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Intercommunalité et gestion participative de l'approvisionnement en eau potable dans le département du Mbam- et- Inoubou (région du centre Cameroun )

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par Louis Merlin TSAMO
Université deYaoundé I Cameroun - Diplôme d'études approfondies en géographie 2008
  

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UNIVERSITE DE YAOUNDE I
THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I

FACULTE DES ARTS, LETTRES ET
SCIENCES HUMAINES

FACULTY OF ARTS, LETTERS AND
SOCIAL SCIENCES

DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
DEPARTMENT OF GEOGRAPHY

INTERCOMMUNALITE ET GESTION
PARTICIPATIVE DE L'APPROVISIONNEMENT EN
EAU POTABLE DANS LE DEPARTEMENT DU
MBAM-ET-INOUBOU

Mémoire présenté en vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) en
géographie
Option gestion des ressources naturelles

Par

TSAMO LOUIS MERLIN
Maître en Géographie

Sous la supervision de

Pr Paul TCHAWA
Maître de Conférences

Et la direction de

Dr MOUGOUE Benoît
Chargé de cours

Année académique 2007-2008

DEDICACE

A Edith martiale, épouse tendre et attentionnée et à nos enfants, Danielle Naomi et Yvanna Davila.

REMERCIEMENTS

Le présent travail est l'aboutissement de longs et pénibles efforts. Je n'aurais pas pu réussir sans l'appui et le soutien de plusieurs personnes à qui je tiens à exprimer ma gratitude.

Tout d'abord à mes encadreurs, Dr. Benoît MOUGOUE et Pr. Paul TCHAWA qui, en dépit de leurs multiples occupations, ont accepté de diriger avec rigueur ce travail de recherche. Je les remercie grandement pour la disponibilité et la sollicitude dont ils ont fait preuve. Puissent-ils trouver en ce travail le témoignage de ma profonde reconnaissance et de l'admiration que j'ai pour eux.

Je voudrais ensuite témoigner ma gratitude à tous les enseignants du Département de Géographie de l'université de Yaoundé I, qui ont oeuvré sans relâche pour ma formation.

Ma reconnaissance va également à l'endroit de l'IRCOD (Institut de coopération et Développement), des maires des communes du département du Mbam-et-Inoubou, et de l'ONG ERA-Cameroun, pour m'avoir permis, dans le cadre d'un stage, de mener mes recherches sur le terrain.

Merci également à papa, toi qui sans cesse m'encourages d'aller de l'avant. Puisse ce travail être pour toi un motif de satisfaction.

Je ne saurais oublier mes frères et amis avec qui j'ai partagé des moments de joie et de peine. Je pense notamment à M et Mme TANAWA, M et Mme DJOSSEU, NKEUMEZEU Paul Henri, TSAMO Yves, TSAMO Ange Désiré, TSAMO Emile, Mme KOUAM, KAYO Bertin, FOGUE Alain, TANKE Thomas, DANFEU Serges, KAYO Nadine, TINA Magloire, NGA pierre, TCHASSO Marcel ...

Que tous ceux que ma mémoire a eu l'indélicatesse d'oublier trouvent ici l'expression de ma profonde reconnaissance.

RESUME

Le département du Mbam - et - Inoubou occupe le Nord Ouest de la province du centre au Cameroun. C'est un département à forte coloration rurale qui est parsemé de quelques petits centres urbains. Il connait de nombreux problèmes d'approvisionnement des populations en eau potable.

Le Mbam-et-Inoubou juxtapose des zones favorables à l'exploitation des eaux souterraines et des secteurs peu propices. L'approvisionnement quotidien en eau des populations est assuré par le réseau SNEC dans les centres urbains et par les ouvrages d'hydraulique villageoise dans les zones rurales. Ces ouvrages sont inégalement répartis sur l'ensemble du département. Certaines communes telles que Bokito ou Bafia rural2 sont mieux loties. Dans l'ensemble, seuls 65 des 171 villages du département ont un point d'eau. Sur les 315 points d'eau que nous avons recensés, seuls 69 % sont fonctionnels. Il existe un large déficit au niveau du taux de couverture en eau potable. Ce dernier est de 5.5 % en milieu urbain et de 30 % en milieu rural.

Cette situation est exacerbée par l'inexistence de plate-forme de concertation entre les différents acteurs du domaine de l'hydraulique qui opèrent dans le département. Il en résulte un laisser-aller préjudiciable à l'approvisionnement en eau des populations et à l'efficience de certains points d'eau.

Sur l'ensemble du département, on dénombre quatre principaux modes de gestion des points d'eau (comité de gestion, gestion intégrée au sein d'un comité de développement ou d'un groupe d'initiative commune, gestion par délégués, gestion individualisée). Ces modes ont des résultats variables, ce qui explique la variation de la permanence et de la disponibilité de l'eau en fonction des villages.

En se fondant sur les lois de la décentralisation qui désormais confèrent aux municipalités le service de l'approvisionnement en eau des populations et pour remédier à la carence observée, les neuf communes du département ont décidé de se réunir au sein d'une association dénommée ASCOMI. A travers cette association, elles comptent mettre en commun leurs savoir-faire et leurs moyens afin de définir une politique intercommunale de gestion de l'eau au sein du département. Une telle politique doit prendre en compte un certain nombre de paramètres notamment ceux qui ont trait au contexte sociologique de la région, mais également la volonté des populations bénéficiaires.

Les neuf communes doivent au préalable mettre sur pied un organe intercommunal de gestion de l'eau. Cet organe aura pour rôle de superviser l'ensemble du processus, de définir les rôles et les responsabilités de chaque acteur et de centraliser les différentes interventions sur le territoire. Etant donné la faible expertise technique et le peu de moyens logistiques et financiers des municipalités, une politique intercommunale efficace devra passer par une délégation de gestion des différents ouvrages d'approvisionnement en eau. Cette délégation peut se faire à travers la gérance, l'affermage ou la concession. Elle ne signifie pas l'abandon du processus aux exploitants mais elle permet une amélioration du service de l'eau. Bien entendu, il faut matérialiser toutes les relations entre les différents acteurs du processus par des contrats. La structure de gestion intercommunale devra capitaliser les enseignements des différents modes de gestion mis en oeuvre, promouvoir les modes de gestions efficaces et les répliquer dans les zones à problèmes.

2 Depuis le décret présidentiel N°2007/117 du 24 avril 2007, la commune de Bafia rural a été scindée en deux autres communes : Kon-Yambetta et Kiiki. Dans le cadre de cette étude nous avons travaillé avec des données portant sur l'ancienne commune de Bafia rural dans la mesure où les limites territoriales des communes nouvellement créées n'étaient pas encore disponibles et les exécutifs communaux n'étaient pas encore votés et installés

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