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L'internet à  Kisangani: enjeux et perspectives

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par Dieu Marc BOTCHAKA SINATRA
Université de Kisangani - Diplôme de graduat en sciences politiques et administratives 2007
  

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UNIVERSITE DE KISANGANI

FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES

B. P. 2012

DEPARTEMENT DES SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES

L'INTERNET A KISANGANI : ENJEUX ET PERSPECTIVES

PAR

TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

Présenté en vue de l'obtention du grade de

Gradué en Sciences Politiques et Administratives

Directeur : CT Edocin PONEA TEKPIBELE

MASUDI

ANNEE ACADEMIQUE 2007 - 2008

DEUXIEME SESSION

ABREVIATION

RAND : Research and Development

DARPA : Defense Advanced Research Projects Agency

MIT : Massachusetts Institute of Technology

ARPANET : Advanced Research Projects Agency Network

NPL : National Physical Laboratory 

BBN : Bolt, Beranek and Newman

UCLA : Université de Californie à Los Angeles

SRI : Stanford Research Institute

NWG : Network Working Group

NCP : Network Control Protocol

ICCC : International Computer Communication Conference

TCP : Transmission Control Protocol

IP : Internet Protocol

UDT: User Datagram Protocol

NSF : National Science Foundation

NCSA : National Center for Supercomputing Applications

HTML : Hypertext Markup Language

HTTP : HyperText Transfer Protocol

CERN : Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire

OCPT : Office Congolais des Poste et Télécommunication

NLS : Nuclear Localization Signal

FTP : File Transfer Protocol (protocole de transfert de fichiers)

INTRODUCTION

La Nouvelle Technologie de l'Information et de la Communication (NTIC) qui secoue le monde à la fin du deuxième millénaire n'a épargné aucun pays de la surface du globe ; les pays du centre ainsi que ceux de la périphérie en sont également marqués surtout en ce temps de globalisation où la maîtrise de la communication et de l'information constitue un facteur de puissance.

Alain Cadix et Jean Marc Pointet1(*) trouvent une relation interactive entre les innovations technologiques et les innovations organisationnelles. Les premières transforment les formes et procédures de l'organisation et les seconds s'érigent en support puissant à l'introduction de nouvelles technologies (dont les TIC). De nouveaux comportements managériaux en sont nés et concernent :

- La transformation en amont de développement du projet pour gérer l'innovation technologique ;

- Le pré-développement de concepts, principe de l'architecture modulaire et différenciation de produit ;

- La stratégie de croissance par l'innovation continue ;

- Le « Knowledge management » ou la gestion de nouveaux savoirs dans le contexte de changements organisationnels ;

- L'organisation en réseau.

Il est vrai qu'une partie de l'humanité mène une vie assez moderne par la nouvelle technologie de l'information et de la communication dont l'Internet est devenu aujourd'hui un canal de communication phénoménal pour qui sait bien l'utiliser. Nous pensons que, grâce à cet outil, on arriverait même à atteindre le don d'ubiquité virtuelle définie par la capacité d'être présent à plusieurs endroits simultanément.

En effet, la preuve est offerte par le fait de « chater »2(*) avec plusieurs personnes en même temps, peut-être avec des personnes dans des pays différents voire dans les langues différentes. Internet c'est la possibilité de connecter les esprits entre eux, indépendamment de leurs limites physiques, cela nous paraît tellement normal aujourd'hui.3(*)

Kanti Srikantaiah et Xiaoying Dong4(*) estiment que l'Internet contribue largement au développement d'un pays. Cette affirmation se fonde sur la forte corrélation qui existe entre les indicateurs de développement et ceux de l'Internet. En 1997, par exemple, les pays membres du G7 possédaient à peu près 80% de réseaux connectés sur Internet, tandis que dans 55 pays en voie de développements localisés en Asie, en Afrique et en Amérique latine ce chiffre s'élevait à 5%. Dans les pays en voie de développement, l'Internet rencontre des problèmes portants essentiellement sur :

- L'inexistence d'une bonne politique d'information inscrite dans les priorités nationales ;

- L'inexistence d'un bon cadre réglementaire et d'une infrastructure favorisant le développement de l'Internet ;

- Des insuffisances en matière d'enseignement et de formation de professionnels de l'information.

Le rapport mondial sur le développement humain de 2002 souligne que le revenu de 5% des personnes les plus riches au monde reste 114 fois supérieur à celui des 5% les plus pauvres. Il ajoute qu'au cours des années 90, le nombre de personnes vivant l'extrême pauvreté en Afrique est passé de 242 à 300 millions.5(*)

A la rupture économique, traditionnelle, entre Nord et Sud, s'ajoute une nouvelle coupure, celle de l'information et des transports. Un monde global se crée progressivement qui rapproche les petites villes aux grandes. Cette proximité se construit principalement sur base unilatérale qui autorise la plupart des habitants des pays riches à profiter de tous les nouveaux outils de communication, de la rapidité des transports mais qui ne permet que dans une faible mesure aux habitants des pays pauvres d'avoir accès à ces nouveaux outils. Cette utilisation a minima ne leurs permet pas d'en tirer réellement profit et leur utilisation se résume à la consommation des produits de l'industrie culturelle des pays industrialisés.

Jaffrey James6(*) constate une intégration inégale des pays en développement à l'économie mondiale qui correspond à un développement inégale des TIC dans ces mêmes pays. Ce qui le pousse à s'intéresser particulièrement aux mécanismes d'influence des TIC sur le processus de mondialisation. Il en dégage quatre :

- Des mécanismes d'influence technologique sur le commerce, qui permettent aux pays en voie de développement de participer dans un cadre que celui de la nation. Il s'agit de :

1. L'adoption de la technologie ;

2. La production de la technologie ;

- Des mécanismes d'influence technologique sur l'investissement étranger, qui justifient les mouvements des capitaux pour investir dans un cadre autre que celui de la nation. Il s'agit de :

3. La déconcentration : la main-d'oeuvre, bon marché, la proximité avec les centres d'extraction des matières premières, le rendement, la coentreprise... sont autant de facteurs qui poussent les agents économiques à investir dans plusieurs pays ;

4. La concentration : certains produits s'écoulent facilement dans certains points du globe, poussant les sociétés transnationales à y concentrer le gros de leurs activités.

Pascal Renaud, dit qu'un habitant de la planète sur deux n'a jamais téléphoné.7(*) Le rapport mondial sur le développement humain 2001 note que 72% des internautes vivent dans les pays de l'OCDE qui regroupent partout seulement 14% de la population.8(*) Mike Jensen renchérit en remarquant que sur les 770 millions d'Africains.9(*)

- 1 personne sur 13 a un poste télévisions (50 millions) ;

- 1 personne sur 40 a une ligne téléphonique (20 millions) ;

- 1 personne sur 130 a un téléphone cellulaire (20 millions) ;

- 1 personne sur 40 a un téléphone (20 millions) ;

- 1 personne sur 130 a un ordinateur (5,9 millions) ;

- 1 personne sur 400 dispose d'un service de télévision à péage (2 millions).

Michel Roussin précise en outre que la mise en place des infrastructures de communication et de l'information, Internet, entre tous les pays d'Afrique est un impératif pour la croissance et la valorisation des richesses.10(*)

Le développement de l'accès à l'Internet implique certains préalables qui rejoignent parfois d'autres impératifs de développement, il en est ainsi du développement de l'éducation et de l'objectif affiché par l'UNESCO d'atteindre «l'éducation pour tous». L'alphabétisation représente effectivement le premier et indispensable pas vers la maîtrise des nouveaux outils de communication, tel l'Internet, fonctionnant à partir d'un support écrit. Dans le même temps, mais dans le contexte plus ambitieux, l'éducation des nouveaux outils de communications dont les premiers représentants sont l'ordinateur et la messagerie.11(*)

Les inégalités dans l'accès à l'information entre le Nord et le Sud aggravent une rupture économique déjà considérable. Cette corrélation conduit Philippe Quéau, à évoquer ainsi le web comme le standard qui exclut les 2 milliards d'humains qui n'ont le 2 dollars nécessaires par jour pour survivre, et les 95% qui n'ont pas l'accès au Web.12(*)

Evidemment, cet impact est d'inégale importance à cause des profondes différences structurelles qui existent entre les pays riches et les pays pauvres. Sans aucun doute cela a-t-il également constitué une progression en matière d'échange politique et de diffusion d'information. Ce qui a renforcé le développement des réseaux interactifs déjà existants au niveau social.

La société de l'information profite à ceux qui disposaient déjà des structures industrielles et commerciales élaborées, l'information exprimant souvent son potentiel considérable en complément d'un savoir-faire. Philippe Quéau ajoute que les navigateurs du cybermonde maîtrisent des codes nouveaux aux avantages indéniables. Mais surtout ils se dotent de clés d'intelligibilité nouvelles, dont sont cruellement exclus les nouveaux prolétaires du virtuel, ainsi dépossédés des moyens de production cognitive et d'analyse symbolique qui leur permettraient de se doter d'un point de vue efficace sur le monde.13(*)

Atiamutu Malomalo14(*) a classé sa problématique dans le thème de `' La problématique de l'informatisation des services publics administratifs : cas du Bureau Administratifs de la commune Mangobo d'octobre 2005''. Parti du constat selon lequel la revue de la littérature faite à ce sujet reconnaissait aux TIC leur rôle de bienfaiteur dans la société et autres organisations. Pourtant, les technologies ont un passif chargé des méfaits. Ceci lui a permis de développer une vision autre que celle découlant des écrits de ses prédécesseurs, à savoir : les TIC sont un couteau à double tranchant et leur rôle dans la société et les organisations est déterminé par l'usage qu'on en fait.

Le développement de la TIC a servi de base au lancement d'Internet au Congo précisément dans la ville de Kisangani. L'Internet assure un pouvoir considérable aux personnes par rapport aux organisations bureautiques. Dans la mesure où l'information devient un bien collectif, elle est démocratisée et elle cessera d'être un monopole de la minorité (les informés) sur la majorité (ceux sans information). Vu la logique du contraste entre les informés et les non informés à la relation entre les villes et les pays...

En rapprochant le Sud sous développé au Nord développé et en facilitant l'accès à l'échange des données on contribue au perfectionnement de programmes et aux initiatives de développement. Mais cette démocratisation pose encore de problème au Congo en générale et à Kisangani en particulier or le développement des moyens de communication, même celui des grands changements dans le monde :

Ø les opprimés de plusieurs pays distants de longs kilomètres s'échangent des informations et s'imprègnent des avances engagées ailleurs.

Ø Les connaissances sont diffusées et mises en compétition.

Ø La gouvernance locale est révélée et évaluée à des milliers de kilomètres.

Ø Les problèmes locaux sont pris en charge et connus par le monde de manière quasi instantanée.

Dans l'internet, les contacts directs entre les dirigeants et dirigés, les militants, les institutions, les organisations et les personnes individuelles sont déjà facilités, ceci peut représenter un important élan à la créativité et à l'amélioration des ces initiatives. Pour matérialiser notre préoccupation voici la problématique, définie comme étant un champs des connaissances théoriques dans lesquelles on pose un problème suivi de la mise en oeuvre d'une série des questions qui directement ou indirectement débouchent sur les hypothèses.15(*)Cependant la question qui est soulevée est la suivante:

1. Quel est l'état de l'Internet dans la ville de Kisangani ?

2. Quels seraient les mécanismes pouvant favoriser la démocratisation de l'Internet à Kisangani ?

Nous utilisons l'hypothèse pour répondre aux questions posées, l'hypothèse (du grec hypothèses, supposition) est à proprement parler, une affirmation sans preuves suffisantes, et d'où l'on déduit un certain nombre de conséquences vraies ou fausses. Les hypothèses sont perpétuellement nécessaires dans une théorie scientifique, car ce n'est point assez pour notre esprit d'observer et de connaître les phénomènes, il veut encore découvrir leurs lois, remonter à leurs causes, et le voir en quelque façon dans le principe même d'où ils sortent.16(*)

Comme le définit M. Grawitz, l'hypothèse est la formulation de réponse à la question posée.17(*) Dans le même ordre d'idée, Esiso Asia Amani18(*)ajoute qu'une hypothèse est une affirmation provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables. Concernant les fonctionnements a priori ou a posteriori d'une institution et cette affirmation provisoire implique également une prise de position du chercheur face au fait observé ou à observer.

Eu égard aux questions posées, nous tentons de répondre en disant que l'Internet, cet outil indispensable et capital pour la communication et l'échange de l'information actuellement dans le monde est balbutiement dans un état d'aujourd'hui à Kisangani. Il serait encore un moyen réservé à une infime partie de la population et relèverait d'un luxe et d'un prestige. Bref, l'Internet n'est ni démocratisé, ni maîtrisé par la majorité de la population de Kisangani.

L'Etat lui-même ne favorisant pas l'expansion de cette nouvelle technique.

Pour la seconde question, nous anticipons en disant que la démocratisation de l'Internet ne pourra avoir des perspectives heureuses que du moment où l'Etat, la société civile (ici société civile prise dans son sens le plus propre, c'est-à-dire, le domaine des rapports entre les individus, les groupes et les classes dont l'existence est indépendante du pour des institutions étatiques), les autres acteurs de fonds au développement (entendu ici les bailleurs de fonds étrangers) tiendront compte des mécanismes ci-après :

Ø Octroi par l'Etat des facilités fiscales, juridiques aux initiatives engagées dans le domaine de l'Internet et de l'informatique ;

Ø L'enseignement obligatoire, systématique de l'informatique et de la navigation sur Internet dès l'école primaire ainsi que la disponibilisation des matériels informatiques aux établissements de l'EPSP à Kisangani ;

Ø La réhabilitation du réseau de la téléphonie fixe ;

Ø La connexion et l'information des services publics de la ville ;

La question de la méthode reste plus fondamentale pour toute la recherche scientifique car elle est une démarche intellectuelle exigée par le schéma théorique en vue d'expliquer une série de phénomènes observés.

Les choix des techniques sont déterminés dans toutes les sciences sociales par les conditions de la recherche et par la nature de l'objet d'étude.19(*)

Parler de méthode, c'est parler d'une ambiguïté. La méthode se représente sous un double visage: en affecter la substance, des techniques qui permettent de confronter la théorie au champs empirique. Le marier de penser, un lien de la pensée au réel.20(*)

La méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontre, les vérifies.21(*)Par souci de conférer le caractère scientifique au présent travail et de mieux poser l'explication de l'objet de notre étude, nous faisons recours à l'analyse fonctionnelle, selon le modèle de Robert King MERTON d'après le protocole descriptif suivant :

Ø Considérer les fonctions comme conséquences observées d'un fait social, qui contribue à l'adaptation ou à l'ajustement d'un système donné ;

Ø Opérer une distinction entre fonctions manifestes voulues et reconnues par les participants du système et les fonctions latentes ;

Ø Discerner la dysfonction qui, à l'inverse de la fonction, réduit les possibilités d'adaptation ou d'ajustement du système (effets pervers);

Ø Etablir une alternative fonctionnelle impliquant des équivalents fonctionnels et des substituts fonctionnels d'un système. C'est-à-dire des déficiences fonctionnelles d'un système ou d'un sous-système social qui devient inapte à remplir certaines fonctions.22(*)

Approchant cet objet d'étude, nous considérons la ville de Kisangani, comme un système social dans lequel nous retrouvons l'ensemble d'acteurs sociaux utilisateurs effectifs ou potentiels de l'Internet ainsi que les pouvoirs publics régulateurs de l'espace bénéficiaire des décisions et mesures touchant l'expansion ou non de l'Internet.

L'Internet joue évidemment un rôle important d'ajustement de la société globale à travers les fonctions reconnues de mise en relation entre plusieurs personnes, d'échange d'informations, des possibilités qu'il offre en terme d'opportunités et de diffusion de connaissances.

L'Internet recèle aussi par ailleurs, une ou plusieurs fonctions latentes allant de la perversion des moeurs à la mise en place des activités illégales et illicites.

La dysfonction liée à cet outil peut être décelée du fait de sa nature même qui appelle l'engagement des moyens d'installation importants et d'une technicité avérée avant sa vulgarisation et pour sa maintenance.

Ces effets pervers et dysfonction peuvent être conjurés du fait de l'appropriation par les pouvoirs publics de cet outil et de sa popularisation. Une prise de conscience des autorités publiques de l'intérêt et de la nécessité de cet instrument et la mise en place d'une police scientifique traquant la cyberdélinquence sont aussi des alternatives à ces faiblesses observées.

Et la récolte a été possible grâce aux techniques d'observation directe participante, d'entretien libre non structuré, d'analyse documentaire et de wébographie :

Ø L'observation directe participante, nous même étant acteur/agent d'un cybercafé, nous a permis, en étant en contact permanent et régulier avec les internautes de voir les faits en étude, de communiquer avec certains intervenants à l'outil internet ;

  • Ø L'entretien libre non structuré, nous a permis d'obtenir des informations et opinions des personnes intéressées par la question de l'Internet à Kisangani et aussi de nous entretenir avec certains internautes boyomais en vue de comprendre ce qu'ils pensent sur notre sujet d'analyse ;

Ø L'analyse documentaire nous a été d'un grand apport dans ce sens qu'elle nous a permis de consulter un nombre important d'ouvrages, articles de revues, mémoires et travaux de fin de cycle ayant trait à notre objet d'étude ;

Ø La wébographie a essentiellement porté sur la consultation à Internet des documents et autres outils essentiels pour notre travail. Ainsi, nous y avons découvert le débat autour de la question de l'Internet qui a enrichi la théorie de cette étude.

Eu égard à ce qui précède, nos analyses poursuivent les objectifs suivants:

Ø Découvrir les difficultés de l'expansion et de la démocratisation de l'Internet à Kisangani.

Ø Déceler les mécanismes de la remédiation de cet état de chose.

Ce travail revêt un double intérêt:

En premier lieu l'intérêt dans ce sens que cette étude scientifique, constitue une référence pour les futurs chercheurs dans le domaine de la problématique de la télécommunication en général et de l'Internet en particulier.

En second lieu l'intérêt pratique, compte tenu les connaissances que ce travail met à nous, il sensibilise la conscience de chaque entité et citoyen boyomais, à prendre en charge la question de l'Internet pour le développement de la ville.

Comme l'exige la science, notre étude couvre un espace temporel et spatial susceptible de faciliter à la fois la récolte de données et la maîtrise de la question étudiée. Ce travail est un hymne à l'appropriation par les BOYOMAIS de cette opportunité de communication et d'échange d'informations qu'est l'Internet.

Dans le temps, notre sujet s'étend de 2002 à 2006. Nous avons opté pour ces années, car c'est à partir d'elles que l'Internet s'installe de manière un peu plus large à Kisangani. Dans l'espace, nous avons limité notre champ d'investigation dans la ville de Kisangani23(*).

La réalisation de ce travail n'a pas été facile. L'insuffisance des documents liés à notre objet d'étude ainsi que l'indisponibilité de nos enquêtés ont constitué autant des difficultés qui allaient handicaper sa finalisation.

Cependant, notre persévérance et notre sens d'humilité nous ont permis à recueillir les informations de cette étude.

Le présent travail s'articule autour de trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Le premier traite des considérations générales, le deuxième porte sur la situation de l'Internet à Kisangani et le troisième s'articule autour de la question des perspectives des perspectives de l'Internet à Kisangani.

* 1 A., CADIX et J. M., POINET, Le management à l'épreuve des changements technologiques. Impacts sur la société et les organisations, Paris, Editions d'Organisation, 2002. p.23.

* 2 Chater veut dire partager des messages et échanger des données instantanément à travers un téléphone cellulaire ou un ordinateur portable. Les photos, les vidéos et les musiques peuvent ainsi être rapidement interchangées et traitées.

* 3 Ph., Quéau, la planète des esprits, pour une politique du cuber espace, Paris, Odile Jacob, 2000

* 4 `' Internet et son impact sur les pays en voie de développement : les exemples de la Chine et de l'Inde'' in http://www.ifla.org/IVifla63/36srilk3.htm, consulté à Kisangani, le 14 août 2008 à 22 Heures 57'

* 5 PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 200,1P.2

* 6 J., James, «Technologie de l'information, mondialisation et marginalisation», in A.S.Bhalla, Mondialisation, croissance et marginalisation, Ottawa, CRDI, 1998. p.15.

* 7 P., Renaud, Vers la désertification technologique du sud ? un enjeu des technologies de la communication en Afrique, Paris, Karthala, 1999. p.32

* 8 PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 2001, p. 2

* 9 M., Jensen, «l'Internet africain: un état des lieux», in www.africanti.org. Consulté à Kisangani, le 12 août 2008 à 23 Heures 24'

* 10 M., Roussin, Afrique, indispensables opérateurs privés, in, http://www.lemonde.fr consulté à Kisangani, le 14 Août 2008 17 Heures 19'

* 11 E., La Croix; Internet au Burkina Faso en 2002: situation, enjeu et perspectives. Paris, Karthala, 2002, p 62.

* 12 Ph., Queau in, A., Cheneau, sous la direction de, Identité culturelle et éthique de l'universelle : Enjeu des technologies de la communication en Afrique, Paris, Karthala, 2002, p. 6.

* 13 Ph., Queau, La planète des esprits, pour une politique du cyberespace, odilejacob.2002, p32

* 14Atiamutu, Malomalo., La problématique de l'informatisation des services publics administratifs : cas du Bureau Administratifs de la commune Mangobo d'octobre 2005, Mémoire de licence en SPA (Inédit), FSSAP, UNIKIS, 2006.

* 15 Esiso Asia Amani, Méthodes de recherche en sciences sociales, cours en G2 SPA (inédit), FSSAP, UNIKIS, Ière édition, 1996, p17.

* 16 http://www.cosmovisions.com/hypothese.htm consulté à Kisangani le 15 septembre 2008

* 17 M. Grawitz, Méthodes des sciences sociales, Paris, éd. Dalloz, 1994. p.408

* 18 Esiso Asia Amani, Op. cit., p.18

* 19 B., Verhaegen et, K., Monnic, « Problème concret des sciences politiques » in Cahiers économique et social, N° 3,1963, p. 5.

* 20 http://christophe.benevent.frée.fr/article .php3?id- article social, No3 ,1963.p5. Consulté à Kisangani, le 14 août 2008 à 18H00'

* 21 http://psychobiologie.ouvanton.org/glossaire/ext-p06.20.06-glossaire.htm. Consulté à Kisangani le 14 août 2008 à 18H20'

* 22 R.K., Merton, Manifest and latent function in J., Coenen Hunter, Le fonctionnalisme en sociologie : et après ?, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 1984, pp9-16 cité par Esiso Asia Amani, Op. Cit. pp. 59-60

* 23 Kisangani vit le jour sous le nom Swahili de « kisanga : qui signifie ile ». Comme la plupart des grandes agglomérations Africaines, elle doit sa création à un facteur géographique exceptionnel. Ce fut, en effet, à l'emplacement de la septième et dernière série des rapides de l'impérieux Lualaba, ce grand fleuve qu'on appela Congo..., que raisemblablement en 1877 une expédition arabe, sur le chemin d'Allah, dressa son campement pour s'y fixer durant une période que l'on espérait longue et fructueuse, En effet, les deux hommes qui franchissent les rapides du Lualaba à Kisangani en 1876 (Stanley et Tippo-tip) représentent les deux mondes étrangers, l'Occident et l'Islam, autour desquels se tissera, pendant plus d'un siècle, la trame urbaine de la ville. Kisangani est le chef lieu de la Province Orientale située au Nord du pays. D'une superficie de 2.109Km2, la ville de Kisangani est située bien au centre de la Province Orientale. Elle est bornée au Nord par le territoire de Banalia, au Nord-Ouest par celui d'Isangi, au Nord-Est par le territoire de Bafwasende, au Sud-Est par celui d'Ubundu et au Sud-Ouest par celui d'Opala.(Rapport Mairie de la Ville de Kisangani 2004).

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld