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Effets des incendies de forêts sur la séquestration du carbone et la minéralisation de l'azote, et la typologie des sols dans les écosystèmes forestiers du rif centro-occidental

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par Collins Orlando
Ecole Nationale Forestière d'Ingénieurs (Maroc) - Diplôme d'Ingénieur des Eaux et Forêts 2015
  

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2.2.1. pH

Les valeurs de pH obtenu sont présentées sur le Tableau 9. Le pH du sol était légèrement acide voire neutre sous les sites incendiés, variant entre de 5,94 (Site III) et 6,78 (Site II) tandis qu'aux sites témoins il était modérément acide compris entre 5,28 (site I) a 5,98 (site IV). Cette acidité du sol était attendue puisque trois des quatre sites d'étude étaient composées de conifères dont la litière est acidifiante par excellence. Ainsi, le pH le plus élevé était observé au niveau du site II, dominée par le chêne-liège (Quercus suber) avec quelques pieds de chêne vert (Quercus rotundifolia), qui sont tous les deux les feuillus. Des valeurs légèrement élevées ont été enregistrées dans tous les cas des sites incendiés par rapport à leurs témoins. La variabilité à l'intérieur des sites incendiés était faible avec des valeurs d'écart type comprises entre 0,04 et 0,45 (soit 0,59% à 7,44% de variabilité).

Le feu a eu l'effet très hautement significatif sur le pH (H2O et KCl) dans l'ensemble des sites échantillonnés (p < 0,001 : Annexe 2.2.2). L'augmentation du pH que l'on a constaté sous les sites incendiés est une évolution qui a été reportée par plusieurs auteurs (DeBano, 1991 et 1998; Certini, 2005; Ekinci, 2006; Verma et Jayakurma, 2012; entre autres). Elle pourrait être attribuée principalement à une augmentation de taux de cations basiques contenus dans les résidus de cendres, en raison de la consommation de MO par des procédés d'oxydation lors de l'incendie. Au niveau du sol, la dénaturation des acides organiques due au chauffage pourrait avoir contribué également à cette évolution de pH dans l'ensemble des sites incendiés. Le feu s'est déclenché aussi sur ce site en 2012, ainsi deux ans avant l'échantillonnage, et donc il est probable que le pH retournait à des niveaux pré - incendie.

Au niveau du site II où l'augmentation du pH était la plus forte (+0,95 unités), peut s'expliquer par le fait que la MO issue des feuillus est plus riche que celle issue des résineux en bases. Cette situation peut avoir lieu dans les cas des feux d'intensité modérée à importante, ce qui se traduit par la quantité de MO consommée et par le niveau de profondeur du sol impacté (Verma et Jayakurma, 2012).

Il convient de signaler que l'augmentation du pH après le passage des feux est un phénomène temporaire qui dépend de plusieurs facteurs tels que le pH initial du sol, la quantité et la qualité de cendres libérées ainsi que l'humidité du climat. Le pH retourne généralement aux valeurs pré-incendie, ce qui est en fonction du temps qui peut varier d'une année à des décennies.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams