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Impact des ong internationales sur la vie socio sanitaire de la population de la cité de Lubero/cas de l'OXFAM

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par Ignace Karonde
 - Graduat  2015
  

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II.1.4 SITUATION SOCIO- ECONOMIQUE

Généralement, dans l'activité économique d'une nation nous retrouvons trois secteurs de production dont l'évolution normale est décrite30(*).

Les secteurs sont :

1. Le secteur primaire

Il est le niveau initial de l'accession au produit tel qu'il peut éventuellement participer à la consommation finale ou servir de matière première à une transformation du stade suivant.

Exemple : la pêche, l'agriculture et la chasse.

2. Le secteur secondaire

Il recouvre l'ensemble des opérations de transformation des matières pour la production des biens et produits finis pour satisfont les besoins individuels ou collectifs.

3. Le secteur tertiaire

Il est celui qui s'attache à mettre à la position des consommateurs l'ensemble des biens et services élaborés par les deux précédents secteurs. Il comprend la distribution des productions agricoles et industrielles, les autres services marchands et non marchands dont l'évolution économique paraît difficile surtout dans le pays en voie de développement. Le développement économique d'une collectivité est un concours de l'effort consenti par tout un chacun selon les capacités des secteurs précités.

A. L'agriculture

La plupart de la population de Lubero est agriculteur et représente plus de 80% de la population locale dans cette activité. Dans la cité, il est pratiqué une culture de subsistance.

En effet, cette culture reste encore au stade traditionnel, car l'utilisation de la houe, la machette y restent encore très fréquente. L'agriculture de subsistance est la base de toutes les autres activités. Ainsi en cité de Lubero, il est pratiqué  principalement deux types de culture:

La culture de subsistance qui concerne les produits vivrières comme le haricot, la patate douce, le maïs ;

La culture commerciale en cité de Lubero est basée sur la pratique de la culture du quinquina dans le domaine commercial. Le quinquina, constitue donc pour le moment, la culture d'investissement pour cette population.

B. L'élevage

Dans la cité de Lubero, il est pratiqué l'élevage des petits bétails ; les volailles et de gros bétail par la majorité. L'élevage traditionnel qui comprend des petits effectifs de moins de 15 bêtes qui sont élevées sur des prairies naturelle ne bénéficient pas de soins préventifs réguliers. Pour cet élevage, les caprins prédominent sur les ovins. Outre cet élevage des ovins et caprins, il y a lieu de souligner celui du porc, animal qui constitue une source de revenu de la population de la cité de Lubero.

L'élevage de gros bétails est pratiqué aux environs de la cité de Lubero par les investisseurs non locaux qui viennent de la ville la plus proche de la cité. La ville de Butembo pour preuve, il a été constaté dans les archives le nombre de fermes qui sont dans le projet de développement de la cité. Ce sont ceux- ci qui essaient de pratiquer de l'élevage moderne. Il faut signaler que l'implantation des fermes s'ensuivent des conséquences néfastes comme la réduction des espaces cultivables et des conflits fonciers.

C. Le commerce

Le commerce est un secteur qui vient après l'agriculture. Il constitue une activité moins développée en cité de Lubero. Dans le commerce, la cité de Lubero entretient des échanges au niveau local et externe d'elle. Les échanges portent sur des produits agricoles industriels notamment le quinquina et des produits manufacturés de premières nécessités. La ville de Butembo est celle qui approvisionne cette cité en ces produits. Il s'agit principalement de commerce des produits vivriers et celui des produits manufacturés.

Le premier est pratiqué d'habitude par les personnes physiques dont la plupart sont les femmes et les personnes morales, tel que le cas des coopératives.

En cité de Lubero, aucune ONG à caractère commercial ne s'y est implanté. Ces produits proviennent des milieux environnants comme Masereka, Katondi, Kitsombiro, Kasugho, Kaseghe, Kimbulu, Kasima.

Le transport s'effectue suivant les possibilités de chaque personne et c'est soit par le vélo, le dos, la tête ou à camion.

Par ailleurs, notons que les opérateurs commerciaux de la cité de Lubero approvisionnent celle- ci à divers produits manufacturés. Nous avons le produit vestimentaires, les produits pharmaceutique et certains produits alimentaires tels que le riz, le sucre, le sel, l'huile de palme mais aussi d'autres produits de première nécessité comme les savons, les allumettes, le pétrole, etc.

Il est à noter que les acticités commerciales en cité de Lubero ne sont encore qu'au stade embryonnaire étant donné que la cité n'a que des petites et moyennes entreprises.

D. L'artisanat et l'industrie

Dans le milieu, nous retrouvons aussi la menuiserie, la couture, la cordonnerie, la forge, qui constituent dans le domaine artisanal une source de revenu non négligeable dans le secteur informel.

Les petits industries comme la briqueterie et tuilerie de Vughuma au quartier Mulo sont tombés en déclin, ainsi que la tuilerie de Lubero et la minoterie du Nord- Kivu (MINOKI) une grande entreprise, n'ont pas su progresser suite à l'apparition des événements malheureux des années de la guerre dite Libération ».

Il faut signaler que les industries ont contribué au développement socio- économique de la cité de Lubero dans l'encadrement des travailleurs. Ces derniers sont devenus des chômeurs aujourd'hui.

Suite à la faible productivité agricole due à l'insécurité dans le milieu, à la réduction des espaces cultivables par les implantations des fermes, aux conflits fonciers mais également aux déclins des unités de production industrielle qui met beaucoup des gens au chômage, la cité de Lubero n'échappe pas au phénomène de la pauvreté.

* 30 NZIAKA TEMBO, Problématique de recouvrement dans la maximisation des recettes fiscales en période de basse conjoncture U.C.G, mémoire inédit Economie, 2003- 2004, P. 20

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote