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Approche participative dans la gestion intégrée des ressources en eau de la zone des Niayes (de Dakar à  Saint- Louis )

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par Moussa Camara
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise 2010
  

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CHAPITRE II : UNE POPULATION DES NIAYES JEUNE ET
DYNAMIQUE

I. PEUPLEMENT ET COMPOSITION DE LA POPULATION

L'étude du milieu humain est divisée en deux sous chapitres. Dans le premier nous allons étudier l'origine du peuplement et la composition de la population des Niayes. Cette étude nous permettra de voir la corrélation entre les activités de la zone et les populations qui ont habité en premier les lieux. Dans le deuxième sous chapitre nous allons voir le dynamisme de la population c'est-à-dire l'évolution de la population aux cours des années.

1. PEUPLEMENT

L'historique du peuplement des Niayes date de très longtemps. C'est une zone qui n'a pu être habitée qu'avec le retrait des eaux, suivi d'un assèchement du milieu (COLY BARRATOU, 2000). En effet, la présence d'accumulation anthropique de coquillages à des volumes variables peut attester de la colonisation très tôt de cette région. Les amas coquillers étaient localisés autour des réseaux hydrographiques anciens (Dépressions fossiles lacs marigots etc.).

En se basant sur la toponymie de la plupart des villages et communautés rurales qui composent la zone du littoral Nord, on peut dire que la zone a été habitée en premier par les wolofs et les peulhs. Mais les mandingues aurait occupé temporairement la zone vers le XIIIème et XIVème siècle (NDIAYE, 2000). Les peuls et les wolofs se seraient installés vers 1680, même si leur présence dans la zone était rythmée par les saisons. En effet ils venaient paître leur bétail pendant la saison sèche et repartaient quand les premières gouttes de pluies commençaient à tomber. Selon COLY BARRATOU, 2000 l'occupation sédentaire des Niayes est récente et remonte au XVIIème siècle.

D'autres facteurs ont favorisés la venue des migrants dans la région. On peut citer l'esclavage, les calamités naturelles et les guerres du Djolof au XVIIIème siècle. L'installation des voies de communications par les colons a attitré les populations qui se fixèrent et pratiquèrent le maraîchage (NIANG ,1990).

La puissance coloniale a convoité la zone parce qu'elle voulait relier Saint-Louis et Gorée par une ligne télégraphique. Elle a forcé la main au Damel du Kayor. Ce programme comprenait la création de relais de courriers à cheval et des caravansérails pour que le voyage soit plus commode par terre.

C'est en 1861 que Faidherbe a commencé l'exécution du projet. Il construisit les postes fortifiées de Lompoul, Mboro et Mbijam (NDIAYE, 2000).

L'étude des noms de lieu a montré que la région est restée longtemps inhabitée et que la mise en place est tardive (Mbayakh qui veut dire lieu inhabité et Santie qui veut dire aussi nouveau village).

Aujourd'hui, les occupants des Niayes viennent de toutes les contrées du pays. Mais chacun dans la spécificité de sa région d'origine s'adonne à des activités qu'ils menaient dans son terroir. C'est ainsi que les originaires de Saint-Louis se sont installés à Kayar pour les activités halieutiques, les maraichers originaires de Gandon dans la zone de Lompoul et Darou Khoudoss grands producteurs de légumes. Les wolofs et sérères cultivateurs par excellence, s'adonnent toujours à l'agriculture sous pluie etc.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery