4.1.5. Présentation des enquêtés selon
la variable appartenance ethnique.
La figure ci-dessous vise à donner une vue sur l'ethnie
de différents planteurs que
nous avons eu à interroger.
Figure 5: Répartition des enquêtés
par ethnie.
Variable appartenance ethnique
70
Effectif des enquetes
60
50
40
30
16
20
10
0
66
27
7
Gbaya Banda Karé Autres
Les différentes ethnies
Source : Enquête sur le terrain.
Pour cette variable appartenance ethnique, il convient de
relever que la majorité des planteurs interrogés sont de l'ethnie
Gbaya (66), qui peuple cette région du pays, suivis de l'ethnie Banda
(27), les Karé (7) et le reste partagé entre les ethnies
minoritaires de la région.
Cette situation permet de comprendre que les
différentes pratiques auxquelles les planteurs de coton se livrent dans
cette localité relève de l'habitude de ce peuple et les autres
ethnies ne font que suivre ceux-ci. La variable appartenance ethnique nous
permet d'aborder le niveau de revenu des personnes interrogées. C'est
l'objet du paragraphe suivant.
4.1.6. Présentation des enquêtés selon
leur niveau de revenu.
Les histogrammes ci-dessous montrent le niveau de revenu des
planteurs
interrogés lors de l'enquête sur terrain.
Figure 6: Répartition des enquêtés
par leur niveau de revenu.
30
25
20
15
10
5
0
5000 à
10000
8
10000 à
Variable niveau de revenu
15000
14
15000 à
20000
11
20000 à
25000
18
25000 à
30000
16
30000 à 35000 et
35000 plus
22
27
Source : Enquête sur terrain.
D'après l'enquête dont les résultats sont
synthétisés dans ces histogrammes, 27 planteurs sur le total de
116 ont un revenu compris entre 35.000Fcfa et plus, 22 gagnent entre 30.000
à 35.000Fcfa, 18 d'entre eux ont un revenu qui varie entre 20.000
à 25.000Fcfa, 16 Planteurs par contre gagnent entre 25.000 à
30.000Fcfa, 14 d'entre eux ont un niveau de revenu compris entre 10.000
à 15.000Fcfa, 11 gagnent entre 15.000 à 20.000Fcfa et enfin, 8
gagnent seulement entre 5000 à 10.000Fcfa.
A l'analyse du niveau de revenu des planteurs
interrogés, il ressort que ceux-ci ne gagnent généralement
pas trop gros. Car, 27/116 seulement ont un gain supérieur à
35.000Fcfa. Ce gain n'est pas proportionnel aux efforts et à
l'énergie déployée pour la culture du coton. Cette
situation pourra bien être l'une des causes du dégoût et du
désintéressement des paysans vis-à-vis de cette culture
qui les mobilise plus que ne les font gagner de l'argent en vue de
l'amélioration de leur conditions de vie.
La variable niveau de revenu vient clore la première
sous partie de ce chapitre consacrée à la présentation des
caractéristiques sociologiques des enquêtés. Le paragraphe
ci-dessous est réservé exclusivement aux représentations
sociales des produits phytosanitaires de nos enquêtés.
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