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Inventaire des ressources médicinales et aromatiques dans la région de Djerma- Batna par la méthode systématique

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par Raouf BITAM
Université El Hadj Lakhdar Batna Algérie - Master II en biologie spécialité en biodiversité et changements globaux 2012
  

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5.2- Analyse floristique de la végétation.

5.2.1- La richesse floristique

La richesse floristique est le nombre d'espèces recensées à l'intérieur des limites d'un territoire, compte tenu de sa surface. Elle désigne le nombre de taxons qui se trouvent dans ce milieu, sans juger de leur fréquence, ni de leur abondance, ni même de la taille et de la productivité des espèces rencontrées (Kouame, 1998 in Konan 2009).

5.2.2- Les types biologiques

Une analyse de la forme biologique est effectuée en se basant sur les travaux de GUINKO, 1984 in ABEL, 2009) dans l'étude des déférents types biologiques des espèces :

- les phanérophytes (Ph) : ce sont des plantes dépassant 50 cm de haut ; il peut s'agir de lianes, d'arbres, d'arbustes ou d'arbrisseaux ligneux.

- les Chamephyte (Ch) : ce sont des plantes dont la tige, quelle que soit son architecture ou son caractère adaptatif, ne s'élève pas à plus de 50 cm au-dessus du sol.

- les hémicryptophytes dont les bourgeons, au ras du sol, et ont un système de plante en rosette

- les géophytes (G) : ce sont des plantes qui ont leur organe pérennant enfoui dans le sol.

Figure 15 : Les différents typ

es biologi ques des espèces floristiques

La fré quence spé cifique

La fréquence spéc ifique d'une espèce est le nombre de points où cette esp è ce a été rencontrée (Lamotte, 1962 in in Konan 2 009). Elle e st calculée par la formule suivante :

C % = Pi x 100 / P

P i = Nombre de re levés contenant l'espèc e étudiée. P = Nombre total de relevés effectués.

5 % = C = 49 %.
10 % = C = 24 %.

s que nous

qualifierons de sporadi

ques dont l

En fon ction de la valeur C, on distingue 2009).

Des espèces constantes Si C = à 50 % - Des e spèces acce ssoires Si 2

- Des e spèces acci dentelles Si

-Des espèces très accidentelle %.

les catégories suivantes: (Dajoz

, 1985 in Guettala,
a constance C = 10

5.2.4- Abondance - dominan ce

5 : recouvrement supérieur à 75 %, abondance quelconque

4 : recouvrement compris entre 75 % et 50 %, abondance quelconque

3 : recouvrement compris entre 50 % et 25 %, abondance quelconque.

2 : recouvrement compris entre 25 % et 05 %

1 : abondance et recouvrement faible (moins de 5 %) ou peu abondant avec plus grand recouvrement.

+ : simplement présent (moins de 1%) recouvrement et abondance très faible.

5.2.5- Coefficients de similitude

Le coefficient de similitude permet d'apprécier et de quantifier le degré de ressemblance et d'association, ou encore le niveau de similitude entre deux sites ou entre des listes d'espèces des différents milieux inventoriés pris deux à deux(Kanguejabukasa, 2009). Ce coefficient ne tient pas compte de l'effectif des espèces rencontrées, mais plutôt de la présence ou de l'absence des espèces. Parmi diverses formules valables les unes que les autres (Gounot, 1969), nous avons retenu celle proposée par Sorensen (1948).

Ce coefficient fréquemment utilisé dans les travaux phytosociologique permet d'exprimer l'existence d'une communauté entre deux groupements floristiques. Il se calcule selon la formule ci-dessous (Boulweydou, 2008):

~~

K = ( A+B) x 100

Avec :

K = Coefficient de Sorensen

A = nombre d'espèce de la liste I

B = nombre d'espèce de la liste II

C = nombre d'espèce commune aux deux listes

Les valeurs des coefficients de similitude de SORENSEN inférieures à

50% indique que les deux milieux comparés ne sont pas proches sur le plan de la composition floristique (N'DA et al, 2008).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand