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Prévalence et déterminants de l'obésité en milieu universitaire: cas du campus d'Abomey-Calavi

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par Sèmèvo Anicet SANGNIDJO
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Diplôme d'ingénieur agronome 2006
  

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2-1-2-5 Activité physique

L'autre partie importante de la balance énergétique est la dépense énergétique. Bien que l'activité physique ne soit pas la composante la plus importante de la dépense énergétique totale (c'est le métabolisme de repos qui dépend essentiellement du poids, de la taille, de l'âge et du sexe), c'est la partie la plus modulable. Le niveau d'activité physique de chaque individu dépend de différents paramètres liés à ses caractéristiques personnelles, environnementales mais aussi génétiques (Wolfarth et coll., 2005). Par ailleurs, il faut comprendre que la balance énergétique correspond à une intégration sur du très long terme. Une déséquilibre mineur de cette balance de l'ordre de 100 kcal/j conduit à une prise de poids annuelle de 5 kg et peut donc engendrer au fil du temps une obésité (Jéquier, 2002). Les modifications des conditions de vie et notamment les progrès technologiques ont diminué la dépense énergétique liée aux occupations professionnelles, aux travaux ménagers et aux déplacements. Malgré l'augmentation des temps de loisirs, il apparaît que la tendance générale est à la diminution de l'activité physique faisant de l'inactivité physique un véritable problème de santé publique (Prentice et Jebb, 1995 ; Haut comité de santé publique, 2000). Le type d'activité physique capable d'avoir un effet sur la prévention de l'obésité est encore en discussion. Faut-il s'intéresser au niveau total de dépense énergétique liée à l'exercice ou à l'intensité de celui-ci ?

Enfin à la promotion de l'activité physique pour lutter contre l'obésité, il paraît utile d'ajouter des mesures concernant la réduction de la sédentarité. Il est important de

tenir compte à la fois du comportement vis-à-vis de l'activité physique mais aussi du comportement alimentaire ainsi que d'autres comportements comme la consommation d'alcool ou le tabagisme. Une meilleure compréhension des regroupements entre ces différents types de comportement, et surtout de leurs déterminants tant individuels que collectifs, est un enjeu majeur pour la définition des stratégies de lutte contre l'obésité (Oppert, 2003). L'obésité qui est une maladie polygénique à forte composante environnementale (Astrup, 1999; Maffeis, 1999a) s'installe lorsque les apports énergétiques sont supérieurs aux dépenses. Mais il faut également prendre en compte le rôle des macronutriments en termes de bilan ou de balance, en distinguant les lipides des autres nutriments, car ils ont des effets particuliers sur les mécanismes de régulation de la composition corporelle (Ziegler et Debry, 1997 ; Astrup, 1999 ; Jéquier et Tapy, 1999). Le caractère hyperlipidique de l'alimentation est un facteur de risque de l'obésité, chez l'enfant comme chez l'adulte (Golay et Bobbioni, 1997) mais, probablement pas au cours des premiers mois de la vie (Koletzko, 1999).

La première loi de la thermodynamique ou loi de conservation de l'énergie (E) (« rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ») permet de comprendre les modifications du bilan énergétique au cours des différentes phases de la prise de poids (Jéquier et Schutz, 1988 ; Rosenbaum et Leibel, 1998) : E (apports)=E (dépenses) + E (croissance) + E (stockage). Lorsque les apports sont égaux aux dépenses, le bilan est dit équilibrer et la croissance staturo-pondérale reste normale. Lorsque les apports sont supérieurs aux dépenses, l'excès d'énergie est stocké sous forme de triglycérides dans le tissu adipeux (Rosenbaum et Liebel, 1998). En effet, les possibilités de stockage pour le glycogène hépatique ou musculaire et les protéines sont limitées. En revanche, l'augmentation de la masse grasse peut être considérable, impliquant d'abord une augmentation de la taille (hypertrophie) puis du nombre des adipocytes (hyperplasie) (Rosenbaum et Liebel, 1998) d'où la survenue de l'obésité.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon