WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Economie de la langue pour l'éducation familière en langue étrangère: cas du français

( Télécharger le fichier original )
par Samuel NLANDU MASIDI
Institut supérieur de science de l'éducation Angola - Licence 2010
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPUBLICA DE ANGOLA

UNIVERSIDADE AGOSTINHO NETO
INSTITUTO SUPERIOR DE CIÊNCIAS DA EDUCAÇÃO
ISCED - LUANDA

DEPARTAMENTO DE LETRAS MODERNAS

SECTOR DE FRANCÊS

Titre : L'ECONOMIE DE LA LANGUE POUR L'EDUCATION FAMILIALE EN LANGUE ETRANGERE : CAS DU FRANÇAIS.

AUTOR : NLANDU MASIDI SAMUEL

TUTOR : Professor Doutor PAULO VICTORINO DOS REIS AFONSO

TRABALHO APRESENTADO PARA OBTENÇO DO GRAU DE LICENCIATURA EM CIÊNCIAS DA EDUCAÇO

OPÇO : FRANCÊS

L U A N D A - 2011

DEDICACES

Au gré des événements, des circonstances : Nous dédions ce travail à notre être pour la bienveillance et le transport enduré.

Nous savons gré à notre DIEU (NZAMBI-A-MPUNGU), à notre feu père, ANDRÉ MASSIDI et à ma mère KOLELANTIMA DIMOSI qui sont la raison de notre essence.

REMERCIEMENTS

Nous tenons à la gravitation de moeurs pour adresser nos remerciements à tous nos professeurs de l'ISCED Luanda et Lubango.

Nos plus sincères remerciements à Monsieur Victorino Reis qui a accepté humblement la direction de ce savoir à construire.

A Madame Esperance Peterson, Madame Ana Pita Grós, Monsieur Bukusu Hachim, Monsieur Valentim Maculo, Monsieur Duku de Tshiangolo, Adolfo Zolana, qui avec sagesse, intelligence et rigueur au cours de notre formation à l'ISCED nous ont gratinés de conseils.

A tous mes condisciples, frères et soeurs qui m'ont apporté le soutient moral, psychologique et financier: Nkandu Maria, Mona Mpanzu, Quifuamono, Claudio Makanda, Masidi Dede Basunga, Madalina Florescu, Vita, Mabanza, Augusto Nsiona, André Nkissi Lundingiki Neto, Dilu Munsi Maria, Alice Beirâo, Kapita Ntamba.

SOMMAIRE

INTRODUCTION

CHAPITRE I. -L'ECONOMIE DE LA LANGUE

CHAPITRE II.-LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE

CHAPITRE III.-PRESENTATION DU CENTRE DE REEDUCATION SOCIALE ARNALDO JANSSEN AVEC ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

CHAPITRE IV.-PRESENTATION DES FICHES PEDAGOGIQUES.

CHAPITRE V.-PROJET LITTERAIRE

CONCLUSIONS

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

TABLES DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE

1Présentation de la problématique.

Dans ce travail nous voulons porter à la Connaissance de notre Ministère de l'Education et de la Communauté universitaire dans le monde, la sensibilité de notre part pour le choix de la problématique que nous proposons d'aborder qu'à notre avis est liée à la situation socio-économique de notre beau pays l'Angola, de la guerre que nous avons connue au cours des décennies passées.

L'enfant en Angola vit dans une crise alimentaire, une situation de violence scolaire, une perturbation psychologique qui en réalité ne lui facilite pas le développement de la capacité intellectuelle pour son avenir du point de vue éducatif.

La plupart d'entre eux sont accusée de la sorcellerie et d'autres vivent dans la rue à cause de situations de guerre civile qui a détruit le pays durant plus de deux décennies.

Cette question a tenu nos savoirs pour présenter la problématique ci-dessous :

2 PROBLEMATIQUE

C'est par constatation de l'effet de la crise économique, de la pauvreté au niveau de la population angolaise et la crise de moeurs ou l'anomie sociale qu'est née l'idée de la thématique l'économie de la langue pour l'éducation familiale en Fle.

Ce rapprochement de l'économie et de la langue est un résultat de notre profonde réflexion sur la situation socio-éducative de notre pays.

A cet effet Christine Audoux -Lemoine dit, pierre Bourdieu dans ce que parler veut dire, en posant la langue comme un marché linguistique au sein duquel les échanges linguistiques sont aussi des rapports de pouvoir symbolique où s'actualisent les rapports de force entre locuteurs ou leurs groupes respectifs a su démontrer son hypothèse sur deux approches croisées.

D'une part, en empruntant à la théorie économique les définitions du marché pour l'appliquer à la langue et aux échanges linguistiques.

D'autre part, en mobilisant les concepts fondateurs de sa théorie sociologique, surement marquée par le culturalisme, pour montrer les jeux et les enjeux du marché linguistique.

Ainsi, le mécanisme fonctionnel de ce champ est semblable au monde social d'où l'indépendance juridico-linguistique est accaparée par les individus et deviennent des habitus d'une libéralité assurant par là -même aux agents les moyens de jouer au sein du champ (l'économie des échanges linguistiques, Fayard 1982). Nous, en faisant le choix de notre thème l'économie de la langue pour l'éducation familiale en FLE ; nous nous sommes penchés sur la même directive que Pierre Bourdieu, en procédant par une analyse scrupuleuse du mot économie qui est définie selon le dictionnaire universel dans son sens didactique comme : économie privée, publique, mixte. -Economie politique : science (nommée auj. science économique) qui a pour objet l'étude des phénomènes de production, de circulation, de consommation des richesses. Sur ce, notre analyse de la définition ci-dessus nous a amené à faire une confrontation avec la langue.

C'est ainsi que nous interprétons que la langue aussi poursuit les mêmes procédés que l'économie dans sa production, circulation, répartition, et consommation de mots sans pour autant réaliser les bénéfices en numéraires, mais avec la libre pensée de cultures traditionnelles, de connaissances, savoirs socioculturels comme aussi scientifique.

En constatant les inégalités des opportunités en éducation et la situation du bien être social ; nous avons centré notre intérêt à cette problématique pour agencer les théories et la politique éducative que poursuit une nation pour atteindre les objectifs fixés à la formation de l'homme. Il est élégant que l'enseignement du français soit propice pour palier à cette situation.

La thématique est ancrée à la dichotomie éducation et économie pour démontrer l'apport réciproque de l'économie et de l'éducation au sein d'une famille en particulier et dans une nation en général.

En tenant compte sur l'effet psychologique de la guerre civile que notre pays l'Angola a vécu au cours des années postérieures et de la crise de moeurs dans la société.

Il est crucial de traiter la thématique en cours du Français pour relever ou faire mention de la compétence sociolinguistique qui serait à notre avis une justification pour la modélisation de la personnalité dans la société du point de vue de l'éthique éducative dans l'enseignement et l'apprentissage du Français avec l'utilisation de la technologie de pointe. Car l'enseignement du français permet aux enfants d'acquérir une ouverture de l'esprit, un développement de la compétence sociolinguistique et socioculturel dès qu'ils sont orientés par de programmes éducatifs appropriés avec différends types de méthodes ( Livre, CD, DVD, La radio, Le journal d'enfant) pour l'économie d'une langue.

La notion de la sociolinguistique a aussi une grande importance dans une famille pour mieux éduquer un enfant ; puisque l'enfant au sein de la société est obligé à entretenir une relation avec l'espace qui l'environne, de ce fait son apprentissage de la langue est aussi fonction de son environnement social.

Le choix géographique de la localisation de la maison, de son école, du cinéma, etc. Joue un rôle important pour l'éducation et la construction de la pensée cognitive de celui-ci.

Les enfants de la rue, comme nous l'appelons à Luanda, ils ont vécu dans la ville au cours de leur croissance physique ; et possèdent en réalité une éducation différente par rapport à ceux qui vivent sous une éducation parentale.

Cette différence économique et de l'expression de ces enfants est le choix de notre problématique.

L'importance de l'aspect sociolinguistique dans la problématique que nous proposons développer est liée à la capacité de reconnaitre les marques linguistiques dans la classe sociale des enfants abandonnés, dans la rue, accusée de la sorcellerie et de ceux qui évolue normalement sous une éducation familiale du point de vue sociolecte et idiolecte. Nous nous demandons :

En quoi l'enseignement du français serait-il utile à ces enfants démunis dans leur réintégration sociale et dans leur formation socioprofessionnelle ?

3 HYPOTHESES

Nous avons révélé les hypothèses suivantes pour mener une réflexion approfondie.

C'est ainsi que nous disions :

-la compétence sociolinguistique serait importante pour la construction de la pensée cognitive des enfants, en leur apprenant les actes de paroles pour leur expressionnisme social, ceux-ci modéliserait leur langage dans l'échange de relation sociale, avec une maintenance du principe de la réciprocité aux niveaux communautaires en considérant l'échelle de valeur.

-la compétence sociolinguistique faciliterait à ces enfants d'acquérir un esprit de tolérance, de respect mutuel et de faire un bon usage de la langue dans la société.

-si, l'inégalité sociale, le manque de l'opportunité éducative et l'accusation des enfants á la sorcellerie sont la cause de la déstructuration sociale et familiale ; nous pourrions les résoudre avec la création de la protection sociale en utilisant l'enseignement du français avec la technologie de l'information et de la communication. Car apprendre une langue étrangère, c'est développer la pensée cognitive et culturelle en aboutissant à un équilibre social et à un épanouissement socioprofessionnel pour une nation.

4 LES OBJECTIFS

Compte tenu de l'ampleur de compétences sociolinguistiques dans l'enseignement et apprentissage du Fle, nous avons trouvé opportun de présenter des pratiques, méthodes et stratégies pour l'enseignement et l'apprentissage du Fle à ces enfants de la rue et ceux qui vivent sous une éducation parentale à nos communautés municipales.

Ce travail devra atteindre les objectifs ci -dessous :

1-Demander aux parents d'insister à une nouvelle conception de l'éducation des enfants avec le savoir être (avec) du point de vue sociolinguistique dans leur municipalité.

2-Faire savoir à notre Ministère de l'Education l'importance de l'économie de l'éducation dans l'apprentissage d'une langue étrangère.

3-préconiser une société de protection sociale et des égalités d'opportunités éducatives pour tout le monde.

4-Tenir à une démocratisation de l'accès aux savoirs scolaires via les pratiques enseignantes et une actualisation des savoirs liés aux phénomènes de démocratisation qualitative.

5-procéder à une analyse progressive en spirale de la situation sociolinguistique Angolaise, de ses liens avec l'école, la famille et la communauté municipale.

6-Amener les enfants à découvrir la valeur socioculturelle d'une langue étrangère à travers une culture de loisir.

7-Créer des centres culturels aux niveaux des municipaux pour le développement du projet littérature.

8-faire savoir aux instances supérieures, la coopération internationale et les organisations non gouvernementales la véritable cause de la déstructuration de la famille et des accusations des enfants à la sorcellerie qui est tant ignorée.

L'objectif de ce travail consiste à apporter notre contribution à une nouvelle conception de l'éducation de l'enfant avec le savoir sociolinguistique et la formation de la personnalité, faire rappeler à notre Ministère de l'Education l'importance de l'économie en éducation ; en même temps nous préconisons une société de protection sociale et des égalités d'opportunités éducatives pour les enfants issues de familles pauvres.

5 Public visé

Dans ce travail nous visons le public socialement démunis du nécessaire, les enfants, parents et particulièrement les enseignants de cours de langue étrangère.

6 DELIMITATION DU TRAVAIL

Vue l'importance de la compétence sociolinguistique dans l'apprentissage des langues étrangères, de la formation professionnelle et de l'éducation consciencieuse.

Le travail est délimité comme suit :

-Dans le temps : À durée indéterminée à cause de l'importance de la compétence sociolinguistique dans le développement de la nation Angolaise du point de vue de la mentalité, la compréhension, la connaissance et la différence des habitudes linguistiques dès l'époque coloniale jusqu'à nos jours.

-Dans l'espace : Hormis son espace d'application sur la ville de Luanda dans la municipalité de Cazenga et Sambizanga.

Les cinq chapitres développés dans le travail s'articulent de la façon suivante : - le premier chapitre résume la notion de l'économie de la langue.

-le deuxième chapitre est consacré à la notion de la compétence sociolinguistique.

-le troisième chapitre présente le centre Arnoldo Janssen et aborde l'analyse et interprétation des données.

- le quatrième chapitre est consacré aux fiches pédagogiques.

Et enfin le cinquième chapitre fait référence au projet littéraire.

Le projet littéraire consiste au juste à développer la compétence sociolinguistique des jeunes aux niveaux locaux et procèdera à la compilation des chansons de la musique Angolaise et sa promotion dans l'enseignement des langues.

Faciliter l'intégration des Angolais de la diaspora dès leur retour au pays.

Réunir les jeunes dans les activités socioculturelles comme théâtre, les débats, les excursions, les écoles de montagnes, camping etc....

Nous sommes sans ignorer qu'il est difficile de tout aborder dans notre thématique : l'économie de la langue pour l'éducation familiale en Fle, puisque son états des lieux fait mention de plusieurs aspects socio -économique Angolaise.

C'est pourquoi nous nous limiterons à traiter le cas des enfants de (dans) la rue, accusés de la sorcellerie, abandonnés par la famille, des enfants sous une éducation parentale et des enseignants de l'ISCED.

Notre champ avec le point énuméré ci -dessus fera allusion dans l'aspect économique sur le traitement des flux des enfants à l'éducation, en examinant l'efficacité et l'efficience de l'éducation dans les écoles primaires et dans le centre social.

Dans l'aspect éducatif nous analyserons l'apport de la compétence sociolinguistique pour aborder la thématique dans le cadre du Fle.

En ce qui concerne :

-les marqueurs des relations sociales

-les règles de politesse.

-l'expression de la sagesse populaire.

-différences de registre.

-sociolecte et idiolecte.

Etant donné que la compétence sociolinguistique recouvre également la capacité de reconnaitre les marques linguistiques.

De par exemple :

-la classe sociale

-l'origine régionale

-le groupe professionnel

Nous nous limiterons à analyser le cas de la classe sociale et du groupe professionnel des enseignants, enfants et parents dans l'éducation familiale.

CHAPITRE É

L'ECONOMIE DE LA LANGUE

CHAPITRE I : L'ECONOMIE DE LA LANGUE

Comme à la coutume de tous travaux scientifiques, dans ce chapitre de l'économie de la langue nous passerons premièrement à définir les concepts clés ; en suite nous citerons quelques auteurs qui nous ont intéressés comme : Pierre Bourdieu, Dell Hathaway Hymes, William Labov, Emile Durkheim et Gumpers pour égaler l'angle de réflexion théorique et celui de l'incidence pragmatique de ce savoir à construire.

En ce qui concerne les définitions de concepts, nous avons utilisé les dictionnaires suivants : le dictionnaire universel (Hachette), le dictionnaire de didactique du français (Cle International), le dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation(Nathan).

I.1Définition des concepts clés du thème.

Les concepts dans la science sont des faits diachroniques et non statiques ; leurs évolutions sont d'une époque à une autre. Les concepts de l'économie peuvent être différenciés d'un réseau à un autre suivant l'objectif et l'intérêt de la scientificité concomitante à la réalité sociale, économique et écologique.

Au goût du jour une complémentarité de notion unissent la discutée pour enlever le quiproquo d'un auteur à un autre ; à fin de faire sentir à chaque lecteur la substantifique moelle que un concept peut évoquer d'une époque à une autre. De l'époque byzantine à nos jours par exemple la notion de l'économie signifiait simplement une organisation.

Comme aussi celle  de la langue ; de Saussure à William Labov le point de vue est un écart permis pour éprouver cette substantifique moelle de la linguistique et de la sociolinguistique qui reste indissociable du point de vue complémentaire.

Quant à l'économie d'une langue, elle est plus profonde qu'une goutte d'eau dans l'océan et de plus secrète pour faire feu de tout bois en utilisant la technologie de pointe. Elle est l'arme par excellence pour l'épanouissement socioculturelle. Sa vaste extension fait l'objet d'étude profonde pour qu'en devenir elle puisse être considéré comme une science à part entière.

?L'ÉCONOMIE : soin à ne dépenser que ce qui convient ; Epargne dans la dépense. Vivre avec la plus stricte économie. ant.gaspillage, prodigalité.

2. ensemble des faits relatifs à la production, à la circulation, à la répartition et à la consommation des richesses dans une société.

?Didactique : Economie privée, publique, mixte. -Economie politique : science (nommée auj. science économique) qui a pour objet l'étude des phénomènes de production, de circulation, de consommation des richesses.

-Économie rurale : science des procédés tendant à obtenir le meilleur rendement d'un sol.-Économie du développement : partie de l'économie qui étudie les phénomènes économiques propres aux pays en développement.

3. Harmonie existant entre les différentes fonctions d'un organisme vivant.

Encyclopédie ? C'est à partir de la renaissance que l'économie politique (l'expression apparait en 1615) se détacha de la philosophie et se préoccupa exclusivement de la création et de la circulation des biens matériels à l'échelle nationale (d'où le mot politique : « de la cité »). Le premier grand traité fut publié en 1776 par Adam Smith vinrent ensuite Ricardo et Marx.

La plupart des économistes estimaient que, dans une économie de marché, si on considère une assez longue période le volume de la production trouve toujours son équilibre, ce qui assure le plein emploi.

En 1936, Keynes montra que les équilibres de sous-emploi pouvaient également être durables. Les économistes entreprirent alors de déterminer les conditions de l'équilibre général, à l'échelle macroéconomique.

Ainsi la science économique étudie-t-elle principalement les équilibres fondamentaux.

Elle dispose d'un appareil statistique de plus en plus perfectionné et des techniques de la comptabilité nationale.

?LA LANGUE : ensemble de signes linguistiques et de règles de combinaison de ces signes entre eux, qui constitue l'instrument de communication d'une communauté donnée.

Selon Cuq(2003), Les investigations de la linguistiques générale et celles de la grammaire des langues particulières, tout comme celles de la sociolinguistique permettent aujourd'hui de poser deux aspects complémentaires du concept de langue, un aspect abstrait et systématique (langue = idiome) et un aspect social (langue=culture).

Il s'agit, pour ce qui est du premier de ces deux aspects, d'établir, soit par l'observation, soit par l'application d'un modèle théorique, les régularités et les règles de fonctionnement d'un système qu'on postule comme sous-jacent aux productions effectives. La langue est alors conçue comme un système abstrait de signes dont on peut étudier, de façon séparée ou concomitante suivant les théories, l'évolution, les aspects phonétiques et phonologiques, la morphologie, le lexique, la syntaxique, la sémantique. Pour cet aspect de la langue, on peut utiliser le mot d'idiome, comme synonyme désambiguïsé de langue. Le second aspect, longtemps minoré mais aujourd'hui au contraire totalement valoriser, justifie les travaux de la sociolinguistique.

Mais c'est dans ce cas, signe de difficulté épistémologique, que le terme de langue lui-même peut être ambigu : c'est parce qu'il comporte un jugement, manifeste une émotion ou une opinion, bref, une certaine dose de subjectivité, que la linguistique se proposait naguère justement d'éradiquer de son objet.

?L'EDUCATION FAMILIALE : action éducative conduite en famille en direction des enfants, qui se distingue donc de l'action pédagogique mise en oeuvre à l'école.

É.2 HISTORIQUE DE L'ECONOMIE DE LA LANGUE

Une étude de référence du conseil de l'Europe sur l'économie de la langue et de l'éducation dans la politique des langues informe en citant Lagear, l'histoire de l'économie de la langue en tant que domaine de recherche en marge de l'économie remonte au milieu des années 60 (conseil de l'Europe, Strasbourg 2002).

Pendant longtemps, les contributions des économistes à la problématique de la langue sont restées dépourvues de liens entre elles et ce n'est que depuis quelques années qu'est apparue une plus grande interconnexion, les chercheurs se citant les uns les autres plus fréquemment qu'auparavant (bien que cela soit loin d'être systémique ; voir à ce sujet Lagear, 1993). (Idem)

En outre, les premières études dans le domaine furent le fruit des questions sociales et politiques auxquelles se trouvèrent confrontés leurs auteurs, à savoir la position socioéconomique comparée des hispanophones aux Etats-Unis ou les différentiels de revenu des anglophones et des francophones du Canada, en particulier au Québec.

Il eut trois « générations » de travaux qui marquèrent les débuts de l'économie de la langue (Ibid.).

La première génération considéra la langue comme un attribut ethnique c'est à dire la langue maternelle rattachait une personne à un groupe particulier, et cette appartenance fondée sur la langue pouvait avoir une incidence (souvent exprimée en termes de discrimination) sur le statut socioéconomique de cette personne, notamment sur ses revenus. Cette approche fut utilisée pour analyser les écarts de revenus entre noirs et blancs aux Etats- unis, ou entre Anglophones et Francophones au Canada.

La deuxième génération de travaux est celle qui considéra la langue comme un élément du capital humain. Cela ouvra la voie à une perspective différente de la langue, favorisant notamment des liens avec l'économie de l'éducation, laquelle se développa dans les années 1960.

La troisième génération, en particulier depuis Vaillancourt (1980), envisagea les deux dimensions de manière conjointe. Les langues n'étaient pas vues comme des éléments de l'identité ou comme des compétences porteuses de valeur marchande, mais comme des attributs linguistiques (incorporés dans des individus) qui exercent simultanément une influence sur le statut socioéconomique des acteurs. (Ibi idem)

Une définition suivante fut proposée (GRIN, 1999 : 13) : « l'économie de la langue [...] relève du paradigme de l'économie théorique et applique les concepts et les instruments usuels des sciences économiques dans l'étude de relations où apparaissent des variables [...] linguistiques ; elle s'intéresse particulièrement, mais pas exclusivement, aux relations dans lesquelles les variables traditionnellement économiques jouent également un rôle.»(op.cit)

Néanmoins, DUMESNIL Pierre dit : « rapprocher l'économie de la langue n'est pas nouveau. On peut rappeler que la signification primitive, grecque, de l'économie (formée sur oikos et nomos) comme gestion et organisation domestique est devenue, en latin, pour les romains, simplement organisation (oeconomia), voire bonne organisation.» En ce sens on peut parler, encore maintenant, de l'économie d'une oeuvre architecturale quelconque, de celles d'un tableau, d'un paysage ou enfin d'un texte.

Si, nous pouvons parler de l'économie d'un oeuvre architecturale pourquoi ne pas aussi parler de l'économie de la langue ou langue de l'économie ?

En réalité il existe un langage économique, juridique, commercial et tant d'autre. L'économie de la langue ne consiste pas seulement a emprunté les théories économiques pour l'appliquer à la langue mais, à démontrer l'ampleur de la langue dans la vie socio - économique d'un pays du point de vue géostratégique, puis dans l'élaboration de la politique linguistique dans de communauté continentale.

Dès son essence, l'homme manifeste ses besoins à travers son langage. Toujours est-il que celui-ci ne reconnait pas parfois consciemment son état de besoins économiques plus élevé que d'autres besoins naturels qui se justifient à la longue par sa formation ou sa croissance à une finalité d'accumulation du capital, de richesses ou de bien être social.

L'outil magique pour atteindre ce niveau passe par la compétence de communication langagière.

On ne peut pas bien négocier par exemple si, on ne sait pas persuader ses clients ou utiliser de slogans plus stratégiques pour attirer les clients. A part cet aspect économique, il y a tant d'autres aspects aussi importants qui peuvent procurer de l'épanouissement socioculturel à partir de la langue. La musique par exemple, est exutoire ; mais elle est organisée par de sons combinatoires des clés musicaux qui sont un langage musical. L'homme à partir de la musique consomme de sons parfois pour assurer son équilibre psychologique ou se défouler.

Ceci est un bénéfice pour la santé mentale et non économique dans le sens lucratif ou numéraire.

Dans n'importe quels domaines de la vie ; la langue intervient toujours comme manières de parler, manières de vivre, manières de penser ou moyens des conceptions théoriques pour la construction de savoirs cognitifs dans l'homme.

C'est le point essentiel pour l'acquisition de n'importe quelle compétence ; elle sert du sésame pour l'éclectisme des sciences dans un processus de développement, des complémentarités, des approches théoriques et pragmatiques.

É.3 CONCEPTIONS GENERALES

En réalité il existe un langage économique, juridique, commercial et tant d'autre comme nous l'avons annoncé bien avant.

L'économie de la langue signifie tout simplement une organisation de la langue qui se propose à assurer aux êtres humains une formation propice pour son épanouissement socioculturel, l'acquisition du savoir scientifique et le développement du bien être social.

Ce qu'au juste présuppose un développement durable de la compétence de communication langagière.

C'est pourquoi nous avons pensé à titrer notre mémoire sur ce terme enfin de cerner les questions nécessaires qui peuvent nous aider à fonder notre théorie pour un agencement de l'éducation à partir de la langue ; notre attitude du jour au jour exprime d'une façon logique une intention de communication du point de vue verbal ou non verbal.

Cette façon d'exprimer notre langage peut être réalisé à travers notre culture, notre tradition et notre civilisation. Tous ces facteurs jouent un rôle important sur notre intention de communication et la détermination de notre personnalité.

Le tam-tam dans notre tradition africain est un outil important de communication par lequel les hommes pouvaient communiquer des situations liées à leur vie sociale. On pouvait annoncer une fête, communiquer un cas de décès ou de mariage.

Le langage dans ce moment est non verbal, mais à travers ce signe la personne ou ceux dont on adressait le message comprenaient facilement de quoi il s'agissait ? Le message aussi pouvait être transmis d'une façon orale de bouche par oreille ; dans ce cas le langage était verbal.

Nous pensons que la définition suivante correspond à notre attente, c'est ainsi que nous disions que la langue ne pas seulement une combinaison de signes et un ensemble de signes pour la communication d'une communauté linguistique.(Duku de Tshiangolo,cours de sociolinguistique 2007)

C'est aussi un esprit qui exprime une intention, une idée, une façon d'être : la joie, la mélancolie, le développement, la bonté, la confiance en soi ; c'est ainsi que dans l'anthropologie communicationnelle Dell Hathaway Hymes (1927) dans sa perspective envisage le langage en acte verbal et non verbal au coeur de l'analyse sociolinguistique. B. Juanals et J.M noyer cite Hymnes en disant :

Cette «ethnographie de la parole», qui est sur la même longueur d'onde avec William Labov posa la centralité de la variation dans l'étude du langage et fit de la pragmatique le présupposé de toutes les dimensions linguistiques.

Alors que GUATARI dit, communauté et individu sont en Co - détermination réciproque, dès lors que sens et syntaxe de la langue ne se laissent pas définir indépendamment des actes de la parole qu'elle présuppose (DELENZE, GUATARI, 1981 : 81). (Idem.)

L'étude du langage, envisagé comme comportement social et culturel, évolue d'une ethnographie de la parole à une ethnographie de la communication. (Ibid.)

Des approches théoriques et méthodologiques, s'appuyant sur des analyses de terrain ouvrent la voie à une pragmatique et à une anthropologie communicationnelle. (Ibi idem)

É.4 L'EDUCATION FAMILIALE

L'éducation familiale doit traiter de l'aspect de la langue sur l'acte de parole et le comportement socioculturel des enfants en générale ; de la rue, accusés de la sorcellerie et ceux vivant sous une éducation parentale.

Nonobstant, la question de niveaux de vie économique de divers parents et leurs niveaux de formation lesquels serait à notre avis la question centrale de l'indifférence sociale entre temps que l'intérêt des économistes pour l'éducation est né des interrogations sur le rôle de la qualité du facteur travail dans la justification de la croissance économique.

L'accroissement quantitatif des facteurs productifs (terre, travail, capital) ne pouvant rendre compte à lui seul de la croissance économique, l'écart observé fut attribué au progrès technique et à l'élévation de la qualité des formations. Si ces travaux traitant des relations économiques globales (macroéconomiques) connaissent aujourd'hui un regain d'intérêt notable (avec les analyses) de la croissance endogène.

L'économie de l'éducation s'est principalement constituée, autour de la notion de capital humain, à partir de l'examen des comportements individuels (microéconomique - Encyclopédie de l'Education et de la Formation (Nathan 2000).

En dehors de l'intérêt des économistes pour l'éducation ; l'idéologie linguistique1(*) de l'économie à un caractère socioculturel à travers de son influence civilisationelle, une langue peut assumer une position prépondérante face à d'autres langues et propager une acquisition de la compétence sociolinguistique à la communauté qui la parle, même dans un statut de langue seconde. L'exemple de l'anglais est notable en Europe et en Angola.

La façon de s'habiller, d'être du peuple américain a influencé le comportement de jeune angolais. Le boxer Rebel et la musique Rap par exemple. Cette éducation s'est facilement propagée aux niveaux des actions dirigées d'une stratégie globale de l'éducation familiale aux moyens de medias à partir d'une idéologie linguistique.

L'idéologie linguistique de l'économie de la langue ne se limite pas seulement à un caractère socioculturel, elle a aussi une dimension économique et juridique dans la régularisation du statut d'une langue pour les entreprises qui visent à contraindre d'autre langue pour une concurrence déloyale.

Cette dimension économique et juridique doit faire l'objet d'une protection de l'Etat en Angola et doit essentiellement se baser sur la futurologie pour assurer le bien être social de la population.

Le plus important est de savoir quel espace économique existe-t-il entre une langue et la relation de consommation de biens alimentaires aux niveaux de famille pour l'apprentissage d'une langue aux niveaux de l'éducation familiale.

Ceci est seulement possible à partir de données statistiques de relations économiques bilatérales entre deux Etats différents.

Jean Claude Beacco professeur à la Sorbonne nouvelle écrit :« Cette idéologie linguistique fondée sur un principe d'économie, et souvent mise au service de l'économie, se propose de réduire les coûts de la diversité des variétés linguistiques humaines : coûts d'apprentissage, de traduction, difficultés de compréhension mutuelle...elle est aussi à la source de politiques nationales pour lesquelles l'emploi d'une langue commune et homogène assure la fluidité du marché national, en particulier du marché du travail, et assure un maximum d'efficacité à l'Etat. Cette économie des langues tend á justifier les entreprises tendant à contrecarrer la diversification linguistique.»

L'idéologie linguistique est libérale bien qu'elle cherche à réduire les autres langues pour assurer l'hégémonie d'une seule langue dans un système unilatéral.

Ce caractère hégémonique, d'un modèle culturel national en modèle mondial en vrai dire consiste à réaliser le destin cosmopolite de l'essence humain.

L'homme est loin de la pensée divine pour accomplir le destin du créateur.

Du jour au jour surgissent de mots nouveaux et d'actes de paroles aujourd'hui nous embourbe dans une inflation linguistique.

Cette inflation linguistique ne trouve pas seulement d'écarts dans le langage comme aussi dans le comportement social des individus au sein d'une communauté linguistique suite à une différence de la trame urbaine entre les zones de bidonvilisations et les zones urbanisées aux niveaux de familles.

L'éducation familiale pour l'apprentissage d'une langue consiste à fournir les outils de moyens linguistiques aux enfants à partir des actes de paroles pour développer leur compétence de communication langagière. Ces moyens linguistiques doit être accompagner des matériaux propices pour l'apprentissage suivant l'évolution technologique ou d'un cadre préconçu aux niveaux de communautés continentales comme celle de cadre Européen de référence de langues.

Dans notre pays, il s'avère nécessaire de créer une protection sociale pour atteindre cet objectif au détriment de crises de moeurs et déstructurations familiales.

A cet effet, l'inflation linguistique révèle trois grandes caractéristiques qui peuvent être notée du point de vue : économique, social et politique.

L'éthique éducative d'une nation peut être mesurée à partir de ses indices d'idiolectes, sociolectes et géolectes.

Dans notre vision l'inflation linguistique laisse d'être une prolifération de mots pour faire place à une gangrène qui rendrait un pays en moule et sa propre culture quant il y a une crise de moeurs.

« Le projet d'étudier les relations existant entre société et langue se trouve, en France, dans la pensée sociologique d'Émile Durkheim, aux États unis dans l'anthropologie de Frantz Boas et Edward Sapir, en Grande-Bretagne chez Brawislaw Malinowski et chez John Kupert Firth les travaux établissant une relation entre la structure et les fonctions d'un langage en acte s'inscrivent en particulier dans la continuation de B.Malinowski qui, au cours de ses enquêtes auprès de Mélanésiens dans les îles Trobriand, avait désigné par «fonction pragmatique» (en distinguant la narration de l'action) le rôle du langage décrivant les actions de la vie quotidienne» (Gumpers, Hymes, 1972).(Op.cit.B.Juanuals,J.M.Noyer Pg2-2007)

Comme John j. Gumpers avait présenté des paradigmes de recherche en identifiant de grands axes, parmi lesquels une typologie des situations de langage qui combine des recherches empiriques sur les habitudes verbales des groupes humains, des problématiques liées à la diversité linguistique (bilinguisme, multilinguisme, diglossie, bi dialectalisme, multi dialectalisme). (Idem)

Nous dans ce cadre nous sommes identifiés dans le bilinguisme, la diglossie, bi dialectalisme au sein de la communication linguistique Luandais dont le point de vue de comportement discursif serait le plus dangereux au niveau social que nous dénommerons de crise de besoins sociaux de la langue ou inflation linguistique.

Des travaux de terrain et des études comparatives menées sur les usages langagiers Luandais dans le cadre de nos enquêtes et observations ; nous amène a posé des axes techniques et méthodologiques dans le discours entre différente grande type de communication.

Parmi ces communications : la communication présidentielle, parlementaire et électorale.

Notre diapason de réflexion s'encorde avec dell Hymnes en ce qui concerne l'objet d'étude de la langue.

B.juanals, J.M.Noyer écrit :« l'objet d'étude de D.H.Hymes est la langue en acte, son utilisation et ses variations à l'intérieur des collectifs ; il s'appuie sur l'observation et l'analyse des relations entre les usages de la parole - les «actes de discours», la parole en tant qu'action -et les structures sociales il plaide en faveur d'une linguistique socialement constituée.

La conséquence d'une telle option est de ne plus s'en tenir à la grammaire comme cadre de description, de l'organisation des traits linguistiques, mais de prendre en compte les styles de parole, les façons de parler des personnes et des communautés. (Hymes, 1984 : 20) (op.cit)

A partir des travaux de D.H.HYMES et de W.labov (quelles que soient leurs différences), la linguistique est posée comme une pragmatique sémiotique ou politique, comme une instance d'effectuation des conditions du langage dans un champ (social, anthropologique...) spécifique. »(Idem)

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce premier chapitre de l'économie de la langue nous avons vu que les concepts de mots fait l'objet d'un certain nombre des réseaux indéterminés et que l'économie d'une langue a une importance fondamentale pour le développement du savoir socioculturelle et d'une nation en générale.

Sur ce, la différence de la trame urbaine est aussi importante pour distinguer le comportement verbal et non verbal au sein d'une communauté linguistique. Son importance tient à une protection sociale pour éviter la crise de moeurs au sein d'une société.

Enfin, l'économie de la langue est un atout nécessaire pour la construction de savoirs scientifiques, de l'organisation sociale, de l'écodéveloppement, et de toute autre activité sur la question de l'oecoumène.

C'est un champ important pour la régularisation de la langue, en ce qui concerne l'expression orale, écrite, imagée ou de registre familier. Elle traite non seulement de l'organisation de la langue du point de vue de l'expression mais, dans un contexte global au niveau de la microstructure et de la macrostructure dans une vision socio - économique.

CHAPITRE ÉÉ

LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE

CHAP.ÉÉ LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE

D'après le cadre Européen commun de référence pour les langues (Pg93-94,2001), la compétence sociolinguistique porte sur la connaissance et les habilités exigées pour faire fonctionner la langue dans sa dimension sociale.

Le cadre de référence présente en considération l'abordage de l'usage de langue suivant les points ci - après :

- Marqueurs des relations sociales

- Règles de politesse

- Expression de la sagesse populaire

- Dialecte et accent.

Nous nous avons opté à présenter dans ce travail les mêmes lignes sans aborder le dialecte et l'accent, mais le sociolecte et l'idiolecte.

Le cadre de référence nous a servi de guide pour présenter l'usage de la langue au niveau de la compétence sociolinguistique telles qu'elles sont exposées dans Threshold Level 1990 et reproduit dans ce même cadre , mais tout en introduisant l'usage de kikongo et lingala pour justifier la proposition de notre souhait dans l'avenir en ce qui concerne l'enseignement et l'usage de langue étrangère dans les échanges de culture et démontrer l'équivalence de registres et leur différence ou inexistence .

2.1 Marqueurs des relations sociales

Les marqueurs des relations sociales se différencient d'une langue, d'une culture à une autre. Les marqueurs de relations sociales Bakongo sont différents des Français ; de même pour la culture.

B. Juanals, J.-M. Noyer écrit, dans la linguistique de la parole, centrée sur l'utilisation d'une langue, telle qu'elle est développée par D. H. HYMES, la parole est un système régi par des règles : « Les règles de la parole correspondant aux manières dont les locuteurs associent des modes d'élocution particuliers, des sujets ou des formes de message, avec des activités et des contextes particuliers » (HYMES, 1972 : 36.) La compétence de communication correspond à « ce dont un locuteur a besoin de savoir pour communiquer de manière effective dans des contextes culturellement significatifs » ; elle renvoie à « une capacité performative » (ability to perfom) (CECR, 2001).

?usage et choix des salutations

-d'accueil ? bonjour ! Salut !

? Mbote ! Kiembote ! (lingala, kikongo)

-de présentation ?Enchanté !

? Pas d'équivalence à lingala et kikongo.

-pour prendre congé ? Au revoir ! À bientôt !

? Lutomi Kwenda ! (kikongo)

? Bo tikala malamu ! (Lingala)

? Usage et choix des formes d'adresse.

- officiel ? votre sainteté, votre excellence.

? Mfumu nlongi, Nakongo, ndona nketo (kikongo)

-Formel ? Monsieur, Madame, Mademoiselle, seuls.

Monsieur ou Madame + Fonction (monsieur le professeur, Madame le ministre)

? Tata, Mama

Tata nlongi, ndona nketo (kikongo)

-Informel ? Prénom seul (Jean ! Suzanne !)

? Zuawu ! Suzana ! (Kikongo)

-Familier, intime ? chéri, Mon chou, Mon vieux.

-Autoritaire ? le nom de la famille seul (Martin !)

?Ndeko, Mpangi, Nkundi (kikongo)

-Agressif ? Vous, là-bas !

? Nge ye nkuna ! (Kikongo)

?Usage et choix des exclamations

?Mon Dieu ! Eh bien ! Etc.

2.2 Règles de politesse

Les règles de politesse dépendent d'une culture à une autre et sont la source de malentendus interethnique quand l'expression de politesse est prise au pied. C'est pourquoi dans la culture bantu principalement Bakongo une jeune fille ne peut pas porter de collants ou de vêtements sexy devant ses parents. Ni s'embrasser avec son amant. Hormis, la culture Bakongo dans d'autre culture Bantu aussi du Nord comme de Malanje cela n'est pas un sujet de discordance.

Les règles de politesse d'une culture à une autre doivent être respectées, néanmoins dans la culture bantu la femme est toujours soumise à son mari. Elle doit respecter les normes et les usages de la culture de son époux même si cela est contraire à sa culture.

Toujours est-il que les règles de politesse sont l'objet des malentendus interethnique, chaque individu doit normalement murement réfléchir avant de se prononcer.

Qui dit quoi, à qui, Où, quand, pourquoi et dans quelle intention de communication.

Le cadre Européen commun de référence pour les langues énumère les niveaux suivant de règles de politesse :

1. Politesse Positive

Par exemple :

-montrer de l'intérêt pour la santé de l'autre, etc.

-partager expérience et soucis, etc.

-offrir des cadeaux, promettre des faveurs, une invitation, etc.

2. politesse par défaut

Par exemple :

-éviter les comportements de pouvoir qui font perdre la face (dogmatisme, ordres directs, etc.)

-exprimer un regret, s'excuser pour un comportement de pouvoir (correction, contradiction, interdiction, etc.)

-éluder, chercher des échappatoires, etc.

3. Utilisation convenable de merci, s'il vous plait, etc.

?merci : ntondele (kikongo)

S'il vous plait : Dodokolo (Kikongo)

4. Impolitesse (ignorance délibérée des règles de politesse)

Par exemple :

-brusquerie, franchise excessive

-expression du mépris, du dégoût

-réclamation et réprimande

-colère déclarée, impatience

-affirmation de supériorité.

2.3 Expression de la sagesse populaire

En exprimant des attitudes courantes, ces expressions figées les renforcent.

Par exemple :

-proverbe ? Un « tiens » vaut mieux que deux « Tu l'auras » !

-expressions idiomatiques ? Apporter de l'eau au moulin.

? Meso ma ngulu nka ma ntuanga mungu nko (kikongo)

L'homme têtu, n'écoute pas les conseils.

-expressions familières ? un homme est un homme

Yakala e yakala nkaka (kikongo)

-expression de croyances, dictons au sujet du temps ?Noël au balcon, Pâques aux tisons

-attitudes, clichés ? il faut de tout pour faire un monde.

-valeurs ?Qui vole un oeuf, vole un boeuf.

Les graffitis, les slogans publicitaires à la télévision ou sur les vêtements (T - shirt), les affichettes et panneaux sur les lieux de travail ont souvent, de nos jours, cette même fonction. (op.cit)

En ce qui concerne l'expression de sagesse populaire plus précisément les affichettes et panneaux sur les lieux publiques ; Pierre Merle dit, s'il est clair qu'aujourdui la rue n'invente plus vraiment la langue verte telle qu'on la parle en 1990, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des expressions qui courent parmi ceux qui considèrent la rue comme leur propriété.

Pierre Merle, en donnant un exemple sur les taggers ; et une explication sur les tags qui signifie en Anglais classique : étiquette, et en slang : signature. Pierre ajoute que ce sont ces espèces d'inscriptions cryptées qui « fleurissent » (le mot est peut - être un peu poétique...) depuis quelques années sur les murs de villes (et singulièrement dans le métro), mais de manière nettement plus agressive depuis 1987-1988.

Il se posa la question de savoir s'il s'agissait d'une mode dont l'essence est de paraitre sur un mur comme un monument.

Ensuite il constanta que ceci n'était pas terrible comme idéal de communication. Ni au niveau de signifiant ni à celui du signifié. Entre ces tags ont trouvent des noms ou des surnoms de taggers comme C.T.K (Crime Time King), A.B.C (A Better Crew), ou N.T.M (Nique Ta Mère), car les taggers ont un sens de rigolades très poussés.

Pour identifier les taggers c'est vraiment difficile parcequ' il faut commencer du petit zonard, immigré ou non, jusqu'au fils de famille voir même certain adulte qui sont perfectionnistes est pose des stickers, qui sont en fait des autocollants.

Les taggers ont aussi leur langage spécifique. (Le blues de l'argot, 1990)

Ce mode comme le dit pierre merle existe aussi dans la ville de Luanda. À Luanda certain de ses inscriptions ne sont pas de noms purs et simple de taggers, mais aussi de groupe de jeunes qui s'organise en délinquance de masse.

Les efforts réalisés par le Ministère de l'Intérieur a su combattre ces groupes. Actuellement nous sommes devant un danger de ce que nous nommerons de pollution visuelle. Les affiches de fêtes qui apparaient aux noms de Rav's d'autres sont terribles comme idéal de communication.

La sagesse populaire doit être aussi mise en profit avec une idéologie de la littératie par le Ministère de l'Education et de la culture pour par exemple, promouvoir les écrivains Angolais et Africains.

Afficher par exemple dans chaque station, arrêt de bus ou autobus de poèmes d'Agostinho Neto, les écrits de José Luandino Vieira, de Pepetela, de Léopold Sedar Senghor, de Camara laye, de Vumbi-yoka Mudimbe, de Antoine - Roger Bolamba, Ousmane Sembène, de José craveirinha, de Mia couto, de Bernard Dadié, de Aké Loba, de Théophile Obenga, de Jean Malonga, de Pierre Sammy, de Victor kajibanga, de Francisco Tenreiro et Mario Pinto de Andrade.

Ce dernier par exemple a écrit une Anthologie d'expression Portugaise qui est méconnue par notre jeunesse en majorité.

L'hédonisme de la jeunesse Angolaise doit être orienté vers un projet littéraire et une éducation sexuelle explicite et implicite pour l'éducation familiale dans la didactique de langues en utilisant la technologie de pointe.

Pour éviter la paillardise telle qu'elle se manifeste dans la rue avec la pollution visuelle de Rav's. Le Ministère de la Culture et de l'Education doivent avoir de représentations aux niveaux de quartiers pour suivre de près ses genres d'organisations.

2.4 Différences de registre

Le mot «registre» renvoie aux différences systématiques entre les variétés de langues utilisées dans des contextes différents. Dans cette section le cadre de référence s'est attaché aux différences de niveaux de formalisme :

-officiel ?Messieurs, la cour !

?Lubike makelele! (Kikongo)

?Bandeko botika makelele! (Lingala)

-Formel ? La séance est ouverte.

? Luwe ntangu ifuene. (Kikongo)

-Neutre ? pouvons - nous commencer?

?Tulenda gatika ? (Kikongo)

-Informel? on commence ?

?Tuyatiki. (Kikongo)

-Familier? on y va ?

?Ntuendi ? (Kikongo)

2.5 Sociolecte et idiolecte

2.5.1 Sociolecte

Selon Jean Pierre Cuq (Pg222, 2003), on définit le sociolecte comme un ensemble de variations de type diastratique (à côté d'autres ensembles de variations), c'est-à-dire liées à une identité socioculturelle, à une position dans la stratification de la société (et à sa représentation).

La notion de sociolecte s'étend aussi aux questions des spécificités lexicales, des traits d'ordre phonétique et morphosyntaxique.

C'est pourquoi par exemple dans la ville de Luanda d'une cité a une autre existe une différenciation de niveau de langue ; cette différence stylistique peut être observé à l'emploie de certain mots pour désigner un bien par exemple par de langage qui sont d'un dialecte ou propre à cette cité. Par exemple dans de communes comme Cazenga dans la cité de Petrangol et Mabor les jeunes désignent un portable au nom de tshombo.

A Kilamba kiaxi les jeunes préfèrent mobayi pour désigner le même article. Alors que dans d'autres communes comme Ingombota, Maianga, Rangel c'est baica.Cette différence se note aussi au niveau de la phonétique et de la morphosyntaxique dans l'utilisation de certain néologisme Luandais.

Par exemple : mwa ngolais , mua ngole et moi, angolais.

Entre aussi le mot landau et landó qui ont la même signification en français et en portugais, mais se différencie au niveau de la prononciation et de forme.

La problématique du sociolecte générationnel est aussi à la base d'une discrimination positive au niveau de la cité. Du point de vue de la compétence phonologique et de la compétence orthoépique.

Cette discrimination est aussi constatée non seulement au niveau de la cité comme aussi dans les institutions scolaires.

Le cas de r à Luanda du point de vue phonologique du jour au jour fait partie de mécontentement d'une ethnie (Bakongo) qui se sent toujours discriminé à cause de la prononciation de r en portugais de Luanda ou dans la langue portugaise proprement dite. Vice versa pour le Luandais qui apprennent la langue Française.

Le r est aussi un critère de stratification sociale, néanmoins ceci ne pas le cas de b et d pour ceux qui peuvent dire par exemple : Bom ndia au lieu de bom dia pour l'ethnie du sud (Bengela, Huambo) bien qu'eux aussi souffre d'une discrimination positive dans la ville de Luanda.

Nous constatons que la question de l'accent est aussi importante dans l'apprentissage d'une langue pour la compétence sociolinguistique.

Il serait à notre avis, essentielle que l'on puisse créer de centre de formation d'apprentissage de langue au niveau des cités pour l'apprentissage du portugais et le Français enfin d'éviter la discrimination positive et que termine de dénomination péjorative comme Langa, shungu et muyanzi.

Cette discrimination positive est aussi à la base de délinquance juvénile. Les enfants africains affirmaient à Paris dans la musique Rap que nous allons baiser Paris jusqu'à ce que Paris nous aime. Ce slogan de la musique Rap fut à la base de création de groupes de délinquance comme de new jack, le zulu issu des enfants noirs et des blancs qui agressaient leurs propres parents dans la rue.

De même aussi à Luanda les enfants de ceux qui sont discriminés n'ont pas le problème phonologique que leurs parents. Ils forment de groupes avec leurs amis et agressent leurs propres parents dans de cités soit disant Langa ou shungu.

Cette situation nécessite une providence de communication présidentielle ou parlementaire pour résoudre ce problème, mais aussi avec un appui d'un projet de littérature et de sensibilisation en utilisant des acteurs sociaux communautaires.

Par la culture de loisirs comme organisation de théâtre, de concours poétiques, de promenade dans de musées avec des enfants.

Il est intéressant aux niveaux scolaires et de l'éducation familiale d'apprendre aux enfants les actes de paroles pour modéliser leur langage et garantir un sociolecte soutenu aux niveaux communautaires.

C'est ainsi que l'on peut faire une bonne gestion du sociolecte générationnel. Ceci est possible qu'à partir d'une économie de la langue pour l'éducation familiale qui nécessite non seulement de moyens linguistiques, mais aussi de préparation psychologique des acteurs sociaux pour la sensibilisation et un atout de matérialité adéquate à l'apprentissage d'une langue étrangère.

Vu que l'enfant est influencé par son milieu social qui l'environne, la question de l'oecoumène pose aussi un grand problème en ce qui concerne la trame urbaine d'où il faut à tout prix créer une protection sociale.

Les traits distinctifs et significatifs des éléments phonologiques pour un sociolecte peuvent aussi être retrouvé ou produit avec des schémas prosodiques éloquents si l'apprenant apprend la langue cible avec seulement de moyens appropriés pour lui assurer un bain linguistique.

2.5.2 Idiolecte

L'idiolecte correspond à l'utilisation particulière d'une seule langue par un individu.il se distingue de l'inter langue d'un apprenant par son caractère stabilisé et durable alors que celle -ci représente un état instable et provisoire, une étape intermédiaire dans l'appropriation d'une langue cible. (idem Pg 124,2003)

Un certain nombre de jeune préfère être idiolecte en cherchant seulement à apprendre une seule langue dans ce cas le portugais en ignorant l'importance de l'apprentissage d'une autre langue étrangère parce qu'ils souffrent de pressions de l'automatisme des effets de la colonisation. Car les langues régionales angolaises n'étaient pas prises en considération ; ceux qui s'exprimaient en portugais jadis furent considérés comme des évolués.

Au fait, il n'y a pas de mauvaise culture, civilisation ni de mauvaise religion. Toutes les cultures sont bonnes de même pour les civilisations et les religions. S'ils en avaient de mauvaises d'aucuns pourrait utiliser les usages et les moyens linguistiques des autres cultures.

Comme aussi dans de religion Angolaise tocoiste, Nzambi malamu, Budi die nkongo il y a aussi des étrangers qui fréquente ces religions parce qu'ils sont bonnes selon eux. Le plus grand problème au niveau de culture et de civilisation dans l'apprentissage de langues et d'échanges linguistiques ; c'est de faire la part de chose entre ce qui est positive et négative.

Apprendre une langue, c'est apprendre une autre culture. Dans une entrée du monde de conception cognitive et pragmatique nouvelle de l'apprentissage de langues les habitudes et les comportements se modifient à partir d'une acculturation entre deux civilisations différentes.

Faire fi d'apprendre une autre langue ou sa propre variété régionale ; ceci peut aussi constituer un défaut pour la connaissance de sa propre culture. Nous estimons que les enfants doivent apprendre à partir de bas âge d'autre langue étrangère afin de mieux développer leur compétence de communication langagière au fur à mesure qu'ils grandiront et aussi de même, leurs devinettes de langues régionales pour l'épanouissement de leurs civilisations.

L'enseignement précoce de langues doit aussi être au centre de stratégie éducative pour l'apprentissage soit de variété régionale ou d'autres langues étrangère selon l'espace d'ouverture de l'intérêt nationale pour une économie de la langue dans l'éducation familiale.

C'est pourquoi à chaque individu, il s'avère important de poursuivre une connaissance de la société, de la culture et de la communauté de la langue que l'on veut apprendre. Cette connaissance en vraie dire est ce que l'on appelle le savoir socioculturel.

Le savoir socioculturel est les traits distinctifs des individus de culture différente du point de vue de leur civilisation avec une dépendance des milieux géographiques.

Un pygmée de la région équatoriale a un mode de vie et une manière de se comporter très différent par rapport aux hommes vivants dans de régions montagneuses. Néanmoins, les traits distinctifs des milieux caractérisent le savoir socioculturel dans les différents aspects suivants  en générales comme la structure le cadre Européen de référence de langue pour une société européenne :

1. la vie quotidienne, par exemple :

-Nourriture et boisson, heures de repas, manières de table.

-congés légaux.

-horaires et habitudes de travail.

-activités de loisir (passe-temps, sports, habitudes de lecture, médias)

2. les conditions de vie, par exemple :

-niveaux de vie (avec leurs variantes régionales, ethniques et groupe social)

-condition de logement.

-couverture sociale.

3. les relations interpersonnelles (y compris de pouvoir et de la solidarité) en fonction de par exemple :

-la structure sociale et les relations entre les classes sociales.

-les relations entre les sexes (courantes et intimes)

-la structure et les relations familiales.

-les relations entre générations.

-les relations au travail.

-les relations avec la police, les organismes officiels, etc...

-les relations entre races et communautés.

-les relations entre les groupes politiques et religieux.

4. valeurs, croyances et comportements en relation à des facteurs ou à des paramètres tels que :

-la classe sociale.

- les groupes socioprofessionnels (universitaires, cadres, fonctionnaires, artisans et travailleurs manuels)

-la fortune (revenus et patrimoine)

-les cultures régionales

-la sécurité

-les institutions

-la tradition et le changement.

-l'histoire

-les minorités (ethniques ou religieuses)

-l'identité nationale.

-les pays étrangers, les Etats, les peuples.

-la politique

-les arts (musique, arts visuels, littérature, théâtre, musique et chanson populaire)

-la religion

-l'humour

5. langage du corps :

- échanges des remerciements

6. savoir-vivre, par exemple les conventions relatives à l'hospitalité donnée et reçue.

-la ponctualité

-les cadeaux

-les vêtements

-les rafraîchissements, les boissons, les repas.

-les conventions et les tabous de la convention et du comportement.

-la durée de la visite.

-la façon de prendre congé

7. comportements rituels dans des domaines tels que :

-la pratique religieuse et les rites

-naissance, mariage, mort.

-altitude de l'auditoire et du spectateur au spectacle.

-célébrations, festivals, bals et discothèques, etc.

2.5.3 LA CONSCIENCE LINGUISTIQUE

Une conscience linguistique consiste à la capacité d'un individu de vouloir lors de son apprentissage dans une langue étrangère chercher à maîtriser les règles de fonctionnements d'une langue du point de vue lexicale, morphosyntaxique, sémantique, phonologique et horthoépique.

Du point de vue syntaxique cette compétence de l'organisation de la phrase dans une langue peut s'acquérir d'une manière autonome surtout pour ceux qui prennent la langue cible dans le pays de son origine.

D'où elle est enseignée comme langue étrangère avec de méthodologie appropriée et le profit de l'espace linguistique qui facilite une bonne appréhension de la langue. L'inter culturalité de l'apprentissage d'un individu qui parle une langue A et de ceux qui parlent une langue B est surtout facilitait d'une façon orale et écrite à la découverte des signes et des codes d'un individu du groupe A.

La prise de conscience linguistique est un miroir qui reflète en réalité les représentations idéologiques et conceptrices de l'apprenant d'une certaine langue A, B, C, D...dans sa réalisation du point de vue sociale.

Voilà que dans le Cadre de Référence Européen de langues on dit, la connaissance, la conscience et la compréhension des relations, (ressemblances et différences distinctives) entre «le monde d'où l'on vient» et «le monde de la communauté cible» sont à l'origine d'une prise de conscience interculturelle. Il faut souligner que la prise de conscience interculturelle inclut la conscience de la diversité régionale et sociale des deux mondes. Elle s'enrichit également de la conscience qu'il existe un plus grand éventail de cultures que celles véhiculées par les L1 et L2 de l'apprenant. Cela aide à les situer toutes deux en contexte. Outre la connaissance objective, la conscience interculturelle englobe la conscience de la manière dont chaque communauté apparaît dans l'optique de l'autre sous la forme de stéréotypes nationaux » (cadre de référence Européen Commun de langues 2000)

En effet, le contexte joue un rôle fondamental dans la conscience collective interculturelle des échanges linguistiques pour la construction du savoir mental pour la formation de l'apprenant ou de la formation professionnelle, mais une question de méthodes de l'enseignement s'avère cruciale.

2.5.4 PRESENTATION DE L'ENSEIGNEMENT DE DEMING

L'enseignement de DEMING est celle qui a pour objectif le management dans le sens de l'organisation et de conduite méthodique. Selon le site de l'Afed le management consiste : « au sens premier à mettre de l'ordre dans la maison et à faire vivre ses habitants en bonne intelligence» (site de l'afed)

Dans ce cadre de l'enseignement de DEMING, mettre de l'ordre dans la maison implique une organisation structurelle de biens et de personnes pour aboutir à un agencement spatio-temporel entre les habitants dans l'environnement. Néanmoins, l'organisation de base se fait à partir de la maison au niveau de l'éducation familiale.

William Eduards Deming dans sa méthode qui est connue comme la méthode Deming présente trois éléments clés.

Cette méthode va à l'inverse des théories de Taylor sur la division du travail pour favoriser une vision systémique. Pour DEMING l'entreprise est un système, un atout. Toute action au niveau individuel se répercute sur le tout et inversement.

En instaurant une différenciation entre les variables liées au système et les variables liées aux individus sur lesquelles chacun peut agir à son niveau. DEMING accorda une importance primordiale á la motivation et les facteurs psychologiques dans le succès et la tenue des objectifs.

Le japon par exemple connait le succès grâce à la théorie de DEMING. Au japon, un enfant est préparé comme un athlète. Pour comprendre pourquoi le japon prépare un enfant comme un athlète il faudrait que nous fassions une réminiscence de la préparation de l'équipe française lors de la mondiale.

La France pour gagner la coupe du monde de 1998, il aurait fallu doter la fédération française de football pour la saison1996-1997 d'un budget s'élevant à 395 millions de francs (66 millions de dollars. Ainsi, la fédération était chargée d'en organiser, d'en développer et d'en contrôler l'enseignement et la pratique).

Le magazine d'information du Ministère des Affaires Etrangères, le label affirme dans son 31ème numéro d'avril 1998 : «l'équipe de France possède néanmoins de solides atouts dans son jeu pour barrer la route à ses adversaires. »

L'éducation précise aussi un financement adéquat pour son efficience et son efficacité surtout dans l'apprentissage et enseignement de langues. C'est ainsi que l'apprenant possèdera des atouts nécessaires, afin de mieux révéler un défi pour acquérir le savoir socioculturel et la compétence sociolinguistique.

La méthode DEMING présente 14 points qui peuvent s'appliquer dans l'enseignement que nous trouvons utile de présenter ci -dessous :

2.5.5 LA METHODE DEMING

1. Gardez le cap de votre mission en améliorant constamment vos méthodes pédagogiques, vos outils, vos modules d'enseignement et votre service à l'enfant.

2. Adoptez la nouvelle philosophie de management du groupe d'élèves et conduisez le changement d'une main ferme.

3. Faites en sorte que la qualité pédagogique ne demande qu'un minimum de contrôles. Intégrez la qualité dès la conception de vos outils et modules d'enseignement. Instaurez des processus d'autocontrôle par l'enfant lui-même.

4. Recherchez la qualité des supports, des activités et des outils pédagogiques plutôt que la quantité.

5. Améliorer la planification et l'organisation.

Instaurez le plus rapidement possible les notions de planification avec vos élèves.

6. N'oubliez pas la formation permanente pour vous-mêmes.

7. instaurer un autre mode d'autorité basé sur la délégation, l'autocontrôle (pour partie) et l'autonomie définie.

8. Générez un état d'esprit positif pour la réalisation d'un objectif commun.

9. sachez instaurer le travail en équipe, en groupe.

10. Evitez de mettre la pression sur les enfants.

11. Evitez de mettre la pression sur les enfants, mesurez les progrès accomplis et valorisez les réussites et les résultats.

12. valorisez le travail des enfants, recherchez tout ce qui favoriserait leur fierté du travail accompli, éliminez (si c'est possible) tous les éléments pouvant nuire à cette fierté.

13. Instituez un programme d'éducation et d'amélioration personnelle.

14. Mettez en oeuvre toutes les forces de votre groupe.

Cette méthode de Deming peut être utilisée par les enseignants sans être en opposition avec les programmes et les règles établies dans l'enseignement primaire comme dans les collèges.

2.5.6 La qualité sportive de la compétence sociolinguistique.

La langue n'est pas seulement un moyen de communication pour une communauté linguistique ; c'est aussi un esprit qui exprime la joie, la tristesse, l'émotion etc.... Cet esprit se développe aussi par un moyen du savoir sociolinguistique.

Comment faire pour développer l'esprit à partir du savoir sociolinguistique ?

L'esprit et le corps sont un tout indissociable. On ne peut pas procéder à la formation intellectuelle sans le développement de l'esprit. La transformation physique d'un être humain doit être simultanée avec la transformation spirituelle.

De ce fait, l'éducation religieuse s'avère important pour aider au développement spirituel. L'attitude de la prière présuppose avant tout une concentration de l'esprit. Or, la concentration de l'esprit est un exercice qui aide à l'unification du corps et de l'esprit.

Outre l'éducation religieuse, l'éducation physique aussi poursuit le même objectif. Un athlète pour réaliser un acte performant dans son activité sportif doit se concentrer spontanément pour voir le public l'applaudir. Que ça soit dans le jeu du football ou dans la pratique du judo, karaté, lutte libre, basketball, le tennis etc.

Le développement de l'esprit contribue à l'acquisition de la maîtrise de soi. C'est par manque de maîtrise de soi qu'un individu pose un acte de violence ou agit avec inconscience. La cause de la violence scolaire est aussi due par manque de maîtrise de soi entre les écoliers.

La maîtrise de soi est l'élément fondamental dans la construction de la compétence sociolinguistique. Pour l'activité d'art plastique, de l'apprentissage scolaire, de l'apprentissage de l'enseignement, la maîtrise de soi doit être en parfaite combinaison avec la patience.

Lors de l'élection présidentielle aux États unis, nous avons assisté au moment de la communication électorale entre le candidat Barack Obama et John Mc Cain. À la preuve Barack obama a fait preuve d'une compétence sociolinguistique. Ni était la maîtrise de soi et aussi la pratique du sport de basketball et son savoir en générale, Barack obama pourrait être pris au piège psychologique de son adversaire Mc Cain.

En faisant fi de choc psychologique de son adversaire, Barack Obama a pu bénéficier de la crédibilité auprès de la communauté américaine et du monde en générale. Emmanuel Kant dit, on mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d`incertitudes qu'il est capable de supporter.

Hors Zinedine Zidane dans un match de football de la France contre l'Italie (mondiale 2006) n'avait pas pu maîtriser le choc psychologique de Matterazi. Cet acte de la violence de coup de tête de Zidane à Matterazi avait surpris tout le monde (coup de boule).

Cette façon d'agir avait mis en doute sa compétence sociolinguistique. Non, parce qu'il avait bien frappé à son adversaire en démontrant son aptitude physique pour un combat de la rue. Mais, à cause de la perturbation que cela pourrait causer dans la relation de l'espace avec le public pour une délinquance de masse dans un match de football.

Imaginons par exemple, si s'était avec une équipe anglaise à Londres ?

Savoir maîtriser l'impact du danger que notre attitude peut causer est un principe de commencement pour la croissance de la maîtrise de soi et le développement de la compétence sociolinguistique.

2.5.7 Parallélisme entre le savoir socioculturel du groupe Afro men et les Lambas

Le savoir socioculturel d'un peuple doit être qualitatif et non quantitatif dans la production de l'énonciation.

Nous avons fait une étude par écoute dialogique de la chanson de Yanick : mentalidade et dos lambas : o comboio. Cette opposition de YANICK et dos Lambas peut servir de la lumière pour les enfants de la rue et ceux vivant sous une éducation parentale.

Puisque Yanick a grandi dans un quartier différent que les Lambas ; notre exemple sert à nous faire comprendre la différence du point de vue discursif de ces deux musiciens Luandais. Et d'avancer la même idée avec les enfants de deux milieux sociaux différents.

Par conséquent la chanson de Yanick titré la mentalité s'inscrit dans un cadre de l'apport socioculturel pour le développement et la transformation de la société angolaise du point de vue de l'habitus.

Entre temps, ceux des Lambas nous fait faire un apport socioculturel de réclamation de l'injustice sociale dans un langage d'argot qui est propre à un portugais de Luanda de zones de bidonvilles.

Il y a une manifestation de remord du groupe musical les Lambas qui va de paire avec ce que nous appelons l'effet atome2(*).

L'effet atome est ce sentiment de vengeance à cause de manque d'opportunité éducative qui est surtout caractéristique chez les enfants de la rue et dans la rue.

Nous avons constaté pendant nos observations chez les enfants de la rue et dans la rue, il y a seulement un sentiment de vengeance même d'une façon indirecte vis-à-vis de la population ; ceci se caractérise par la jalousie à cause de l'indifférence sociale.

Le langage non verbal est toujours bizarre chez ses enfants. Pour les distinguaient, il faut seulement voir leur façon d'être comme caractéristique de la violence entre eux et de l'alcoolisme.

Sur ce, nous avons réfléchie sur la trame de bidonvilles comme langage de violence et d'agressivité pour la population démunie du nécessaire. Au pis allez, cette mode de vie pourrait mettre en danger la bonne conduite de citoyens dans l'exercice de leur activité professionnelle et engendrer ce que l'on appelle la guerre de quatrième génération.

En ce qui concerne la question de l'oecoumène. Un enfant de la rue nous a tenu ce propos en portugais : «isto nunca mudará é Angola. Nos também um dia vamos vingar. Fazermos o mesmo»

« Ce pays ne changera jamais, c'est l'Angola. Un jour on fera la même chose...»

Nous fumes consternées en écoutant cette parole. Aujourd'hui, nous pensons qu'il est nécessairement obligatoire de changer le cadre de raisonnement et de la mentalité de ses enfants.

Ses enfants dans la place de l'indépendance et dans la rue passent leur journée sans rien faire et ceux de la rue en vendant leur marchandise au lieu d'être à l'école pour étudier.

L'espace public est désorganisé par les embouteillages des véhicules, des enfants de la rue et dans la rue, la consommation du chanvre en public et de l'essence comme pour les enfants de la rue et certain de ceux qui vendent pour trouver un moyen de substance.

Quelle est la protection de la société pour ses enfants ? L'éducation familiale suppose la responsabilité de tous les parents à l'éducation des enfants en dehors de l'espace scolaire.

Emile Durkheim dit : «mais si l'État n'est pas tout, il ne faut pas en conclure qu'il n'est rien. Il ne doit pas tout faire, mais il ne doit pas tout laisser faire. Il a des fonctions économiques et des obligations déterminées. S'il ne peut lui-même ni produire ni distribuer la richesse, il peut du moins et il doit en régler la circulation. Il a pour devoir de veiller sur la santé sociale. Or chez tout vivant l'équilibre des forces, la juste proportion entre les parties est la condition de la santé. Il est donc mauvais que la richesse abonde ici pour manquer là et l'État doit mettre obstacle à cette monstrueuse inégalité. Pour cela quelles mesures conviendra-t-il de prendre ? C'est ce que décidera, suivant les circonstances, La sagesse des gouvernements. »

La santé sociale nécessite un équilibre mental pour être structurelle dans une société. Tout ce que l'homme réalise sur la terre du point de vue scientifique, économique et social dépend de la santé mentale.

De la Gache définit la santé mentale à six points différents :

1) La capacité de produire et de tolérer des tensions suffisamment élevées (besoins) et les réduire d'une manière satisfaisante pour le sujet.

2) La capacité de réaliser ses possibilités et de les exprimer.

3) La capacité d'organiser un plan de vie qui permette la satisfaction périodique et harmonieuse de la plupart des besoins et la progression vers des buts éloignés.

4) La capacité d'ajuster ses aspirations à l'entourage, ce qui conduit soit à les abaisser, soit à les relever.

5) La capacité d'ajuster sa conduite dans les différents modes de relation avec autrui.

6) La capacité d'identification à la fois avec les forces conservatrices et les forces créatrices de la société.

R. Lafon, par contre définit la santé mentale comme un état permettant :

«Le développement équilibré de la personnalité, son aptitude à nouer des relations harmonieuses avec autrui et à participer ou à contribuer de façon constructive aux modifications du milieu social ou physique»

«La solution favorable des conflits en puissances, du fait des propres tendances instinctives et de l'éducation, dans la pleine réalisation de ses possibilités, grâce à un champ d'expression convenable»

La santé mentale peut -être comprise comme l'état d'esprit et physique équilibré d'une personne à l'exercice de ses activités professionnelles et de sa contribution pour le développement socioculturel et économique d'une société.

Cet équilibre de l'esprit et du corps physique doit normalement se baser sur l'unification du corps et de l'esprit comme dans le ki society et être assurer par le bien être social que chaque Etat doit garantir à ses concitoyens.

Au niveau des universités angolaises un problème sérieux se pose pour le développement socioculturel et économique du pays. Les universités n'arrivent pas à : apprendre à apprendre pour produire des connaissances. Plusieurs universités ne disposent pas d'espace pour l'éducation physique ; les programmes universitaires doivent apprendre les étudiants à développer une éducation scientifique.

La question de l'espace dans les institutions supérieures complique la réalisation des objectifs pour le développement de la compétence sociolinguistique du point de vue de moyens d'apprentissages. Manque de laboratoires de langues, de personnelles de ressources pouvant fournir des explications concrètes aux étudiants et aux chercheurs par exemple.

Il est nécessaire de fois de réunir les étudiants dans un match de football, de basketball, de tennis, d'autant autres activités sportives pour leur socialisation. Nonobstant, il semble difficile à cause de l'espace. Par exemple, à l'isced de Luanda.

Nous n'espérons que la future installation universitaire de Kamama puisse répondre à cette complexité. Il faut une grande vision pour aussi couvrir les espaces régionales au niveau national.

Nos municipalités ne disposent pas de bibliothèques ; le manque d'électricité permanente et de l'eau ne faite qu'aggraver la situation du jour au jour.

Nous devons tenir à privilégier les nécessités qui sont primordial ou prioritaire pour la population. La propreté du corps au niveau de famille est à noter pour la compétence sociolinguistique aux niveaux des municipalités et certaines personnes vivant dans la ville.

La mycose a était l'indice pour constater ce manque de soins de la population. Comme chez les enfants de (dans) la rue, abandonnés et aussi ceux vivants sous une éducation parentale.

Pour d'autres individus la mycose faite partie de la mode, alors que les autres les mycoses leur servent d'identification ou de protection pour ne pas se faire agresser comme Langa.

Nous nous sommes posé la question de savoir :

- Comment peut- on allait au travail ? Si, par exemple nous vivons dans un environnement d'où il n'y a pas d'eau ?

L'eau est le premier aliment de base pour l'humanité. C'est la même énergie qui nous permet de se faire soigner.

Est -ce qu'on peut se présenter devant un hôte tout en étant sale ?

Est-ce que d'autres gens font de la toilette dans la rue à cause de manque de l'eau ?

Est -il permis d'aller à l'école sans prendre son bain ?

Est -ce qu'il faut salir dans la rue. Et laisser chez soi dans un confort inextricable !

La visite passe par la rue avant d'y entrer à la maison, et enfin, c'est par la toilette qu'il finira peut être de nous visiter.

Que chacun se pose la question de savoir comment se trouve l'état de nos toilettes ? Une prise de conscience culturelle pour l'éducation familiale de l'état qualitatif de nos toilettes peut devenir la source de développement socioculturel au sein de famille et dans le développement socio-économique.

Claude Beau Champ constate :« l'ensemble des coutumes du peuple est toujours marqué par un style ; elles forment un système. Je suis persuadé que ces systèmes n'existent pas en nombre illimité, et que les sociétés humaines, comme les individus dans leurs yeux, leurs rêves ou leurs délires ne créent jamais de façon absolue, mais se bornent à choisir certaines combinaisons dans un répertoire idéal qu'il serait possible de reconstituer.

En faisant l'inventaire de toutes celles imaginées dans les enjeux des enfants et des adultes, les rêves des individus sains ou malades et les conduites psychopathologiques, on parviendrait à dresser une sorte de tableau périodique comme celui des éléments chimiques où toutes les coutumes réelles ou simplement possibles apparaîtraient groupées en familles, et où nous n'avons plus qu'à reconnaître celles que les sociétés ont effectivement adoptées.»

Et comme le reconnait singleton (1992, p20) (...) notre projet, c'est le développement (...) il est impossible qu'il puisse y avoir un développement qui ne soit pas situé culturellement, enraciné dans une histoire. Le développement est synonyme d'occident, c'est le projet occidental. Ne nous leurrons pas : qui parle de «développement» parle d'«occidentalisation. »

Le développement est possible avec l'initiative même du modèle occidental et une imitation guidée par un groupe de cadre qui peut assuré le know how. Apprendre les enfants à exiger de faire la toilette, dans un lieu propre doit normalement changer leur vision de vivre ; d'optimiser à l'avenir pour des services de qualités. Ne dit- on pas que petit à petit l'oiseau fait son nid.

Ne croyez surtout pas, dit  HAMPATÉ BA, que la tâche est trop vaste et nos efforts dérisoires. Il n'y a pas d'efforts inutiles : souvenez-vous qu'au départ la graine de baobab n'est pas plus grosse qu'une graine de café. Et pourtant, il en sort un arbre puissant et majestueux dont l'ombrage est bienfaisant à tous.

D'une manière générale, note OSTERRIETH (1995), les adultes sont soucient de ce qu'éduquer consiste à faire changer le comportement enfantin. Le nouveau comportement revêt un double aspect. Il se concrétise par des actes neufs et visibles (Les «performances», mais aussi par de nouvelles conceptions internes chez l'apprenant Les«représentations») Le comportement présente donc un aspect observable et un aspect mental.

Les psychologues de l'apprentissage mettent tantôt l'accent sur l'aspect observable du comportement (behavioriste), tantôt sur son aspect mental (cognition. Alors que, par exemple, richelle (1993) insiste sur le fait que tout projet de formation se ramène à une entreprise d'agencement du milieu visant à modeler les conduites» et que prétendre autre chose, c'est leurrer et se leurrer, MEURIEU (1997) dira de son côté que l'apprentissage est une modification stable des structures mentales»

«Tout enseignement, rappelle RICHELE (1973), se ramène à un contrôle du comportement, et c'est vers la psychologie qu'il faut se tourner pour en comprendre les lois. »

Nous croyons élégant de faire faire apprendre la langue française comme une langue de filtre pour une valorisation de l'aspect socioculturel de l'apprenant à la découverte d'un autre monde avec des habitus semblable ou différente à la sienne.

La conceptualisation du langage français du point de vue de l'habitus angolais en ce qui concerne les règles de politesse, les expressions de la sagesse populaire favoriseraient une interaction sociolinguistique de la culture française et angolaise.

Etant donné que le dialecte kimbundu et le lingala est le plus parler dans la capitale de Luanda ; Une explication de la sagesse populaire et les règles des politesses de l'habitus de kimbunduphone et de lingala phone serait le point de départ pour l'analyse comparative de kimbundu, le lingala et le français dans la perspective de l'acquisition du savoir sociolinguistique pour le transfert des connaissances du point de vue de l'acculturation.

A part le kimbundu et le lingala, le kikongo phone serait à notre avis favori pour être simultanément le public qui parle le lingala et le kikongo avec les emprunts de mots français.

En réalité le peuple de l'ethnie kongo a leur façon de penser, d'agir, de conceptualiser le monde. Sans apprendre le français à l'école ; le besoin économique de cette ethnie kongo dans l'activité du commerce et leur refuge aux pays limitrophes de l'expression française au cours de l'histoire leur a permis d'acquérir une mentalité qui est diffèrent par rapport à d'autre ethnie angolaise.

Le travail de mémoire l'apport des connaissances en civilisation dans la pratique du français de Bukusu Ndongala Hachim fait rappeler que : tout être humain éprouve un certain nombre de besoin fondamental :

-Manger

-Dormir

-Se vêtir

-Se reproduire

-communiquer

Ces besoins constituent, à notre avis, les points fondamentaux de ressemblance entre les hommes. Et la façon dont ils les conçoivent fait leur différence.

De ce fait, nous nous sommes poser la question de savoir, quelle serait la perspective de ressemblance sur le savoir socioculturel d'un angolais à un français ?

Pour répondre à cette question, nous avons tenu par expérience de procéder à une analyse hypothético déductive de jeunes angolais qui ont été en France pour étudier ou dans le cadre de vacance pendant un bon temps.

Vue de conditions socioculturelles qu'offre ce pays du point de vue de besoins fondamentaux.

Nous avons constaté que ce jeune gens éprouve une vive attitude de courtoisie, de sympathie dans leur façon relationnelle avec leur famille. Cet aspect de notre part évoque non seulement une exigence pour tout angolais d'aller vivre en France, mais une offre d'opportunité de vouloir s'enraciner à la mode de la culture française par une acculturation juridique3(*) .

Qui parle de l'acculturation juridique, préconise une substitution au système juridique d'un groupe humain d'un droit d'origine étrangère.

Hors, la France est une nation de droit. La politique éducative française est structurée avec une démocratie basée sur le respect de la constitution pour l'éducation familiale et le droit à l'enfance.

L'apprentissage du français langue étrangère dans notre société angolaise devra être réalisé à travers une politique éducative solide qui trouvera comme pierre angulaire le respect de la constitution pour la promotion et la réalisation d'une société de protection sociale.

La France a comme devise : Liberté, Egalité et Fraternité. La devise de la république française et son emblème est un apport important dans la construction de la pensée cognitive pour le savoir socioculturel de tous les Français dès leur bas âge. Seulement leur devise permette de faire faire une gestion de comportement, du partage et de gestion du denier public.

Entre les Français il y a au-dessus de tout autre chose, un sentiment de fraternité dans leur relation sociale quotidienne.

Notre opinion sur la devise française du fait que ce peuple se fraternise non seulement avec eux même, mais avec la communauté européenne et le monde démontre son apport dans la modélisation de la personnalité.

Notre curiosité de découvrir et d'analyser la devise française nous a conduit à repenser et situer la pensée philosophique de Dr Agostinho Neto qui dit, le plus important est de résoudre le problème du peuple. Cette pensée à notre avis est mal comprise. Qu'est-ce que Agostino Neto voulut dire au juste ?

Ce qui importe dans la vie pour un Etats des droits c'est de créer une protection sociale. Dans une communication entre deux individus c'est toujours l'émetteur qui détient la clef de la conversation ou de la communication. Le sens sémantique d'un mot est déterminant pour une interaction sociale entre les individus de classes sociales différentes. C'est pourquoi Agostinho Neto est mal compris dans le temps et dans l'espace.

Dans le temps parce qu'au moment où il parlait personne ne décoder son message ; dans l'espace parce que les Angolais ne profite pas de ses poèmes pour l'apprentissage du savoir socioculturel.

La capacité sociolinguistique consiste à donner une interprétation claire de la pensée d'autrui et savoir culturellement la raison d'être ou de l'existence d'une civilisation. La langue au fait c'est un esprit qui parle à durée indéterminée ; si, elle est normalisée et accepté par une communauté linguistique.

La dance Mapuka par exemple exprime un certain hédonisme pour les Gabonais alors que cela peut être indifférent pour un monde arabe.


Par conséquent, nous postulons la pensée métaphorique suivante qui doit servir de base pour l'éducation familiale et de l'enfant pour son épanouissement socioculturel et de sa formation.

« L'enfant est comme de l'eau, il prend la couleur de la vase qui la contient. »

Dans le site zorpia samfather7 dit, l'enfant c'est de l'eau.
Il mérite plus que de l'or,
il faut toujours le protéger comme de l'oeuf contre la poussière.
De l'eau utile doit toujours être pure.
L'eau contient la couleur de la vase qui la contienne.
L'enfant nécessite d'une grande protection de l'environnement social.
La vie est vue, comme une fleur et un enfant c'est de l'eau.

L'enfant est comme de l'eau car l'eau contient la couleur de n'importe quelle vase par sa transparence donc l'enfant ressemble à la couverture de son environnement.

Notre postulat nous guidera à faire le tour de l'horizon dans le développement des objectifs que nous nous sommes fixés ; définir le concept de l'enfant et de droit de l'enfance pour une refondation méthodique de la nouvelle conception pour la construction de la pensée et d'une société cosmopolite en s'appuyant sur la compétence sociolinguistique.

Le dictionnaire universel qui est né de la conjonction de deux facteurs : d'une part, une expertise ancienne et étendue, due à L'AUPELF-UREF (agence francophone pour l'enseignement et la recherche), qui avait récencé les lexiques du français développés dans les régions francophones : D'autre part, une forte demande présentée par les différents partenaires d'Afrique noire.

C'est un outil propice pour expliciter la conception de l'enfant pour la communauté africaine et européenne.

Selon le dictionnaire universel :

?ENFANT : 1.être humain, de la naissance jusqu'à l'âge de la puberté. Un enfant sage, bruyant.?fig: adulte qui se comporte de façon puérile.

Ce sont de grands enfants.

2. enfant de coeur : enfant qui sert la messe ; Figuré : naïf.

3. fils ou filles, quel que soit son âge ; Personne par rapport à ses parents.

4. (Afrique) personne qui par son statut social ou sa fonction, doit obéissance et respect à une autre.

Selon la définition du dictionnaire universel, nous considérons le premier sens du concept enfant précis pour la modélisation de la conception africaine de l'enfant. Cependant, son quatrième sens qu'est personne qui par son statut social ou sa fonction, doit obéissance et respect à une autre ; se trouve à la ruine du développement mental et culturel pour la construction de la pensée et de l'évolution de l'homme Africain.

L'individu africain et particulièrement angolais dont les parents ont une conception pareille est privé de droit.

A partir d'une telle conception individuelle, il est une extension au niveau communautaire de la même pensée et de la conscience.

Ceci désoriente la politique gouvernementale pour une bonne politique de l'habitation et d'états pour la jeunesse.

Cette caractéristique de l'habitus africaine est le point le plus fort de la base des sous - développement mental.

Bukusu Ndongala Hachim signale d'après une étude menée auprès d'étudiants de l'isced, il suffit de prendre un terme simple comme maison dans le contexte français ceci signifie sécurité, stabilité, standing alors que dans un contexte angolais pour les étudiants de l'Isced la maison est le symbole de la famille.

La raison pour laquelle jusqu'à un certain âge adulte les Africains et particulièrement angolais reste sous tutelle de la famille. Suite à leur conception congénitale. L'éducation des individus pareille n'est pas planifiée par leur parent et au niveau de la politique nationale d'Etat.

Nous citons : « Les lumières, c'est la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de se servir de son entendement ! Voilà la devise des lumières.» (Emmanuel Kant/1724-1804/Qu'est-ce que les lumières)

Le cadre de référence souligne, le savoir socio culturel est : « à proprement parler, la connaissance de la société et de la culture de la (ou des) communauté(s) qui parle (nt) une langue est l'un des aspects de la connaissance du monde.

C'est cependant assez important pour mériter une attention particulière puisque contrairement à d'autres types de connaissances, il est probable qu'elles n'appartiennent pas au savoir antérieur de l'apprenant et qu'elles sont déformées par des stéréotypes » (op.cit)

Personne ne peut ignorer que l'homme depuis la création du monde a toujours était au centre du soleil par rapport à sa position sur la terre. Les traits distinctifs du mode de vie d'un milieu sont la source de la différence culturelle et du savoir socioculturel.

Entre ces milieux, nous avons : le milieu tempéré océanique, le milieu tempéré continental, le milieu tempéré de façade orientale des continents, le milieu méditerranéen, le milieu tropical, le milieu aride, le milieu froid, le milieu montagnard et le milieu équatorial. Au centre de ces grands milieux naturels et des écosystèmes, comme nous l'avons annoncé l'homme est au centre du soleil par rapport à sa position sur la terre.

Ceci implique que le besoin humanitaire de tous citoyens du monde doit être la raison cosmopolite de construire un monde du bien être social. Peu importe les milieux, mais le type du savoir à acquérir et à faire apprendre.

Ce savoir socioculturel que nous avons présenté ci- dessus du cadre de référence de langue européenne ne fait pas fi de la raison cosmopolite.

Comme nous l'avons annoncé que l'enfant est toujours le reflet de son milieu environnemental que ça soit du point de vue psychologique et physique ; il conviendrait de créer une protection sociale pour assurer le bien être social.

Pour le changement de mentalités, en ce qui concerne de faits psychiques comme la santé mentale la structure du trame urbain doit être lier à des conditions qualitatives des prestations des services et une priorité aux soins de premiers secours.

Conclusion partielle

La compétence sociolinguistique est importante pour la modélisation de la société avec l'utilisation de la technologie de pointe qui peut être utile pour un épanouissement plus rapide de la conception mentale et assurer un développement durable. Cette compétence nécessite avant tout d'une maîtrise de soi et d'une application correcte à l'utilisation ou usage de la langue tout en sachant qui dit quoi à qui, où, quand, pourquoi et comment ?

Ce principe régit le langage verbal et non verbal.

Décidemment, la compétence sociolinguistique est l'art de la détermination de la personnalité d'un individu dans la société du point de vue de l'éthique et de la considération aux niveaux de l'échelle de valeur.

CHAPITRE.ÉÉÉ PRESENTATION DU CENTRE DE REEDUCATION SOCIALE ARNALDO JANSSEN AVEC ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

CHAPITRE. ÉÉÉ PRESENTATION DU CENTRE DE REEDUCATION SOCIALE : ARNALDO JANSSEN

3.1 LOCALISATION

Le centre ARNALDO JANSSEN se situe au quartier Palanca dans la municipalité de KILAMBA KIAXI.

Le centre est limité :

-Au nord par l'entreprise Inter Inalca et Fermat.

-À l'ouest par le Super marché Shoprite.

-À l'est par la maison de jeune 11 de novembre et l'université catholique.

-Au sud par la communauté du quartier Palanca.

3.1.1 HISTORIQUE DU CENTRE

Le centre d'accueil des enfants ARNALDO JANSSEN a été fondé en 1993. Ce centre est né d'un premier rencontre entre un groupe de missionnaires et les enfants de la rue au mois de mai 1993. Ce groupe sillonnait dans la ville de Luanda, par ricochet il trouva les enfants autour du feu entrain de préparer leurs dîners dans des boites de lait avec de nourritures des poubelles. La façon d'être de ses enfants avec de blessures, de cicatrices dans leurs corps et l'histoire sociale de leurs familles avait attirés la sensibilité de ses missionnaires.

Les réflexions ont abouties à une objective générale de mettre en pied un projet pour assurer le bien être social de ses enfants.

C'est ainsi que une autorisation du gouvernement provincial autorisa avec le grand auspice de L'INAC-Institut National des Enfants l'aménagement d'un terrain à l'ile de Luanda pour recevoir ses enfants. Avec l'appui de PAM(F.A.O), organisation d'aide alimentaire et d'agriculture de l'O.N.U. un repas était servi trois fois par journée et une fois la nuit pour les enfants qui ne se trouvaient pas sur le terrain de concentration à l'ile de Luanda.

Suite à une inadéquation du milieu où ses enfants étaient accueillies et de raisons touristiques ; Le Cardinal Dom Alexandre de Nascimento offrit un terrain à Palanca qui fut équipé par l'O.N.G Britannique OXFAM.

C'est en septembre 1996 que commença la construction du centre avec une infrastructure déterminé et financé par British Petroleum.

Et un pavillon construit en 1997 par l'aide de la coopération portugaise et le Ministère de l'Energie.

3.1.2 STRUCTURE DU CENTRE

Le centre comprend :

- trois pavillons qui servent de dortoir avec salle de bain et douche équipés de 192 lits.

- Un réfectoire pour 500 enfants.

- Une cuisine

- Une lavanderie

- 4 salles de formation professionnelle (menuiserie, électricité, estofos e serralharia)

- Un pavillon pour l'administration du centre de santé.

3.2 INTERPRETATION ET ANALYSE DES DONNEES.

3.2.1 ANALYSE DES DONNEES DES ENFANTS NON SCOLARISES

Durant notre expérimentation dans le centre Janssen, nous avons constaté qu'en fournissant aux élèves les moyens linguistiques pour leur expressionisme.

Ceux-ci arrivait facilement dans un peu de temps à exprimer leur désir et à saluer correctement leurs amis et à faire la différence entre l'emploi de tu et vous. Ces enfants ont acquéri de bonne manière avec l'emploi de langage familier et le langage poli. Ces enfants avec l'enseignement du français à la longue pourrons lire le livre sans traduction, surfer à l'internet, comprendre le film en français et communiquer avec les enfants francophones.

C'est vraiement important de savoir que ces enfants maltraités, accusés de la sorcellerie se comportent bien et son respectuex envers le professeur et leur collegue. À notre avis ceci serait le résultat de l'introduction de cours de langue que ces enfants apprennent qui leurs facilitent le développement de la compétence sociolinguistique, la tolérance et le respect mutuel. Entre ces langues que ces enfants apprennent au centre il y a :le français et l'anglais.

Avec le français ces enfants ont appris à parler rapidement grâce à la nouvelle méthode que nous avons appliquée que nous désignerons par la tour de connaissance.

La tour de connaissance consiste à chaque apprentissage de nouveaux actes de paroles à faire une révision générale sur les moyens linguistiques appris.

Ce procédé correspond au système de fonctionnement d'un tourbillon.

C'est la meilleure stratégie que nous avons trouvée pour éclore les connaissances des apprenants et éclairer l'acquisition de la nouvelle langue.

Nous avons utilisé un échantillon de quatre élèves dont la graphie suivante peut élucider les résultats réalisés.

NOMS

CRITERE D'EVALUATION

RESULTAT POSITIF

RESULTAT NEGATIF

A

L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et caractéristiques.

-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.

-varie son intonation.

-articule correctement chaque mot.

-distingue l'emploi de tu et vous.

-comprend la salutation familier et classique.

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

oui

 

B

L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et caractéristiques.

-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.

-varie son intonation.

-articule correctement chaque mot.

-distingue l'emploi de tu et vous.

-comprend la salutation familier et classique

Oui

Oui

Non

Non

oui

C

L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et caractéristiques.

-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.

-varie son intonation.

-articule correctement chaque mot.

-distingue l'emploi de tu et vous.

-comprend la salutation familier et classique

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

 

D

L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et caractéristiques.

-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.

-varie son intonation.

-articule correctement chaque mot.

-distingue l'emploi de tu et vous.

-comprend la salutation familier et classique

Oui

Oui

Oui

Oui

oui

non

Les résultats suivants démontrent que les élèves en apprenant les actes de paroles, ceci leur a facilité la familiarisation avec la langue à acquérir.

C'est ainsi qu'ils arrivent à communiquer facilement, comprendre la leçon et exprimer leur doute. Il s'avère important que le professeur apprenne aux élèves dès l'initiation de l'apprentissage, par exemple les actes de paroles pour la communication en salle de classe.

Ceci motivera les élèves à créer les habitudes pour s'exprimer à la langue d'apprentissage.si, les élèves dès le commencement de l'apprentissage n'arrivent pas à trouver les actes de parole pour leur communication ; ils auront toujours l'opinion que la langue de l'apprentissage est difficile par rapport à leur langue maternelle.

L'homme est formé par la pensée cognitive et psychologique de ses intentions.

L'apport idéal de la formation intellectuelle dépend de l'orientation formative de chaque institution et du programme scolaire établi par le Ministère de l'Education de chaque pays.

L'orientation formative ne peut qu'être atteinte par le biais de la méthodologie pédagogique utilisée par chaque professeur avec la considération particulière de la salle de classe. La salle de classe se divise en quatre parties selon HERRMAN.

Cette typologie de neuroscience est très importante pour la détermination de comportement. Et dans ces quatre parties nous avons :

-le cortical gauche : l'expert.

-le cortical droit : le stratège.

-le limbique gauche : l'organisateur.

-le limbique droit : le communicateur.

Chacun de ses quatre quadrants caractérise et identifie chaque apprenant dans la salle de classe du point de vue des comportements physiques (gestes-voix-attitudes), des compétences et des processus de pensée et de l'agir scolaire.

L'enseignement de langue étrangère doit tenir compte de tous ces aspects.

S'il faut faire l'analyse entre l'efficacité et l'enseignement de langue étrangère à l'Alliance Française et dans nos écoles.

Nous dirons qu'à l'Alliance Française le professeur arrive à atteindre facilement les objectifs suite à un emploi du temps qui est aussi proportionnel aux activités à réaliser.

C'est-à-dire le cours se déroule pendant deux heures du temps.

Alors que dans les institutions publiques, nous utilisons seulement quatre vingt et dix minutes pour l'enseignement du français.

La salle de classe ne contient pas plus de quinze élèves. Ce qui facilite au professeur une attention individualisée pour chaque apprenant.

Tous les élèves possèdent le livre avec un CD audio et un cahier d'activités.

Nous hurlons avec le loup que les élèves à l'Alliance Française arrivent à s'exprimer dans un bref délai de temps suite à la qualité de l'enseignement qui offre les atouts nécessaires. Par contre dans nos institutions publiques, nous n'avons pas de salle appropriée pour l'enseignement de langues. Les salles ne possèdent pas des écrans LCD avec de lecteur DVD.

Le développement des compétences de communication langagière nécessite une bonne assurance de l'économie de langue pour munir les apprenants et les enseignants des outils didactiques et technologiques nécessaires.

3.2.2 INTERPRETATION SUR LES ACCUSATIONS DES ENFANTS A LA SORCELLERIE.

Il est à souligner que dans ce centre où sont accueillies les enfants de la rue, les sinistrés des guerres et ceux accusés de la sorcellerie.

Il n'y a aucune discrimination et séparation entre ces enfants et leur encadreur.

Même si, ce dernier possède les informations sur la situation particulière de chaque enfant.

Les enfants abandonnés à cause de la sorcellerie sont à l'aise avec ses compagnons du centre. Et ses enfants s'unissent tous pour défendre leur intérêt pour leur future formation et leur bien être.

Par expérience, nous avons remarqué que dans notre société angolaise le problème de l'enfant accusé de la sorcellerie, de la rue est lié à la conjoncture économique, hormis le facteur de la guerre civile angolaise.

Ainsi nous nous posons la question de savoir en réalité, qu'est-ce que la sorcellerie ? Et qu'est-ce qu'un enfant sorcier ?

La sorcellerie en vraie dire est une objectivité.

Personne ne vole la nuit pour aller faire du mal à un autre.

Entre temps le jet de sort existe. C'est le moyen efficace pour atteindre une personne quelconque que les magiciens, les ennemis et tant d'autres personnes utilisent pour empoisonner et faire d'autre maux.

Ex : le Mbasu que l'on appelle la mine traditionnelle.

L'enfant sorcier c'est un innocent que l'on accuse pour pouvoir manipuler psychologiquement une famille et créer la déstructuration familière d'un couple.

Des parents qui ne sont pas de sorciers comment peuvent -ils accepter d'avoir des enfants ou un enfant sorcier(s) ?Voilà jusqu'où ces parents sont moins intelligents ?

Mais, ces questions de sorcelleries, chez les enfants de la rue peuvent être expliquées d'une façon économique pour comprendre la réalité des effets de communication dans les actes de paroles.

La question se pose surtout au niveau de la responsabilité des parents.

La mésentente entre de couples et de voisins fut à la base de prolifération de la violence domestique et d'accusation à la sorcellerie aux enfants de couples ennemis.

La communication présidentielle de l'ingénieur José Eduardo dos Santos sur la violence domestique à jouer un impact considérable au niveau de l'éducation de couples. Nous croyons comme dit, l'ingénieur josé eduardo dos santos dans son discours de fin de l'année de 2009 :« familias angolanas, a hora de construirmos uma nova mentalidade, é esta.»

C'est le moment que les chercheurs angolais doivent mettre les buchés double au lieu de demeurer à une léthargie scientifique. Et le gouvernement doit mettre en disposition des institutions scientifiques par le biais du Ministère de l'Enseignement Supérieur Science et Technologie un budget disponible pour de subvention scientifique. L'Institution Supérieure de Science de l'Education doit apprendre les étudiants à travailler sur des questions scientifiques à partir de la première année.

Il est aussi important à cet effet de créer une Institution de Science de langage et fonder une association de linguistes angolais.

Par ailleurs, il faudrait organiser et construire des espaces de loisir pour mettre en profit le développement du savoir socioculturel au niveau de municipalités et de communes dans la ville de Luanda. Pour éviter la calomnie et changer de mentalités.

Sinon, nous serons confrontés à un danger que nous appelons l'inflation linguistique.

« Il suffit de faire une réminiscence de l'éveil industriel du XVÉ siècle, nous constaterons que l'essor industriel avait une double origine, l'une intellectuelle, le changement de mentalités, l'autre matérielle, l'accroissement des besoins.

Le changement des mentalités était particulièrement capital ; les hommes de cette époque manifestèrent une curiosité et une imagination notables.

Les ouvrages scientifiques se prolifèrent et l'esprit créatif se manifesta dans tous les domaines. » (In Label France N°31/04/1998) Sur ce, nous pouvons déduire que le savoir socioculturel étant indissociable avec la compétence sociolinguistique est le point de départ pour l'évolution économique et éducative d'une nation. C'est la voie de l'ouverture de l'esprit inventif à partir duquel une culture de loisir engagé par la création des oeuvres plastiques, littéraires, technologiques reflète une refondation historico-culturelle de la tradition d'un peuple.

Ces habitudes, ces représentations des icones culturelles liés à sa religion ancestrale et la conservation de ses valeurs. L'exemple de la chine peut justifier ce point de vue et démontrer l'importance de cet aspect pour le développement d'un pays est l'unité nationale.

Le problème en Afrique, et particulièrement en Angola est au niveau de l'initiative des professeurs et étudiants de s'engager dans la recherche scientifique.

Henri le Gohérel explique : «la recherche sortant du tâtonnement et de l'empirisme, devient expérimentale. »(L'économie des temps modernes, paris, 1991, PUF)

Dans toute entreprise, ce qui importe c'est l'initiative.

Le besoin de développer la compétence sociolinguistique doit être une passion nationale.

3.2..3 INTERPRETATION SUR L'INFLATION LINGUISTIQUE DANS LE CONTEXTE LUANDAIS.

Nous constatons actuellement que certain notion économique peut être utile dans d'autre domaine de la science comme en psychologie, sociologie, linguistique etc...

En réalité le terme inflation linguistique n'est pas nouveau à notre avis. Mais, ceci dépend du contexte dont le terme est employé ; la notion de l'inflation linguistique signifie toute conception de terme nouveaux du point de vue de l'évolution technologique ou social d'une communauté linguistique donnée avec une connotation figurée qui peuvent ou ne pas influencer négativement la question de moeurs dans une société.

L'influence de l'inflation linguistique peut être politique, social, économique et culturel.

L'inflation linguistique est aussi structurale en réalité de son sens du mot vis-à-vis de la communauté linguistique qui en définissent l'usage communautaire. Certains mots du néologisme portugais de Luanda peuvent être classifiés selon quatre dimensions suivantes :

-1) Du point de vue social.

-2) Du point de vue économique.

-3) Du point de vue politique.

-4) Du point de vue culturel.

Du point de vue social par exemple la délimitation de quartier ou des individus par de noms de gangs avec leur dénomination.

Ex : - Os Fatigas, Zé bula.

-Os Demonios

Du point de vue économique :

Les taximan qui font la spéculation du prix avec un langage spécifié.

Ex : - Gamek direito.

-Cuca em cima e Cuca.

Pour une personne qui n'habite pas la ville de Luanda qui parle portugais peut croire qu'il s'agit d'un transport d'un lieu Cuca différend à un autre Cuca ou Gamek alors que la signification est de payer un prix de transport avec une majoration de prix par rapport au barème établi par l'autorité publique.

Dans ce cas ses taximan contrôlent l'inflation aux niveaux macroéconomiques et linguistique avec leur terme spécifique.

Le contrôle aux niveaux linguistiques ne consiste pas seulement à utiliser le terme nouveau mais à donner aussi une argumentation qui consistera à convaincre la population avec de faux arguments.

Du point de vue politique :

L'inflation linguistique concerne trois aspects de la communication qui sont :

-La communication présidentielle

-La communication parlementaire

- et la communication électorale.

Nous savons qu'un fait politique peut mettre en question tout ce qui peut prévoir un économiste ou faire perdre la tête à une population selon la norme de la convenance sociale.

Ceci consiste à une mauvaise interprétation du discours d'un Président par la population.

La personnification des institutions publics ou la dénomination de certain dirigeant par de noms comme :

-tubarâo : requin

C'est pour désigner une personne influente qui fait partie du système politique en Angola ou un individu qui a un long bras.

Du point de vue culturel :

Les analyses modernes de la structure socioculturelle seraient aussi à la base de l'explication d'une inflation linguistique.

De ce fait, plusieurs facteurs peuvent être justifier par :

-une consommation et démonstration sociale.

-un mécontentement né des inégalités sociales et de la pollution.

-une rivalité des groupes sociaux pour le partage du «surplus».

-Anticipations inflationnistes des agents économiques.

-Défense des revenues et des patrimoines.

Ex : - ventes de DVD.

-La musique rap.

Parmi ses expressions du néologisme portugais de Luanda, la plupart sont utilisés par les enfants de la rue et ceux vivant dans de zones de bidonvilles.

Comme l'affirme William labov : «les variables sociolinguistiques plus élaborées (que nous nommerons des marqueurs) présentent non seulement une distribution sociale, mais aussi une différenciation stylistique.»

Ainsi donc dans le néologisme Luandais, existe aussi une différenciation stylistique entre les enfants de la rue et ceux de zones de bidonvilles.

Ex : - zwela tudo : fala muito.

Ceux de la rue ou de zone de bidonville utilisent zwela muito qui signifie : quelqu'un qui parle beaucoup.

Alors que la plupart des enfants utilisent xaxa bué.

La différenciation stylistique entre ces deux enfants est difficile de le décrire parce que chacun d'entre eux possèdent de styles très différents.

Compte tenu de leurs lieux de localisation, néanmoins il faudrait tenir compte aussi du facteur socio-économique qui est des indicateurs stratifiés (âge, sexe, fréquence scolaire, niveau d'étude de parents, lieux d'habitation).

La variable sociolinguistique se détermine par sa corrélation à une variable non linguistique appartenant au contexte social : locuteur, allocuté, public, cadre etc. Alors que les traits linguistiques se présentent par une distribution régulière à travers les groupes socio -économiques, les ethnies ou les générations, mais ce cas du néologisme Luandais chaque individu l'utilise plus ou moins de la même façon dans tous les contextes.

La différence des accents peut être notée seulement chez ces enfants qui sont de la partie sud du pays. (Benguela et Huambo)

Le néologisme du portugais de Luanda est utilisé comme de mots argots et d'expression familière :

-gata : bonita ? belle

Ex : jolie é uma gata.

Jolie est belle.

-Zwela : mot d'origine Kimbundu.

Zwela tudo : fala muito.

Parler sans discrétion.

-kixima : mercado ? marché

Ex : vou à kixima

Je vais au marché.

-papoite : pai ?père

Ex : - eis é o meu papoite ? voici mon Père.

-ngapa : feiticeiro ?féticheur

Ex : O tio joâo é ngapa.

L'oncle jean est sorcier.

Cependant chez les enfants de la (dans) rue, accusés de la sorcellerie au niveau de troubles à expression somatique nous pouvons distingués :

-l'affections psychopathiques

-les troubles isolés du comportement (verbal et non verbal)

-le retard de la croissance psychogène

-l'anorexie mentale.

Il y a aussi une certaine variation normale dans l'expressionisme de leur néologisme qui sont dues à :

-De moments dépressifs.

-De conduites d'opposition.

-De conduites d'isolement.

Ainsi, suite à ces variations normales nous avons constatés qu'ils ont de difficultés scolaires. Il est aussi certain facteur important d'ordre organique, environnemental et familial.

Dans ces facteurs nous avons certains déterminants comme :

A) Les facteurs organiques :

-atteinte toxique (médicaments. Alcool. Drogues. Irradiation)

-atteinte liée à une maladie maternelle (diabètes, néphropathie, malformation cardiaque, malnutrition sévère)

B) Les facteurs et conditions d'environnement :

-Des exhalaisons.

-Manque d'égouts d'eau dans la ville.

-Prolifération de poubelles dans tous les coins de la ville.

C) Les facteurs des troubles mentaux dans la famille :

Parmi les troubles mentaux nous avons les carences éducatives, sociales et culturelles.

-carences affectives précoces.

-carences socio-éducatives.

- sévices et violences physiques.

-Négligences graves.

-Abus sexuel.

CONCLUSION PARTIELLE

Notre expérimentation et observation démontrent à quoi est bon de créer une protection sociale et des égalités d'opportunités éducatives pour tout le monde. Parmi les troubles énumérés ci-dessus nous trouverons que certains facteurs organiques, environnementales et les troubles mentaux dans la famille sont dues à des questions liées à la pauvreté à cause de la guerre civile que nous avons vécu dans le pays et un manque de structure économique public pouvant assurer le bien être de la société.

En somme, nous croyons qu'en investissant sur les activités socioculturelles pour l'apprentissage de langues en Angola et en combattant la pratique de la corruption tout en respectant les lois établies par la constitution de la Troisième République , ceci nous aiderait à évoluer socialement entre nous-mêmes et à protéger nos intérêts vis -à vis des aliénations économiques qui peuvent être dues par un manque de connaissance et d'interprétation des accords bilatéraux et internationaux avec certains organismes qui à vrai dire est contribué pour la cause de la pauvreté dans notre pays.

Les inflations linguistiques comme le rythme actuel de la musique de kuduru du point de vue psychosociale est reconnu comme des facteurs de la violence qui peut aboutir à ce que l'on appelle la guerre de quatrième génération.

Sur ce, l'Etat doit assumer la providence pour éviter les accusations inutiles des enfants à la sorcellerie due au chômage de certains individus qui se déguisent aux évangélistes pour extorquer l'argent des novices.

CHAPITRE 4

PRESENTATION DES FICHES PEDAGOGIQUES

4. PROPOSITION DES FICHES PEDAGOGIQUES

Titre : salué (familier).

Document déclencheur : le kiosque pg.107

Niveau : A1

Durée :

Acte de parole : apprendre à saluer dans un langage familier.

Objectif grammatical : ça va et toi ? Salut, bonjour.

Objectif socioculturel : Léon

Gestes : signe de main, sourire.

Intonation : un sommet de hauteur, un sommet d'intensité

Prononciation : son [ y]

Motivation : le professeur demande aux élèves ; que dit - on quand nous rencontrons une personne pour la première fois ?

ETAPES

OBJECTIFS

CONSIGNES

ACTIVITES DU PROFESSEUR

ACTIVITES DES ELEVES

DUREE

1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS

introduction du vocabulaire nouveau et de la situation.

observez les images.

Qu'est-ce qui se passe ?

donne la consigne

le professeur pose la question aux élèves.

observe les images.

les élèves doivent être capables de dire qu'il y a deux personnes qui se saluent.

5 minutes

2. COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)

compréhension orale.

fermez vos livres.

Qu'avez -vous compris ?

lecture du dialogue par le professeur de façon expressive en articulant et en mettant l'intonation.

le professeur pose la question après la lecture du texte pour la vérification de la compréhension orale.

les élèves suivent attentivement la lecture du professeur sans faire de bruits.

les élèves doivent être capables de dire qu'il s'agit de deux personnes qui se saluent en souhaitant heureuse journée à une autre et vice versa.

10 minutes

COMPREHENSION ECRITE

compréhension

écrite

ouvrez vos livres

lecture du dialogue par l'enseignant et l'explication.

QUESTIONS POSSIBLES

Comment peut-on commencer à saluer ?

quelle est la réponse ?

l'autre doit répondre comment ?

les élèves écoutent la lecture du professeur et suivent les explications.

REPONSES ATTENDUES

Bonjour ou salut ! ça va ?

ça va et toi ?

oui, ça va.

15 minutes

3. MEMORISATION

 

Fermez les livres.

lecture par l'enseignant.

DECOUPAGE POSSIBLE

salut ! Léon.

ça va ?

ça va et toi ?

oui, ça va.

les élèves se mettent en deux pour répéter le dialogue par groupe de répliques.

15 minutes

4. DRAMATISATION

 

jouez le dialogue.

le professeur observe les élèves sans intervenir mais,

insiste sur la prononciation.

les élèves jouent le dialogue en tour de rôle.

10 minutes

FIN DU COURS

 
 

TRACE ECRITE

le professeur demande aux élèves de recopier le dialogue dans leur cahier.

grammaire :

bonjour : nom masculin-bom dia.

salut : nom masculin-palavra de civilidade.

ça : pronom démonstratif.

Ça va : mostrar o estado de saúde. Tudo bem.

 

15minutes

Titre : salué (poli (e))

Document déclencheur : le kiosque pg.107

Niveau : A1

Durée : 1heure.

Acte de parole : apprendre à saluer dans un langage soutenu.

Objectif grammatical : ça va et vous ? Salut, bonjour.

Objectif socioculturel : Théo.

Gestes : signe de main, sourire.

Intonation : un sommet de hauteur, un sommet d'intensité

Prononciation : son [ u] vous

Motivation : le professeur demande aux élèves ; que dit - on quand nous rencontrons une personne pour la première fois ?

ETAPES

OBJECTIFS

CONSIGNES

ACTIVITES DU PROFESSEUR

ACTIVITES DES ELEVES

DUREE

1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS

introduction du vocabulaire nouveau et de la situation.

observez les images.

Qu'est-ce qui se passe ?

donne la consigne

le professeur pose la question aux élèves.

observe les images.

les élèves doivent être capables de dire qu'il y a deux personnes qui se saluent.

5 minutes

2.COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)

compréhension orale.

fermez vos livres.

Qu'avez-vous compris ?

lecture du dialogue par le professeur de façon expressive en articulant et en mettant l'intonation.

le professeur pose la question après la lecture du texte pour la vérification de la compréhension orale.

les élèves suivent attentivement la lecture du professeur sans faire de bruits.

les élèves doivent être capables de dire qu'il s'agit de deux personnes qui se saluent en souhaitant heureuse journée à une autre et vice versa.

10 minutes

COMPREHENSION ECRITE

compréhension

écrite

ouvrez vos livres

lecture du dialogue par l'enseignant et l'explication.

QUESTIONS POSSIBLES

Comment peut-on commencer à saluer ?

quelle est la réponse ?

l'autre doit répondre comment ?

les élèves écoutent la lecture du professeur et suivent les explications.

REPONSES ATTENDUES

Bonjour ou salut ! ça va ?

ça va et vous ?

oui, ça va ,merci.

15 minutes

3. MEMORISATION

 

Fermez les livres.

lecture par l'enseignant.

DECOUPAGE POSSIBLE

salut ! Théo.

ça va ?

ça va et vous ?

oui, ça va, merci.

les élèves se mettent en deux pour répéter le dialogue par groupe de répliques.

15 minutes

4. DRAMATISATION

 

jouez le dialogue.

le professeur observe les élèves sans intervenir mais,

insiste à la prononciation.

les élèves jouent le dialogue en tour de rôle.

10 minutes

FIN DU COURS

 
 

TRACE ECRITE

le professeur demande aux élèves de recopier le dialogue dans leur cahier.

grammaire :

bonjour :nom masculin-bom dia.

salut :nom masculin-palavra de civilidade.

ça : pronom démonstratif.

ça va : mostrar o estado de saúde. Tudo bem.

 
 

Titre : les actes de parole

Document déclencheur : le kiosque pg.107

Niveau : A1

Durée : 1heure.

Acte de parole : dire au revoir et prendre congé.

Objectif grammatical : à bientôt (adv.), au revoir (loc.).

Objectif socioculturel : Léon, Théo.

Gestes : signe de main, sourire.

Intonation : un sommet d'intensité.

Motivation : le professeur demande aux élèves ; que dit - on quand nous prenons congé de quelqu'un ?

ETAPES

OBJECTIFS

CONSIGNES

ACTIVITES DU PROFESSEUR

ACTIVITES DES ELEVES

DUREE

1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS

introduction du vocabulaire nouveau et de la situation.

observez les images ?

Que représentent les images ?

oriente les activités.

le professeur emmène les élèves à découvrir la situation à partir des images.

observe les images.

les élèves doivent être capables de dire qu'il y a deux personnes qui se séparent et peuvent se rencontrer encore.

5 minutes

2. COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)

compréhension orale.

fermez vos livres.

Qu'avez-vous compris ? De quoi parle le dialogue ?

lecture du dialogue par le professeur de façon expressive en articulant et en mettant l'intonation.

le professeur pose la question après la lecture du texte pour la vérification de la compréhension orale.

les élèves suivent attentivement la lecture du professeur sans faire de bruits.

les élèves doivent être capables de dire qu'il s'agit de deux personnes .l'un prend congé de l'autre en lui disant au revoir.

10 minutes

COMPREHENSION ECRITE

compréhension

écrite

ouvrez vos livres

lecture du dialogue par l'enseignant et l'explication.

QUESTIONS POSSIBLES

A qui Théo dit au revoir ?

où sont-ils ?

où se trouve Théo ?

les élèves écoutent la lecture du professeur et suivent les explications.

REPONSES ATTENDUES

Théo dit au revoir à Léon.

Dans la rue.

Théo se trouve dans l'autobus.

Au cas de manque de moyen linguistique les élèves doivent utiliser l'expression de communication en salle de classe. comment on dit.....en français ?

15 minutes

3. MEMORISATION

 

Fermez les livres.

lecture par l'enseignant.

DECOUPAGE POSSIBLE

A u revoir Léon !

À bientôt Théo !

les élèves se mettent en deux pour écouter et répéter le dialogue par groupe de deux en répliques.

15 minutes

4.DRAMATISATION

 

jouez le dialogue.

le professeur observe la mise en scène des élèves sans intervenir mais,

veuille à ce que les élèves ne tournent pas le dos aux spectateurs. insiste sur le ton et la prononciation.

les élèves jouent le dialogue en tour de rôle.

10 minutes

FIN DU COURS

 
 

TRACE ECRITE.

prendre congé

salut !

ciao !

Au revoir !

À bientôt !

ex : Au revoir Martine !

À bientôt Pitshou !

GRAMMAIRE

Au revoir : locution.

À bientôt : adverbe de temps.

salut : nom masculin.

 
 

Titre : les actes de parole

Document déclencheur : le kiosque pg.107

Niveau : A1

Durée : 1heure.

Acte de parole : être poli(e).

Objectif grammatical : verbe vouloir.

Objectif lexical : s'il te plait, merci, pardon, merci beaucoup.

Objectif socioculturel : Léon.

Gestes : signe de main.

Intonation : un sommet d'intensité.

Prononciation :[õ]

Motivation : Que fait-on avant d'entrer dans une maison d'autrui ?

ETAPES

OBJECTIFS

CONSIGNES

ACTIVITES DU PROFESSEUR

ACTIVITES DES ELEVES

DUREE

1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS

introduction du vocabulaire nouveau et de la situation.

observez les images ?

Que représentent les images ?

Demande aux élèves d'observer les images.

le professeur doit savoir poser la question pour emmener les élèves à la découverte de la situation.

les élèves observent les images calmement.

les élèves doivent être capables de dire dans les images il s'agit d'un monsieur qui demande à son enfant de lire.

5 minutes

2.COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)

compréhension orale.

fermez vos livres.

Qu'avez-vous compris ? De quoi parle le dialogue ?

lecture du dialogue par le professeur de façon expressive en articulant et en mettant l'intonation.

le professeur pose la question après la lecture du texte pour la vérification de la compréhension orale. Le dialogue parle de quoi ?

les élèves suivent attentivement la lecture du professeur sans faire de bruits.

les élèves doivent être capables de dire dans le dialogue il y a plusieurs expressions dont : merci, pardon, merci beaucoup...

s'ils ne comprennent pas d'autre expression doivent utiliser le langage de communication en classe pour dire : qu'est-ce que ça veut dire :s'il vous plait, désolé...

10 minutes

COMPREHENSION ECRITE

compréhension

écrite

ouvrez vos livres

lecture du dialogue par l'enseignant et l'explication.

QUESTIONS POSSIBLES

comment peut-on remercier une personne ?

comment peut-on demander poliment une aide ?

Que demande le monsieur à son enfant ?

quelle expression a-t-il utilisé ?

les élèves écoutent la lecture du professeur et suivent les explications.

REPONSES ATTENDUES

par un merci

merci beaucoup.

par je voudrais...

le monsieur demande à son enfant de lire.

Léon ! lis, s'il te plait.

15 minutes

3. MEMORISATION

 

Fermez les livres.

lecture par l'enseignant.

DECOUPAGE POSSIBLE

Léon !lis, s'il te plait.

les élèves se mettent en deux pour écouter et répéter le dialogue par groupe de deux en répliques.

15 minutes

4.DRAMATISATION

 

jouez le dialogue.

le professeur demande aux élèves de mettre en situation le dialogue.

veuille à ce que les élèves ne tournent pas le dos aux spectateurs. insiste sur le ton et la prononciation.

les élèves jouent le dialogue en tour de rôle.

accessoires : une table et une chaise.

10 minutes

FIN DU COURS

 
 

TRACE ECRITE.

le professeur fait recopier ce qui est écrit au tableau ainsi que le dialogue.

s'il te plait ! donne- moi de l'eau.

merci beaucoup ! pour votre aide.

désolé ! je suis en retard.

GRAMMAIRE

S'il te plait (por favor) et s'il vous plait (faz se favor) : formule de politesse.

je voudrais (eu queria) : verbe vouloir au conditionnel exprime la politesse.

 
 

Titre : les actes de parole

Document déclencheur : le kiosque pg.107

Niveau : A1

Durée : 1heure.

Acte de parole : identifier une chose.

Objectif grammatical : article indéfini.

Objectif lexical : un magazine, un livre, un stylo.

Gestes : exhiber les objets.

Intonation : un sommet d'intensité, un sommet de hauteur.

Prononciation : [?] et [yn]

Motivation : le professeur salue les élèves et procède à l'introduction de sa leçon du jour.

ETAPES

OBJECTIFS

CONSIGNES

ACTIVITES DU PROFESSEUR

ACTIVITES DES ELEVES

DUREE

1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS

introduction du vocabulaire nouveau et de la situation.

observez les images ?

Que représentent les images ?

Demande aux élèves d'observer les images.

le professeur doit savoir poser la question pour emmener les élèves à la découverte de la situation.

les élèves observent les images calmement.

les élèves doivent être capables de dire dans les images il s'agit d'un monsieur qui montre un livre à son ami et celui -ci cherche à savoir si c'est quoi au juste.

5 minutes

2.COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)

compréhension orale.

fermez vos livres.

Qu'avez-vous compris ? De quoi parle le dialogue ?

lecture du dialogue par le professeur de façon expressive en articulant et en mettant l'intonation.

le professeur pose la question après la lecture du texte pour la vérification de la compréhension orale. Le dialogue parle de quoi ?

les élèves suivent attentivement la lecture du professeur sans faire de bruits.

les élèves doivent être capables de dire dans le dialogue il s'agit d'un monsieur qui demande à son ami qu'est-ce qu'il a dans la main.

10 minutes

COMPREHENSION ECRITE

compréhension

écrite

ouvrez vos livres

lecture du dialogue par l'enseignant et l'explication.

QUESTIONS POSSIBLES

qu'est-ce que c'est ?

les élèves écoutent la lecture du professeur et suivent les explications.

REPONSES ATTENDUES

c'est un livre.

c'est un magazine

15 minutes

3. MEMORISATION

 

Fermez les livres.

lecture par l'enseignant.

DECOUPAGE POSSIBLE

qu'est-ce que c'est ?

les élèves se mettent en deux pour écouter et répéter le dialogue par groupe de deux en répliques.

c'est un livre.

15 minutes

4.DRAMATISATION

 

jouez le dialogue.

le professeur demande aux élèves de mettre en situation le dialogue.

veuille à ce que les élèves ne tournent pas le dos aux spectateurs. insiste sur le ton et la prononciation.

les élèves jouent le dialogue en tour de rôle.

accessoires : un livre, un magazine, un stylo.

10 minutes

FIN DU COURS

 
 

TRACE ECRITE.

le professeur fait recopier ce qui est écrit au tableau ainsi que le dialogue.

GRAMMAIRE

les articles indéfinis.

masculin : un.

féminin : une.

pluriel : des.

prononciation

[?] : un

[yn] : une

un magasin.

un magazine.

 
 

CHAPITRE 5

PROJET LITTERAIRE

CHAPITRE 5 : PROJET LITTERAIRE

Ce projet littéraire est le désir de développer la compétence sociolinguistique au sein de notre société, amené les jeunes à vouloir lire et savoir occuper son temps pour les activités ludiques, socioculturelles et extrascolaires qui lui faciliterait l'acquisition des connaissances, performances dans sa communication quotidienne, la construction de ses pensées cognitives.

Pour mettre en pratique ce projet, la thèse de cristine karumba kalimurhina nous a servi de guide pour l'élaboration de ce projet du point de vue de sa structure et forme. (Analyse critique de l'éducation de la jeune fille rurale cas de la collectivité chefferie Ngweshe projet de création d'un centre pilote d'intégration)

5.1 DEFINITION DU PROJET

Pour Poumaillon cité par Cristine karumba kalimurhina:« Le projet de développement est une tentative de solution à un problème ou un ensemble de problèmes posés dans un milieu précis à des groupes sociaux tout en demeurant une totalité dynamique recouvrant les aspects sociaux, politiques et économiques d'un endroit.(Analyse critique de l'éducation de la jeune fille rurale  cas de la collectivité chefferie Ngweshe projet de création d'un centre pilote d'intégration pg 31,1998 op.cit)

Nous pensons qu'un projet est une action probable d'analyse de problèmes d'une situation sociale, économique et politique pour porter des résolutions ou solutions concomitantes dans un délai déterminé ou indéterminé tout en appliquant un dynamisme cohérent entre les divers aspects de la vie socio-économique des milieux géographiques par une dialectique diachronique et synchronique.

De ce fait, le projet que nous soumettons est intrinsèquement un projet littéraire basé sur l'apprentissage de langues vivantes aux milieux municipales. Il est littéraire parce que ses activités tourbillonneraient sur les oeuvres d'art et de lettres dans l'apprentissage d'un premier pas du français langue étrangère tout en assurant un rencontre entre les angolais francophones, ceux qui utilisent le français comme une seconde langue d'expression et de culture et les personnes étrangères amis du français.

Dans ce projet, nous pensons prendre les initiatives d'organisation des actions culturelles telles que : organisation de colloques internationales, débats, activité ludique pour les enfants, excursions, conférences, jeux de découvertes historiques, créer de bibliothèques aux niveaux municipaux, procéder à la formation des acteurs ou animateurs sociaux aux niveaux de municipaux.

5.1.2 OBJECTIFS ET BUTS

La fin ultime à laquelle nous visons notre objectif est une communication éducative pour l'éducation familiale qui propulserait un épanouissement culturel pour la compétence de communication langagière aux niveaux de communautés municipaux et un bon apprentissage et usage de langues vivantes.

Notre objectif poursuit plusieurs buts dont nous mentionnerons les lignes suivantes pour sa compréhension diacritique :

-transformer les salles de classe de certaine école en salle d'apprentissage du français pendant les horaires libre de l'activité scolaire.

-organiser de cours d'alphabétisation des adultes en langue étrangère.

-créer un club de langues vivantes aux niveaux municipaux de toute la circonscription de la ville de Luanda.

-ouverture d'un centre de pilotage pour la coordination de toutes les activités aux niveaux de communautés municipaux de la circonscription de la ville de Luanda.

5.1.3 DUREE ET LOCALISATION DU PROJET

Situé dans l'espace, ce projet se localisera aux niveaux de toutes les municipalités de la ville de Luanda.

Circonscrit dans le temps la durée de l'opérationnalisation de ce projet est à durée indéterminée.

Sa mise en place est à partir de Novembre 2010 pour une question de l'initiative qui s'étendra à un temps indéterminé jusqu'à sa matérialisation aux niveaux de toutes les circonscriptions des communautés municipaux de la ville de Luanda.

5.1.4 PRINCIPAUX BENEFICIAIRE ET ACTEURS DU PROJET

La population de Luanda est la principale bénéficiaire du projet. Elle est à la fois réalisatrice et bénéficiaire. Pour sa réalisation et son succès des actions de bénévolats doivent être mené par les professeurs de langues vivantes et des professeurs de langues à l'ISCED - LUANDA dans le cadre de leur pratique de classe dans leurs communautés respective et les étudiants de la faculté de lettres.

Ce projet coopèrera avec d'autres organisations et /ou structures actives oeuvrant sur place à savoir :

-l'Etat Angolais, les bailleurs de fonds, les fonds des Nations unies pour l'enfance, les coopérations culturelles des ambassades, le programme des Nations Unies, TOTAL, LA CHEVRON, LA T.P.A, LA R.N.A et la FESA.

5.1.5 CADRE JURIDIQUE DU PROJET

Le centre de pilotage de langues vivantes se veut être une association nationale de droit angolais. Son objectif étant la promotion des langues vivantes et le développement de la compétence de communication langagière pour la modélisation de mentalités aux niveaux sociolectes de la ville de Luanda.

Ce projet sera un projet concerté qui nécessitera un appui de divers personnalités et spécialistes étrangères pour sa croissance.

5.1.6 STRATEGIES GLOBALES DU CENTRE

LA stratégie est la clef de l'organisation pour prévoir, coordonner et contrôler les activités et les taches de buts à atteindre.

Dans cet optique pour être efficient et efficace ce projet, procèdera par :

- la sensibilisation des étudiants et professeurs de langues aux universités pour leur faire comprendre l'impact du projet et son intérêt pour l'avenir du pays en ce qui concerne l' idéalisation de l'économie de langues avec la globalisation , le défit du millénaire pour le décrochement participative et active dans le processus de réalisation du projet aux niveaux communautaire ;

- Susciter et décrocher la participation active des communautés et confessions religieuses par de débats télévisés ;

- Définir les avantages, les apports en industrie de chaque participant et sa contribution pour le développement de la Nation et de l'économie du point de vue de marchés linguistiques.

- Implication des autorités politico-administratives locales pour solliciter de subventions d'exploitations et leur assistance active dans les activités.

5.2.0 PERTINENCE ET FAISABILITÉ DU PROJET

5.2.1 PERTINENCE

Le développement socioculturel de la jeunesse Angolaise nécessite d'un suivi en spirale de sa situation sociolinguistique en ce qui concerne les apprentissages de langues étrangères. Ceci doit s'impliquer sur le processus de l'acquisition de la compétence de communication langagière.

De ce fait, il a semblé opportun aux observations et enquêtes mené par nous , de travailler sur un projet de l'encadrement et orientation des activités socioculturelles de la jeunesse basé sur l'apprentissage de langues étrangères pour contraindre les penchants de la jeunesse qui s'identifie par la paillardise et la crise de moeurs dans la société angolaise au sein de la famille en particulier et dans la communauté en générale par les affiches publicitaires montrant la nudité de femmes pour des organisations de loisirs dénommé RAV'S.

Et de mauvaises expressions en langue étrangères qui s'enracine même à la langue officielle suite à un laisser aller, un laisser faire et certains négligences due à l'apprentissage de langues du point de vue de l'expression verbale et non verbale.

5.2.2 FAISABILITÉ

L'analyse de la situation du sociolecte aux niveaux communautaires entre les interlocuteurs de différents zones géographiques de Luanda : les enfants de la rue, des zones de bidonvilles, ceux vivants sous une éducation parentale, des refoulés de la République démocratique du Congo et du Congo Brazzaville ; nous a fait ressentir les besoins de mettre en pied un centre de pilotage de langues vivantes pour l'intégration de ses frères angolais ; de la diaspora et ceux qui ont des difficultés dans l'apprentissage de langues étrangères. Puisque ceux-ci peuvent aider à combler certains postes vacants importants dans bien des secteurs de la vie socioprofessionnelle.

Du fait qu'aussi la jeunesse angolaise démontre une croissance mentale de l'épanouissement socioculturel, le projet permettrait une adaptation pour l'acquisition de compétence de communication langagière dans les situations réelles de la vie pour une approche communicative et actionnelle de l'apprentissage des langues vivantes.

Le centre de pilotage aiderait à résoudre les problèmes de jeunes qui ne trouvent pas d'emploi à cause de manque des connaissances d'autres langues étrangères.

il assurerait une coproduction des compilations pédagogiques des jeunes angolaises avec des DVD de clips vidéos, de reportages ou de courts métrages accompagnés de livrets pédagogiques rédigés dans un langage soutenu et par les didacticiens des langues.

Avec ce centre, nous arriverons à former une société de jeunes polyglottes qui répondrait aux exigences de la globalisation et de la question de l'idéologie linguistique au sein de la communauté de la S.A.D.C, de la francophonie et de la lusophonie dont l'Angola poursuit certain objectif pour son développement économique, politique, social et culturel.

5.3.0 : OPERATIONNALISATION DES ETAPES DU PROJET

5.3.1 PLANIFICATION DES ACTIVITES

Cette phase consiste à définir les grandes étapes du projet.

Elles sont :

1.-Information et sensibilisation

2.-recrutement et sélection des professeurs et des adhérents et autres membres.

3.-recherche de financement.

4.-achat des matériels et fournitures divers.

5.-formation des animateurs et professeurs municipaux.

6.-ouverture des ateliers pilotes d'apprentissage aux niveaux de communautés municipaux.

7.- suivi et évaluation.

ETAPE 1 : INFORMATION ET SENSIBILISATION

C'est le moment crucial du projet car elle nous permettra d'informer et sensibiliser les communautés universitaires et locales de la validité du développement socioculturel et de l'intérêt du projet mise en place pour une culture de loisir par les apprentissages des langues étrangères à travers des chansons, des proverbes, la littérature etc....

Echéance :

De janvier 2012 en mars 2012.

Durée : 3 mois.

Responsables :

-Le coordinateur du projet

- le responsable de service de l'encadrement pédagogique et des activités socioculturelles.

Sous-activités :

-mise en place d'une équipe des animateurs culturels issus de leaders locaux ;

-Définition et programmation des thèmes d'animations ;

-organisation des journées de réflexions, de symposium, de conférence-débats, des travaux au carrefour selon les problématiques.

Suppositions critiques :

-Qu'il y est une rationalisation dans la sélection des animateurs culturelles aux niveaux locaux.

-Qu'il y est une équipe des encadreurs compétents et dévouées aux services cible.

Moyen de vérification

- Registre de sélection

- Rapports des encadreurs sur les activités de sensibilisations et d'animations.

Evaluation

-elle sera réalisée par le coordinateur du projet et l'équipe pédagogique.

ETAPE 2 : RECRUTEMENT ET SELECTION DES PROFESSEURS ET ADHERENTS.

Pour qu'une opinion soit justifiée au niveau d'adéquation entre une situation et un cadre de référence ses règles fiscales doit respecter les normes d'organisation du plan comptable général.

C'est pourquoi l'organisation du centre de pilotage doit être dotée d'un cadre du personnel spécialiste, compétent et qualifié qui mettra en profit leur apport en industrie.

Cible : doter le projet d'une équipe pédagogique propice en matière d'enseignement de langues et de formation socioculturelle.

Echéance :

De mai en juillet 2012.

Durée : 2 mois

Responsables :

-le coordinateur du projet

-l'équipe de recrutement.

Sous-activités :

-demandes de candidats à l'université, évaluation diagnostique, publication des résultats.

Moyen de vérification

-rapport final des travaux.

-rapport de l'équipe de recrutement à la fin de travaux.

Evaluation

Elle sera réalisée par le coordinateur du projet et les membres de l'équipe de recrutement à la fin des travaux.

ETAPE 3 : RECHERCHE DE FINANCEMENT

D'aucuns peut réaliser un projet sans poursuivre un avoir en numéraire ou un capital fixe qui doit lui permettre l'acquisition des matériaux nécessaires comme le matériel roulant, l'immeuble pour le siège social et les meubles.

De ce fait, nous solliciterons un financement au près du gouvernement Angolais, les organismes internationaux, l'unicef, la chevron, la coopération française, américaine, anglaise, portugaise, brésilienne, japonaise, allemande, espagnole, le programme de Nations Unies pour le développement et d'autres organisations qui oeuvrent en faveur de la promotion sociale de jeunes.

Cible : constituer le capital social du projet pour assurer son fonctionnement et sa réalisation.

Echéance :

De aout en novembre 2012.

Durée : 3 mois.

Responsables :

Le coordinateur du projet.

Sous-activités :

-envoi des demandes de financement ;

-contact avec différents partenaires locaux, nationaux et internationaux.

Suppositions critiques :

-Qu'il y ait une réception à temps des fonds sollicités ;

-Qu'il y ait un comble des besoins proportionnellement aux fonds sollicités.

Moyens de vérification :

-bordereaux de comptes ;

-Extraits bancaire ;

-bons de réception des biens meubles et immeubles.

Evaluation :

Elle sera faite par le comptable et le coordinateur du projet.

ETAPE 4 : ACHATS DES MATERIELS ET FOURNITURES

Notre projet doit être équipé de tous les matériels nécessaires à l'apprentissage de langues et des salles pour des activités socioculturelles et débats. Elle doit aussi poursuivre un laboratoire de langue, une bibliothèque, d'équipements de bureau, équipements des ateliers et des classes d'alphabétisation de langue étrangères.

Cible :

-munir le centre des matériels nécessaires capable de faciliter son bon fonctionnement.

Echéance :

De novembre 2012 à février 2013.

Durée : 3 mois

Sous-activités :

-acheter les biens d'équipement, des ateliers, des classes d'alphabétisations, des fournitures de bureau et les matériels roulants.

-achats des matériels didactiques d'apprentissage et techniques des classes de langues vivantes.

-construction d'un laboratoire des langues.

Supposition critiques :

-Qu'il y ait une disponibilité financière à temps pour parvenir à la réalisation des besoins.

-Qu'il n'y ait pas une incompatibilité des prix avec notre prévision d'achat.

-Qu'il n'y ait pas de hausse de prix.

Moyen de vérification :

-Inventaire comptable

Evaluation :

-le coordinateur du projet.

-le comptable.

ETAPE 5 : FORMATION DES ANIMATEURS ET PROFESSEURS MUNICIPAUX.

Une formation doit être réalisée pour les animateurs et professeurs afin de leur apprendre les méthodes et techniques des classes pour l'approche communicationnelle et actionnelle.

Cible :

Doter les professeurs et les animateurs d'un savoir, savoir-etre et un savoir apprendre à apprendre.

Echéance :

De mars 2013 en mai 2013

Durée : 2 mois

Responsables :

Le staff (service) chargé d'encadrement et formation au sein du centre de pilotage.

Sous-activités :

-Désignations des modules de formation ;

-Apprentissage des techniques des classes pour des cours des langues.

Suppositions critiques :

-Qu'il y ait une extra lucidité de la part des professeurs ;

-Qu'il y ait une qualification pour la formation de la part des formateurs ;

-Qu'il y ait un programme de formation préétablie.

Moyen de vérification :

-registre des membres ;

-programme de formation et calendrier de formation ;

-rapport sur le test sélectif ;

-rapport sur les résultats de fin de formation.

Evaluation :

-l'encadreur pédagogique et le chargé de formation ;

-le coordinateur du projet ;

-les formateurs.

ETAPE 6 : OUVERTURE DES ATELIERS PILOTES D'APPRENTISSAGES AUX NIVEAUX DES COMMUNAUTES MUNICIPAUX DE LUANDA.

C'est l'étape initiative pour l'expérimentation et la réalisation concrète du projet aux niveaux des communautés municipaux de la ville de Luanda.

Echéance :

De juin 2013 en juin 2014.

Durée : 12 mois.

Sous-activités :

1. Emplacement et disposition des locaux abritant les ateliers ;

2. Disposition des matériels et meubles dans les ateliers ;

3. Dotation des ateliers des matériels didactiques d'apprentissages des langues et appareils audio visuel ;

4. création des bibliothèques munies des livres infantiles et des adultes.

Moyen de vérification :

-Rapport sur les activités des ateliers ;

-les cahiers des charges sur les oeuvres réalisées ;

-L'inventaire des patrimoines ateliers.

Evaluation :

Périodiquement, c'est-à-dire après chaque trimestre par le coordinateur des projets et le chargé de service d'encadrement et de formation pédagogique.

ETAPE 7 : SUIVI ET EVALUATION

Dans notre projet, le suivi et l'évaluation seront inventorié régulièrement à l'échéance de chaque étape de formation et activité telle qu'elle est prévue et exécutée dans le délai.

Le suivi sera permanent et régulier alors que la balance sera faite après une année d'exercice.

Un audit comptable et financier sera réalisé pour certifier l'emploie des ressources aux activités réaliser après 2 ans.

Echéance :

De janvier en décembre de chaque année activité de suivi.

Responsables :

-chaque chef de service.

-le coordinateur de projet.

Sous-activités :

-visites périodiques sur le terrain.

-vérification des documents tenus par les formateurs et étudiants professeurs et lettrés.

Suppositions critiques :

-Qu'il y ait une opérationnalisation du projet et un suivi régulier de la part des agents chargés pour établir l'évaluation.

Moyen de vérification :

-Rapport de suivi ;

-suggestions des partenaires ;

-recommandations des différents évaluateurs.

5.3.1 PROGRAMMATION DES ETAPES SERVICES

5.3.1.1 ORGANIGRAME

DELEGATION

GENERAL

SECRETARIAT

COMPTABILITE

COORDINATION

SUPERVISION

COMITE DE GESTION

SERVICE D'ENCADREMENT TECHINIQUE

SECTEUR CULTUREL

SECTEUR LANGUE VIVANTE

SECTEUR DE FORMATION ET ALPHABETISATION

5.3.2 FONCTIONNEMENT DES ORGANES ET ATTRIBUTIONS

a) la délégation générale : c'est l'organe de pilotage central aux niveaux provinciaux.

Elle est chargé de concevoir les programmes des activités culturelles et veuillent sur la politique de l'orientation du centre de pilotage de langue vivante pour les actions culturelles. Elle travaille en coordination avec le ministère de la culture et de l'éducation.

Titre du poste : délégué général.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités : le délégué général oriente les activités du centre de pilotage aux niveaux provinciales. Il répond à l'appel du ministère de la culture et de l'éducation pour mettre en profit les objectifs tracés par le gouvernement pour le développement culturel. Procède à l'analyse sociolinguistique de la population et adresse de rapports aux ministères de la culture et de l'éducation sur les questions socioculturelles.

b) la coordination : c'est l'organe de l'émission d'une opinion motivée sur la correspondance entre un existant et un référentiel.

Elle exécute la politique du centre ; programme les activités et donnent les orientations sur les projets en vue de sa réalisation.

Titre du poste : coordinateur.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités : le coordinateur collabore avec le comité de gestion et la supervision, répond au nom du centre pour toute question administrative et financière.

C) le comité de gestion : c'est l'organe de contrôle et de vérification des activités du centre (contrôles financiers, comptables et techniques) sur base des rapports de la supervision.

Titre du poste : gestionnaire.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités : assurer la réalisation des programmes et des activités du préétablies du centre.

d) la comptabilité : c'est l'organe chargé de tenir les livres comptables, les registres financières des achats, documents et dépenses réalisées par le centre à travers des factures, bordereaux d'escomptes, extraits bancaires, le billet à ordre, la lettre de crédit et de virement bancaire. C'est l'organe qui reflète la vision réelle du centre.

Elle procède à la réalisation de l'exercice comptable à chaque fin d'année pour jauger la valeur des actifs et passifs du centre.

Titre du poste : comptable.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités :- procéder aux registres des documents financiers.

-Établir le bilan et l'inventaire permanent.

-procéder à la réalisation de l'exercice final d'une année à une autre.

e)le secrétariat : c'est l'organe administratif chargé de centraliser tous les archives de la correspondance du centre avec l'extérieur. Assure la liaison entre les différents services du projet.

Titre du poste : secrétaire.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités : - assurer la communication administrative entre les différents services du projet et les partenaires extérieures.

-procéder à la rédaction des documents administratifs selon les orientations du délégué général.

f) la supervision : c'est l'organe chargé d'assurer le bon fonctionnement des activités du centre en procédant à une vérification rigoureuse des activités culturelles, des formations et d'apprentissages aux niveaux municipaux.

Elle constate in loco le bon fonctionnement de matériel, l'utilisation des outils multimédias, les livres, les ordinateurs et veuille à sa bonne utilisation.

Titre du poste : directeur superviseur.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités : - supervise et contrôle les activités permanentes du centre pour la réalisation de ses objectifs.

-Est responsable du bon fonctionnement des activités journaliers du centre, en ce qui concerne les règlements d'ordre intérieur.

-contrôle les activités des différents services et en assure le suivi pour l'atteinte des objectifs.

e) service d'encadrement : c'est l'organe qui est chargé de l'exigibilité des différents programmes du centre. Ce service supervise trois secteurs suivants : le secteur culturel, le secteur de langue vivante et le secteur de formation et alphabétisation. Ces trois secteurs sont des secteurs productifs des connaissances et transmissions des acquis culturels. Ces secteurs peuvent produire les fichiers multimédias selon les besoins sociolinguistiques angolaises et procéder à l'expansion des oeuvres des ses acteurs culturels dans une sphère national et international.

Titre du poste : encadreur technique et pédagogique.

Nature du poste : à temps plein.

Responsabilités : - coordonner les activités d'encadrements culturels, des formations et de la pédagogie appliquée.

-réaliser des productions culturelles municipales et assurer la réalisation des fichiers multimédias des jeunes angolaises.

- assurer l'approche vivante des langues et des médias.

-assurer l'enseignement des langues étrangères.

-proposer des formations pour enseignants.

-promouvoir la recherche pédagogique appliqué

5.3.3 PROGRAMMATION DES ACTIVITES 2012-2014

LES ACTIVITES DU CENTRE DE PILOTAGE

ACTIVITES ANNEES ANNEE II ANNEE III

J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

1.SENSIBILISATION - - - -

2. RECRUTEMENT - - -

ET SELECTION

DES PROFESSEURS

3.RECHERCHE - - - - -

DE FINANCEMENT

4. ACHAT DES --------------

MATERIELS ET

FOURNITURES

DIVERS.

5. FORMATION ----------------------

DES MEMBRES.

6. OUVERTURE ----------------------------------------------------------------------

DES ATELIERS

D'APPRENTI-

SSAGES.

7.a)SUIVI ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

b) EVALUATION X X X

LEGENDE : -- Activité continue

X Activité intermittente

L'apport en industrie ne suffit pas pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés, il faut y ajouter les moyens immobiliers et disponibles.

Sur ce, notre budget ci-dessous reflète la prévision chiffrée des dépenses pour l'application structurelle de ce projet.

Dans cette planification, notre budgétisation est faite en monnaie locale puis le total général sera converti à une monnaie étrangère de référence forte ($) à cause des fluctuations inflationnistes de notre monnaie.

Le taux du jour est de 96,00 akz pour 1 dollar américain.

Tableau1 frais d'achat d'immeuble.

Désignation

Montant en Akz.

Montant en $ US

Immeuble

5.000.000

50.000

Sous-total

5.000.000

50.000

Tableau 2 charges du personnel.

postes

unités

Enveloppe

Mensuelle en AKZ.

Enveloppe

Annuelle en AKZ.

Total durée du projet en AKZ.

Total en $ U.S

Délégué général.

1

100.000

1.200.000

3.600.000

37.500

Coordinateur.

1

80.000

960.000

2.880.000

30.000

Gestionnaire.

1

60.000

720.000

2.160.000

22.500

Secrétaire.

1

55.000

660.000

1.980.000

20.625

Comptable.

1

50.000

600.000

1.800.000

18.750

Superviseur.

1

50.000

600.000

1.800.000

18.750

Encadreurs techniques.

9

40.000

4.320.000

12.960.000

135.000

Sentinelle.

4

25.000

1.200.000

3.600.000

37.500

Huissier.

2

25.000

600.000

1.800.000

18.750

 
 
 
 
 
 

Total

20

 

10.860.000,00

AKZ

32.580.000,00 AKZ

339.375,00 $

Tableau 3 équipements du projet

Désignation

Quantité

Prix unitaire en

AKZ.

Prix total en AKZ.

Total en $ U.S

Table de secrétariat

10

57230,00

572.300,00

5961,45

Chaise roulant

10

36860,00

368.600,00

3839,58

Bloc de 3 tiroirs faia

10

48015,00

480150,00

5001,56

Armoire de livre en aluminium

30

90.210,00

2.706.300,00

28190,625

Table pour ordinateur de 4 places

5

22.6163, 26

1.130.816,30

11779,33

Banc

200

9500,00

1.900.000,00

19791,66

Tableau magnetique office

10

23.329,00

233.290,00

2430,00

Microphone logitech comfort USB

30

2940,00

88.200,00

918,00

Compact disque DVD RW ---5CDS

10

441,00

4.410,00

45,00

ECRAN TV LCD 37''LG 37LH4000FHD

5

126.420,00

632.100,00

6584,00

LECTEUR SONY RDR-AT 100B DVD 160GB

5

47040,00

235.200,00

2.450,00

PHOTOCOPIEUSE HP LASERJET COLOR CP3525DN 30PPM 384MB

3

136.710,00

410.130,00

4.272,00

SOUS-TOTAL

 
 

876496,30

9.130,00

Tableau 4 materiel roulant

Désignation

Quantité

Prix unitaire en

AKZ

Prix total en AKZ

Total en $ US

Scooter xor 50

5

294.336,00

1471680,00

15.330,00

Jeep KIA Mohave-3.0 v6

2

5.078.400,00

10.156.800,00

105800,00

SSANYING

STAVIC AMBULANCE

1

4.272.000,00

4.272.000,00

44500,00

TOYOTA TRANSPORT

2

1.920.000,00

3.840.000,00

20.000,00

 
 
 
 
 

SOUS-TOTAL

 
 

19.740.480,00

185.630,00

Tableau 5 achats de divers materiels didactiques

DESIGNATION

Montant maximum en AKZ

Montant maximum en $ U.S

Achats divers materiels

1.440.000,00

1.5000, 00

Sous-total

1.440-000,00

15.000,00

Tableau 6 fourniture et installation de laboratoire de langues

Designation

Montant de frais d'installation en $ U.S

Tableau blanc à interactif Hitachi complet

10.000, OO

Laboratoire des réseaux didactiques des langues.

30.000,00

Sous-total

40.000,00

5.4. RECAPITULATION DU COUT DU PROJET

5.4.1 BUDGET TOTAL DU PROJET

DÉSIGNATION

COUT TOTAL EN AKZ

COUT TOTAL EN $ U.S

Frais d'achats immeuble

5.000.000,00

50.000,00

Charges du personnel

32.580.000,00

339.375,00

Equipement du projet

876.496,30

9130,00

Materiel roulant

19.740.480,00

185.630,00

Achats divers materiels didactiques.

1.440.000,00

15.000,00

Fourniture et installation de laboratoire de langues

3.840.000,00

40.000,00

Sous -total

63.476.976,30

639.135,00

imprévus

1.920.000,00

20.000,00

Total

65.396.976.30

659.135,00

5.4.2 SOURCES DE FINANCEMENT

Notre projet est inscrit parmis les initiatives communautaires de développement.

Il s'inclura dans les activités de développement communautaire de CAZENGA et SAMBIZANGA dans un premier lieu et enfin sur toute la circonscription de la ville de Luanda.

Sur ce, notre projet sera financé par le gouvernement ANGOLAIS et différent partenaires locaux et internationaux. Les partenaires locaux financieront le projet à concurrence de 30% et le gouvernement ANGOLAIS à 70%.

Tableau 7 sources de financement

SOURCES DE FINANCEMENT

APPORTS EN ESPECES EN $ USA

Apport du partenariat 30% (UNICEF, chevron, T.P.A,R.N.A, EXXON MOBIL, SONANGOL,COOPERATION FRANÇAISE,ALLEMANDE, ITALIENNE,PORTUGAISE,AMERICAINE,ANGLAISE)

197.740,50

APPORT DU POUVOIR PUBLIQUE 70 %

461.394,50

 
 

TOTAL GENERAL

659.135,00

5.4.3 CONDITION DE REUSSITE

Il sied de souligner que notre projet est de caractère socioculturel. De ce fait la compilation, la promotion et la production de certain fichier pour l'enseignement de langues facilitera un bon apprentissage de langues vivantes et aiderait á développer la compétence de communication linguistique.

Sa mise en action permetra à transformer les structures institutionnelles et/ou sociales dans le vécu quotidien de la population béneficiaire du projet.

6.0 RENTABILITE ET EVALUATION

6.1 RENTABILITE

L `ossature intrinsèque de la caractéristique de ce projet permet de déterminer sa rentabilité à partir de sa production langagière interactionnelle au sein du centre d'apprentissage et de communication entre les apprenants aux seins de la communauté bénéficiaire.

Tout en étant un investissement à long terme la rentabilité sera mieux jauger à partir de l'évolution des enfants dans leur milieu scolaire et dans l'avenir dans l'exercice de leur profession.

Les produits finis (connaissances et savoirs) seront mis en valeur dans les pourparlers des relations internationales pour la sauvegarde des intérêts nationales.

6.2 EVALUATION DU PROJET

Un contrôle permanent sera réalisé dans les évaluations des activités du projet pour des raisons réelles.

En vue de sa concrétisation l'équipe de la coordination et de la supervision procéderont à un suivi régulier qui sera à la fin de chaque deux an évalué par une équipe d'audit financier et comptable.

RESUME NARRATIF

INDICATEUR OBJECTIVEMENT VERIFIABLE

MOYENS DE VERIFICATION

SUPPOSITION

CRITIQUES

OBJECTIFS

L'organisation des connaissances pour le changement des mentalités du point de vue sociolinguistique à travers la compilation des oeuvres d'arts à buts pédagogiques.

Les méthodes et techniques de la pédagogie actionnelle réorientés dans une approche communicationnelle pour l'enseignement de langues et une instruction conscientisant pour l'alphabétisation de non scolarisé à 80 % au 31-12-2012

Rapport de coordination.

Les visites sur le terrain.

Les comptes rendus du superviseur.

 

BUTS

L'ouverture d'un centre de pilotage de langues pour l'apprentissage et l'enseignement des langues et l'assurance de l'intégration socioculturelle dans la communauté.

Au 31-12-2012 la quasi-totalité des jeunes non scolarisés et scolarisés soit polyglotte à 80 %

Les rapports de pratique pédagogiques de formation.

Les rapports des encadreurs techniques et animateurs socioculturelles.

Que le projet dispose du seuil de matérialité pour l'opérationnalisation du centre de pilotage de langues.

Qu'il n'y ait pas d'activité politique qui puisse bouleverser les activités.

LES ETAPES

-Sensibilisation de la population.

-Recrutement de professeurs.

-Recherche de financement.

La population cible sensibilisé à 90 % en janvier 2012 jusqu'en mars 2012.

De mai à juillet 2012 un effectif de 9 professeurs recrutés et sélectionnés.

De aout 2012 à novembre 2012 Apports de partenaires de 30% soit la somme de 197.740,50.

Apports de pouvoirs publics de 70% soit la somme de 461.394,50

Les rapports des encadreurs sur les activités de sensibilisations et d'animation.

Rapports sur les recrutements de professeurs et des travaux des sélections.

Bordereaux des comptes.

Extraits bancaires.

Que les critères de sélections soit juste et impartiales.

Que les numéraires soit libéré à temps pour la réalisation des activités telles que prévues.

Que les bailleurs de fonds disponibilisent 50% du budget prévue.

SEUIL DE MATERIALITE

-Formation d'équipe locale des animateurs socioculturels.

-programmation des thèmes d'animation.

-organisation des débats et conférences.

-contracter avec les bailleurs de fonds.

-achat immeuble

-achats de biens d'équipements

-apports bailleurs de fonds pour les activités à réaliser

Au 15 octobre 2012 Un fonds de 50.000,00$U.S sera disponible par les pouvoirs publics.

Au 20 n0vembre 2012 un fonds de 9130,00$ U.S sera sollicité et libéré.

Chèques bancaires.

Bordereaux de livraisons pour chaque bailleur de fonds du financement de projet.

Bons de réceptions et accréditifs des

Que le fond soit libéré à temps pour l'achat de l'immeuble.

CONCLUSIONS GENERALES

Nous croyons que la compétence sociolinguistique est importante dans la formation  et dans l'éducation familiale pour déterminer le type de l'individu que nous voulons former  dans la société du point de vue de l'éthique éducative et du travail.

C'est le savoir être qui est au pivot du savoir-faire.

Un individu avec un mauvais savoir être sera une pierre d'entrave pour le bon déroulement du travail.

Pour qu'il y ait une bonne coordination dans les relations professionnelles, il est d'emblée de tenir sur le savoir être pour créer un climat favorable dans l'échange de relation sociale et professionnelle à base de ce même savoir.

Pour développer la compétence sociolinguistique chez nos apprenants et enfants notre éducation devrait faire mention d'une suivie de la même compétence aux niveaux de familles et dans l'apprentissage de langue étrangère.

Le projet que nous avons élaboré est l'un de moyen de la sortie de crise de communication linguistique et du développement socioéconomique.

L'enseignement et apprentissage de langues étrangères assure la découverte des autres réalités du monde et de la nouvelle conception de la culture de loisirs à base des outils technologiques modernes et approprier.

Pour épiloguer, notre travail, sobre soit il est parmi tant d'autres oeuvres humaines non parfaites nécessitant des apports critiques de ceux qui vont le lire et nous aiderons dans le future de mieux faire d'autres travaux.

Nous soulignons que ce travail contient un champ plus vaste qui peut aussi être étudié du point de vue de la psycholinguistique expérimentale.

Ainsi, nous appelons à tous ceux qui voudront le compléter d'aborder les points que nous n'avons pas pu apporter les solutions possibles.

NOS SUGGESTIONS

Nous sommes convaincus que pour arriver au bout de ce projet que nous venons de présenter pour l'enseignement et le développement de la culture de loisirs, il faudrait au juste tenir compte des aspects ci-dessous :

La notion de la compétence sociolinguistique serait obligée d'être intégré dans le système éducatif pour l'éducation familiale.

Il nous paraît intéressant avec la situation de notre problématique centré sur l'enfant dépourvu du nécessaire que le ballon soit utilisé comme moyen de rapprocher les enfants et les activités socioculturelles.

Procéder à une promotion des enfants dépourvus du nécessaire en leur intégrants dans la formation professionnelle selon leur aptitude en créant une école de football pour leur épanouissement.

Expliquer au parent le droit de l'enfant et leur interdire de délaissés les enfants dans la rue à leur propre dépendance.

Interdire de chansons qui ne font pas véhiculer un contenu pour le développement socioculturel. Ex : de matuba ; tchuco tchuco.

Le ministère de l'éducation doit assurer la supervision sociale avec le ministère de la culture et sport pour les bons comportements de communication langagière de la jeunesse angolaise.

.

BIBLIOGRAPHIE

Angot T.H., Fichier c, Audit comptable audit informatique, Paris, De Boeck, 2004.

Bourdieu P. , Ce que parler veut dire : l'économie des échanges linguistiques , Paris, Fayard , 1982.

Berard E., Lavenne C., Exercices pour l'apprentissage du Français , Paris , Didier- Hatier,1992.

Bulot C., Bauvois C., blanchet ., Variations linguistiques : images urbaines et sociales in cahiers de sociolinguistique N° 6, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2001.

Blanchet p., Un modèle et une typologie ethno - sociolinguistique de la compétence de communication, Rennes, université de rennes 2, 2008.

Beacco J.C., L'idéologie linguistique de l'économie, Paris, Université Sorbonne nouvelle.

Besnard P., L'animation socioculturelle, Paris, Presses universitaires de France, 1985.

Beauchamp C., Démocratie, Culture et Développement en Afrique-noire, Harmathan, 1997.

Boucher L. P., Morose J., Responsabilisation et appartenance : la dynamique d'un projet éducatif in Revue des sciences de l'éducation, vol XVI, N° 3, 1990, P 415-431.

Charles R., Williame., La communication orale, Paris, Nathan, 1994.

Canut C., Sociolinguistique et ethnographie de la communication, Montpellier III, Université Paul Valéry, 2008.

Chalvin M.J., Deux cerveaux pour la classe, Paris, Nathan , 1998.

Clerc C.A., Enseigner la mémoire : éducation à la prévention des crimes contre l'humanité, Strasbourg, Conseil de l'Europe, 2002.

Cadre Européen commun de Référence pour les langues, conseil de l'Europe,Paris,Didier,2001.

Cadre Européen Commun de Référence pour les langues, conseil de l'europe, Paris, Didier, 2005.

Calvet L.J., La sociolinguistique, Paris, Presses Universitaires de France, 2006.

Coussy J.,Hugon P., Intégration régionale et ajustement structurel en Afrique Sub-saharienne, Ministère de la Coopération et du Développement,1991.

Dusmesnil P., Économie de la langue et langage de l'économie, édition électronique, 1997.

Durkheim E., Alfred fouillée, La propriété sociale et la démocratie, Québec, édition électronique, 2002.

Dictionnaire Universel, Hachette,1993.

Dictionnaire Encyclopédique de l'Education et de la Formation, Nathan-Université, 2000.

Dictionnaire de didactique du Français langue étrangère et seconde, Cle International, 2003.

Didier D.J., L a psychiatrie de l'enfant, Paris, Presses universitaires de France, 1988.

Diouf M., Economie politique pour l'Afrique, Nouvelles Editions Africaines,1979.

Etienne S., Formation de base : Un secteur négligé en Didactique du Fle, Aix- en- Provence, Université D'Aix- en Provence, 2004.

Ela J., Quand l'Etat pénètre en brousse...les ripostes paysannes à la crise, Editions Kharthala, Paris, 1990.

Fountoura A., A dimensão cultural e antropológica do Dr. Agostinho Neto, Luanda, colóquio internacional sobre obras de Dr. Agostinho Neto, 2009.

Guidetti M., L'allemand S., Enfances d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui, Paris, Armand Colin, 1997.

Gross G., Les expressions figées en Français noms composés et autres locutions, Paris, Ophrys, 1996.

Gauthey F., Xardel D., Le management interculturel, Paris, presses universitaires de France, 1990.

Gunten De. B., Mortin A., Nigret M., Les institutions de la France, Paris, Nathan, 1997.

Guerra H., Angola estrutura economica e classes sociais, uniao dos escritores Angolanos, Asa, 1988.

George P., L'environnement, Paris, Presses universitaires de France, 1971.

Grand B., Verdalle B., Audit comptable et financier, Paris, Ed. Economica, 2006.

Grin F., L'économie de la langue et de l'éducation dans la politique d'enseignement des langues, Conseil de l'Europe, Strasbourg, 2002.

Hadni A., L'infrarouge, Paris, Presses universitaires de France, 1975.

Hutin S., Les sociétés secrètes, Paris, Presses universitaires de France, 1987.

Hindle T., Guide to management ideas, New York, The economist, 2003.

Hachim B.N., Apports des connaissances en civilisation dans la pratique du Français en première année de l'isced, Luanda, Université Agostinho Neto.

Hymes D. H., Vers la compétence de communication, Paris, Didier, 1994.

Juanals B., Noyer M., D.H. Hymes, Vers une pragmatique et une anthropologie communicationnelle, info : réécrire la genèse in Revue Hermès CNRS N° 47, Paris, CNRS édition, 2007.

Kalimurhima C. K., Analyse critique de l'éducation de la jeune fille rurale cas de collectivité chefferie de Ngweshe projet de création d'un centre pilote d'intégration socioculturelle des filles, Institut Supérieur de Développement rural, 1998.

Labov W., La sociolinguistique, (titre original : sociolinguistic patterns, 1973), Trad. A. Kihm, Paris, Éd. De Minuit, 1976.

Lajugie J., Les doctrines économiques, Paris, Presses Universitaires de France, 1987.

Lafitte C.H., Layole G., Le plan de formation: Conception, réalisation et mise en scène, Paris, Dunod, 2007.

Lachnitt J., L'analyse de la valeur, Paris, presses universitaires de France, 1987.

Legohérel H., L'économie ses temps modernes, Paris, Presses universitaires de France, 1991.

Liberman R., Handicap et maladie mentale, Paris, Presses universitaires de France, 1988.

In Label France : Revista de Informaçao do Ministerio das Relaçoes exteriores N° 37 outobro 1999.

In Label France :Révue de l'Information du Ministère de Relation Exterieure N-31 Avril 1998.

Merle P., Le blues de l'argot, Paris, Seuil, 1990.

Moessinger P., La psychologie morale, Paris, presses universitaires de France, 1989.

Molinier G., La stylistique, Paris, Presses universitaires de France, 1991.

Meyer G., Profession enseignant Evaluer : pourquoi ? Comment ?, Paris, 1990.

Meunier M., L'efficacité de la production éducationnelle : une analyse des écoles suisses, Genève, Université de Genève.

Minder M., Didactique Fonctionnelle Objectifs, Stratégies,Evaluations, De Boeck & Larcier , Paris,Bruxelles,1999.

Montesquieu, De l'esprit des lois, III, Paris, Gallimard, 1995.

Mourão F.A.A., Trocas de ideias com Agostinho Neto : memórias, Brasil, USP, Colóquio internacional sobre obras de Agostinho Neto, 2009.

Puren C., Robert G., La formation en question, Belgique, Cle international, 1999.

Peter C.J., Hull R., Le principe de Peter, Paris, 1970.

Quélennec M., L'industrie en France, Paris, 1997.

Rivoire J., Les techniques bancaires, Paris, Presses universitaires de France, 1986.

Rousseau J.J., Emile ou de l'éducation, Paris, Gallimard, 1995.

Reis V., sociolinguística: Dinâmica funcional vs problemas funcionais da língua, Luanda, Nzila, 2006.

SITOGRAPHIE

WWW.fdlm.org

www.googleacademique.fr

www.coe.int/lang/fr

www.revue-texto.net/inedits/dusmesnil-economie.html

www.unige.ch/ses/ecopol

www.grainecentre.org

www.erudit.org

www.teteamodeler.com/solante/pedagogie/dictofiches19.asp

www.lesociographe.org

www.geocities.com

www.bibbliothèque.uquac.uquebec.ca/index.htm

TABLE DE MATIERES

DEDICACES.........................................................2

REMERCIEMENTS.................................................3

SOMMAIRE..........................................................4

INTRODUCTION

1-PRESENTATION DE LA PROBLEMATIQUE..........6

2-HYPOTHESES................................................09

5-PUBLIC VISE................................................10

CHAPITRE I

L'ECONOMIE DE LA LANGUE.......................................14

I.2-HISTORIQUE L'ECONOMIE DE LA LANGUE.......17

I.3-CONCEPTIONS GENERALES............................20

I.4-L'EDUCATION FAMILIALE..............................21

CONCLUSION PARTIELLE...................................25

CHAPITRE II

II.0-LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE..........26

II.1-MARQUEURS DES RELATIONS SOCIALES........27

II.2-REGLES DE POLITESSE..................................28

II.3-EXPRESSION DE LA SAGESSE POPULAIRE........30

II.4-DIFFERENCE DE REGISTRE............................32

II.5-SOCIOLECTE ET IDIOLECTE.............................33

II.5.3-LA CONSCIENCE LINGUISTIQUE..................40

II.5.4-PRESENTATION DE L'ENSEIGNEMENT DE

DEMING...........................................................41

II.5.5-LA METHODE DEMING...............................42

II.5.6-LA QUALITE SPORTIVE DE LA COMPETENCE

SOCIOLINGUISTIQUE.........................................43

II.5.7-PARALLELISME ENTRE LE SAVOIR SOCIO

CULTUREL DU GROUPE AFROMEN ET LES

LAMBAS..........................................................46

CONCLUSION PARTIELLE..................................58

CHAPITRE III

III.1-LOCALISATION..........................................60

III.1.2-STRUCTURE DU CENTRE..........................61

III.2.2-INTERPRETATION SUR LES ACCUSATIONS

DES ENFANTS A LA SORCELLERIE.....................67

III.2.3-INTERPRETATION SUR L'INFLATION

LINGUISTIQUE DANS LE CONTEXTE

LUANDAIS.....................................................69

CONCLUSION PARTIELLE................................74

CHAPITRE IV

IV-PRESENTATION DES FICHES

PEDAGOGIQUES.............................................75

SALUE POLI....................................................79

DIRE AU REVOIR.............................................82

ETRE POLI......................................................86

IDENTIFIER UNE CHOSE...................................90

CHAPITRE V

V-PROJET LITTERAIRE....................................94

V.1-DEFINITION DU PROJET.............................95

V.1.2-OBJECTIFS ET BUTS................................96

V.1.4-PRINCIPAUX BENEFICIAIRES ET ACTEUR

DU PROJET.....................................................................97

V.2.0-PERTINENCE ET FAISABILITE

DU PROJET.....................................................98

V.2.3.0-OPERATIONALISATION DES

ETAPES DU PROJET.........................................99

V.3.1-PROGRAMMATION DES ETAPES

SERVICES....................................................106

V.3.3-PROGRAMATION DES ACTIVITES 2011

2014...........................................................140

V.4-RECAPITULATION DU COUT DU

PROJET......................................................145

V.4.2-SOURCES DE FINANCEMENT.................146

V.4.3-CONDITION DE REUSSITE.....................147

VI.0-RENTABILITE ET EVALUATION...............148

CONCLUSIONS GENERALES..........................152

SUGGESTIONS.............................................153

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................154

* 1 L'idéologie linguistique : ensemble des politiques visant à définir les marchés linguistiques du point de vue géopolitique et juridico constitutionnelle pour l'épanouissement démocratique, la promotion de langues et l'évolution socioculturelle.

* 2 Rancune due au mauvais traitement de la jeunesse qui incite à la vengeance.

* 3 Une substitution au système juridique d'un groupe humain d'un droit d'origine étrangère.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery