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Approche participative dans la gestion intégrée des ressources en eau de la zone des Niayes (de Dakar à  Saint- Louis )

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par Moussa Camara
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise 2010
  

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B) les projets et les organisations non gouvernementales

- Programme de Gestion Intégrée des Ecosystèmes du Sénégal (PGIES)

Notre zone d'étude fait parti des quatre écosystèmes représentatifs du Sénégal choisis

dans ce projet. Il vise à promouvoir la gestion intégrée des écosystèmes et de la biodiversitéd'importance mondiale.

Ce projet est mis en place par le ministère de l'environnement et de la protection de la nature ; assisté par le fonds de l'environnement mondial (FEM) et le programme des nations unis pour le développement (PNUD).

Ce projet a une durée de dix ans et comporte trois phases. Il est très intéressant et pourrait aider à la mis en application du plan GIRE dans la zone des Niayes.

- La Vision Mondiale (World Vision)

Elle est présente dans beaucoup de communautés rurales des Niayes. Dans ses actions de gestion de ressources naturelles ; elle organise des séances de reboisement.

- L'Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)

Cette agence encadre les agriculteurs et les appuie en matériels et en intrants. Elle est présente dans la zone car c'est la zone de maraîchage par excellence. Donc les Maraîchers peuvent bénéficier de son aide surtout en formation pour l'utilisation efficiente de l'eau.

- Le Projet de Modernisation et d'Intensification Agricole (PMIA)

Ce projet sélectionne des groupements de femmes et de jeunes et ensuite les forme aux techniques de reboisement et de maraîchages.

- L'Office National pour la Formation Professionnelle (ONFP)

L'office aide à la formation en maraîchage, en élevage et à la lutte contre l'érosion des sols. Il intervient également dans l'arboriculture fruitière de certains villages des Niayes.

- Le Projet d'Appui à l'Entreprenariat Paysan (PAEP)

Ce projet aide les paysans à creuser des puits traditionnels mais aussi en dotant les paysans de matériels agricoles et d'intrants par les préts aux agriculteurs. Il a dirigé aussi une phase de l'exploitation de la bande de filao dans la communauté rurale de Darou Khoudoss en collaboration avec des GIE.

C) les organisations villageoises

Les organisations communautaires de base (OCB) sont très nombreuses dans la zone. On distingue les comités villageoises de développement(CVD) ; les groupements de promotion féminine(GPF) les groupements d'intérêt économique(GIE) ; les associations sportives et culturelles(ASC) ; les associations des usagers de forages(ASUFOR) ; les comités de gestion des forages(CGF) ; les associations des Maraîchers des Niayes et la fédération des producteurs de la zone des Niayes.

- Les comites villageoises de développement

Les CVD interviennent dans beaucoup de domaines d'activités. Ils s'activent dans le domaine du maraîchage et du reboisement ; mais aussi dans le domaine du crédit et du commerce. Ils travaillent en collaboration avec des partenaires comme le programme d'appui a la décentralisation en milieu rural (PADMIR) ; l'USAID ; la vision mondiale etc. ces comités sont mixtes et peuvent être regroupés en comités inter villageois de développement (CIVD).

- Les groupements de promotion féminine (GPF)

Ces groupements sont retrouvés dans la quasi-totalité des communautés rurales de la zone des Niayes. Ils interviennent surtout dans le domaine financier avec l'épargne et le crédit. Certains parmi eux s'activent dans la gestion des ressources naturelles (reboisement et eau potable).

- Les groupements d'intérêt économique (GIE)

Comme les GPF ; les GIE s'intéressent beaucoup plus dans le domaine économique. Ils sont très bien structurés. Leur intervention dans la gestion des ressources naturelles s'arrête au reboisement et à la lutte contre les feux de brousse. Ils s'activent aussi dans le domaine du maraîchage; de l'agriculture et de l'embouche.

- Les associations sportives et culturelles (ASC)

Les ASC participent faiblement à la gestion des ressources naturelles. Mails ils sont des acteurs très importants car elles peuvent participer à la mobilisation des jeunes pour des séances de reboisement. On en retrouve beaucoup dans chaque communauté rurale.

- Les comités de gestion de forages (CGF)

Ils sont créés dans le but de gérer le système d'approvisionnement en eau d'une communauté (branchement de réseau d'adduction ; des points d'eau ou des forages équipés en motopompes. L'esprit des CGF favorise une meilleure implication des populations pour la gestion collégiale des ressources en eau autour des forages et pour la résolution des problèmes de déficit d'eau (Kane, 2007). Le ministère de l'hydraulique participe à la dotation des communautés rurales, de comités de gestion de forages (loi n°84-001 du 09 janvier 1984). Le CGF est le garant de la gestion et du fonctionnement de cette unité hydraulique.

- Les Associations des Usagers de Forages (ASUFOR)

Comme les CGF ; les ASUFOR participent à la gestion des forages. Ils mènent une politique de recouvrement de tous les usagers par rapport au volume d'eau consommée. Les ASUFOR sont dirigées par un bureau exécutif qui dirige toutes les activités. Les missions des ASUFOR entrent dans les principes novateurs majeurs de la REGEFOR (reforme de la gestion des forages) dans l'organisation des bénéficiaires de la stratégie de maintenance ; d'exploitation et de la gestion des forages dans le but de pérenniser l'approvisionnement en eau potable des ruraux.

- La Fédération des Producteurs Maraîchers de la zone des Niayes

Elle a été mise en place par des agriculteurs de la communauté rurale de Diender Guedj, Sangalkam et même au-delà. Son but est de gérer les difficultés de périmètres Maraîchers de la zone.

La fédération regroupe 1800 membres répartis en 45 villages. Elle a été créée en 1994. Ses objectifs sont entre autres :

- Assurer l'autosuffisance en eau d'irrigation (fonçage de puits ; renforcement des capacités de forages grace au concours de l'Etat) ;

- Améliorer la qualité de la production mise sur le marché niveau national et international.

- Son activité principale est la production et l'exploitation des périmètres maraîchers.

Le tableau suivant donne le nombre d'organisations communautaires de base pour quatre communautés rurales de la zone de Niayes. Ces données sont tirées des Plans Locaux de Développement de chaque communauté rurale. Dans le PLD de Taïba Ndiaye on n'a pas donné le nombre exact de chaque structure.

Tableau 17 : Typologie des acteurs locaux dans quatre communautés rurales des

Niayes

Types de structures

C.R.

GPF

GPH

GIE

ASC

GROUPES MIXTES

Darou Khoudoss

71

38

35

11

6

Diokoul Diawrigne

23

-

8

1

2

Sangalkam

30

-

40

30

2

Taïba Ndiaye

-

-

-

-

-

Source : PLD Darou Khoudoss, Diokoul Diawrigne, Sangalkam et Taïba Ndiaye

L'implication des parties prenantes est très importante car elle peut aboutir à une prise de décision informée avec l'importance des richesses d'informations qu'elles détiennent. Il ne faut pas occulter aussi le fait que ces parties prenantes sont les plus touchées par la pénurie des ressources en eau ou la gestion insuffisante des ressources en eau. Le consensus aux premières heures du projet peut réduire la probabilité de conflits qui pourraient empêcher la mise en oeuvre et le succès du projet. Cette implication des parties prenantes peut établir la confiance entre le gouvernement et la société civile ; ce qui peut éventuellement mener à des relations de collaboration à long terme (GWP, 2005).

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein