WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Economie de la langue pour l'éducation familière en langue étrangère: cas du français

( Télécharger le fichier original )
par Samuel NLANDU MASIDI
Institut supérieur de science de l'éducation Angola - Licence 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

É.2 HISTORIQUE DE L'ECONOMIE DE LA LANGUE

Une étude de référence du conseil de l'Europe sur l'économie de la langue et de l'éducation dans la politique des langues informe en citant Lagear, l'histoire de l'économie de la langue en tant que domaine de recherche en marge de l'économie remonte au milieu des années 60 (conseil de l'Europe, Strasbourg 2002).

Pendant longtemps, les contributions des économistes à la problématique de la langue sont restées dépourvues de liens entre elles et ce n'est que depuis quelques années qu'est apparue une plus grande interconnexion, les chercheurs se citant les uns les autres plus fréquemment qu'auparavant (bien que cela soit loin d'être systémique ; voir à ce sujet Lagear, 1993). (Idem)

En outre, les premières études dans le domaine furent le fruit des questions sociales et politiques auxquelles se trouvèrent confrontés leurs auteurs, à savoir la position socioéconomique comparée des hispanophones aux Etats-Unis ou les différentiels de revenu des anglophones et des francophones du Canada, en particulier au Québec.

Il eut trois « générations » de travaux qui marquèrent les débuts de l'économie de la langue (Ibid.).

La première génération considéra la langue comme un attribut ethnique c'est à dire la langue maternelle rattachait une personne à un groupe particulier, et cette appartenance fondée sur la langue pouvait avoir une incidence (souvent exprimée en termes de discrimination) sur le statut socioéconomique de cette personne, notamment sur ses revenus. Cette approche fut utilisée pour analyser les écarts de revenus entre noirs et blancs aux Etats- unis, ou entre Anglophones et Francophones au Canada.

La deuxième génération de travaux est celle qui considéra la langue comme un élément du capital humain. Cela ouvra la voie à une perspective différente de la langue, favorisant notamment des liens avec l'économie de l'éducation, laquelle se développa dans les années 1960.

La troisième génération, en particulier depuis Vaillancourt (1980), envisagea les deux dimensions de manière conjointe. Les langues n'étaient pas vues comme des éléments de l'identité ou comme des compétences porteuses de valeur marchande, mais comme des attributs linguistiques (incorporés dans des individus) qui exercent simultanément une influence sur le statut socioéconomique des acteurs. (Ibi idem)

Une définition suivante fut proposée (GRIN, 1999 : 13) : « l'économie de la langue [...] relève du paradigme de l'économie théorique et applique les concepts et les instruments usuels des sciences économiques dans l'étude de relations où apparaissent des variables [...] linguistiques ; elle s'intéresse particulièrement, mais pas exclusivement, aux relations dans lesquelles les variables traditionnellement économiques jouent également un rôle.»(op.cit)

Néanmoins, DUMESNIL Pierre dit : « rapprocher l'économie de la langue n'est pas nouveau. On peut rappeler que la signification primitive, grecque, de l'économie (formée sur oikos et nomos) comme gestion et organisation domestique est devenue, en latin, pour les romains, simplement organisation (oeconomia), voire bonne organisation.» En ce sens on peut parler, encore maintenant, de l'économie d'une oeuvre architecturale quelconque, de celles d'un tableau, d'un paysage ou enfin d'un texte.

Si, nous pouvons parler de l'économie d'un oeuvre architecturale pourquoi ne pas aussi parler de l'économie de la langue ou langue de l'économie ?

En réalité il existe un langage économique, juridique, commercial et tant d'autre. L'économie de la langue ne consiste pas seulement a emprunté les théories économiques pour l'appliquer à la langue mais, à démontrer l'ampleur de la langue dans la vie socio - économique d'un pays du point de vue géostratégique, puis dans l'élaboration de la politique linguistique dans de communauté continentale.

Dès son essence, l'homme manifeste ses besoins à travers son langage. Toujours est-il que celui-ci ne reconnait pas parfois consciemment son état de besoins économiques plus élevé que d'autres besoins naturels qui se justifient à la longue par sa formation ou sa croissance à une finalité d'accumulation du capital, de richesses ou de bien être social.

L'outil magique pour atteindre ce niveau passe par la compétence de communication langagière.

On ne peut pas bien négocier par exemple si, on ne sait pas persuader ses clients ou utiliser de slogans plus stratégiques pour attirer les clients. A part cet aspect économique, il y a tant d'autres aspects aussi importants qui peuvent procurer de l'épanouissement socioculturel à partir de la langue. La musique par exemple, est exutoire ; mais elle est organisée par de sons combinatoires des clés musicaux qui sont un langage musical. L'homme à partir de la musique consomme de sons parfois pour assurer son équilibre psychologique ou se défouler.

Ceci est un bénéfice pour la santé mentale et non économique dans le sens lucratif ou numéraire.

Dans n'importe quels domaines de la vie ; la langue intervient toujours comme manières de parler, manières de vivre, manières de penser ou moyens des conceptions théoriques pour la construction de savoirs cognitifs dans l'homme.

C'est le point essentiel pour l'acquisition de n'importe quelle compétence ; elle sert du sésame pour l'éclectisme des sciences dans un processus de développement, des complémentarités, des approches théoriques et pragmatiques.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard