'électricité, à la consommation domestique et l'export avec un coUt de 296, 7 millions d'USD mise en vigueur le 2 Avril 2008 pour se terminer le 30 juin 2013. L'agent d'exécution est la SNEL.

1. Composante 1

La production avec 22,7 millions de USD. Pour la réhabilitation des installations hydroélectriques à INGA, notamment les travaux de génie civil sur le canal d'alimentation.

2. Composante 2

Le transport 93,8 millions de USD : constituez une ligne de transport de 400 KW entre INGA et Kinshasa.

3. Composante 3

Avec 88,5 millions USD pour la distribution : Renforcement et exécution du système de distribution de Kinshasa grâce notamment à :

a) Acquisition de câbles et de transformatrices basses tensions :

1. Extension du réseau électrique aux zones actuellement électrifiées de Kinshasa et le branchement dans les zones de 50.000 nouveaux abonnés.

4. Composante 4

Renforcement des capacités et gouvernance avec un coût de 41,2
millions USD. Cette composante a deux sous composantes quisont :


·
· Sous composante A : renforcements des capacités opérationnelles de la SNEL.


·
· Sous composante B : Renforcement de la capacité du ministère de l'énergie à mettre en place des réformes sectorielles et à appuyer l'aménagement du site d'INGA.

5. Composante 5

Avec un coUt de 48,8 millions USD pour l'exécution. Cette composante vise un appui à l'exécution effective des travaux liés au projet. Notamment la nomination d'un consultant supérieur pour

l'ingénier et d'un spécialiste de la passation des marchés et de la gestion financière.

Il convient de dire que ce projet est en phase de démarrage. 1.2.5 PARSE

Le PARSE est un projet d'appui au redressement du secteur de l'éducation dont le coUt est estimé à 150 millions USD, approuvé le 05 juin 2007. Mis en vigueur le 11 juillet 2008 pour se clôturer le 31/12/2012 avec l'UCGP comme agence d'exécution.

Le projet comprend 4 composants :

Composante 1 : faciliter l'accès et l'égalité des chances à l'enseignement primaire à savoir. Composante :


·. La réhabilitation d'environs 260 écoles communautaires


·
· L'élaboration d'une stratégie nationale soutenable en matière de réhabilitation/construction des écoles etc.

Composante 2 : Améliorer la qualité de l'enseignement primaire par:


·
· La distribution gratuite de manuelles scolaires ;


·
· L'amélioration de la capacité d'évaluation des objectifs et résultats scolaires.

Composante 3 : renforcement de la capacité institutionnelle et financière du secteur de l'éducation grace à :


·
· Un soutien à la réforme de la fonction initiale et continue des enseignements.


·
· La mise en place d'une structure pour la formulation et la mise en oeuvre de la stratégie sectorielle de l'éducation etc.

Composante 4 : renforcement de la gestion du projet

1.2.6 PCDSP

Est un projet de compétitivité et développement du Secteur privé avec un coût de 120 millions USD approuvé le 22 juillet 2003 et mise en vigueur le 02/12/2003 et sera clôturé le 31 mars 2010, agence d'exécution COPIREP.

Les composantes de ce projet sont au nombre de 3 (trois) qui

sont :

Composante 1 : Rendre le climat des affaires plus propice aux investissements.

Il s'agit notamment de :

· . Consolider et de réformer le cadre des affaires ;

· . La mise en place d'un nouveau code des affaires ;

· . Financer une partie de la réforme de la BCC et fournir l'appuinécessaire pour la liquidation des banques publiques en faillite.

· . Aider la RDC à devenir membre de l'Agence pour l'Assurance du commerce en Afrique (ACA)

Composante 2 : Réforme des entreprises publiques

Cette composante consiste à lancer les réformes des entreprises publiques en apportant des stratégies de restructuration.

Offrir une assistance technique pour la mise en place d'un cadre de régulation et réglementation des télécommunications, des transports et le l'énergie.

Composante. 3 : Initiatives visant le développement économique du Katanga. Cette composante consiste à :

· . Appuyer l'ensemble de mesure pour rendre compétitive l'économie de la principale région minière. En appuyant la société civile et les organisations non gouvernementales.

· . Permettre le développement des méthodes de réinsertion professionnelle, de financer le développement des petites entreprises au Katanga.

1.2.7. PUAACV

Le PUAACV est un projet d'urgence d'appui d'amélioration des conditions de vie d'un coUt de 82 millions USD approuvé depuis 26 mai 2005 et mise en vigueur le 23 septembre 2005 pour se clôturer en mars 2010 l'agence d'exécution et l'UCOP.

Le PUAACV comprend quatre composantes à savoir : Composante 1 : appui aux centres urbains moyens :

Elle consiste à rétablir et faciliter l'accès aux services de base dans les 3 centres urbains par province, par l'exécution de travaux et fourniture de biens et services sélectionnés par les bénéficiaires.

Composante 2 : appui aux chefs-lieux des provinces :

Elle a pour vision de stabiliser et renforcer la situation socioéconomique dans les chefs-lieux de provinces et la ville de Kikwit.

Composante 3 : désenclavement des zones isolées :

Composante 4 : appui aux institutions provinciales :

Elle a pour mission de soutenir et de renforcer les institutions provinciales à trouver des activités prioritaires comprenant la formation de base, l'achat de matériel et la réhabilitation minimale des bâtiments abritant les services publics.

1.2.8 PURUS

Le PURS est un projet d'urgence de réhabilitation urbaine et sociale d'un montant de 180 millions USD mise en vigueur le 06 juillet 2007 pour se clôturer le 31 mai 2011avec l'UCOP comme agence d'exécution.

Le PURUS comprend 5 composantes que sont :

Composante 1 : Supporter le secteur de l'éducation avec un coUt de 45 millions USD

Cette composante consiste à financer :


·
· L'évaluation par un consultant individuel de la possibilité

d'étendre la couverture par le système utilisé par PUDR.


·
· Le paiement de cinq versements trimestriels aux écoles

éligibles ;


·
· Les services d'audit ;


·
· Un contrat avec une firme ou une ONG pour la gestion d'une campagne de communication.


·
· Un soutient à SECOPE pour le suivi et le monitoring.

Composante 2 : Achèvement de l'opération de paiement des dettes publiques intérieures avec un coût de 50 millions USD pour financer :

· . Le paiement de deuxième tranche aux créanciers éligibles au titre de 2006 et 2007.


·
· Les frais de l'institution financière en charge des paiements ;
·
· Les audits des paiements.

Composante 3 : Réhabilitation des voiries prioritaires de Kinshasa
avec un coût de 42 millions USD.

Pour financer :

· . La réalisation des études et des dossiers d'appel d'offre ;

· . Les travaux de voirie ;

· . Le soutien institutionnel limité à L' OVD.

Composante 4 : Eau dans les zones périurbaines de Kinshasa avec 25 millions USD pour financer :


·
· Achèvement du système de distribution d'eau de LUKAYA.

· . Des activités d'information et de communication et soutien des activités de gestion des bornes fontaines.

Composante 5 : Prévention et réduction un coût de 13 millions USD.


·
· Acquisition d'environ 2 millions de moustiquaires imprégnées


·
· Recrutement d'une ONG chargée de la distribution gratuite des moustiquaires dans l'agglomération ;


·
· Le soutien des autorités provinciales de santé poursuivi et la suppression des activités.


·
· Un programme d'information et de communication.

1.2.9 PARSS

est mise en vigueur le 17 avril 2006 pour se clôturer le 30 juin 2010. L'agence d'exécution L'UCP.

Le PARSS comprend 4 composantes qui sont : Composante 1 : avec un coût de 104 millions USD : Cette composante à pour mission de :


·
· Augmenter l'accessibilité et l'utilisation d'un ensemble de services de santé efficaces. Elle cible 83 zones de santé couvrant 10 millions d'habitants.

Composante 2 : avec un coût de 30 millions elle a pour mission de renforcer la lutte contre le paludisme en appuyant les hôpitaux et les centres de santé.

Composante 3 : avec un coût de 12 millions USD elle cherche à renforcer les capacités de supervision et d'utilisation de l'information sanitaire. Elle vise à mettre en place un système de suivi basé sur des indicateurs vérifiables permettant d'évaluer les performances des hôpitaux et des centres de santé appuyés.

Composante 4 :

Avec un coût de 4 millions USD pour la gestion du Projet. 1.2.10. PNDDR

Le PNDDR est un programme National de désarmement, de mobilisation et Réinsertion d'un coUt de 200 millions USD plus 50 millions d'un financement additionnel approuvé le 25 mai 2004 et mise en vigueur le 09 novembre 2004 pour se clôturer le 30 juin 2009 avec L'UEPN-DDR comme agence de l'exécution.

Le PNDDR comprend quatre composantes qui sont : Composante 1 : désarmement

Cette étape de désarmement est une première du PNDDR elle concerne tous les combattants.

Composante 2 : démobilisation

C'est une étape qui permet aux combattants de passer au statut de militaire à celui de civil. Ce choix étant individuel et volontaire.

Composante 3 : Transition

Cette composante comprend deux phases d'assistance prévues par le PNDDR dans le cadre de la réinsertion socio-économique des adultes.

Composante 4 : réinsertion

C'est une étape ou le démobilisé s'insère dans les pratiques sociales et économiques de la communauté de son choix dans des conditions et opportunités similaires à celles des autres membres de la communauté.

1.2.11 VIH/SIDA (MAP)

VIH/SIDA (MAP) est un programme multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA le coût est de 102,4 millions USD approuvé le 26 mars 2004, signé le 16 avril 2004 et mise en vigueur le 08 octobre 2004 pour se clôturé le 31 janvier 2001 avec le PNMLS comme agence d'exécution.

Ce projet comprend quatre composantes :

Composante 1 : Réponse du secteur Publics

L'objectif de cette composante est de multiplier l'échelle nationale la couverture des activités de lutte contre le VIH/SIDA par l'utilisation des missions et des compétences du secteur publics dans la lutte contre l'épidémie et par activités sectorielles.

Composante 2 : Réponse du secteur non gouvernemental


·
· Appui à la réponse du secteur privé


·
· Appui aux faîtières

· . Appui aux entreprises et sociétés membres des faîtières

· . Appui aux ONGS et aux organisations confessionnelles.

· . Le renforcement des capacités organisationnelles et opérationnelles.

· . Appui financier à la mise en oeuvre des plans d'actions.

Composante 3 : appui communautaire : l'objectif est d'accroître l'impact des activités de lutte contre le VIH/SIDA.

Composante 4 : coordination, communication, suivi, Evaluation et Renforcement des capacités du projet.

· . La coordination des actions entreprises par les différents
partenaires dans la mise en oeuvre du MAP à tous les niveaux.

· . La gestion administrative, financière et comptable etc.

1.2.12 SAPMP

Le SAPMP est un projet de marché d'électricité d'Afrique Australe dont le coût est de 186 millions USD approuvé le 11 novembre 2003 signé le 21 janvier 2004 et est entrée en vigueur le 17 mai 2004 pour se clôturé le 31 décembre 2001selon la projection.

L'agence d'exécution est l'unité de gestion de projet SAPMP. Le SAPMP comporte 10 composantes à savoir :

Composante 1 :

Renforcement et réhabilitation de la ligne de transport du courant continue entre INGA et Kolwezi, grâce à des services consultatifs techniques et l'acquisition d'équipement :

Composante 2 :

Travaux de réhabilitation suivante :

· . Le réseau de courant alternatif Kolwezi, et Kavaria

· . Le poste d'interface de courant alternatif d'Inga

· . La ligne de transport d'électricité entre Karavia et frontière de la République de Zambie.

Composante 3 :

Construction de lignes de transport d'électricité de Fungurume à Karavia et de Karavia à la frontière de la République de Zambie.

Composante 4 :

Cette composante comporte les 3 points suivant :

· . Etude de préparation des spécifications techniques et fonctionnement nécessaires à l'exécution du projet.

· . Assistance à l'emprunteur pour les aspects techniques de la passation de l'installation et de la mise en service des équipements.

Composante 5 : Réalisation d'infrastructures communautaires (en matière de santé, d'hydraulique et d'assainissement aux bénéfices des populations locales le long du parcours de la ligne de transport cité sur la troisième composante.

Composante 6 :

Fourniture de services consultatifs techniques en matière de santé, d'hydraulique et d'assainissement au bénéfice de population locales le long du parcours cité sur la 3ème composante.

Composante 7 :

Elle consiste à séparer les comptes d'exploitation d'électricité de la SNEL de ceux des autres activités de la SNEL.

Composante 8 :

Elle a pour mission de renforcer les capacités des agents de la SNEL en matière d'exploitation d'électricité à travers des services consultatifs techniques.

Composante 9 :

Elle consiste à renforcer les capacités du BECECO pour exécuter les activités de passation des marchés et de gestion financière relatives à la composante B du projet 1 à travers des services consultatifs en recourant aux services des consultants.

Composante 10 :

Elle aura pour mission de crée une organisation changées de :

· . Entretenir le couloir de transport

· . De prendre les mesures visant à pallier les effets pervers d'écoulant du cadre de l'étude environnement et des plans de réinstallation de la population.

L'exécution du projet est estimée à 5%, il est encore en phase de démarrage.

1.3. Quelques Résultats de ces Projets

D'une manière très synthétique, le bilan peut se résumer de la manière suivante:

- Eau : 110.000 m3 d'eau potable supplémentaire à Kinshasa. Réhabilitation de 133 points d'eau et 248 sources aménagées sur toute la république. Elaboration d'une stratégie sectorielle et un plan d'action de réforme du secteur de l'eau en milieu urbain.

- Transport : 927 de routes en terre (Kisangani) et 135 Km de routes en terre ouvertes et réhabilitée.

- Education : 1) Réhabilitation de 454 écoles, , distribution de 3.825.000 manuels scolaires et 106.000 guides de maîtres livres et l'acquisition de 9.895.000 manuels scolaires et 275.000 guide de maîtres en cours de livraison ; 2) paiement de 8 millions USD à 26.000 écoles primaires et secondaires pour un trimestre de l'année scolaire 2008 au titres des frais de fonctionnement 3) Stratégie sectorielle : préparation de cadre de dépenses à moyen terme,

consensus entre le gouvernement et les partenaires sur une stratégie nationale de réduction progressive des frais scolaires au niveau primaire. Diagnostic institutionnel du ministère de l'Enseignement primaire Secondaire et professionnel ; diagnostic sur l'impact de la décentralisation comprenant une proposition de feuille de route pour la mise en oeuvre ; concertation entre principaux acteurs éducatifs ayant abouti à l'élaboration d'un avant projet de la loi sur l'enseignement national, d'un plan de développement professionnel et de carrière des enseignants.

- Santé : 5,3 millions moustiquaires imprégnées d'insecticides à longue durée d'action en cours de livraison ; 3 millions de doses de médicaments anti-paludiques pour une population de 20 millions ; réhabilitation de 223 centres de santé ; renforcement du système de sécurité transfusionnelle dans chaque province ; acquisition d'ARV et mise sous traitement de 5127 PV

- Démobilisation et réinsertion des ex combattants : approbation de 50 millions de financement supplémentaire de l'IDA ; 3 conventions en cours d'exécution pour 7.000 démobilisés ; 5 projets en préparation pour 40.000 démobilisés.

- Action sociale : 105 microprojets et 9 équipements marchands achevés ; 353 en cours d'exécution (276 écoles, 55 centres de santé, 44 points d'eau potable, construction de 24 marchés et zone de stockage ; 25 Km de pistes rurales).

Préparation du projet de la loi organique sur la gestion de finance publique et le financement de l'atelier pour sa finalisation ; préparation du CDMT et le commencement du processus de développement des budgets de programme provinciaux ; finalisation et adoption de règles intérimaires pour la gestion des finances publiques et ressources humaines au niveau provinciale; et revue de concession forestière.

- Secteur privé : application de la République Démocratique du Congo à l'adhésion à l'OHADA ; approbation des lois régissant la gestion des entreprises publiques. Adoption par la cour suprême de justice de 4 mesures de reforme faisant parti du compact de reforme « Doing business » relative à l'enregistrement des entreprise en RDC.

Section II : LES ACTIONS DE LA BM, DE LA PERSPECTIVES & STRATEGIES D'UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX & DURABLE.

2.1 Les objectifs du millénaire1.

Les objectifs du millénaire pour le développement OMD et leur attente probable en RDC.

Le monde entier se mobilise à travers les Nations unies pour atteindre les 8 objectifs globaux ci-dessous pour lutter contre la pauvreté et la faim, l'analphabétisme, l'injustice faite à la femme, la mortalité des femmes enceintes et des enfants, le VIH/SIDA, la destruction de l'environnement et les inégalités économiques entre les régions.

1 Divers rapports des Nations Unies 2001- 2008

2.1.1. Objectif 1 : Réduire l'extrême pauvreté et la faim.

Le défi à relever est de réduire de moitié, d'ici à 2015 la proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1 dollar par jour et la proportion qui souffre de la faim ; en RDC, près de 80% de ménages dépensent moins d'un dollars par jour, par personne et 86% de ménages consomment moins de 3 repas par jour.

L'apport calorifique est estimé à 1800 calories par jour par personne alors que la norme minimale est de 2300 calories.

2.1.2. Objectif 2 : Assurer l'éducation primaire pour tous.

Le défi à relever est de donner à tous les enfants, garçons et filles les moyens d'achever le cycle complet d'études primaires.

En RDC, 31% d'enfants ãgés de 6 à 14 ans n'ont jamais fréquenté l'école.

2.1.3. Objectif 3 : Promouvoir l'égalité de sexe et l'autonomisation des femmes.

Le défi à relever est d'éliminer les disparités entre les sexes dans l'enseignement primaire et secondaire et à tous les niveaux d'enseignement.

En RD Congo, la femme congolaise est jusqu'à ce jour victime de violence et de discrimination dues au sexe. 2 à 3 % de femmes occupent de position de haute responsabilité dans l'économie nationale.

2.1.4. Objectif 4 : Réduire la mortalité infantile.

En RDC, un enfant sur cinq meurt avant l'age de 5 ans, 126 enfants sur 1000 meurent sans avoir fêté leur premier anniversaire.

2.1.5. Objectif 5 : Améliorer la santé maternelle.

Le défi à relever est de réduire de trois quarts, d'ici 2015, le taux de mortalité maternelle.

En RDC, pour 100.000 naissances vivantes, 1.289 femmes meurent des suites de la grossesse ou de l'accouchement. Ce taux de mortalité maternelle est l'un de plus élevés du monde.

2.1.6. objectif6 : Combatte le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies.

Le défi à relever est d'avoir stoppé d'ici 2015 la propagation du VIH/SIDA et avoir commencé à inverser la tendance actuelle. Ainsi qu'avoir maîtrisé le paludisme et d'autres maladies.

En RDC, la prévalence de l'infection de VIH SIDA est à 5% dans la population estimés de 15 à 49 ans.

2.1.7. Objectif 7 : Assurer un environnement durable.

Le défi à relever est double, d'une part intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales et d'autres parts réduire de moitié le pourcentage de population qui n'a pas assez de façon durable à un approvisionnement en eau potable.

En RDC, l'environnement doit faire face à la pression démographique galopante et à l'urbanisation rapide et anarchique. Cela entraîne les conséquences telles que : la déforestation, la pollution, les érosions, l'insalubrité etc.

2.1.8. Objectif. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

Le défi à relever est de poursuivre la mise en place d'un système commercial et financier multilatéral ouvert de s'attaquer aux problèmes particuliers les moins avancés.

En RDC, la dette extérieure est estimée à près de 14 milliards USD, le poids de cette dette constitue un handicap majeur au développement du pays.

En plus la RDC, bénéficie d'une faible assistance au développement de la part de la communauté internationale et pourtant ses principaux produits d'exportation sont fortement concurrencés sur le marché international.

II.2. « Les avancées » organisationnelles, démocratiques réalisées par la RDC.

Les élections qui se sont tenues en 2006 ont offert à la RDC, une chance historique pour ériger un Etat capable de fonctionner.

Mais pour jeter la base du progrès, il a fallu la mise en place d'un gouvernement responsable démocratique et des autres institutions de la République.

La Constitution de la RDC du 18 février 2006, a dans plusieurs de ces dispositions, prévu des clauses en rapport avec les institutions de la République et avec la décentralisation dont des nombreuses lois sont soit déjà publiées, soit en chantier.

Les lois suivantes facilitatrices de la décentralisation ont été

- La loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces ;

- La loi organique portant composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales décentralisés ;

- D'autres lois comme celle relative au portefeuille de l'Etat permettant d'accélérer la reforme des entreprises du portefeuille de l'Etat.

Il ressort de toutes ces lois que la nouvelle configuration de la territoriale avec autonomie pourra donner à la RDC, la possibilité de devenir un de plus grand chantier de la reconstruction pour l'humanité entière au court de ce millénaire.

En effet pour les constituants congolais les entités jouissant de la personnalité juridique se sont multipliées à un rythme tel qu'il deviendra possible de réaliser l'objectif numéro 8 du millénaire pour le développement avec des facilités jamais égales.

Dans la territoriale par exemple la ville, commune, le secteur et la chefferie sont des entités territoriales décentralisées dotées de la personnalité juridique.

La République en comptera au total dépassant 1041 entités territoriales décentralisées.

II.3. Les actions à mener en vue de réaliser le BOUM ECONOMIQUE nécessaire pour la sauvegarde et le développement de la RDC.

Historiquement, il a été observé par ici par là que les pays sortant de guerre où les préoccupations des anciens guerriers, n'ont pas été gérées correctement, ces pays finissent souvent par retomber

dans des situations conflictuelles qui dégénèrent en guerre. Le cas somalien est suffisamment éloquent.

En réalité, si aucun plan préparant un BOUM ECONOMIQUE en RDC n'est envisagé, cela se traduit comme si on préparait une autre guerre.

Le BOUM économique, du reste facile à créer pour la RDC, à l'avantage, d'occuper paisiblement tous le monde et de faire oublié les mauvais souvenirs de la guerre.

2.3.1. La nécessité de la poursuite de la décentralisation et de l'organisation des élections urbaines, municipales et locales.

La pesanteur traditionnelle qui entretient les inégalités sociales et économiques entre les centres et les périphériques tente de défavoriser la poursuite normale de la décentralisation et les processus électoraux locaux en RDC.

Dans ce pays, cela s'exprime généralement sous l'adage : « les gros poissons mangent les petits poissons » les grandes villes mangent les petites villes, et « les grandes autorités mangent les petites autorités ».

C'est pourquoi les pressions contraignantes doivent peser sur les autorités centrales pour décentraliser et les autorités déjà au pouvoir pour poursuivre les élections jusqu'au niveau locale.

2.3.2. La mise en oeuvre de DSCRP Locaux quinquennaux.

contenus dans un document stratégique de l'éradication de la pauvreté dans l'entité concernée.

Ce DSCRP local sera censuel et constituera le contrat de développement du gouvernement local pour cinq ans.

2.3.3. La nécessité de l'implication de la communauté internationale.

Depuis 1885, la communauté internationale était déjàengagée dans les réalités congolaises ; elle y évolue jusqu'à ce jour. La

Banque mondiale a depuis 2009 jusqu'à ce jour infecté 2,22 milliards de dollars américains et les autres membres de cette communauté, pays et institutions sont présent pour diverses raisons en RDC.

L'immensité et la diversité du pays en ressources humaines, physiques et autres potentielles appellent une participation harmonieuse et durable pour la jouissance de tous les ayant droit.

III.3. UNE PROPOSITION D'ESQUISSE D'UN PROJET DE FINANCEMENT PAR LA BANQUE MONDIALE ET/OU AUTRES BAILLEURS DES FONDS POUR REALISER UN BOUM ECONOMIQUE EN RDC.

L'une des meilleures manières de provoquer un Boum économique en RDC est de financer correctement le processus de décentralisation selon les aspirations profondes de la population congolaise.

Ceci passe par l'atteinte systématique des OMD dans chaque entité.

ressources humaines, financières et matérielles avec une tolérance effectivement zéro pour les prédateurs de tous les calibres.

D'une manière grossière nous pouvons estimer à un million de dollars américains, le montant minimum à injecter dans chaque entité de façon à la vitaliser comme financement de son DSCRP local. Si nous considérons les entités territoriales décentralisées, une addition sommaire et provisoire donne :

- 26 provinces : 26 villes.

- 145 territoires : 145 communes + 97 communes urbaines. - 737 collectivités (476 secteurs et 261 chefferies).

Soit de plus de 1.041 entités autonomes, donc 1041 DSCRP locaux à financer, c'est-à-dire la conception, l'élaboration, la mise en oeuvre, le suivi, l'évaluation à un mot le nécessaire pour la réussite totale brièvement 1.000.000x 1041 donne 1041.000.000 USD pendant un délai allant de 3 ans à 5 ans. Selon les exigences des ETD.

L'avantage de la démarche est de disponibiliser les fonds au sein de leurs entités d'utilisation pour une meilleure perception, gestion, responsabilisation et assurance conséquente de remboursement locale. Ainsi au lieu d'assister à la fuite des cerveaux, on assistera à l'exode urbain car les gens vont là où il y a les moyens.

CONCLUSION

Notre sujet de cherche a été l'apport de la Banque Mondiale sur le développement de la république démocratique du Congo et les perspectives offertes pour l'avenir.

Il nous a semblé utile de rappeler certains concepts de base : la croissance économique, le chemin du développement économique, le sous développement et un aperçu historique de l'économie du Congo.

En vue de mieux savoir que faire avec elle, et comment s'y prendre, il était important de présenter la Banque Mondiale avec ses institutions, leurs missions et mode d'actions.

Les projets réalisés par la Banque Mondiale en République Démocratique du Congo sont éparpillés sur tout le territoire national. Nous les avons regroupés en composantes, sous composantes, ce qui est trop globalisant dans les 5 piliers du Documents de Stratégie de Croissance et de la Réduction de la Pauvreté (DSCRP).

Au regard de ces résultats prometteurs qui sont figurés sur le point 1.3 de la section 1 de chapitre 3 et qui présagent un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo, les autorités sont appelées à bien coordonner les actions de la Banque Mondiale ; car dit-on l'aide n'est pas éternelle pour la République Démocratique du Congo.

Ainsi, pour que le congolais moyen puisse sentir l'effet de la croissance économique par le concours de la Banque Mondiale certaines priorités doivent être remplies sur le plan interne :

- la mise en oeuvre des élections urbaines, municipales et locales ;

- la mise en oeuvre de la décentralisation ; - l'application de la DSCRP locaux.

La mise en oeuvre des points ci-dessus permettra à la Banque Mondiale d'atteindre la population cible à fin d'offrir des services de qualité et aux gouvernants à gouverner dans une gestion participative.

C'est ainsi qu'il appartient à chacun de mettre à profil toutes les opportunités qui s'offrent à fin d'assurer avec responsabilité notre présent et notre avenir.

Nous rappelons à nos lecteurs que les résultats analytiques d'impact de ces projets sur le développement de la RDC, vous seront présentés dans notre future recherche.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

FREYSSINET, le sous développement, analyse ou représentation 1966 KABATU-SUILA « le Congo en marche».

II. NOTES DES COURS

KILEMBE « cours d'économie de développement », ISC_KIN 2009.

III. DICTIONNAIRES

F . PERROUX cité par BEITONE & Cie dans dictionnaire des

sciences économiques, éd. Armand Colin,

IV. DOCUMENTS OFFICIELS

Divers rapports des Nations Unies 2001-2008. Portefeuille de la Banque Mondiale 2008. www.wikipedia.org

www.worldbank.org

TABLE DES MATIERES

PROLOGUE I

IN MEMORIAM 2

DEDICACES III

REMERCIEMENT IV

ABREVIATIONS V

INTRODUCTION 1

PROBLEMATIQUE 1

HYPOTHESE 2

INTERET ET CHOIX DU SUJET 2

DELIMITATION DU SUJET 3

METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL 3

CANEVAS DU TRAVAIL 3

CHAPITRE PREMIER : LES GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE 5

SECTION I : LA CROISSANCE ECONOMIQUE 5

I.1. Définition 5

I.2. Les formes de la croissance économique 5

I.3. Les étapes de la croissance économique 6

I.4. Les indicateurs de la croissance économique 7

SECTION II : LES CHEMINS DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 8

II.1. Le développement 8

II.1.1 Les indicateurs du développement 10

II.1.2. Sortes d'indicateurs 10

II.2. Le sous-développement 12

SECTION III : APERÇU HISTORIQUE DE L'ECONOMIE DU CONGO 14

III.1. Le Congo précolonial 14

III.2. La naissance de l'économie du congo 15

III.2.1. Evolution de l'économie du congo 15

III.2.2. L'économie du Congo post indépendante de 1990 à 1997 17

III.2.3. Economie de la RDC après 1997 18

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BANQUE MONDIALE 19

SECTION I : LA NAISSANCE DE LA BANQUE MONDIALE 19

I.1. Création et évolution de la Banque Mondiale 19

I.2. Définition et mission 20

I.2.1. Définition 20

I.2.1. Mission 20

I.3. Fonctionnement et domaine d'intervention 21

I.3.1.Fonctionnement 21

I.3.2. Domaine d'intervention 21

I.4. Prise de décision 22

I.4.1. Pouvoir ultime de décision 22

I.4.2. Décision quotidienne 22

I.5. Les travailleurs de la banque 23

Section II : LES CINQ INSTITUTIONS DE LA BANQUE MONDIALE 23

II.1. Création et rôle de ces cinq institutions 24

II.1.1. Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) 24

II.1.2. L'Association Internationale de Développement (IDA) 24

II.1.3. La Société Financière Internationale (SFI) 24

II.1.4. L'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) 25

II.1.5. Le centre international de règlement de différends relatifs aux investissements 25

II.2. Methode de travail a la banque 25

II.3. Les strategies de la Banque Mondiale 26

II.3.1. Le banquier 26

II.3.2. Bailleur de fonds 27

II.4. Les partenaires de la banque mondiale 28

II.6. La provenance de ressources financières de la Banque Mondiale 28

II.7. Utilisation de la ressource financière de la Banque Mondiale 30

II.7. Sortes et étapes d'un prêt à la Banque Mondiale 31

CHAPITRE III : LES ACTIONS DE LA BANQUE MONDIALE DE LA PERSPECTIVE ET

67 5 $ 7 ( * , ( 6 931 Cl ( 9 ( LOPPEMENT HARMONIEU ET DURABLE. 32

SECTION 1 : LES REALISATIONS DE LA BANQUE MONDIALE POUR LE DEVELOPPEMENT. 32

1.1. Les 12 projets du portefeuille de la Banque Mondiale en RDC (2001 - 2008) 34

1.2. Un bref aperçu des projets 36

1.2.2. PUSPRES 37

1.2.3. PASU 38

1.2.4 PMEDE 39

1.2.5 PARSE 41

1.2.6 PCDSP 42

1.2.7. PUAACV 43

1.2.8 PURUS 44

1.2.9 PARSS 45

1.2.10. PNDDR 46

1.2.11 VIH/SIDA (MAP) 47

1.2.12 SAPMP 48

1.3. Quelques Resultats de ces Projets 51

SECTION II : LES ACTIONS DE LA BM, DE LA PERSPECTIVES & STRATEGIES D'UN

DEVELOPPEMENT HARMONIEUX & DURABLE. 53

2.1 Les objectifs du millenaire. 53

2.1.1. Objectif 1 : Réduire l'extrême pauvreté et la faim. 54

2.1.2. Objectif 2 : Assurer l'éducation primaire pour tous. 54

2.1.3. Objectif 3 : Promouvoir l'égalité de sexe et l'autonomisation des femmes. .. 54

2.1.4. Objectif 4 : Reduire la mortalite infantile 54

2.1.5. Objectif 5 : Ameliorer la sante maternelle. 55

2.1.6. objectif6 : Combatte le VIH/SIDA le paludisme et d'autres maladies. .. 55

2.1.7. Objectif 7 : Assurer un environnement durable. 55

2.1.8. Objectif. Mettre en place un partenariat mondial pour le developpement. 56

II.2. « Les avancees » organisationnelles, democratiques realisees par la RDC. 56

II.3. Les actions à mener en vue de realiser le BOUM ECONOMIQUE necessaire pour la

sauvegarde et le developpement de la RDC. 57
2.3.1. La nécessité de la poursuite de la décentralisation et de l'organisation des élections urbaines, municipales et

locales. 58

2.3.2. La mise en oeuvre de DSCRP Locaux quinquennaux. 58

2.3.3. La nécessité de l'implication de la communauté internationale. 59

III.3. UNE PROPOSITION D'ESQUISSE D'UN PROJET DE FINANCEMENT PAR LA BANQUE MONDIALE ET/OU AUTRES BAILLEURS DES FONDS POUR REALISER UN BOUM ECONOMIQUE EN RDC. 59

CONCLUSION 61

BIBLIOGRAPHIE 63

TABLE DES MATIERES 64






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