WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Inventaire des ressources médicinales et aromatiques dans la région de Djerma- Batna par la méthode systématique

( Télécharger le fichier original )
par Raouf BITAM
Université El Hadj Lakhdar Batna Algérie - Master II en biologie spécialité en biodiversité et changements globaux 2012
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPUBLIQUE A LGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

DE LA RECHERCHE SCIEN

UNIVERSITE EL HADJ LAKHDA R
FACULTE DES SCIENCES

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT S UPERIEUR ET

TIFIQUE

 

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

De Fin

d'Etude p

II en biologie

diplôme de master

SPECIALITE : BIODIVERSITE ET CHANGEMENT GLOBA UX
BIOLOGIE DE LA CONSERVATION

THEME

Jury : Présentée par :

DANS LA RE

RESSOURCE

DE BELEZMA

AROMATI Q

GION DJERMA- PARC

S MEDI

BATNA

CINAL

UES

ES ET

NATIONAL

Président : Mme.Benteiis A : Mme. Smaihi H.

Co-Promoteur:Mr.Hamchi A. Examinateurs : Mme. Khater N.

elle. C

M herrak I

Mr: BITAMRaoufPromotrice

Mr : Sahraoui Rabeh

Dédicace

A ceux qui ont dessiné les plus belles images de ma vie, qui me poussent aujourd'hui vers l'avant et rassure mes pas, qui m'ont tant appris et ont fait de moi ce que je suis, que Dieu les garde, joie de ma vie : dédicace

PERE et MERE A mes chers frères et soeurs :

A toutes la famille BITAM

A Zina

A toutes mes amis surtout :Noureddine, Imad, Hamed, Khelifa, Habib, fouazRadjai

A tous les étudiants de ma promotion pour leur sympathie et leur soutien durant les années d'étude, à qui je souhaite beaucoup de succès.

A tous les enseignants que j'ai connus (Primaire, moyen, secondaire et universitaire).

A l'issu de ce modeste travail, nous tenons à remercier tout d'abord notre bon Dieu tout puissant, de nous avoir procuré patience, volonté et pour son aide miséricordieuse durant toute notre vie et nos années d'étude.

Egalement, nous sommes particulièrement agréables de remercier vivement :

Notre promotrice MmeSmaihi Amal Hassina. Pour avoir accepté de nous encadrer et de diriger ce travail d'une manière exemplaire et pour le temps qu'elle nous a consacré. Co-promoteur MRHamchi qui a contribué à l'identification des espèces et Tout le personnel de parc national de Belezma en particulier MRAbderrahmani.

MmeBentellisAlima. Pour nous avoir fait l'honneur de présider le jury.

MmeCherrak. et MelleKHATER. Pour l'honneur qu'elles nous ont fait on acceptant de faire partie de ce jury.

Nous tenons à remercier aussi :Mr Si Bachir A. Maitre de conférences université Batna

Ainsi que MRMEHMAHI Tahar et toutes les personnes qui nous 'ont procuré main forte pendant les moments difficiles.

Liste des figures Liste des tableaux Introduction

RECUEIL BIBLIOGRAPHIQUE

CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE page

D'ETUDE

1-situation du parc national de Belezma 3

2-Caractéristiques physiques 4

2-1-les reliefs 4

2-2- Géologie 5

2-3-Pédologie 6

3-La végétation 7

4- Etude climatique 9

4.1- Les températures 9

4.2 -les précipitations 10

4.3- La Neige 12

4-4-grele 12

4.5- La gelée blanche 12

4.6- Humidité relative de l'air 13

4.7- Les vents 13

4.8- Synthèse climatique 13

CHAPITRE II : PLANTES MEDICINALES ET PHYTOTHERAPIE

1- plantes médicinales 16

1.1- Culture et cueillette des plantes médicinales 16

1.2 -Importance des plantes médicinales 17

1.3 -Domaine d'application des plantes médicinales 18

2- la phytothérapie 29

2.1-Les avantages de la phytothérapie : 29

2.2-Les huiles essentielles 20

2.3-Localisation des huiles essentielles : 20

2.4-Procédé classique d'extraction des huiles essentielles. 21

CHAPITRE III : LA FORET ALGERIENNE ET RESSOURCES MEDICINALES

1- La forêt algérienne. 22

1.1 - Consistance globale de la forêt algérienne 22

1.2 -Les contraintes majeures 23

1.3-La stratégie nationale de développement forestier 24

1.4- préservation des ressources forestières 24

2-Les ressources médicinales dans les écosystèmes forestiers algériens 25

2.1- ressources médicinales dans la région de Batna 25

3 - Gestion durable des ressources médicinales: 26

3.1-Culture des plantes médicinales 26

3.2 - Les techniques durables de récolte 26

3.3 - Certification des plantes médicinales 26

PARTIE ETUDE EXPERIMENTALE CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES

1-choix du site de l'étude 27

2-Objectif de l'étude 27

3- Méthode employée 28

3.1 - Choix de la méthode d'échantillonnage 28

3.2- Choix des placettes 28

3.3- Matérialisation des placettes 28

3.4- Equipements de terrain 29

4-Confection d'un herbier 30

4.1- Prélèvement d'échantillons 30

4.2- Traitement des échantillons 30

4.3- Identification des espèces prélevées 30

5. Méthodes d'analyse 31

5.1- Analyses pédologiques 31

5.1.1-Granulométrie 31

5.1.2-Dosage du calcaire total CaCO3 32

5.1.3-Mesure du pH 32

5.1.4-Détermination de la conductivité électrique et de la salinité 33

5.1.5- Dosage du carbone et de la matière organique 33

5.2- Analyse floristique de la végétation. 34

5.2.1- La richesse floristique 34

5.2.2- Les types biologiques 34

5.2.3- La fréquence spécifique 35

5.2.4- Abondance - dominance 35

5.2.5- Coefficients de similitude 35

CHAPITRE V : RESULTATS ET DISCUSSIONS

1- Caractérisations pédologiques 37

1.1- Résultats pédologiques 37

1.2- Discussions des résultats pédologiques 37

1.2.1- L'analyse granulométrique 37

1.2.2- Le calcaire total 38

1.2.3- Le carbone et la matière organique 38

1.2.4- Le pH 38

1.2.5- La conductivité électrique 38

2- Les analyses floristiques 49

2.1 - Richesse floristique de la zone d'étude 49

2.2- Répartition des types biologiques dans la zone d'étude 41

2.3- La Fréquence spécifique 43

2.4- Abondance dominance 44

2.5 - Coefficient de similitude 46

CONCLUSION 50

LISTE DES FIGURES Page

Figure 01 : Carte de limite géographique du parc national de Belezma 03

Figure n°2 : situation géographique de la zone d'étude 04

Figure n°3: Carte géologique du parc national de Belezma. 06

Figure.n°4: Carte lithologique du parc national de Belezma. 07

Fig.n°5 : Esquisse des couverts végétaux du Parc National de Belezma 08

Figure n°6: Températures moyennes mensuelles, 10

Figure n°7: Hauteurs moyennes mensuelles des précipitations exprimées en mm (1989- 11 2009)

Figure n°8: Variations saisonnières des précipitations exprimées en mm (1989-2009) 12

Figure n°9: Diagramme Ombrothermique de Gaussen (1989-2009) 14

Figure n°10 : Projection de la zone dans le climagrame d'Emberger 15

Figure n°11 : Appareillage utilisé pendant l'hydrodistillation d'huile essentielle 21

Figure 12 : la disposition des parcelles sur la zone d'étude 29

Figure n° 13 : la distribution des Cinq échantillons de sol sur la zone d'étude 31

Figure n°14 : Classification américaine des textures pédologiques 32

Figure n° 15 : Les différents types biologiques des espèces floristiques 34

Figure n°16 : pourcentage de l'importance des déférents types biologiques de la zone 42 d'étude

Figure n°17 : histogramme de l'importance des plantes médicinales selon les types 42 biologiques.

Figure n°18 : pourcentage de fréquence des espèces recensées dans la zone d'étude 44

Tableau n°2: Températures mensuelles maximales (M), minimales (m) et moyennes (M) 09 (1989-2009)

Tableau n°3: Variations annuelles des précipitations exprimées en mm (1989-2010) 10

Tableau n°4 : Hauteurs moyennes mensuelles des précipitations exprimées en mm (1989- 10 2010)

Tableau n° 5: Variations saisonnières des précipitations exprimées en mm 11

Tableau n°6 : Moyenne de nombre de jours de neige 12

Tableau n°7 : Importance de l'utilisation de la médecine traditionnelle et complémentaire 18 dans le monde

Tableau n°8: Principales essences forestières et leurs superficies. 23

Tableau n°09 : Résultats des analyses physico-chimiques du sol de la zone d'étude 37

Tableau n°10 : liste des espèces recensées dans la zone d'étude avec leur type biologique 49

Tableau n°11 : liste des plantes médicinales inventoriées dans la zone d'étude 40

Tableau n°12 : Les types biologiques de la flore de la zone d'étude 41

Tableau n°13 : Fréquence des espèces recensées 43

Tableau n°14 : L'abondance dominance des espèces dans les différentes placettes 45

Tableau n°15 : coefficient de Sorensen entre les relevés 47

Tableau n°16 : Effectif familles et espèces dans les différentes parcelles étudiées 49

LISTE DES PHOTOS page

Photo n°1 : le relevé 06 27

Photo n°2 : le relevé 02 27

Photo n °3 : Centre d'une placette 39

Photo n°4 : Equipement de terrain 39

INTRODUCTION

Aujourd'hui, le recours à la médecine par les plantes connaît un regain d'intérêt mondial, particulièrement pour traiter les déséquilibres entraînés par la vie moderne, qu'il s'agisse du stress ou des problèmes de poids.

Un chiffre global permet de se rendre compte de l'importance du recours à la médecine traditionnelle : on estime que 80 % de la population mondiale y recourt pour ses premiers soins de santé.

Il est donc très important que médecine moderne et médecine traditionnelle collaborent :

· afin de permettre la validation et l'amélioration des remèdes traditionnels

· afin de pouvoir apprendre l'une de l'autre et se compléter, en faisant évoluer la recherche (CTA, 2007)

L'usage durable de ces ressources est aujourd'hui questionné et la nécessité de préserver la flore et de contrôler son utilisation est devenue impérative. De nombreuses espèces de plantes médicinales et aromatiques sont menacées, notamment en raison de l'augmentation des cueillettes commerciales et/ou inadaptées (prélèvement des racines ou des rhizomes pour certaines plantes), du surpâturage et de l'absence de gestion raisonnée.

Ainsi, la récolte de plantes médicinales sauvages peut poser des problèmes supplémentaires du point de vue de la surexploitation à l'échelle mondiale, régionale et/ou locale et de la protection des espèces menacées. Il faut aussi tenir compte de l'impact de la culture et de la récolte des plantes sur l'environnement et les processus écologiques, et des intérêts des communautés locales. (Xiaorui Zhang, 2003) .

le continent africain est un continent dotés d'une biodiversité la plus riche dans le monde, avec une avalanche de beaucoup de plantes utilisés comme herbes, aliments naturels et pour des buts thérapeutiques. c'est en grande parti due à la géographie vaste (FAROMBI, 2003 in Mohammedi Zora 2006)

Depuis toujours les plantes ont constitué la source majeure des médicaments grâce à la richesse de ce qu'on appelle le métabolisme secondaire. Cependant l'homme n'à découvert les vertus bénéfiques des plantes que par une approche progressive, facilité par l'organisation des rapports sociaux, en particulierà partir du néolithique.

Dans les civilisations chinoise et indienne, on retrouve la trace d'utilisations médicinales très anciennes. Le premier livre de matière médicale fut rédigé vers 2900avant J-C et 4000 ans avant J-C les populations babyloniennes et sumériennes utilisaient les plantes pour se soigner ( Fouché et al., 2000 in Mohammedi, 2006) )

Le territoire algérien par sa situation géographique jouit d'une grande diversité biologique et écologique. Les milieux, les paysages et les habitats naturels, très variés, s'étendent selon un gradient de plus de 2.000 km des rives de la Méditerranée jusqu'aux confins du sahel africain au sud (DGF, 2009).

Cependant, la dégradation continue des habitats naturels et les menaces pesant sur certaines espèces forment une préoccupation de la politique environnementale du monde entier, ces habitats naturels ne cessent de se détériorer et qu'un nombre croissant d'espèces sauvages est gravement menacé. Il est donc nécessaire de prendre des mesures en vue de les conserver.

Ainsi, la préservation et la protection de la flore sauvage constituent un objectif essentiel d'intérêt général. Il est doncnécessaire de définir ceux que l'on devrait classer comme prioritaires.

Aussi, à la lumière des travaux récents portant sur la nomenclature botanique dans le monde, une mise à jour de l'inventaire de la nomenclature de la flore d'Algérie doit être réalisée. Car depuis la parution des 3 principaux ouvrages sur la flore d'Algérie (Maire, 1930 ;Ozenda, 1957 ; Quézel et santa, 1962-1963), les travaux prenant en compte le renouvellement de l'inventaire floristique, et traitant de l'évolution de la nomenclature et de la systématique botaniques, sont inexistants (DGF, 2009)

A cet effet, et dans le cadre de la valorisation de la flore Algérienne, on s'est intéressé aux espèces d'intérêt médicinales et aromatiques. Dans ce contexte l'objectif de ce travail est d'inventorier ces espèces qui ont un intérêt social, économique et environnemental par échantillonnage systématique.

Notre étude sera donc répartie en cinq chapitres ; initiés par un recueille bibliographique nous apportons dans le premier chapitre la présentation de la zone d'étude. Le second chapitre

sera consacré aux plantes médicinales et phytothérapie et le troisième chapitre porte sur la forêt Algérienne et ressources médicinales.

La partie pratique est composée par un quatrième chapitre sur le matériel et les méthodes d'étude et le cinquième chapitre abordera les différents résultats et leurs discussions.

Enfin, une conclusion générale sera présentée en dernier

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

1- SITUATION DU PARC NATIONAL DE BELEZMA

Le Parc National de Belezma se situe dans la partie orientale de l'Algérie du Nord, dans le massif montagneux de Belezma qui est à l'extrémité Ouest des monts des Aurès, situés à 7km environ au Nord-Ouest de la ville de Batna (figure 01), limité par la plaine de Mérouana et de AïnDjasser au Nord, la plaine d'El-Madher à l'Est, et à l'Ouest par l'Oued de Barika. Le parc National de Belezma occupe une superficie estimée à 26250 ha de la forêt domaniale du massif (Khanfouci, 2005),Il est compris entre les coordonnées Lambert suivantes :

Ouest (y1 =259,00 x1 = 782,00). Nord (y2 = 273,00 x2 = 816,00),

Est(y3 = 271,90 x3 = 817,10) Sud (y4=250,50 x4=790,00).

Figure 01 : carte de limite géographique du parc national de Belezma

Notre travaille se déroule plus précisément dans la zone siégé au niveau de la forêt deDjermaquiest situé au Nord Est de la ville de Batna (figure 02) ; Administrativement, cetteforêt domaniale dépend du parc National de Belezma.

La localisation géographique de notre station est rendue possible grâce à l'utilisation directe du GPS (Global Positioning System) qui la situe selon les coordonnées géographiques suivantes :

Latitude : 35°40' - 54° 89' Nord

Longitude : 06°15' - 54° 31' Est

Batna la
ville

Foret
Djerma

Figure 02 : Situation géographique de la zone d'étude

2-CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

2-1-le relief

La topographie du site est globalement orientée Nord/Sud avec un relief très accidenté et despentes supérieures à 75%. Ce sont des barres rocheuses, des falaises sur les deux versants, et desvallées étroites formées de deux (02) lignes de crête de 60 km de longueur, ces chainons de montagnesont en altitude décroissante en allant du Sud au Nord en tout point du territoire du parc. (Beloula,2010)

Le parc national de Belezma correspond à une chaîne de montagne marquant le début du massif des Aurès de hautes et moyennes altitudes :Djebel Refâa (2178 m), Djebel Tichaou (2136 m), Djebel Tuggurt (2090 m), Djebel Kasrou (1641 m) et Djebel Maâgel (1500 m).

Selon khanfouci(2005) ; plus de 87 % de la superficie totale des monts du Belezma sont caractérisés par de fortes pentes (tableau 01) qui dépassent 25 %. Certains endroits peuvent même atteindre 50 % (Bordjem, Chelalaa, Thouggour).

Tableau 01: Données sur la superficie en fonction de la pente

Pentes en %

Superficie en %

0-3

0

3-12.5

7.1

12.5-25

5.8

Plus que 25

87.1

 

2.2 - Géologie

Selon Lafitte (1939), Yahiaoui (1990) cités par Bentouati (1993), les terrains du massif de Belezma sont desformations géologiques secondaires appartenant auTriasique, Jurassique et Crétacé (figure 03).

Les principales structures géologiques dans la région du parc national de Belezma sont :

- Des marnes dans sa partie inférieure et du grès dans sa partie supérieure, cette structure setrouve dans la région de Boumerzoug.

- Des marnes dans la partie inférieure, des grés dolomitique dans sa partie centrale et du gré ausommet du djebel Tuggurt (2010 m) d'altitude.

- Des grés dans la partie inférieure, du calcaire dolomitique dans la partie centrale et du gré ausommet qui domine la région de Bordjem et Chelaala.(beloula)

- Des marnes dans la partie inférieure,des argiles dans la partie supérieur dans la région de Djerma .

Dans les formations qui caractérisent le parc, on trouve 5 périodes géologiques : - Le triasse : gypse -marneux -argile.

- Le jurassique : le lias (calcaire dolomitique et du grés). - Le crétacé

- Crétacé inférieur.

- Crétac é supérieur .

- Le quaternaire.

- Le tertiaire (argile , grés, conglomérat).

Figure 03: carte g é ologique du parc national de Belezma. (Source : parc national de Belezma)

djebelTh

ouggar et

- Rendzines :(les alluvions) évoluant à

Tichaou, sur

partir d'une

altitude de 1600 m

alcaire (Bentouati, 19 93).

fortes à

sur pentes

s alluvions

eur et leur

rma les s ols sont de

s par leur faible épaiss

Le massif du Bele zma n'a pas
Selon Abdesseme d (1981) et
types de sols renc ontrés sont :

fait l'objet d'études pé dologiques approfondi e

le BureauNational des études fo restières (1 9

s et systématiques.

86), les principaux

-au niveau de Dje

calcaire

et des co lluvions (brèche) formées sur faible évolution (figure 04).

, caracterisé

-Sols b runs calcaires: se localisant sur un

bas versants des djebels Boumerzoug et et 1600m.

support de substrat marneux-c alcaire auniveau des

Thouggar au sein d'un spectre altitudinal de

1400 m

- Sols bruns faiblement calcaires : se lo calisant ess entiellement

it El-Gontos sur substrats gréseux, et dans

Chelaala et Thene 1600 m à 2000 m.

au niveau du djebelBordjem,

un spectre altitudinal allant de

substrat c

Figure 04 : carte lithologique du parc national de Belezma. (Source : parc national de
Belezma.)

3- La Végétation

La flore du parc est très diversifiée et c'est le domaine forestier qui est largement représenté avec 82 % de la superficie totale du parc. C'est ainsi qu'on observe le cèdre, le pin d'Alep et le chêne vert.

Les particularités et les curiosités résident en l'existence d'une cédraie sur dalle unique en son genre dans la classe primitive d'une superficie de 30 ha avec la présence du houx en association avec le cèdre, ayant une superficie de 141.5 ha, l'autre curiosité c'est l'existence d'orchidées telles que Epipactishelliborine, Ophirs...(Beloula, 2010)

Les monts de Djerma se trouvent dans la partie Nord -Est de Belezma, et ils sont occupéspar la futaie de pin d'Alep à l'aspect jardiné et peu dense (figure 05) (Sahli in Benzeroual, 2006). Lavégétation accompagnatrice est composée par le chêne vert (Quercus ilex), le genévrieroxycèdre(Juniperusoxycedrus), le romarin (Rosmarinusofficinalus), la globulaire (Globulariaalypum) et le calycotome(Calycotomespinosa)(Smaihi, 2009)

Figure 05 : Esquisse des couverts végétaux du Parc National de Belezma (Source : Sahli in Benzeroual, 2006)

4- Etude climatique

Le climat avec ses différents paramètres joue un rôle prépondérant dans le développement, la production, la répartition et l'individualisation et l'état physiologique des espèces forestières .donc il est nécessaire d'en connaitre ses principales variantes (Houerou,1975inAbdessemed ,1981 in Beghami, 2010).

Les principaux paramètres climatiques sont représentés ici par des moyennes pluriannuelles, noté sur une période de vient ânes (1989-2009). Ces paramètres climatiques ont été recueillis auprès de la station météorologique d'Ain S' khouna (Batna), dont les coordonnées géographiques latitude 35°44' Nord et longitude 06°21' Est pour une altitude de 827 mètre (Solter, 1999)

4.1- Les températures

La température est un facteur climatique de toute première importance car elle contrôle l'ensemble des phénomènes métaboliques et conditionne la répartition de la totalité des espèces et des communautés d'êtres vivants dans la biosphère (Ramade, 1984in Abdelhamid, 2008).

Les températures de la région de Batna collectées durant la période allant de 1989 à 2009 sont résumées dans le Tableau n° 02 suivant.

Tableau 02: Températures mensuelles maximales (M), minimales (m) et moyennes (M)
(1989-2009)

Mois

Jan

Fév

Mar

Avr

Mai

Jun

Jui.

Aout

Sep

Oct

Nov

Déc

Moy (°c)

m (°c)

0.1

0.4

2.8

5.5

9.9

14.5

17.0

17.3

14.3

10.0

4.4

1.5

8.7

M (°c)

11.7

13.6

17.1

19.7

26

31.7

35.5

34.8

29.1

23.9

17.1

12.6

22.7

Moy(°c

5.9

7.0

10.0

12.6

18

23.1

26.3

26.0

21.7

16.9

10.8

7.1

15.4

 

)

L'examen des valeurs du Tableau pré cédent révèle que pour la période de 2 0 ans, la température moye nne annuell e est de 15. 4°C. Le mois le plus froid est le mois de Janvier avec une moyenne de 5 .9°C et le mois le plus chaud est le mois de Juillet avec une température moyenne de 26.3° C.

périodes ( Tableau 1) :

cours des mois de janvier, févri er, mars,

l'année.

mois d'avril , mai et

octobre

L'évolution annuel le de la température moyenne pass e par trois - les températures inferieuresa10°C enre gistrées au novembre et déce mbre représ entent la pé riode la plus froide de - les températures> 10 °C e t < 20 °C sont enregistrées aux représe ntent la périodefraisl'année.

- des températures supérieures à 20 °C sont enre gistrées aux mois de j uin, juillet, aout et septembre représe ntent la période la plus chaude de l'année voir l'histogramme suivant

Fi gure 06 : Température s moyennes mensuelle s (1989-2009)

30

25

20

15

10

0

5

Jan Fev

Mar Avr Mai Jun

Jui Aout

Sep Oct

Nov Déc

4.2- Pr écipitation s

Les pré cipitations englobent toutes les formes d'eau qui tombe nt sur la surface de la terre. Les précipitations coll ectées durant la pério de allant de 1989 à 20 09 sont po rtées sur le Tableau n°03

4.2.1- L es variations annuelles des pré cipitations (1989-200 9)

Tableau 03: Variations annue lles des pré cipitations exprimées en mm (198 9-2010)

Année

1989

1990

199 1

1992

1993

199 4

1995

1996

19 97

1998

1999

P (mm)

20

38

25

37.1

15.7

18

24

33

31.6

22

26

 

Année

2000

2001

200 2

2003

2004

200 5

2006

2007

20 08

2009

Moy

P (mm)

24

19

24

41.9

49.7

21

31

24

29

29

28

 

Les années qui dép assent la Moyenne (2 8 mm) sont c onsidérées comme humides et cel les qui sont in férieurs à la Moyenne représentent les années arides.

4.2.2- L esvariatio ns mensue lles des Pr écipitation s

Tableau 04 : Haut eurs moyennes mensuelles des précipitations exprimées en mm (198 9-2010)

Mois

Jan

v

Mar

Avr

Mai

Jun

Jui

A out

Sep

Oct

Nov

Déc

moy

P (mm)

33.1

21.51

30.77

35.3

46.7

16.5

7.5

2 0

39.4

23

26. 2

33.7

27.8

 

e représente l'épaiss eur de la n'y avait ni écoul ement ni

urface horizontale s'i l

d'un pluvi omètre.

différente d'un mois

moins de :

Janvier ; Mars ; Avril

à un autre suivant le tableau

; Septembre ; Mai ;

; Juillet ; Aout selon le

La quantité des p récipitation s est exprimée en millimètre. Ell couche d'eau qui resterait s ur une s évaporation. La mesure se fait au moyen Les mo yennes me nsuelles de précipitation n°04, l a valeur maximale correspond aux Décembre et la valeur minimale correspond aux moi ns : de Juin diagramme suivant

40

50

30

20

10

0

Jan Fev

Mar Avr

Mai Jun J

ui Aout Se

p Oct Nov

Déc

P (mm)

Figure 07 : Hauteur s moyenne s mensuelle s des précipitations exprimées en mm (1989 -2009)

4.2.3- L es variatio ns saisonn ières des p récipitation s (1989-20 09)

Le but de l'étude
concentrations sais

de la distribution saisonnière des précipitations est
onnières et la connaiss ance de la période durant laquelle

de connaitre leurs est intense .

suite l'Hiver, et la

Tableau 05 : Variations saisonnières des précipitation s exprimée s en mm

Mois

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

Saisons

Automne

Hiver

Printemps

Eté

Précipitation

88 .6 mm

88.31 mm

1 12.7 mm

44 mm

 

La val eur maximale correspond aux sai s
valeur minimale correspond à la saison d '

ons de : Printemps ; Automne en été (figure 08).

120

100

40

80

60

20

0

S ,O,N

D,J,F

M,A,M

J,J,A

P (mm)

Fi gure 08 : Variations sai sonnières des précipitations exprimées en mm (1989-20 09)

4.3- La Neige

Tableau 06 : Moye nne de nombre de jours de neige ( 1989-2009 )

Mois

Jan

Fév

Mar

Avr

Mai

Jun

Jui

Ao ut

Sep

Oct.

Nov.

Déc.

mo y

moy

1.8

1.33

0.76

0.19

0

0

0

0

0

0

0.1

1.05

0.43

 

Elle se manifeste surtout entre le mois de Novemb re et Avril (

un bon rendement pour le sol car elle se fond lentement et ains i

10 cm/ an) considéré e comme elle s'infiltre.

Elle se manifeste aux mois de, Novembre, Septembre, Février, Mars, Avril et surtout au mois de Mai et nulle à partir des mois de Janvier, Juin, Aout, Octobre et Décembre

4.5- La gelée blanche

Parmi les facteurs les plus néfastes, elle accompagne les tempêtes et elle est à l'origine des dégâts très importants si elle coïncide le bourgeonnement des plantes, elle se manifeste aux mois de Novembre, Décembre, Janvier, Février, Mars, Avril et nulle a partir des mois de Mai, Juin, Juillet, Aout, Septembre et Octobre.

4.6- Humidité relative de l'air

Les variations des rythmes quotidiens et saisonnières de l'hygrométrie atmosphérique jouent un rôle très important dans l'écologie des organismes terrestres et donc des écosystèmes continentaux (Ramade, 1984).

Aucour de l'année, l'humidité relative de l'air connait d'énormes fluctuations passant de 30% à plus de 70%. Les valeurs les plus élevées sont enregistrées durant la période hivernale, correspondant notamment aux mois de Décembre et de Janvier. La sécheresse de l'air s'établit en été, en particulier au cours des mois de Juin, Juillet et Août.

4.7- Les vents

Selon les données recueilles à la station de Ain Skhouna (Batna), la région de Batna y compris notre zone d'étude, subit des vents généralement faibles à dominance Sud-ouest à Ouest, avec le passage du sirocco (vent chaud et fort) en été qui peut souffler pendant 20 jours durant le mois de Juillet. La vitesse moyenne calculée variant entre 3.0 et 4.0 m/s.

Les vents charges de pluies viennent du Nord -Ouest après avoir perdu une grande partie de l'humidité sur l'Atlas Tellien. Ils soufflent pendant l'automne et l'hiver et une partie du printemps.

4.8- Synthèse climatique

de notre

zone d'étude, nous avons élaboré le di agramme

et le climatogramme d'Emberger en pre nant en co mpte les

Skhouna pour la pério de 1989-2009.

ser les péri

odes sèches

et humides

A / Dia gramme Ombrother mique

Le diagramme O mbrothermi que permet

point de vue précipitations et

de préc i

sen (1989-2009)

Figure 09: Diagramme Ombrothermique de Gaus

Selon DAJOZ 197

mm est

1, la séch eresse s'établit lorsque la pluviosité mensuelle (P) exprimée en

inférieure au double des températures moyennes expri mées en de grés Celsius. A cet

effet, nous pouvo ns conclure que la station d'Ain

mois qui s'étale de M

période sèche de 6 mois d' Avril

B/ Clim

atogramm

e d'Embe

rger

aractérisée de de Nove

par une
mbre au

Pour c aractériser le climat Ombro thermique de Gaussen

donnée s récoltées à

la station météorologique d'Ain

les éléme nts du climat d'une région du
une pério de donnée et permet é galement

(Dajoz, 1985).

d'estimer

températures pendant

Skhouna- Batna est c

ai à Octobre et une p ériode humi

Le quotient pluviométrique d'Emberger (Q) permet de déterminer l'étage bioclimatique d'une région méditerranéenne et la situer dans le Climatogramme d'Emberger(Emberger, 1971). C'est un quotient qui est fonction de la température moyenne maximale (M) du mois le plus chaud, de la moyenne minimale (m) du mois le plus froid en degrés Celsius et de la pluviosité moyenne annuelle (P) en mm. Ce quotient est d'autant élevé que le climat de la région est humide (Emberger, 1971). Il est calculé par la formule suivante :

P X 100

Q -2_1144+1

X(M-m)

AL 2

Q= Pmm X 100 (Emberger, 1971).

2*X[ 2 + ]X(M-M)

Ce quotient a été simplifié par Stewart : Q2= 3.43 X (m-mP) STEWART, 1969

P : pluviométrie annuelle= 333.68 mm

M : température maximale du mois le plus chaud = 35.5°c M : température minimale du mois le plus froid= 0.1°c

333,68

Q = 3,43 35,5-0,1

Q = 32,33et m = 0.1

Notre région est donc située dans l'étage bioclimatique semi-aride à hiver frais.

Figure 10: Projection de la zone dans le climagrame d'Emberger

CHAPITRE II : PLANTES

MEDICINALES ET

PHYTOTHERAPIE

CHAPITRE II : PLANTES MEDICINALES ET PHYTOTHERAPIE

1- PLANTES MEDICINALES

Les plantes médicinales ont toujours fait partie de la vie quotidienne de l'homme puisqu'il s'en sert pour se nourrir, se soigner et parfois dans ses rites religieux.

L'utilisation des plantes médicinales comme source de remède pour se soigner ou pour prévenir des maladies est originaire des millénaires jusqu'à la récente civilisation chinoise, indienne et du Proche-Orient. Elle est devenue certainement un art au fil des siècles, la thérapeutique par les plantes s'est dissocie des pratiques magiques pour devenir empirique puis scientifique. Cela était évident au début du 19eme siècle qui marque la découverte des alcaloïdes (la morphine, la strychnine, quinine....). (Benkiki, 2006).

Environ 35000 espèces de plantes sont employées par le monde à des fins médicinales, ce qui constitue le plus large éventail de biodiversité utilisé par les êtres humains. Les plantes médicinales continuent de répondre à un besoin important malgré l'influence croissante du système sanitaire moderne. (Elqajet al, 2007).

Dans plusieurs pays en voie de développement, une grande partie de la population fait confiance à des médecins traditionnels et à leurs collections de plantes médicinales pour les soigner. (Benayad, 2008).

Les plantes médicinales sont toutes les plantes qui auraient une activité pharmacologique pouvant conduire a des emplois thérapeutiques, cela grâce à la présence d'un certain nombre de substances actives dont la plupart agissent sur l'organisme humain ; Elles sont utilisés en pharmacie humaine et vétérinaire .en cosmétologie, ainsi que dans la confection de boissons ,soit nature , soit en préparation galénique ,soit encore sous forme de principe actifs, comme matière pour l'obtention de médicaments. (Naghibi et al 2005, Babulka 2007 in Mebarki 2010)

1.1- Culture et cueillette des plantes médicinales

1.1.1-culture des plantes médicinales

La culture des plantes médicinales requiert des soins attentifs et une gestion adéquate. Les conditions et la durée de culture dépendent de la qualité des matières végétales recherchées. S'il n'existe pas de données scientifiques publiées ou documentées sur la culture des plantes médicinales, on suivra, là où c'est possible, les méthodes de culture traditionnelles. Les principes de bonne gestion agricole, y compris par la rotation appropriée des cultures en fonction de leurs exigences environnementales, devront être appliqués, et les labours seront adaptés au développement des plantes et aux autres besoins de la culture. (Nippo Y, 2001)

1.1.2 -La période de récolte et les techniques de cueillette

La teneur en principes actifs d'une plante médicinale varie avec l'organe considéré, mais aussi avec l'âge de la plante, l'époque de l'année et même l'heure de la journée. Il y a donc une grande variabilité dont il faut tenir compte pour récolter au moment le plus opportun. (Kudjued et Sauvain,1989).

La cueillette donc doit toujours tenir compte des variations climatiques et saisonnières. Ainsi,
elle ne doit jamais se faire par temps de pluie afin d'éviter les risques de moisissure. Pour

déterminer les propriétés d'une plante, il est donc nécessaire de prendre en considération, non seulement la partie utilisée mais aussi sa morphologie, sa couleur, sa nature, sa saveur et ne pas s'arrêter sur un seul critère (Soltner1996,Marschner 1995, in Endrias 2006).

De nombreux organes peuvent être récoltés: les racines, les rhizomes, les tiges, l'écorce, le bois, les bourgeons, les feuilles, les sommités fleuries, les fleurs, les fruits, les graines, mais aussi les Gommes et le latex. Les organes souterrains sont secoués et brossés pour enlever la terre, parfois lavés. Les racines et les tiges de dimension importante sont coupées en rondelles ou fendues longitudinalement pour faciliter leur dessiccation ultérieure.

1.2 -Importance des plantes médicinales

Depuis plusieurs années, l'utilisation de plantes médicinales ou de préparations à base de plantes connaît un succès croissant. Il est d'abord intéressant de remarquer que 30% environ des médicaments prescrits par le médecin sont d'origine naturelle, alors que cette proportion est de 50% pour les médicaments en vente libre. (Anthoula, 2003)

Parmi les derniers médicaments obtenus à partir des plantes, on trouve le taxol, isolé de l'if (Taxusbaccata, Taxaceae) qui a sa place dans le traitement des cancers gynécologiques. L'artémisinine, substance isolée d'une armoise chinoise (Artemisiaannua, Asteraceae) est utilisée dans le traitement des formes résistantes de la malaria. On peut encore citer la galanthamine, obtenue de la perce-neige (Galanthusnivalis, Amaryllidaceae), utilisée depuis peu dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.

Le ginkgo (Ginkgo biloba, Ginkgoaceae) est certainement la plante réalisant le plus grand chiffre d'affaires. Il est utilisé sous forme d'extrait lors de troubles de la circulation cérébrale, comme le manque de concentration et les pertes de mémoire (Bruno 199 ; Lyons 2005),

Cependant, les plantes médicinales, quelle que soit la forme d'utilisation, sont à considérer comme des médicaments à part entière, avec tous les bénéfices qu'elles peuvent apporter, mais aussi avec les risques liés à leur consommation. Citons par exemple le risque d'interactions médicamenteuses avec le millepertuis ou même avec le jus de pamplemousse matinal. (Anonyme, 2006)

1.3 -Domaine d'application des plantes médicinales

Les substances naturelles issues des végétaux ont des intérêts multiples dans l'industrie, en alimentation, en cosmétologie et en pharmacie. La pharmacie utilise encore une forte proportion de médicaments d'origine végétale et la recherche trouve chez les plantes des molécules actives nouvelles, ou des matières premières pour la semi synthèse (Bahorun, 1997)

Il y a eu donc un réveil vers un intérêt progressif dans l'utilisation des plantes médicinales dans les pays développés comme les pays en voie de développement, parce que les herbes fines guérissent sans effet secondaire défavorable. (Mohammedi, 2005)

-Utilisation en médecine

Selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 80 % de la Population mondiale, surtout dans les pays en voie de développement, ont recours aux traitements traditionnels (Tableau 07) pour satisfaire leurs besoins en matière de santé et desoins primaires (Farnsworth et al, 1985 in Hamza ,2011)

Tableau 07 : Importance de l'utilisation de la médecine traditionnelle dans le monde (Who, 2002)

Pays ou région

Importance de l'utilisation de la médecine traditionnelle

(phytothérapie)

Afrique

80 % de la population locale pour les soins primaires

Australie

49 % d'adultes

Chine

30 % à 50 % dans les systèmes de santé. Complètement intégrée dans les systèmes de santé. 95 % des hôpitaux ont des unités de médecine traditionnelle

Inde

Largement utilisée. 2860 hôpitaux ont des unités de médecine traditionnelle

Indonésie

40 % de la population totale et 70 % de la population

Japon

72 % des médecins pratiquent la médecine traditionnelle

Vietnam

Complètement intégrée dans les systèmes de santé. 30 % de la population se soigne par cette médecine

Pays occidentaux

La médecine traditionnelle ou complémentaire n'est pas intégrée dans les systèmes de soins modernes

* France : 75 % de la population a recours à la médecine traditionnelle au moins une fois

* Allemagne : 77 % des cliniques pratiquent l'acupuncture

* Etats-Unis : de 29 % à 42 % de la population utilisent la médecine complémentaire

 

Les huiles de quelques arbres comme l'arbre azadirachtaindica (se développe au

subcontinent indien atteint 12 à18 m de hauteur) ont des utilisations dans l'agriculture dans le contrôle de divers insectes et nématodes (vers parasites). (Amjad H, 2005 in Mohammedi, 2005)

-Utilisation en alimentation

Assaisonnement des boissons, des colorants et des composés aromatiques, les épices et les herbes aromatiques utilisés dans l'alimentation sont pour une bonne part responsables des plaisirs de la table (Delaveau,1987)

- Utilisation en cosmétique

Des produits de beauté, parfums et articles de toilette, produits d'hygiène...etc.

2- LA PHYTOTHERAPIE

La phytothérapie Du mot grec « phyton » plante, et « therapeuein », soigné, la phytothérapie constitue l'art de se soigner par les plantes. Elle est une alternative aux traitements par les médicaments d'origine chimique. Ses indications sont basées sur l'utilisation traditionnelle des plantes et leur différentes formes phytotherapeutiques .en générale la plupart des médicaments sont issus des plantes par l'extraction de la partie utilisée (racine,feuille, écorce, fruit, ...) et contenant le ou les principes actifs.

2.1- Les avantages de la phytothérapie

Malgré les énormes progrès réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie offre de multiples avantages. N'oublions pas que de tout temps à l'exception de ces cent dernières années, les hommes n'ont eu que les plantes pour se soigner, qu'il s'agisse de maladies bénignes, rhume ou toux ou plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la malaria.

Aujourd'hui, les traitements à base des plantes reviennent au premier plan, car l'efficacité des médicaments tels que les antibiotiques (considérés comme la solution quasi universelle aux Infections graves) décroit par rapport à la résistance des bactéries et des virus qui se sont peu à peu adaptés aux médicaments et leur résistent de plus en plus. (Iserin et al, 2001)

Les huiles essentielles ont a toutes époques, occupées une place importante dans la vie quotidienne des hommes qui les utilises autant pour se parfumer, aromate la nourriture ou même se soigner. Beaucoup de travaux ont réalisées dans ce sens ; du fait de l'importance incontestable des huiles essentiels dans divers secteurs économiques, comme par exemple l'industrie de la parfumerie et de la cosmétique, l'industrie alimentaire, l'industrie pharmaceutique et plus particulièrement ; la branche de l'aromathérapie qui utilise leur propriétés bactéricides et fongicides.

Cependant l'organisme de normalisation AFNOR (2000) (association française de normalisation ) a donné une définition qui prend en compte le mode d'obtention des huiles essentielles : est « un produit obtenu à partir d'une matière première végétale , soit par entrainement à la vapeur , soit par des procédés mécaniques a partir de l'épicarpe des citrus , soit par distillation à sec , cette définition est cependant restrictive car elle exclut aussi bien les produit extrait à l'aide de solvant que ceux obtenus par tout autre procède ;

2.3 - Localisation des huiles essentielles :

Les huiles essentielles sont largement répandues dans le règne végétal avec des familles à haute teneur en matières odorantes comme les conifères, les rutacées, les myrtacées, les ombellifères, les lamiacées, les géraniacées etc.

Les essences peuvent être localisées dans des cellules sécrétrices isolées (cas des lauracées et magnoliacées), mais on les trouve le plus souvent dans des organes sécréteurs spécialement différenciés et variables suivant les familles botaniques. On peut citer, par exemple, les poils sécréteurs des lamiacées, les poches sécrétrices des rutacées et les canaux sécréteurs des conifères. L'appareil sécréteur peut être externe, comme dans bon nombre de lamiacées, ou bien interne, comme c'est le cas pour les différents eucalyptus (myrtacées). (Agnamey et al 2002, Faye et al 1997 in Endrias 2006).

Elles peuvent être stockées dans divers organes végétaux : les fleurs(ylang-ylang, bergamotier, rose ,...),les sommités fleuries (tagete, lavande , .. ;), les feuilles (citronnelle, eucalyptus, laurier , ..;), les racines (vétiver), les rhizomes (gingembre, curcuma,...), les fruit (ainsi, badiane,..), le bois (bois de rose ,santal,...) ou les graines (ambrette, muscade,..).(Paris Ethurabielle 1981 in Rhayour 2002)

2.4- Procédé classique d'extraction des huiles essentielles.

En général les composants extraits à partir de matière végétale sont initialement dissous ou en émulsion, dans la sève de cellules, bien que quelques huiles essentielles puissent exister renfermés dans des poches à huile, sur des poils sécréteurs, etc. Il est nécessaire d'extraire ou d'isoler de la masse de la matière cellulaire inerte le complexe d'odeur/saveur avec le minimum de transformations chimiques. Ceci peut être réalisé par plusieurs techniques selon la matière végétale initiale.

D'une façon générale, la distillation est un procédé de séparation basé sur la différence de composition entre un liquide et la vapeur engendrée. La technique implique la condensation de la vapeur et la récupération des fractions liquides résultantes. On parle de distillation simple ou fractionnée lorsqu'il s'agit de liquides miscibles. On peut également procéder à la distillation de liquides non miscibles. C'est le cas de l'hydro distillation des huiles essentielles (Hernandez 2005)

La procédé classique d'extraction; c'est l'hydrodistillationqui consiste à immerger la matière première dans un bain d'eau. L'ensemble est porté à ébullition et l'opération est généralement conduite à pression atmosphérique. La distillation peut s'effectuer avec ou sans recyclage communément appelé cohobage (Figure n°11)

Figure 11 : Appareillage utilisé pendant l'hydrodistillation d'huile essentielle

CHAPITRE III :

LA FORET ALGERIENNE ET

RESSOURCES MEDICINALES

CHAPITRE III : LA FORET ALGERIENNE ET RESSOURCES

MEDICINALES

Un écosystème est une unité fonctionnelle formée d'un ensemble dynamique de plantes, d'animaux et de micro-organismes, qui sont en interaction avec leur environnement non vivant.

Un écosystème forestier est ainsi composé de la forêt et des êtres vivants qui s'y développent, sous l'influence du sol, de la lumière, de l'air, du climat, de l'eau, des plantes et des animaux.

1- LA FORET ALGERIENNE

1.1 - Consistance de la forêt algérienne

En Algérie, la forêt revêt un caractère particulièrement important car elle constitue un élément essentiel de l'équilibre écologique et socio-économique des régions rurales en particulier et du pays en général. Nulle part ailleurs, la forêt n'apparaît aussi nécessaire à la protection contre l'érosion, la désertification, à I`amélioration des activités agricoles et pastorales et à la protection de l'environnement. (Ferka Zazou, 2006)

Les forêts et maquis couvrent 4,1 millions d'hectares soit un taux de boisement de 16,4% pour le nord de l'Algérie et de 1,7 % seulement si les régions sahariennes arides sont également prises en considération. Ces taux de boisement sont évidemment très insuffisants pour assurer l'équilibre physique et biologique.

La forêt algérienne apparaît comme une formation végétale dont les arbres sont en état de lutte continuelle contre la sécheresse (plusieurs mois secs consécutifs l'été). Compte tenu de tous les éléments historiques qui la marquèrent et des pressions qu'exercent sans cesse sur elle, l'homme et son bétail, la forêt semble glisser rapidement sur la voie d'une dégradation progressive des essences principales et de son remplacement par le maquis et les broussailles dont le rôle reste néanmoins extrêmement important pour le contrôle et la fixation des sols en terrain à forte déclivité .(FAO 2000).

Les superficies des principales essences forestières sont récapitulées dans le tableau suivant :

Tableau 08 : Principales essences forestières et leurs superficies.(Source : FAO, 2000)

Essences forestières

Superficie en hectare

Pin d'Alep

881 000

Chêne liège

230 000

Chêne vert

108 000

Chênes zeen et afarès

48 000

Cèdre de l'Atlas

16 000

Pin maritime

31 000

Maquis

1 902 000

 

Les grands traits caractérisant la forêt algérienne peuvent se résumer comme suit (FAO,2000): - une forêt essentiellement de lumière, irrégulière, avec des peuplements feuillus ou résineux. - souvent ouverts formés d'arbres de toute tailles et de tous âges en mélange.

- présence d'un épais sous-bois composé d'un grand nombre d'espèces secondaires limitant la visibilité et l'accessibilité et favorisant la propagation des feux,

- faiblesse du rendement moyen en volume ligneux,

- existence d'un surpâturage important (surtout dans les subéraies) et empiétement sur les surfaces forestières par les populations riveraines.

1.2- Les contraintes majeures

Selon la (direction générale des forets, 2007), la forêt algérienne est confrontée à plusieurs défis dont les principaux sont :

- la pression anthropique, aggravée par la croissance démographique qui se traduit par le défrichement, le surpâturage, les incendies, les prélèvements délictueux et anarchiques de bois de toute sorte, écimage des arbres, le ramassage des menus-produits ;

- les attaques parasitaires liées à la dégradation des espèces forestière ;

- l'application de techniques de sylviculture inappropriées.

- le braconnage et l'extermination de la faune sauvage et ;

- le non respect de la réglementation et de la législation forestière.

L'ensemble de ces facteurs défavorables à l'épanouissement des écosystèmes forestiers concourent :

- à la dégradation des peuplements forestiers ;

- à l'absence de la régénération naturelle ; au peu de réussite des surfaces reboisées ; - à la mise en péril de la diversité biologique ;

- à la réduction en superficie des espaces générateurs d'emplois et de ressources de vie pour les populations rurales riveraines de la forêt et ;

- à l'érosion et à la désertification

1.3- La stratégie nationale de développement forestier

La stratégie nationale d'aménagement et de développement durable des ressources forestières s'attachera à définir le choix des objectifs à court et moyen termes, et les actions prioritaires à mettre en oeuvre. Le contenu de cette stratégie se base sur le constat de la forte dégradation des ressources forestières, une série d'insuffisances dans la connaissance et la gestion de ces ressources et enfin le peu, sinon l'absence de concertation et de coordination des parties prenantes.

Les objectifs assignés a cette stratégie sont :

-La protection, conservation et développement de l'environnement et des ressources naturelles par le reboisement, l'aménagement des bassins versants, la lutte contre la désertification, et la préservation de la faune, de la flore et de la diversité biologique.

-La gestion rationnelle des forêts et la satisfaction de façon durable des besoins des populations et des industries en produits forestiers, tout en améliorant leur valeur ajoutée ainsi que la réalisation d'une meilleure complémentarité entre l'espace forestier et agricole dans les zones marginales.(direction générale des forets ,2007)

1.4- préservation des ressources forestières

Les mesures prises en matière de préservation et protection des ressources forestières concernent toutes les espèces confondues.

Les facteurs de destruction des écosystèmes forestiers sont variés, mais les plus significatifs sont les feux de forêt (Les statistiques de la Direction Générale des Forêts montrent qu'entre 1996 et 2005, ce ne sont pas moins de 246 977 94 ha de forêts), aggravés par le surpâturage qui empêche le renouvellement naturel et artificiel des peuplements forestiers. L'érosion des sols, qui succède aux feux, aggrave aussi les problèmes de renouvellement des peuplements. Ce qui entraine la dégradation progressive des écosystèmes, et la disparition des plantes.

La protection efficace des ressources contre les feux ce fait tout d'abord par la prévention, la détection et la suppression précoce des foyers de feux ; La sensibilisation des citoyens pour la détection des feux et l'alerte des services publics (forestiers, sapeurs-pompiers, etc.)

Aussi la protection des forêts contre les insectes ravageurs et les maladies se traduit par les actions suivantes :

- Dans les peuplements naturels et artificiels, mettre en oeuvre en permanence une sylviculture sanitaire appropriée ;

- Surveiller l'évolution des populations d'insectes et cartographier les « zones de gradation >> et d'extension des foyers de maladies ;

Le reboisement a toujours constitué une action déterminante dans les programmes d'extension du patrimoine forestier et de protection des terres. Ainsi, il faudrait développé et amélioré les activités de reboisement (par des techniques de reboisement appropriées, des semences sélectionnées et l'utilisation d'espèces adaptées et diversifiées) ;

2 - LES RESSOURCES MEDICINALES DANS LES ECOSYSTEMES FORESTIERS ALGERIENS

L'Algérie est un des pays disposant d'un important réservoir de plantes médicinales et phytotherapeutiques qui doivent être valorisées pour leur exploitation dans différents usages notamment la fabrication de médicaments>>.

En Algérie plus de 500 plantes médicinales sont recensées, mais aussi des plantes médicinales rares poussant uniquement en zones sahariennes et d'autres endémiques de pays d'Afrique du nord.

La diversité et la fertilité du sol qui caractérisent les différentes régions de l'Algérie influent grandement sur la qualité et la composition chimique des plantes médicinales, ce qui les dote de caractéristiques spécifiques. Plusieurs instances spécialisées, au niveau des pays arabes, ont procédé à l'élaboration de cartes de leur couvert végétal, à des fins des fins de recherches et d'études, pour leur éventuelle exploitation, localement, comme plantes médicinales de grande efficacité, (anonyme 2011)

2.1- ressources médicinales dans la région de Batna

A l'instar des autres régions d'Algérie, Batna possède un patrimoine très riche en plantes, pas moins de 200 plantes médicinales sont utilisées par les populations et plus de 101 espèces appartenant à 53 familles différentes sont recensées et identifiées à travers le territoire de la Wilaya, dont les plus utilisées et vendues par les herboristes sont : Le romarin, l'armoise blanche, le marrube blanc, la globulaire, le thym, l'armoise champêtre, etc....

Ces espèces sont pour la plupart récoltées directement dans la nature. (A N N , 2009)

3.1-Culture des plantes médicinales : l'un des meilleurs moyens de protéger la biodiversité des écosystèmes forestiers est de promouvoir la culture des plantes médicinales pour laisser la forêt sauvage à son état sauvage et à son rôle de réserve de biodiversité. Les avantages de la culture des plantes médicinales sont en effet évidents :

· Disponibilité des plantes sans besoin d'aller dans la forêt détruire les espèces ;

· Apports substantiels de revenus pour les paysans qui les cultivent ;

· Disponibilité prévisible des plantes médicinales au moment voulu et en quantité voulue ;

· Disponibilité et protection des plantes actuellement rares ou en voie de disparition dans la nature ;

· Contrôle plus facile de la qualité, de la sécurité et de la propreté des plantes.(CTA,2007) 3.2- Les techniques durables de récolte

C'est une technique basé sur la récolte des divers parties de la plante (racines, feuilles, fruits, fleurs, écorces) et une grande variété de plantes (arbres, lianes, buissons, herbes)

3.3- Certification des plantes médicinales

La certification de ces plantes pourrait contribuer à résoudre les problèmes liées a la collecte sans discernement des plantes médicinales et aromatiques sauvages qui ont contribué à l'épuisement de ces ressources et à l'augmentation de demande sue ces ressources. Elle peut être définie brièvement comme une incitation à base commerciale à adopter de bonnes pratiques de gestion. Autrefois, la certification des forêts portait en premier lieu sur la production de bois, mais elle intéresse de façon croissante les produits forestiers non ligneux (PFNL) à mesure qu'augmente leur importance économique (Brown, Robinson et Karman,2002).

Parmi les avantages directs de la certification des plantes médicinales et aromatiques, figurent l'assurance de leur disponibilité future grâce à leur collecte durable, la qualité améliorée qui permet d'augmenter leur prix, et l'expansion de leur commerce due à leur acceptation au plan international. Ces avantages entraînent des bienfaits indirects, comme la conservation de la biodiversité. (Sindhi et Chaudhry, 2003 in P. Bhattacharya, 2008).

CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES

CHAPITRE IV : MATERIELS ET METHODES

CHOIX DU SITE DE L'ETUDE

Notre zone d'étude est située dans les monts de Djerma, dans la partie Nord Est du parc national de Belezma. Elle est occupée par une futaie de pin d'Alep à aspect jardiné peu dense. Un des critères essentiels retenu pour le choix de cette zone est sa richesse en ressources aromatiques et médicinales qui sont sources de revenu des populations rurales de la région.

Tous nos échantillons sont prélevés dans une aire d'une superficie totale de 12 ha situé au versant Nord de Djerma avec les caractéristiques géographiques suivantes :

Altitude : 1200 m

Latitude : 35°40' - 54° 89' Nord

Longitude : 06°15' - 54° 31' Est

Photo n°1 :Le relevé 06 Photo n°2 :le relevé 02

OBJECTIF DE L'ETUDE

Notre étude a pour objectif principal de réaliser un inventaire statistique par échantillonnage systématique de la composition floristique et des plantes médicinales en milieu forestier au sein du parc national de Belezma. C'est une méthode capable de faire une analyse fine de la composition floristique et de suivre l'évolution de la végétation sous toutes ses composantes et ses variantes. (ONF, 1994).

L'inventaire a été effectué en Mai de l'année 2011, afin d'apporter une réponse satisfaisante aux questions posées:

- quels sont les principaux types biologiques de végétation rencontrés ?

- quelle est la composition floristique globale de chaque type ?

- quelles sont les espèces dominantes de ces types ?

- quelle sont les espèces médicinales rencontrés ?

3- METHODE EMPLOYEE

3.1 - Choix de la méthode d'échantilonnage

Le choix s'est porté sur un inventaire statistique par échantillonnage systématique qui consiste à disposer les relevés d'échantillonnage de façon régulière et équidistants le long de la surface total de la zone d'étude. C'est la méthode qui décrit le mieux le milieu en donnant des résultats chiffrés fiables.

- Choix des placettes

Plusieurs jours ont été consacrés au choix des placettes. On a parcouru toute la surface d'étude, noté les principales variations et définies 12 placettes de formes circulaire, facile à inventorier à l'aide de corde tendues que l'on déplace. Une surface de 500 m2 s'est révélée idéale pour englober le maximum des espèces, en conservant une bonne homogénéité du milieu.

3.3- Matérialisation des placettes

Chaque placette est repérée précisément :

par sa localisation sur le plan d'échantillonnage au 1/1000

par un piquet central en terrain pour les placettes circulaires (relevés). Ce piquet est repéré par ses coordonnées (distance et azimut) par rapport à la placette précédente.

Ainsi, Pour la matérialisation des placettes sur la zone d'étude, la détermination d'un premier point comme un repère commun sur carte et sur terrain est indispensable. On utilise en ce sens une boussole pour progresser toujours selon la direction Nord magnétique. Pour mesurer la distance fixée entre les placettes qui est 100 m, on commence à partir du centre de chaque placette pour arriver à la suivante, le centre de chaque placette est indiqué par un piquet. Chaque placette a une forme circulaire avec un rayon de 12 ,61 m ce qui correspond à une surface unitaire de S = ð ×12,612= 500 m2, soit 0.05 ha

Figure 12 : la dispos ition des parcelles sur la zone d'é tude(échell e :1/5000)

Le quadrillage s ystématique

sance approfondie et

différentes

qui a été effectué par l'équipe d'inventaire a permis une ne vision

connais

u synthétique de la végé tation et a correctement estimé

les populations des

espèces v égétales, même celles qui étaient peu abondantes.

3.4- Equipements Pour mener cette utilisés :

de terrain

étude à bon port et p

our atteindre nos obje

ctifs, diver

s matériels ont été

Photo n°3 : Centre d'une placette Photo n°4 : Equipements de terrain

-une boussole qui a facilité le tracé des placettes. Ces dernières étaient orientées suivant la direction nord magnétique

-deux fils l'un de 100 m et l'autre de 12,61 m ; le premier pour déterminer la distance entre chaque deux placettes et le deuxième utilisé pour métrer le rayon de chaque placette.

-deux jalons pour tracer les centres de relevés

-un sécateur pour sectionner les spécimens destinés à l'herbier

-un marqueur rouge pour le marquage des limites de chaque parcelle

-un cahier registre et un crayon pour l'enregistrement des données ainsi que les noms vernaculaires des plantes connues.

-des fiches d'inventaire pour la consignation des données collectées

- au laboratoire du papier journaux et une presse en bois étaient utilisés pour le pressage et le séchage des plantes pour la confection de l'herbier

4-CONFECTION D'UN HERBIER

4.1- Prélèvement d'échantillons

La constitution d'un herbier est l'une des principales phases de tout travail visant à une connaissance approfondie de la flore et l'inventaire de toutes les espèces végétales existantes. Ainsi, après avoir déterminé et matérialisé les limites de chaque placette d'inventaire, des prélèvements d'échantillons ont été effectué par ramassage des plantes pour pouvoir les identifier, les conserver et les caractériser par la suite.

4.2- Traitement des échantillons :

- Séchage : Il s'est effectué par la méthode traditionnelle entre deux feuilles de papier journal sous un poids, alors, la plante est étalé bien à plat de façon à conserver sa forme et sa position naturelle.

- Conservation : Après séchage, on a collé les échantillons de plantes sur une feuille de papier cartonné, puis on les a mis dans une pochette en plastique. Les petits Fragments détachés (fleurs ou autres) ont été conservées dans une petite enveloppe ou pochette collée à l'échantillon.

4.3- Identification des espèces prélevées :

L'étiquette de chaque échantillon comporte tous les paramètres d'identification et les informations relatives à la plante :

* Feuilles (forme, taille, couleur, position, ... )

* Fleurs (type de floraison, diagramme floral, couleur position/plante

* Strate (arbre, arbrisseau, arbuste, plante herbacée, ... )

5. MET HODES D 'ANALYS E

5.1- An alyses pédo logiques

creusés sol sont

d'étude.

Les principaux c aractères d' un sol sont sa texture , sa struc ture, son pH et sa teneur en éléments minéraux (Duchaufour, 2004).

Ces cinq volumes de 'ensemble de la zone

Nous avons prélevé 05 volumes pédolog iques sur notre zone d ' étude. Les profils sont à l'aide d'un piochon, à des profondeurs allant jus qu'à 30 cm. choisis de façon qu'ils soient homogène s et représe ntatif de l (Figure n°13)

Les volumes prél evé ont été soumis au :

- Séch age : il a été réalisé à l' aire

- Tami sage : chaque échantillon à été s éparé en 2 fractions t erre fine dont les éléments ont une tail le inférieur s à 2 mm et élément grossier supé rieur à 2 mm

N

Figure 1 3 : la distribution des C inq échantillons de so l sur la zone d'étude

5.1.1- Granulomé trie

La texture d'un so l est révélé e par son analyse granulométrique. Son pri ncipe est basé sur la vitesse de sédimentation des particules séparées et dispersées par destruction de leur ciment (calcaire et matièr e organiqu e). le fracti onnement de ces parti cules se fait par l'intermédiaire de la pipette de Robinson qui permet la détermination des fractions argil euses et limoneuses

fonction de

sont mesurés par tamis

fines. Ensuite, les s ables fins et grossiers extrapo lés par calcul à partir des résultat s Ces résultats sont reportés en dans le triangle textural (Duc haufour, 19 9

age. Les limons gross iers sont obtenus ( Baize, 1988 ) .

s pourcentages des argiles, des limons et de s sables 7), pour déterminer c ette dernièr e (Figure 1 4).

Fi gure 14 : Classification américaine des texture s pédologiques

5.1.2- Dosage du calcaire total CaCO3

Le principe de dosage du calcaire total est basé sur la mesure du CO2 dégagé du calcaire (CaCO 3) se trouv ant dans 0, 5g de terre fine neutral isée par 5 ml d'acide c hlorhydrique (HCl). Le dispositif réac tionnel est appelé cal cimètre de Bernard ou procédé gazométrique, il est composé d'une burette pour l a mesure du volume du CO2 dé gagé, d'un tube à essai pour le HCl et d'un Erlenmeyer conte nant le sol.

D'après Baize (198 8), le taux du calcaire total est donné par biai s de la formule suivante :

Calcaire tota l VxO,3

P

x 100ou'

V= volume lu sur l a burette

V'=volume du témoin à blanc (fait par le carbonate de calcium). 0,3 g= po ids pour ré aliser le

P= poids du sol (0,5 g).

-Mesure du pH

La mesure du pH s'accomplit par lecteur directe sur pH- mètre d'une suspension formée de 10 g de sol dissous a l'aide d'un agitateur pendant 30 mn dans 25 ml d'eau distillée (le rapport sol/eau=1/2,5), après l'agitation et avant la lecture du résultat, il faut laisser la solution au repos durant 10 mn. (BLACK et EVAN, 1965 in BELOULA ,2007)

- Détermination de la conductivité électrique et de la salinité

Nous procédons par la mise de 10 g de terre fine dans un bêcher de 100 ml, puis nous ajoutons 50 ml d'eau distillée (le rapport sol/eau=1/5) et nous mettons le bêcher sous agitation pendant une demi-heure. Apres repos de 10mn, nous mesurons la conductivité électrique à l'aide d'une conductimètre qui donne une valeur en (ds/m) alors pour trouver la valeur exacte, nous appliquons la formule suivante

(ds/m )

0,9

CE= Valeur lue

La mesure de la conductivité électrique permet d'obtenir rapidement une estimation de la teneur globale des sels dissous. (Aubert, 1976 in Bouguenna, 2011). Pour avoir la valeur de la salinité nous appliquons la formule : Salinité (mg/l) = CE x 640

5.1.5- Dosage du carbone et de la matière organique

Wolkley (1934)inBaize (2001)a adopté une méthode pour le dosage du carbone et de la matière organique dont le principe repose sur les étapes suivantes :

Nous mettons dans un bécher de 400 ml : 0,5 g du sol, 10 ml d'une solution de bichromate de potassium et 20 ml d'acide sulfurique concentré. Puis, nous laissons le mélange en contact pendant une demi-heure puis nous additionnons 200 ml d'eau distillée, 10 ml d'acide ortho phosphorique (H3PO4) et 3 gouttes d'une solution de diphénylamine (C12H11N).

Nous effectuons à la fin une titration par le sulfate de fer (FeSO4) et nous enregistrerons le volume puis nous exécutons la formule propre à la méthode de Wolkly.

- Pour le calcul du taux de carbone :

C (%) = v'pv 0,38 ;

Avec :

V : volume lu pour le sol

V' : volume pour le témoin à blanc

P : poids du sol (0,5 g)

- Pour le calcul du taux de la matière organique : MO (%) = C (%) x 1,72

5.2- Analyse floristique de la végétation.

5.2.1- La richesse floristique

La richesse floristique est le nombre d'espèces recensées à l'intérieur des limites d'un territoire, compte tenu de sa surface. Elle désigne le nombre de taxons qui se trouvent dans ce milieu, sans juger de leur fréquence, ni de leur abondance, ni même de la taille et de la productivité des espèces rencontrées (Kouame, 1998 in Konan 2009).

5.2.2- Les types biologiques

Une analyse de la forme biologique est effectuée en se basant sur les travaux de GUINKO, 1984 in ABEL, 2009) dans l'étude des déférents types biologiques des espèces :

- les phanérophytes (Ph) : ce sont des plantes dépassant 50 cm de haut ; il peut s'agir de lianes, d'arbres, d'arbustes ou d'arbrisseaux ligneux.

- les Chamephyte (Ch) : ce sont des plantes dont la tige, quelle que soit son architecture ou son caractère adaptatif, ne s'élève pas à plus de 50 cm au-dessus du sol.

- les hémicryptophytes dont les bourgeons, au ras du sol, et ont un système de plante en rosette

- les géophytes (G) : ce sont des plantes qui ont leur organe pérennant enfoui dans le sol.

Figure 15 : Les différents typ

es biologi ques des espèces floristiques

La fré quence spé cifique

La fréquence spéc ifique d'une espèce est le nombre de points où cette esp è ce a été rencontrée (Lamotte, 1962 in in Konan 2 009). Elle e st calculée par la formule suivante :

C % = Pi x 100 / P

P i = Nombre de re levés contenant l'espèc e étudiée. P = Nombre total de relevés effectués.

5 % = C = 49 %.
10 % = C = 24 %.

s que nous

qualifierons de sporadi

ques dont l

En fon ction de la valeur C, on distingue 2009).

Des espèces constantes Si C = à 50 % - Des e spèces acce ssoires Si 2

- Des e spèces acci dentelles Si

-Des espèces très accidentelle %.

les catégories suivantes: (Dajoz

, 1985 in Guettala,
a constance C = 10

5.2.4- Abondance - dominan ce

5 : recouvrement supérieur à 75 %, abondance quelconque

4 : recouvrement compris entre 75 % et 50 %, abondance quelconque

3 : recouvrement compris entre 50 % et 25 %, abondance quelconque.

2 : recouvrement compris entre 25 % et 05 %

1 : abondance et recouvrement faible (moins de 5 %) ou peu abondant avec plus grand recouvrement.

+ : simplement présent (moins de 1%) recouvrement et abondance très faible.

5.2.5- Coefficients de similitude

Le coefficient de similitude permet d'apprécier et de quantifier le degré de ressemblance et d'association, ou encore le niveau de similitude entre deux sites ou entre des listes d'espèces des différents milieux inventoriés pris deux à deux(Kanguejabukasa, 2009). Ce coefficient ne tient pas compte de l'effectif des espèces rencontrées, mais plutôt de la présence ou de l'absence des espèces. Parmi diverses formules valables les unes que les autres (Gounot, 1969), nous avons retenu celle proposée par Sorensen (1948).

Ce coefficient fréquemment utilisé dans les travaux phytosociologique permet d'exprimer l'existence d'une communauté entre deux groupements floristiques. Il se calcule selon la formule ci-dessous (Boulweydou, 2008):

~~

K = ( A+B) x 100

Avec :

K = Coefficient de Sorensen

A = nombre d'espèce de la liste I

B = nombre d'espèce de la liste II

C = nombre d'espèce commune aux deux listes

Les valeurs des coefficients de similitude de SORENSEN inférieures à

50% indique que les deux milieux comparés ne sont pas proches sur le plan de la composition floristique (N'DA et al, 2008).

CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS

1- CARACTERISATION PEDOLOGIQUE

1.1- Résultats pédologiques

Les résultats obtenus à partir des analyses physicochimiques des cinq volumes pédologiques prélevés (p1, p5, p9, p11, p10) sont représentées dans le tableau 09

Tableau n°09 : Résultats des analyses physico-chimiques du sol de la zone d'étude

paramètres stations

p1

p5

p9

p11

p10

La granulométrie

Argiles (%)

30,67

28,22

15,22

18,54

16,63

Limons fins (%)

29,76

26,29

21,29

13,11

17,52

Limons grossiers (%)

18,94

20,25

36,25

22,25

24,88

Sables fins (%)

13,66

15,20

16,37

25,85

23,36

Sables grossiers (%)

06,83

09,59

10,45

20,07

17,54

Classe texturale

LAS

LAS

LMS

LS

LS

Calcaire total CaCO3 (%)

46,55

42,19

21,87

24,63

23,33

Carbone (%)

3,45

3,98

3,49

3,61

3,19

Matière organique (%)

5,46

5,50

6,8

6,9

6,8

pH

8,57

8,53

7,99

8,48

8,34

CE (ds/u)

0,22

0,21

0,22

0,26

0,25

P : placette (relevé)

1.2- Discussions des résultats pédologiques

1.2.1- L'analyse granulométrique

Les résultats obtenus à partir des analyses physicochimiques révèlent que le pourcentage des argiles varie entre 15,22 % et 30,67 %, le pourcentage des sables varie entre 20,49 % et 45,92 %, et le pourcentage des limons est le plus élevé varie de 35,36 % et 57,54 %.

On distingue les catégories texturales suivantes :

Une texture limono-argilo-sableuse pour les sols des deux placettes 01et 05

Une texture limono-moyen-sableuse pour le sol de la placette 9

Une texture limono sableuse pour les sols des deux placettes 11 et 10

Au plan granulométrique nos sols ont une dominance limoneuse.

Kadik (1987) in Smaihi (2009), a souligné que les pinèdes s'accommode plus de texture dominée par les sables et limons, mais il s'accommode mal d'une dominance d'éléments fins. Il semble alors que cette station offre de bonnes conditions pédologiques pour le développement du pin d'Alep et son cortège floristique.

1.2.2- Le calcaire total

Les taux du calcaire total des sols étudiés sont assez importants et c'est dû surement à la nature du matériel parental (marne et grès).

Ainsi, les résultats mentionnés dans le tableau n°09, indiquent des taux forts de calcaire pour les relevés 01 et 05 et des taux modérés pour les sols des relevés 09, 11 et 10.

1.2.3- Le carbone et la matière organique

La matière organique est une source d'éléments nutritifs pour les végétaux et joue un rôle important dans la fabrication des agrégats.

Les sols étudiés sont considérés riches en matière organique avec des teneurs qui varient de 5,46 à 6,9 %.

1.2.4- Le pH

Les valeurs obtenues du pH des différents sols varient entre 7,99 et 8,57.

D'après la classification de BAIZE (1988) in CHAIRA ET MEDJBER (2010), un sol est considéré à pH basique quand son pH varie entre 7,5 et 8,7. Ainsi tous nos sols sont alcalins.

1.2.5- La conductivité électrique

La conductivité électrique mesurée varie entre 0,21 et 0,26 ds/m, selon l'échelle de la C.E, nous pouvons constater que les sols étudiés sont non salés.

2- LES ANALYSES FLORISTIQUES

2.1 - Richesse floristique de la zone d'étude

A l'issue du recensement floristique effectué dans douze relevés de la zone d'étude de Djerma, nous avons dressé une liste des espèces végétales représentée dans le tableau suivant :

Tableau n°10 liste des espèces recensées dans la zone d'étude avec leur type biologique

Famille

Espèce

Nom commun

Type biologique

Pinacées

Pinushelpensus

Pin d'Alep

phanerophyte

Cupressacées

Juniperusoxycedrus

Genévrier oxycedre

phanerophyte

Juniperusphoenicea

Genévrier Phénicie

Phanerophyte

Fabaceae

Genistamicrocephala

Genêt

Chamephyte

Astragalusarmatis

Astragale armé

Chamephyte

Lathyruslatifolius (NS)

Pois vivace

Hemicriptophyte

Lamiaceae

Teucriumpolium

Germandrée tomenteuse

Chamephyte

Rasmarinusofficinalis

Romarin

Phanerophyte

Thymus ciliatus

thym

Chamephyte

Cictaceae

Cistusvillosus

Ciste

Phanerophyte

Cistusmonspeliensus

Ciste de montpellier

Phanerophyte

Helianthemumpilosum

Hélianthème

Chamephyte

Fumanathymifolia

 

Chamephyte

Globulariaceae

Globulariaalypum

Globulaire

Chamephyte

Oleaceae

Jasminumfrutucans

Jasmin ligneux

Chamephyte

Oleaeuropea

Olivier

Phanerophyte

Phillyrea media

Phillaire

phanerophyte

Anacardiaceae

Pistacialentiscus

Pistachier

phanerophyte

Asteraceae

Artemisia compestris

Armoise blanche

Chamephyte

Helichrysumlacteum

 

Chamephyte

Bellissp

 

Hemicriptophyte

Fagaceae

Quercus ilex

Chêne vert

phanerophyte

Liliaceae

Asparagus acutifilius Asparagus alba

Asparagus stipularis(NS)

Aspergesauvage Aspergeelbe

Asperge

Phanerophyte
Phanerophyte
phanerophyte

Poaceae

Stippaparviflora

 

Hemicriptophyte

Ampelodesmamauritanica

Diss

Hemicriptophyte

Ephedraceae

Ephedra altissima

Ephédra

phanerophyte

NS: Espèce non signalée dans la liste des plantes du parc national de Belezma (Plan de gestion, 2010).

Au terme de notre travail, nous avons pu recenser un total de 28 espèces réparties en 13 familles et 24 genres. Cet inventaire a aussi révélé que 05 des familles recensées ne sont représentées que par une seule espèce.

Nous notons la présence de deux espèces à usage artisanal (Stipa tenacissima, Ampelodesmamauritanicum) et deux espèces non signalé dans la flore du parc de Belezma. Par ailleurs, nos résultats révèle la dominance des espèces médicinales (17 espèces soit 60,71 %) par rapport au nombre totale d'espèces inventoriées et englobe 10 familles, ce qui témoigne de la richesse de la zone en plantes médicinales et aromatiques (tableau n° 11). Ces dernières augmente un espoir de guérison à travers leurs actions thérapeutiques tels que : antiseptique, antioxydant, désinfectant...etc, néanmoins, certaines d'entre elles peuvent provoquées des effets secondaires ou toxiques en cas d'excès.

Tableau 11 : liste des plantes médicinales inventoriées dans la zone d'étude

Famille

Espèce

Pinaceae

Pinushelpensus

Cupressaceae

Juniperusoxycedrus
Juniperusphoenicea

Fabaceae

genistamicrocephala

astragalusarmatis

Lamiaceae

Teucriumpolium

Rosmarinusofficinalis

Thymus ciliates

Globulariaceae

Globulariaalypum

Oleaceae

Jasminumfrutucans

Oleaeuropea

Phillyrea media

Anacardiaceae

Pistacialentiscus

Asteraceae

Artemisia compestris

Ephedraceae

Ephedra altissimo

cictaceae

Cistusvillousus Cistusmonspeliensus

D'après l'inventaire floristique réalisé par Bougana (2011), dans deux stations de la zone de Djerma, la composition floristique a été représentée par 76 espèces, regroupant 28 familles avec une présence de 07 espèces d'intérêt médicinal. Aussi, le travail réalisée par Zereg (2011), au niveau de deux autres stations dans la même région àrévélé la présence de 62 espèces regroupant 28 familles et que la première station ne contenait que 42 espèces et la deuxième 44 espèces.

On remarque une nette différence dans la richesse floristique des stations étudiées par nous même ou par d'autres auteurs, cela est probablement du aux conditions écologiques qui varient d'une station à l'autre.

2.2- Répartition des types biologiques dans la zone d'étude

Parmi les différents types biologiques existant théoriquement, on ne rencontre dans notre zone d'étude que (03) trois formes (tableau 12 et figure 16).

Tableau 12 : Les types biologiques de la flore de la zone d'étude

Type biologique

Nombre d'espèces

Valeur en %

phanérophytes

14

50 %

Chamephyte

10

35,71 %

Hemicriptophyte

04

14,28 %

6 : pourcentage de l'importance des déférent

s types bio

logiques de

la zone d'étude

Chamephyte;
3 5,71%

Hémicryptop

hyt; 14

,28%

Phanerophyt
e ; 50%

que les 28 espèces re censées so nt reparties sur trois

Phanérop hytes les plus dominants avec 14 espèces (5 0 %), les

deuxième position avec 10 espèces (35 ,71 %) et les

aérien dép érit en saison sèche so nt présentes qu'avec

la période de l'échantillonnage (mois de

de l'aspect extrêmement chang eant des formations

l'ensemb le des plantes ligneuse s de type arbres et

Figure 1

La figure n° 16 présenté des sus indique

types b iologiques à savoir le s

Chamephytes vie nnent en

Hemicriptophytes dont l'appareil végétal

4 espè ces (14,28 %) et c'est

Mai). Ces herbac ées sont re sponsables végétal es méditerranéennes.

Ainsi, notre zone d arbuste s.

'étude est

dominée par

probablement due à

100%

80%

40%

60%

20%

0%

medicinales

autre plantes

plants

Figure 17 : histogramme de l'importance des plantes médicinales selon les types biologiques.

Par ailleurs, les résultats de la figure 17 montrent que les espèces médicinales sont représentées pour les types biologiques, phanérophytes et chaméphytes avec un pourcentage presque identique. Alors, que les hemicriptophytes ne contient aucune espèce d'intérêt médicinale

2.3- La Fréquence spécifique

La fréquence des espèces dans les différents relevés effectués est portée dans le tableau n°13 suivant :

Tableau 13 : Fréquence des espèces recensées

Espèce

A

F %

Présence

Pinushelpensus

12

100

Constante

Asparagus acutifolus

05

41,66

Accessoire

Quercus ilex

06

50

Constante

Rosmarinusoffficinalis

12

100

Constante

Globulariaalypum

12

100

Constante

Phylleria media

12

100

Constante

Juneperusoxycedrus

09

75

Constante

Jasminumfrutucans

02

16,66

Accidentelle

Oleaeuropea

02

16,66

Accidentelle

Cistusmonspeliensis

12

100

Constante

Ephedraaltissima

02

16 ,66

Accidentelle

Asparagus alba

03

25

Accessoire

Juneperusphoenicea

10

83,33

Constante

Teucriumpolium

02

16,66

Accidentelle

Genistamicrocephala

07

58,33

Constante

Stippaparviflora

10

83,33

Constante

Asparagus sp

02

16,66

Accidentelle

Billissp

01

8,33

Très accidentelle

Helianthemumpilosum

01

8,33

Très accidentelle

Helichrysumlacteum

02

16,66

Accidentelle

Astragalusarmatis

03

25

Accessoire

Artemisiacompestris

03

25

Accessoire

Pistacialentiscus

06

50

Constante

Cictusvillosus

03

25

Accessoire

Fumarathymifolia

03

25

Accessoire

Lathyruslatifolius

04

33,33

Accessoire

Thymus ciliatus

04

33,33

Accessoire

Ampelodesmamauretanica

04

33,33

Accessoire

F % : fréquence.

A : nombre de relevé à l'intérieur desquels l'espèce est présente

8 : pourcentage de fré

Figure 1

quence des

ensées dan

s la zone d'

étude

espèces rec

es différentes placette

: L'abonda nce domina nce des esp

s

Tableau 14

èces dans l

acci dentelle
21%

Accesoi re
32%

accide ntelle
07 %

trè

s

constante
39,28%

Les rés ultats obte nus relatifs a

espèces recensées 11 sont c général e ce sont des espèce

genista microceph ala, R asmarinuso ffi

Oleaeu ropea, Phil lyrea medi a...) (Kadik ,

Aussi, d'un total de 17 espèc

de 47, 05 %, ce q ui confirm e (annex e 2).

2.4- A bondance d ominance

ux fréque nces (tablea u....et figu re .....) mo ntrent que s ur

onstante a vec un po urcentage de fréquen ce de 39,2 8

s apparten ant à la s érie du pin

cinalisF umanathym ifolia,

1987).

es médicin ales recens ées 08 sont

e de la région de Dj

la richess

erma en e

constante

d'Alep (Juniperusph

les 28

%. En

oenicea,

Globulariaalypum,

avec une fréquence

spèces mé dicinales

placettes

P1

P2

P3

P4

P5

P6

P7

P8

P9

P10

P11

P12

A

Nombre d'especes

17

13

8

13

12

14

16

14

13

15

8

12

Pinushelpensus

4

4

3

3

3

3

1

4

4

4

3

1

12

Asparagus acutifolus

+

 
 
 

+

 
 

+

+

+

 
 

5

Quercus ilex

1

3

1

 
 
 
 
 

1

1

 

1

6

Rosmarinusofffi cinalis

+

+

2

2

3

2

1

+

2

+

2

1

12

Globulariaalyp um

1

+

2

2

3

2

1

+

+

+

1

1

12

Phylleria media

1

2

+

+

+

1

+

+

+

+

+

+

12

Juneperusoxyce drus

1

+

 

+

 

+

+

+

+

+

 

+

9

Jasminumfrutu cans

+

 
 
 
 
 

+

 
 
 
 
 

2

Oleaeuropea

1

 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 

2

Cistusmonspeli ensis

1

1

2

2

2

1

1

+

+

+

1

1

12

Ephedraaltissi ma

+

+

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

Asparagus alba

+

 
 
 

+

+

 
 
 
 
 
 

3

Juneperusphoe nicea

1

1

 
 

+

+

+

+

+

+

1

3

10

Teucriumpoliu m

+

 
 
 
 
 

+

 
 
 
 
 

2

Genistamicroce phala

+

+

 

+

+

 

+

 
 

+

 

+

7

Stippaparviflor a

1

1

 

+

2

1

2

+

1

 

+

+

10

Asparagus sp

 
 
 
 

+

 
 

+

 
 
 
 

2

Billissp

 
 

+

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Helianthemump

 
 
 
 
 

+

 
 
 
 
 
 

1

ilosum

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Helichrysumlac teum

 
 
 

+

 
 
 
 

+

 
 
 

2

Astragalusarm atis

 
 
 
 
 
 

+

+

 

+

 
 

3

Artemisiacomp estris

 
 
 
 
 

2

 

2

 
 
 

1

3

Pistacialentiscu s

 

1

 

+

 

+

+

+

 

1

 
 

6

Cictusvillosus

 
 
 
 
 
 

+

 

+

+

 
 

3

Fumarathymifo lia

 
 

1

+

 
 
 
 
 
 

+

 

3

Lathyruslatifoli us

 
 
 
 
 

+

+

+

 

1

 
 

4

Thymus ciliatus

 
 
 
 

+

1

+

 
 

+

 
 

4

Ampelodesmam auretanica

+

1

 

+

 
 
 
 

+

 
 
 

4

A / Nombre de relevés à l'intérieur desquels l'espèce citée est présente

L'échelle de l'abondance-dominance de Braun-Blanquet , appliquée et présentée dans le tableau n°14 aux différentes espèces montre que Pinushelpensus est la plante la plus dominante et représente à elle seule plus de 50 % du recouvrement dans dix (10 ) relevés floristiques. Par ailleurs, trois espèces classées aux échelles 2 et 1 avec un maximum de 25 % du recouvrement sont : Rosmarinusoffficinalis, Globulariaalypum et ,Cistusmonspeliensis, le reste des espèces présentent un faible recouvrement .

2.5 - Coefficient de similitude

Le coefficient entre les différents relevés qui sont au nombre de 12 est calculé deux à deux (tableau n° 15)

Tableau 15 : coefficient de Sorensen entre les relevés

Relevés comparés

A

B

C

K %

1-2

17

13

12

80

1-3

17

8

6

48

1-4

17

13

10

66,66

1-5

17

12

9

62,06

1-6

17

14

9

58,06

1-7

17

16

10

60,60

1-8

17

14

9

58,06

1-9

17

13

11

73,33

1-10

17

15

10

62,5

1-11

17

8

7

56

1-12

17

12

11

75,86

2-3

13

8

6

57,14

2-4

13

13

11

84,61

2-5

13

12

8

64

2-6

13

14

9

66,66

2-7

13

16

10

68,96

2-8

13

14

9

66,66

2-9

13

13

10

76,92

2-10

13

15

10

71,42

2-11

13

8

7

66,66

2-12

13

12

10

80

3-4

8

13

6

57,14

3-5

8

12

5

50

3-6

8

14

5

45,45

3-7

8

16

5

41,66

3-8

8

14

5

45,45

3-9

8

13

6

57,14

3-10

8

15

6

52,17

3-11

8

8

6

75

3-12

8

12

6

60

4-5

13

12

8

64

4-6

13

14

9

66,66

4-7

13

16

10

68,96

4-8

13

14

9

66,66

4-9

13

13

10

76,92

4-10

13

15

6

42,85

4-11

13

8

8

76,19

4-12

13

12

9

72

5-6

12

14

9

69,23

5-7

12

16

9

64,28

5-8

12

14

8

61,53

5-9

12

13

8

64

5-10

12

15

9

66,66

5-11

12

8

7

70

5-12

12

12

9

75

6-7

14

16

11

73,33

6-8

14

14

10

71,42

6-9

14

13

8

59,25

6-10

14

15

10

68,69

6-11

14

8

7

63,63

6-12

14

12

9

69,23

7-8

16

14

11

73,33

7-9

16

13

9

62,06

7-10

16

15

13

83,87

7-11

16

8

7

58,33

7-12

16

12

9

64,28

8-9

14

13

8

59,25

8-10

14

15

10

68,96

8-11

14

8

7

63,63

8-12

14

12

9

69,23

9-10

13

15

10

71 ,42

9-11

13

8

7

66,66

9-12

13

12

10

80

10-11

15

8

6

52,17

10-12

15

12

10

74

11-12

8

12

7

70

A / nbr d'espèces du 1er relevé comparé B /nbr d'espèces du 2 eme relevé comparé

C/le nombre d'espèces communes entre les deux relevés

K/coefficient de Sorensen

L'analyse du (tableau n°15) montre une forte affinité entre les relevés de la zone d'étude. D'ailleurs, les plus fortes valeurs de l'indice de similitude de Sorensen se retrouvent entre La flore des placettes P2 et P4 (84,16%), la flore de P7etP10 (83,87%), la flore de P1 et P2 et la flore de P9 et P12 (80%). Ainsi, cette similarité semble être liée aux caractères communs des conditions du milieu.

Par contre, Les dissemblances sont prononcées par rapport à la placette 3 et les placettes P1, P6, P7, P8, P10. Cela s'explique par la pauvreté en nombre d'espèces présentes dans la placette

P3.

Par ailleurs, la comparaison entre les effectifs des familles et des espèces des différents relevés (tableau n° 16), fait ressortir que la richesse floristique est plus importante dans la placette (01) avec 17 espèces, suivie par la placette (07) avec 16 espèces et la placette (10) avec 15 espèces. Les placettes les moins riches en espèces sont les stations (03) et (11) avec un nombre de 08 espèces,

Tableau 16 : Effectif familles et espèces dans les différentes parcelles étudiées

 

P1

p2

P3

P4

P5

P6

P7

P8

P9

P10

P11

P12

Familles

13

12

7

10

10

11

11

10

10

11

7

11

Espèces

17

13

8

13

12

14

16

14

13

15

8

12

P : placette (relevé)

Conclusion

Les espèces médicinales détiennent un avantage comparatif sur les autres cultures en vue de leur adaptation aux conditions environnementales, de leur valeur nutritionnelle, de leur résistance aux situations climatiques défavorables. De plus, leur sauvegarde est importante pour la protection des identités locales, des traditions culturelles et en même temps, à la valorisation de la biodiversité.

C'est dans ce contexte que notre étude à été initiée. Ainsi, l'objectif est de réaliser un inventaire de la composition floristique et des plantes médicinales en milieu forestier de la région de Djerma (parc national de Belezma), en employant pour ceci la technique d'échantillonnage systématique qui consiste à disposer les relevés de façon régulière et équidistants le long de la surface total de la zone d'étude. C'est la méthode qui décrit le mieux le milieu en donnant des résultats chiffrés fiables.

Par le biais de cette étude, un total de 28 espèces végétales réparties en 13 familles est inventorié et parmi les types biologiques rencontrés, ce sont les phanérophytes comprenant l'ensemble des plantes ligneuses de type arbres et arbustes qui dominent.

Malgré, que cet inventaire est loin d'être exhaustif vue la superficie étudié, le nombre d'espèces d'intérêt médicinale et aromatique est de 17 espèces soit un taux de 60,71 % par rapport au total des espèces inventoriées. Ceci témoigne de la richesse de la zone de Djerma en plantes médicinales et aromatiques. Par ailleurs, ces dernières sont représentées par les types biologiques, phanérophytes et chaméphytes avec un pourcentage presque identique.

Le coefficient de Sorensen calculé montre une forte affinité entre les relevés de la zone d'étude, sauf pour le relevé de la placette 03 qui semble être la moins riche en espèces.

Nous notons par ailleurs, que l'abondance dominance des espèces montre que Pinushelpensus est la plante la plus dominante et représente à elle seule plus de 50 % du recouvrement dans dix (10 ) relevés floristiques. Par ailleurs, trois espèces viennent en seconde classe avec un maximum de 25 % de recouvrement sont : Rosmarinusoffficinalis, Globulariaalypum et ,Cistusmonspeliensis, le reste des espèces présentent un faible recouvrement .

En comparant nos résultats avec ceux de (HamchiAbdelhafid) in (Yazza et Aberkane 2010)
sur la flore médicinale du parc nationale de Belezma qui renferme 120 espèces, il serait plus
utile d'effectuer les relevés à travers toutes les saisons de l'année et d'augmenter la superficie

d'étude pour aboutir à des résultats meilleurs. Aussi, une étude sur les propriétés thérapeutique sur chacune des espèces s'avèrent indispensable.

Annexe 1

Températures Maximales Moyennes en C° et 1/10 C° :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

10.9

13.6

18.9

18.9

26

28

33.9

34.2

28.7

22.6

19.5

16.6

1990

10.3

18.2

16.7

17.9

23.2

31.9

33

30.9

31.5

25.4

15.9

9.4

1991

11

11.2

16.6

15.5

21.1

30.4

35.2

34.3

29.7

21.1

16.2

10

1992

10.2

12.9

13.7

17.5

23

27.8

31.6

34.5

30.3

24.2

18.4

12.5

1993

11.7

9.8

14.4

20.1

25.6

33.3

35.1

34.8

29.4

24.7

15.8

12.3

1994

11.4

14.5

18.1

17.6

30.3

3201

36

36.9

29.4

22.2

18.6

13

1995

10.7

16.5

14.9

18.8

26.9

30.6

35.4

32.9

27.3

22.4

17.6

14.1

1996

13.5

10.5

15.4

17.8

23.7

27.3

33.3

35.1

27

21.9

18.4

15

1997

12.7

16

16.9

19.4

28.2

34.7

35.3

33.5

27.1

22

16.3

13.4

1998

12.6

14.6

16.7

21.1

23.2

32.3

36.1

34.2

30.3

21.5

15.9

11.3

1999

12

10.5

16.7

22.2

30.7

34.6

35.3

38

30.9

26.1

15.5

11.9

2000

10.8

15.5

18.9

23.1

18.5

31

36.3

35.1

30.1

22

18.5

15.1

2001

13.4

14.4

22.8

21

25.8

33.1

37.3

35.5

29.6

27.9

16.3

11.8

2002

12.8

16.2

18.7

21.6

27.5

33.9

34.9

32.9

28.4

24.7

16.5

13.6

2003

10.4

11.2

16.6

20.5

25.9

33.1

38

35.6

28.5

24.3

17.2

11.6

2004

12.5

16.2

18.1

18.5

21.6

29.7

34.9

36.7

29

27.4

14.5

11.2

2005

10.4

9.5

17.8

20.4

29.2

32.6

37.6

34.3

29.1

24.9

17.9

11

2006

9.7

12.1

19.4

23.7

27.8

32.7

35.6

34.6

28.7

27.3

18.8

12.1

2007

14.8

14.8

14.9

19.3

26

33.9

36.2

35.6

29.2

23.2

16.3

11.9

2008

13.7

15.3

16.8

22.7

26.4

30.5

37.1

35.8

29.2

22.3

15.1

11.4

2009

11.2

12.2

16.7

17

25.8

33

38.4

35.2

27.3

22.8

19.9

16.4

Moy
Max

11.75

13.6

17.1

19.7

26

31.7

35.5

34.8

29.08

23.9

17.1

12.65

Températures Minimales Moyennes en C° et 1/10 C° :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

-2.1

0.3

2.9

5.1

8.8

12.9

16.3

18.2

15.2

9.7

6.2

4.4

1990

2.2

0.4

3.7

5.9

10.9

15.9

15.8

15.3

16.2

10.1

6.6

0.3

1991

-1.3

0.6

4.9

4.7

5.5

13.4

15.5

15

14.4

10.7

3.4

-1.1

1992

-2.1

-0.8

3.2

4.2

8.3

12

14.1

15.2

13.4

9.9

5

1.2

1993

-2.9

0.1

1

2.9

9.8

14.9

17.4

17

13.7

11.4

4.3

1.1

1994

2

0.8

2.8

3.9

11.7

14.3

15.8

18.5

16.4

10.4

3.6

0

1995

-0.1

1.4

1.5

3.1

9.4

14.4

16.7

15.7

14

9

3.7

4.2

1996

3.6

1.8

3.7

5.9

9.3

12.2

16.3

17.7

11.4

6

4.7

3.5

1997

2.5

0.5

-0.1

4.9

11.1

16.9

17.9

17.4

14.1

10.1

3.6

2

1998

-0.4

0.3

0.8

6.6

9.9

14.8

17.4

17.2

15.6

7.6

4.1

-0.3

1999

1.4

-0.2

2.3

5

12.5

16.8

16.8

20.5

16.2

12.3

4.2

1.8

2000

-3.1

-1

2.7

6.9

12.8

14.8

17.8

16.6

14.4

9

4.1

1.4

2001

1.2

-1

6.1

4.6

11.9

14.8

18.1

17.8

15.4

12.6

4.9

-0.3

2002

-2.1

-0.3

4

7.9

10.4

14.9

18.3

18.1

14

9.6

6.9

2.9

2003

1.7

1

3.5

7.2

6.7

14.9

18.6

17.6

14.2

13

5.7

0.7

2004

-0.3

0.3

2.6

4.6

8.4

12.5

16

18.3

13.2

10.6

4.1

2.9

2005

-2.4

-0.7

3.8

5.8

9.6

15

18.1

17

13.8

9.3

3.8

1.6

2006

0.2

0.8

2.9

7.9

12.8

15.4

16.8

16.6

12.5

10.2

4.2

2.4

2007

-0.4

2.5

3

7.5

8.6

16.4

16.5

18

14

10.7

3.2

-0.5

2008

0

0.1

2.7

5.4

11.8

14.3

19.1

17.5

14.9

10.5

3.6

0.7

2009

1.6

0.4

1.7

4.6

8.5

12.4

18.4

17.7

14.1

7.9

2.9

2.7

MIN

-0.04

0.35

2.84

5.46

9.94

14.5

17

17.3

14.34

10

4.42

1.505

Températures Moyennes en C° et 1/10 C° :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

3.5

6.4

10.6

12

17.6

20.6

25.5

25.9

21.6

15.6

12.7

10.3

1990

6

9.1

10.1

12.2

16.9

24.6

24.6

22.7

23.9

17.6

11.1

4.5

1991

4.2

5.7

10.8

10.1

13.4

21.8

25.7

24.9

22

15.8

9.5

4.4

1992

3.7

5.7

8.3

11.1

15.9

20.2

23

24.8

21.6

16.9

10.9

6.5

1993

3.3

5

7.8

11.7

17.7

23.9

26.1

26.1

21.4

18

9.9

6.4

1994

6.6

7.7

10.6

10.8

21.6

23.8

26.6

28.3

22.7

16.2

11

6.3

1995

5

8.9

8.5

11.3

18.7

22.6

26.4

24.1

20.5

15.7

10.5

9.2

1996

8.6

6.2

9.8

11.9

16.8

20

25.4

26.2

19.1

13.7

11.5

9.5

1997

7.5

8.1

8.5

12.3

20.3

25.9

26.6

25.3

20.4

15.8

11.1

7.4

1998

5.7

7

8.6

14.2

16.6

24

27.1

25.4

22.6

14.1

9.9

4.9

1999

6.2

4.9

9.3

13.9

21.8

25.7

26

29.2

23.1

18.7

9.8

6.4

2000

3

6.7

10.9

15.3

20.4

22.7

27.2

26.1

21.7

15.2

11

7.7

2001

6.8

6.2

14.6

12.8

18.5

24.4

27.8

26.7

21.7

19.9

10.2

5.5

2002

4.7

7.6

11.2

14.6

19

24.9

26.4

24.9

21

16.8

11.6

7.9

2003

5.9

5.8

9.9

13.9

18

24.8

28.9

27

21

18.5

11.1

5.9

2004

5.6

8

10.2

11.7

15.2

21.3

25.7

27.4

20.5

18.7

8.9

6.6

2005

3.4

4.2

10.7

13.4

19.8

23.8

28.1

25.4

21.3

16.8

10.6

6

2006

4.5

6.3

10.9

15.7

20.1

24.7

26.5

25.8

20.4

18.6

11.2

6.8

2007

6.6

8.4

8.8

13.5

17.8

25.4

27.1

26.9

21.1

16.6

9.4

5.4

2008

6.4

7.7

9.7

14.4

19.1

22.6

28.2

26.6

22

16

9.2

5.6

2009

6.2

6

9.1

11

17.5

23.6

28.7

26.6

20.4

15.1

10.7

9.4

Moy

5.4

6.74

9.95

12.8

18.2

23.4

26.6

26

21.43

16.7

10.6

6.79

Humidité relative moyenne en% :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

77

69

56

57

50

53

42

46

59

66

58

67

1990

83

66

68

65

68

45

46

60

53

58

73

79

1991

75

73

65

73

62

53

44

42

55

68

71

78

1992

75

70

72

62

64

50

50

45

52

51

71

76

1993

77

79

70

60

59

48

36

39

46

50

72

78

1994

74

59

67

59

41

38

32

32

52

70

70

74

1995

77

69

66

56

48

51

39

49

60

69

60

73

1996

69

72

69

69

63

58

40

43

54

57

53

59

1997

69

63

58

58

41

38

40

44

65

72

73

73

1998

75

74

63

55

65

41

32

44

50

64

67

78

1999

77

75

64

52

40

39

39

34

52

56

68

78

2000

77

64

56

47

55

51

36

38

51

61

59

68

2001

70

64

45

54

55

38

33

37

62

57

74

76

2002

74

63

56

53

45

36

42

50

53

54

67

75

2003

75

71

67

68

62

44

36

41

61

62

70

78

2004

76

62

64

67

64

60

44

42

58

51

79

80

2005

74

71

61

61

48

45

37

44

54

64

63

75

2006

74

69

56

55

63

39

39

46

57

49

67

80

2007

72

71

69

68

57

40

35

40

62

64

65

71

2008

71

62

61

52

56

52

44

46

55

73

67

73

2009

76

65

65

67

61

43

35

45

67

67

59

62

Moy H(%)

74.61

68.14

62.76

59.9

55.6

45.9

39.1

43.2

56.09

61.1

66.95

73.85

Nombre de jours de Gelée blanche :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

24

13

5

0

0

0

0

0

0

0

0

10

1990

8

8

4

0

0

0

0

0

0

0

2

15

1991

24

8

0

0

0

0

0

0

0

0

1

19

1992

14

13

5

2

1

0

0

0

0

0

8

14

1993

23

8

3

2

0

0

0

0

0

0

2

15

1994

4

8

4

1

0

0

0

0

0

0

2

14

1995

7

9

10

3

0

0

0

0

0

0

5

4

1996

6

8

6

2

0

0

0

0

0

0

1

7

1997

7

11

14

4

0

0

0

0

0

0

2

12

1998

21

16

14

2

0

0

0

0

0

0

3

18

1999

10

9

7

0

0

0

0

0

0

0

5

7

2000

27

22

7

0

0

0

0

0

0

0

6

15

2001

9

9

3

0

0

0

0

0

0

0

0

19

2002

22

22

3

0

0

0

0

0

0

0

0

4

2003

6

11

6

1

0

0

0

0

0

0

0

9

2004

14

15

6

2

0

0

0

0

0

0

5

7

2005

24

11

3

2

0

0

0

0

0

0

4

10

2006

16

11

5

1

0

0

0

0

0

0

0

8

2007

22

8

6

0

0

0

0

0

0

0

6

15

2008

18

10

2

1

0

0

0

0

0

0

1

12

2009

11

11

9

0

0

0

0

0

0

0

1

9

moy

15.095

11.48

5.81

1.095

0.05

0

0

0

0

0

2.571

11.571

Vent moyen en m/s et 1/10 :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

0.9

2.8

3.8

5

3.4

3.2

2.8

3.2

3.1

1.9

3.1

2.9

1990

2.4

1.8

2.4

3.5

2.6

2.8

2.9

2.4

3

2.2

3.2

3.2

1991

1.1

2.6

4.9

3

3.2

3.3

2.7

2.6

3

2.8

2.2

1.1

1992

1.4

1.4

3.9

4.4

3.2

3.9

2.8

2.3

2.8

3.3

2.4

2.6

1993

0.5

2

2.8

2.5

3

2.5

3.2

2.8

3.4

3.8

2.4

2.2

1994

3.3

4.4

2

4.5

4.4

3.7

2.7

3.1

3.3

2

1.1

1.3

1995

3.5

2.2

3.4

3.4

3.9

4.4

3.4

3.1

3.5

1.9

3.1

4.2

1996

4.1

5.3

3.3

3.6

2.8

2.9

3.5

4.1

3.2

3.4

4.3

5.3

1997

3.4

1.8

2.4

3.8

4.2

4.6

3.8

3.4

2.5

2.2

3.9

3

1998

2.2

2.1

2.9

4.6

3.4

4

3.7

3.6

3.5

2

3.1

2.4

1999

2.9

4

4.1

4.5

4.3

4.9

4.3

4.7

4.3

4.3

4.5

4

2000

2.7

3.6

4.3

5.2

4.6

3.9

4.3

4

4

4.4

4.2

4.5

2001

4.8

4.4

5.1

4.6

4.9

4.7

4.9

4

3.8

3.5

3.5

3.3

2002

3.1

4.1

4.6

5.7

4.9

4.3

4.7

4.2

3.9

3.5

5.2

3.1

2003

3.9

3.2

2.4

3.1

2.5

2.9

2.8

2.5

2.4

2.6

1.7

2.3

2004

1.8

2.7

2.9

2.6

3.3

2.1

2.6

2.7

2

2

1.7

2.4

2005

1.9

3.2

2.7

3.1

3.5

3.9

3.8

3.4

2.7

2.3

2.8

2.4

2006

3

3.7

4.3

3.9

3

3.9

3.6

3.6

3.6

3.6

2.6

2.8

2007

2.8

3.4

3.9

3.3

3.6

4.1

3.9

4.9

3.7

3.6

2.9

2.7

2008

2.7

2.5

4.4

4.9

4.6

3.9

4.1

3.9

4

3.4

4.5

4.1

2009

4.1

5.1

5

4.9

3.5

3.7

4.4

4.7

4.1

4

3.5

4.9

 

2.69

3.16

3.6

4

3.66

3.7

3.57

3.49

3.324

2.99

3.14

3.081

Nombre de jours de Neige :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1990

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2

1991

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1992

3

0

3

1

0

0

0

0

0

0

0

2

1993

2

2

2

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1994

2

2

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

1995

6

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1996

0

5

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1997

2

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1998

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1999

1

5

0

0

0

0

0

0

0

0

0

5

2000

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

2001

1

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1

2002

0

3

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2003

5

2

0

0

0

0

0

0

0

0

0

3

2004

3

0

2

0

0

0

0

0

0

0

0

5

2005

8

5

1

0

0

0

0

0

0

0

1

1

2006

1

0

2

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2007

0

0

2

0

0

0

0

0

0

0

0

1

2008

0

0

2

0

0

0

0

0

0

0

0

1

2009

3

1

1

2

0

0

0

0

0

0

0

0

 

1.81

1.33

0.76

0.19

0

0

0

0

0

0

0.1

0.048

Précipitations Mensuelles en mm et 1/10 mm :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

14.3

14.2

14.6

23.1

16.9

52.8

5.8

28.8

26.8

19.9

3.2

13.6

1990

60.6

0

35

35.9

103

8

0.7

85.9

53.3

4.8

25.2

44.5

1991

5.3

22.5

73.5

47.4

30.5

14.4

10.3

2.6

6.1

54.5

14.8

18.4

1992

28.2

22.7

42.7

21.3

81.7

18.3

37.5

22.1

51

6

60.3

53.3

1993

10.5

35.5

17.3

2.6

45.5

0

1.2

4.7

5.5

14.2

13

38

1994

34.6

13.6

37.3

17.6

8.5

0

5.4

12.7

23.6

33.6

13.8

14.8

1995

45.5

15.7

31.2

18.9

9.1

36.6

2.9

24.6

60.6

10.1

4.2

24.2

1996

76.2

84.4

60.7

47.3

41.4

23.2

6.5

14.4

14.8

6.4

3.7

14.7

1997

23

12.2

14.5

46.8

6.1

27.9

11.2

8.2

61.9

63.7

57

46.5

1998

4.5

26.3

22.3

50.8

46.3

7.1

0.1

14.1

31.6

14.1

34.7

17.5

1999

41.8

8.3

28.9

17.7

5.8

4.3

6.9

7.9

65.6

15.9

34.5

73.5

2000

4.8

4.7

35.9

7.1

117

26.4

0

11.6

48.4

6

9.6

21.5

2001

28.8

5.9

6

18.8

59.6

0.3

2.8

4.6

62.1

5.8

29.2

6.2

2002

8

9.2

14.7

25.4

8.9

3.7

19.8

70.9

4.7

22.5

66.6

32.6

2003

115.4

31.4

23

97.2

27.6

14.8

2.7

6.7

44.1

81.6

14.1

44.4

2004

26.5

10.8

57

43.3

98

59.4

8.6

13.7

45.8

19.9

96.9

116.9

2005

16.4

43.4

20

37.2

3.6

14.1

4.5

29.6

17.7

17.1

20.8

27.6

2006

62.3

42.5

5.8

71.9

92.8

10.9

4.8

3

22.1

1.9

18.8

40.6

2007

13.9

24.9

38.7

32.5

17.6

2.1

0

12

81.6

23.4

10.1

37

2008

6.9

2.3

39.3

3.3

107

21.5

18.8

32.8

49.2

36.4

15.3

15.6

2009

67.9

21.4

27.9

75.1

53.3

0.3

7.3

13.9

50.4

22.9

4

5.4

 

33.11

21.5

30.8

35.3

46.7

16.5

7.51

20.2

39.38

22.9

26.2

33.66

Nombre de jours de Grêle :

Années

Jan.

Fév.

Mar.

Avr.

Mai.

Jun.

Jui.

Aout.

Sep.

Oct.

Nov.

Déc.

1989

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1990

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1991

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

1992

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

0

1993

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1994

0

0

0

1

1

0

0

0

1

0

0

0

1995

0

0

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

1996

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1997

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1998

0

0

1

0

0

0

0

0

0

0

0

0

1999

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2000

0

0

0

0

3

0

0

0

0

0

0

0

2001

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2002

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2003

0

1

0

1

0

0

0

0

1

0

0

0

2004

0

0

1

0

1

0

0

0

1

0

0

0

2005

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

1

0

2006

0

0

0

2

0

0

0

0

0

0

0

0

2007

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

2008

0

0

0

0

1

0

0

0

0

0

0

0

2009

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

moy

0

0.1

0.1

0.24

0.38

0

0.05

0

0.143

0

0.05

0

Toutes les données climatiques qui sont présenté aux tableaux d'après la station météorologique d'Ain Skhouna (Batna) (1989-2010).

Annexe 2

Tableau n:Les résultats des analyses des eaux

Prélèvement
analyse

M.O
mg/l

PH

Conductivité

Turbidité
NTU

Nitrite
mg/l

Phosphate
mg/l

NH4
mg/l

MN
mg/l

Fer
mg/l

01

3.68

7.85

2.96 ms/cm

43.7

0.87

0.036

0.013

0.002

00

02

18.56

7.97

3.21

525

4.5

14.776

1.825

0.022

1.35

03

7.36

7.82

2.70

36.2

1.75

/

0.050

/

0.01

04

6.72

7.68

1432us/cm

3.90

0.72

7.412

/

/

/

05

7.04

7.74

1725

31.8

1.61

8.36

/

/

/

06

3.68

7.38

1596

1544

2.63

16.82

3.254

0.037

1.43

07

9.76

7.91

1636

131

1.08

8.608

/

/

0.06

08

6.4

8.00

1690

116

2.58

9.164

0.035

0.006

0.03

09

/

/

/

/

/

/

 

/

0.14

10

/

/

/

/

/

/

 

/

0.14






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway