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Causes de la persistance du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans au dispensaire du centre de santé de Kossou en Côte d'Ivoire

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par Ben Ally Sadyhat Bamba
Institut national de formation des agents de santé - Diplôme d'état en soins infirmiers 2011
  

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1  : .....................................................................Autorisation d'enquête

ANNEXE 2 : ...................................................Guide d'entretien adressé aux mères

ANNEXE 3 : ....................................Questionnaire adressé au personnel soignant

INTRODUCTION

INTRODUCTION

Le paludisme est une maladie connue depuis longtemps des civilisations anciennes.

En Afrique et particulièrement en Côte d'Ivoire, il sévit sous un mode endémique. Il est la première cause de morbidité et de mortalité principalement chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Ceci en dépit des stratégies mises en place pour son éradication par le gouvernement notamment le Programme National de Lutte contre le Paludisme en 1996.

Lors de notre stage communautaire qui s'est déroulé au Centre de Santé de Kossou du 16 Août au 17 Octobre 2010, nous avons remarqué au cours de nos différentes consultations de nombreux cas de paludisme chez les enfants de moins de cinq ans.

Aussi, avons-nous souhaité connaitre les causes de la persistance du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans au dispensaire de centre santé de Kossou.

Pour mener à bien notre étude, nous avons articulé notre démarche autour de cinq chapitres qui sont :

I - PROBLEMATIQUE

II - REVUE DE LITTERATURE

III - METHODOLOGIE

IV - RESULTATS DE L'ENQUETE

V - RECOMMANDATIONS

CHAPITRE I

PROBLEMATIQUEI-1 ENONCE DU PROBLEME

Le paludisme demeure une maladie préoccupante dans le monde. Elle sévit dans plus de 100 pays et touche 41% de la population mondiale.

L'Afrique subsaharienne est la zone la plus touchée avec 90% de cas. Ces chiffres augmentent chaque année en raison de la détérioration des systèmes de santé, de la résistance accrue aux médicaments et aux insecticides, du changement de climat et des guerres. le paludisme est l'une des principales causes de morbidité dans les pays en voie de développement.

Parmi les groupes à haut risque, figurent :

Ø Les enfants (surtout les enfants de moins de cinq ans)

Ø Les femmes enceintes

Ø Les voyageurs

Ø Les personnes déplacées

Ø Les travailleurs arrivant dans les zones endémiques

Selon l'OMS (2005) on dénombre chaque année entre 350 à 500 millions de cas de paludisme. Cette maladie cause la mort de 1.5 à 2.7 millions de personnes chaque année. Le paludisme tue un enfant toutes les 30 secondes dans le monde soit 3000 enfants par jour.

En Afrique, le paludisme figure parmi les problèmes de santé les plus aigus, sévères et persistants. On estime à plus de 12 milliards la perte annuelle de produits intérieurs bruts due au paludisme en Afrique.

L'Afrique subsaharienne est la région ou le taux d'infection est le plus élevé. Le paludisme y est de même la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.

Aussi en République Démocratique du Congo, le paludisme a causé la mort de 67000 personnes parmi lesquels 200.000 enfants de moins de cinq ans en 2009 selon les chiffres du Ministère de la Santé. Avec une moyenne de 500.000 décès par an, le paludisme est la première cause de mortalité loin devant le SIDA. La maladie sévit de façon endémique et sa transmission est quasi-permanente souligne le Dr SWANA Nenga du PNLP. Selon lui, l'extrême pauvreté de la population, l'insalubrité en milieux urbains et ruraux, et la pratique généralisée de l'automédication sont à la base de la forte prévalence de cette endémie en République Démocratique du Congo.

Au Bénin, en 2008, le paludisme représentait 37% des motifs de consultation chez les adultes et 41% chez les enfants de moins de cinq ans. Plus de 1.086.410 cas sont enregistrés par an et les enfants payent le plus lourd tribut en raison de leur faible immunité avec plus de 55% de décès.

Au Mali, selon une étude réalisée en 2008, il est noté 850.723 cas de paludisme par an au niveau des formations sanitaires sans compter les cas à domicile.

En Côte d'Ivoire, la situation n'est pas reluisante. La transmission du paludisme est permanente sur toute l'étendue du territoire et pendant toute l'année. A travers le pays, environ 3.5 millions d'enfants de moins de cinq ans et un million de femmes enceintes sont exposées selon un rapport de l'UNICEF à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme. L'incidence du paludisme est de 69% et atteint 75% chez les enfants de moins de cinq ans.

Le paludisme représente 33% de décès dans les hôpitaux ivoiriens. En réponse à ce fléau, le gouvernement ivoirien a mis sur pied le Programme National de Lutte contre le Paludisme en 1996. La Côte d'Ivoire s'est même engager dans le projet Faire Reculer le Paludisme de l'OMS depuis 2001.

A Kossou, Sous -Préfecture de la ville de Yamoussoukro, le principal motif de consultation est le paludisme. Plus de 60% d'enfants de moins de cinq ans reçus en consultation au dispensaire du centre de santé de Kossou souffrent du paludisme. Malgré les activités menées par le personnel soignant du dispensaire, force est de constater que le paludisme reste l'affection la plus courante.

Pourtant, les populations pourraient être les plus heureuses et plus productives s'il y avait moins de cas de paludisme. Pour cela, le personnel soignant et les mères devraient adopter les mesures de préventions requises.

Vu l'ampleur de cette pathologie au dispensaire du centre de santé de Kossou, nous nous posons la question de recherche suivante :

Quelles sont les causes de la persistance du paludisme au dispensaire du centre de santé de Kossou ?

I-2 BUT

Réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme chez les enfants de moins de cinq ans au dispensaire du centre de santé de Kossou.

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