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Approche participative dans la gestion intégrée des ressources en eau de la zone des Niayes (de Dakar à  Saint- Louis )

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par Moussa Camara
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise 2010
  

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III. INTERRELATION ENTRE LES USAGES ET LES USAGERS DE L'EAU DANS LES NIAYES

L'eau est une ressource essentielle au développement des sociétés humaines. Grace à ses propriétés exceptionnelles, l'eau est en effet nécessaire à toutes les activités humaines. Les usages se sont intensifiés et les volumes d'eau utilisés par l'homme sont très importants.

Plusieurs usages de l'eau ont été identifiés dans la zone allant des usages domestiques aux usages de la péche en passant par les usages agricoles et industriels. Les usagers de l'eau sont très nombreux dans la zone et peuvent être estimés à 1 138 956 habitants. Ces usagers sont à l'origine de multiples difficultés dans la zone.

Du point de vue quantitatif, le niveau des nappes de la zone commence à baisser à cause d'une surexploitation. Les besoins journaliers de la population en eau potable estimée à 31 890 768 litres par jour. Cette consommation reste importante. Le gaspillage de l'eau par les populations locales participe à l'augmentation de cette consommation. C'est pourquoi dans ses défis à relever le PAGIRE a mentionner l'absence de stratégie opérationnelle de communication et d'éducation sur l'eau avec la frange la plus importante des acteurs ou usagers( PAGIRE, 2004). Pendant notre séjour de terrain à Ndande (Louga) le 03 et 04 mai 2010, nous avons assisté à une fermeture du réseau de la SDE pendant 24 heures et selon les populations locales ces arréts de l'approvisionnement sont fréquents dans la zone. L'usage de l'eau pour l'agriculture domine dans presque toutes les communautés rurales. Les habitants sont soit maraichers soit éleveurs où ils pratiquent l'agriculture sous pluie. L'agriculture est la principale activité dans la communauté rurale de Diokoul Diawrigne (PLD Diokoul Diawrigne, 2010) comme dans presque toutes les autres communautés rurales de notre zone d'étude. C'est surtout le maraichage qui consomme beaucoup d'eau dans les zones dépressionnaires. Là aussi ce sont les mauvaises pratiques agricoles qui diminuent la ressource. Les contrôles n'étant pas fréquents surtout pour les maraichers qui disposent de motopompes puissantes (maraichers du dimanche) qui dépassent les limites d'exhaure mentionnées dans le code de l'eau du Sénégal. Donc l'usage de l'eau pour l'agriculture doit être mieux contrôlé mais il faut aussi sensibiliser les usagers des conséquences qui pourraient en découler.

Aussi les éleveurs font partis des usagers de l'eau. Le cheptel est estimé à 3 398 850 têtes et leur consommation en par jour avoisine 24 324 650 litres petit et grand ruminants compris. Donc une concurrence (si elle ne l'est pas déjà) pourrait naitre entre les habitants des communautés rurales qui utilisent l'eau des puits, des forages ou même des bassins de rétention. Les éleveurs ont besoin de beaucoup d'eau pour abreuver leurs bétails. Un risque de piétinement des jardins maraichers aux abords de points d'eau et des bassins de rétention par le bétail existe et ceci peut créer un certain nombre de problèmes entre ces usagers de l'eau. Donc une réglementation doit être mise en place pour éviter d'éventuels conflits.

Les industries utilisent aussi l'eau de la zone. On peut citer les ICS qui sont la plus grande industrie de la zone. Le rejet de ces eaux usées entraine une pollution de la nappe ou de la côte. De ce fait on aura des répercussions sur les besoins en eau des maraichers qui puisent directement l'eau des céanes et des puits.

Le littoral étant une grande zone de pêche, les pêcheurs exploitent le territoire maritime côtier du pays. Ils participent au développement de la zone car la pêche emploie beaucoup de personnes allant des pêcheurs aux transformatrices en passant par les mareyeurs et autres. En 2007, le revenu est estimé à 81 297 949 francs de CFA.

En conclusion on peut dire que l'analyse a montré une relation étroite entre les usages et les usagers de l'eau des Niayes. Les usages qu'on peut faire de l'eau sont nombreux. Les usagers participent à la raréfaction et à la pollution de la ressource, réduisant les usages qu'ont peut en faire. On peut donner l'exemple de la nappe de Thiaroye qui n'est presque plus exploitée à cause de la pollution aux nitrates

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore