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Choix comptables et cadre institutionnel de l'économie

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par Chafik Abdellatif
FSEG de Tunis - DEA en Management 2004
  

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1-2 Typologies de marché

Selon l'objet de transaction, plusieurs marchés peuvent être distingués. On trouvera essentiellement :

- le marché de biens et services ;

- le marché de capitaux ; et

- le marché du travail.

1-2-1 Le marché de biens et services

Le marché de biens et services est le lieu dans lequel sont échangés des biens et des services. Il permet de déterminer le prix ainsi que les quantités offertes et demandées. Il peut s'agir soit :

- d'un marché de biens et services de consommation : dans ce cas, les transactions portent sur des biens et services destinés à satisfaire directement des besoins

(exemple : le marché des produits alimentaires).

- d'un marché de biens de production : les transactions portent sur des biens nécessaires à la production d'autres biens. Les biens de production sont ventilés en biens intermédiaires et en biens d'équipements. Les biens intermédiaires sont constitués par les matières premières et les produits semi-finis devant subir des transformations. Tandis que, les biens d'équipement regroupent l'ensemble des biens utilisés au cours de plusieurs processus

de production. (exemple : le marché du bois, le marché de biens d'équipement, etc.)

Traditionnellement, la science économique est définie comme l'étude de l'allocation des ressources rares qui sont employées pour la satisfaction des besoins des individus vivant en société. La définition proposée met l'accent sur deux points importants. Premièrement, elle part de la constatation du fait que les ressources dont toute la collectivité dispose (facteurs de production, biens et services disponibles sur les marchés) sont rares ; c'est dire que, même si le progrès technique contribue à desserrer la contrainte de la rareté, les biens et services offerts

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ne sont jamais disponibles en quantités suffisantes pour satisfaire tous les besoins humains. Deuxièmement, précisément parce que les ressources sont rares, toute société se doit d'utiliser

au mieux les facteurs de production dont elle se trouve dotée et définir par conséquent le cadre institutionnel lui permettant d'en tirer le meilleur parti.

Mais comme l'annonce Akari Abdallah (1997), « la découverte la plus importante de la science économique est sans doute la démonstration que des individus se trouvant dans une situation concurrentielle (marché pur et parfait) réalisèrent une allocation efficace des ressources tout en poursuivant leurs propres intérêts égoïstes ».8

Cette forme de concurrence dite parfaite nous amène à se demander s'il s'agissait de la seule forme ou structure du marché de biens et services existants ? La réponse est tout à fait simple, il ne s'agit pas de la seule forme mais elle constitue le cas privilégie de la théorie économique.

Selon le nombre plus ou moins important de demandeurs et d'offreurs participant aux échanges d'un produit, on distingue deux structures de marché dans le cadre dominant de l'activité économique à savoir :

- le marché de concurrence pure et parfaite ou l'économie de marché pure ;

- et le marché de concurrence imparfaite.

Avant d'entamer l'investigation dans ce domaine, il conviendrait avant tout de présenter

et d'interpréter la notion d'économie capitaliste de marché, afin de mieux cerner la structure formelle du marché et de présenter le cadre régissant le développement de telles structures.

1-2-1-1 L'économie capitaliste de marché

Depuis la révolution industrielle, les économistes libéraux n'ont cessé d'insister sur le rôle primordial du marché dans l'articulation entre productions et besoins. C'est ainsi que le développement de l'appareil productif, le gonflement des surplus productifs ont conduit, non seulement à l'intensification du besoin d'échange, mais surtout à consacrer dans les faits, le dictât du marché. Tout est appelé à passer par le marché qui devient l'institution économique

8 ABDALLAH AKARI, Microéconomie des marchés, Etigraph, 1997, p.15.

15

qui symbolise aussi bien l'efficacité économique que l'harmonie entre les besoins et la production. Les prix jouent le rôle de régulateur de l'équilibre ainsi atteint.

Ainsi, l'économie capitaliste de marché peut être définie « comme le type d'économie dans laquelle la majorité des activités économiques sont directement liées au marché aussi bien

au niveau de l'acquisition des facteurs de production (travail, capital : objet de travail et

instruments de travail) qu'au niveau de la promotion des produits ». 9

Autrement dit, l'économie de marché est le type d'économie où tous les facteurs de production et les produits deviennent des marchandises.

De même, l'économie de marché est l'économie où la majorité des activités économiques sont motivées par le profit et régies par la loi de l'accumulation du capital. L'économie de marché peut être caractérise par :

1- La transformation quasi-unanime de tous les facteurs de production ainsi que de tous les produits (biens et services) en une marchandise : Cela signifie qu'à l'exception de quelques activités non marchandes (surtout les services publics), tous les facteurs de production et tous les produits font l'objet d'échange, c'est à dire d'un achat et d'une vente sur

le marché.

2- Dans l'économie de marché où la concurrence est respectée et pratiquée, seul le marché commande les demandes et les offres des biens et des services, ainsi que la détermination de leurs prix : Si aucun offreur ni demandeur ne pouvait influencer la cour de la demande et de l'offre, l'ajustement sur le marché, des demandes et des offres est le seul capable de valoriser les facteurs de production, ainsi que les biens et les services.

3- Théoriquement, l'économie de marché basée sur la concurrence est favorable aux consommateurs et à toute la société : Cela veut dire qu'étant donnée la concurrence entre

les producteurs et les vendeurs, l'économie de marché concurrentielle fait tendre toujours les prix vers les coûts de production. C'est à dire qu'elle empêche grâce au mécanisme de la concurrence, que les prix ne s'éloignent de manière significative des coûts de production. Cette situation favorise le consommateur puisqu'elle lui permet d'établir son plan de consommation sur la base d'une relative stabilité des prix sur le marché. Par ailleurs, les

9 MOHAMED EL AMINE HAMMAS, Cours d'introduction à l'économie, FSEGT, 1997.

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producteurs seront amenés à détecter les activités les plus profitables qui correspondent à une demande solvable connue à l'avance (plan de consommation des acheteurs). mais cette situation idéale n'apparaît que sur un marché de concurrence pure et parfaite.

1-2-1-2 L'économie de marché pure ou le marché de concurrence pure et parfaite

C'est le cas le plus rare actuellement et qui constitue l'idéal de la théorie économique privilégiant l'économie de marché à l'économie dirigée et planifiée ou à l'économie dominée par les monopoles et par l'intervention de l'Etat. Cette forme idéale ou parfaite de l'économie

de marché est qualifiée théoriquement de marché de concurrence pur et parfait.

Dans une économie de marché où règne la concurrence pure et parfaite, tous les agents sont supposés maximiser leur fonction objective (utilité pour les consommateurs, profit pour

les producteurs), en s'accommodant au système des prix pragmatiques qui les amène à consommer et à produire au niveau où les prix égalent les utilités marginales ou les coûts marginaux. « C'est la plus simple possible des structures de motivation : les prix informent et motivent en même temps ; le mécanisme de coordination des décisions et d'affectation des

ressources étant en même temps celui de motivation et d'information ».10

Par définition, le marché pur et parfait suppose la réunion d'un certain nombre d'hypothèse pour que les règles concurrentielles jouent pleinement. Il apparaît donc que le marché concurrentiel est un mode d'organisation économique privilégié pour une collectivité, permettant d'atteindre un haut degré d'efficacité.

La théorie micro-économique stipule qu'un marché de bien est dit parfaitement concurrentiel s'il satisfait les hypothèses suivantes :

1- L'homogénéité de produit ;

2- La transparence du marché ;

3- L'atomicité des agents ;

4- Libre entrée et sortie des agents.

10 ABDALLAH AKARI, Microéconomie des marchés, Etigraph, 1997, p.16.

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L'homogénéité du produit suppose que les biens offerts par les différents offreurs sur un marché donné sont indifférenciables. Un demandeur (offreur) n'a donc pas intérêts, à prix égal

à acheter (vendre) à un offreur (demandeur) plutôt qu'a un autre. Ce qui suppose l'absence de différenciation du produit (indifférence à l'emballage ou à la marque) et l'absence de publicité : le prix sera le déterminant essentiel du choix.

La transparence du marché stipule que chaque acteur intervenant sur un marché, qu'il soit offreur ou demandeur a une connaissance parfaite des offres et des demandes ainsi que leurs prix. Autrement dit, il faut une information identique et complète pour tous les agents. Ce qui à pour conséquence une impossibilité pour un vendeur de vendre à un prix supérieur à celui des autres.

L'atomicité des agents suppose que les intervenants sur le marché de concurrence parfaite, sont nombreux et l'offre ou la demande de chacun d'eux est faible devant celle de l'offre ou de la demande globale. Chaque acteur représente ainsi une part presque ignorante du marché. En plus, les intervenants agissent indépendamment, ne concluant en particulier aucun accord entre eux pour tenter d'agir sur les prix, ou sur les quantités offertes ou demandées par

les autres agents. Il en résulte donc que :

- la variation de l'offre ou de la demande d'un agent ne modifie pas sensiblement l'offre ou la demande globale sur le marché. L'agent ne peut rien influencer, comme ``une goutte d'eau dans un océan''.

- le prix se détermine indépendamment de l'agent considéré.

La quatrième hypothèse de libre entrée et sortie des agents, suppose que tout acteur économique sur le marché peut, à tout moment, décider de ne plus participer au marché, ou au contraire décider d'y participer alors qu'il n'y opérait pas auparavant (entrer et sortir librement). Il en résulte que :

- chaque acteur peut contacter n'importe quel vendeur et vice versa.

-

les nouvelles firmes peuvent entrer sans aucun problème.

 

-

les firmes peuvent se retirer d'un marché peu rentable si elles le

souhaitent.

-

absence de barrières à l'entrée et à la sortie.

 

18

- mobilité des facteurs.11

Pour les économistes libéraux (néo-classiques essentiellement), la concurrence pure et parfaite suppose seulement la réunion de deux conditions fondamentales à savoir la fluidité

(libre entrée et sortie des agents) et l'atomicité de l'offre et de la demande. La fluidité, selon

Jean Marchal se résume ainsi :

1- Il faut que les acheteurs et les vendeurs puissent fixer leurs prix d'achat ou de vente en toute liberté (conception individualiste libérale sans intervention de l'état par exemple).

2- Il faut que les acheteurs et les vendeurs puissent être en rapport les uns avec les autres (liberté des échanges c'est à dire échanges sans entraves politiques, géographiques, réglementaires du commerce intérieur et du commerce extérieur ``laisser faire, laisser passer'').

3- Il faut que les acheteurs et les vendeurs puissent déterminer en toute liberté les quantités qu'ils demanderont ou offriront (liberté de produire, d'acheter, d'importer, d'exporter... Pas de protectionnisme, pas de réglementations douanières, etc.).

4- Enfin, il faut que le produit mis en vente par les divers vendeurs soit homogène

(normalisation de la production, normalisation de la consommation sur le plan national et international).12

La condition d'atomicité pour Marchal se résume par les deux points suivants : «

- il faut qu'un nombre suffisant d'acheteurs et de vendeurs se présente sur le marché tel qu'aucun acheteur ni vendeur n'est suffisamment important pour dominer le marché (situation de monopole, ou de monopsone par exemple) et empêcher le libre fonctionnement des mécanismes ``naturels'' du marché, c'est à dire fausser la libre détermination des prix.

- il faut que nul acheteur ou nul vendeur n'atteigne une importance telle qu'en faisant varier sa demande ou son offre individuelle, il détermine une modification appréciable

11 ABDALLAH AKARI, Microéconomie des marchés, Etigraph, 1997, p-p.66-67.

12 JEAN MARCHAL, Cours d'économie politique, librairie de Médécie, 1996, p-p.536-539.

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de la demande ou de l'offre globale. Le prix du marché doit, pourtant, être une donnée indépendante de son action ».13

La réunion de la fluidité et de l'atomicité fait de sorte que quelle que soit sa structure, le marché remplit toujours les mêmes grandes fonctions, dont la première est la fonction d'orientation économique. Elle consiste à faciliter l'établissement d'un même prix pour tous

les participants et, à travers ce prix, à provoquer chez les producteurs, les consommateurs et les transporteurs les décisions que ce prix comporte pour la satisfaction de leurs désirs.

Ainsi, il semble que l'économie de marché pur ou la concurrence pure et parfaite pourrait être l'idéal de toute économie et de toute société : c'est le cas le plus favorable pour tous, producteurs, vendeurs et consommateurs, et pour toute la société puisqu'il est supposé refléter la vérité des prix et orienter l'économie vers la situation d'efficacité et d'optimum économique et social.

Cependant dans la réalité, ce cas d'économie pure reste très rare, puisque pour plusieurs raisons économiques et sociales le marché apparaît concrètement comme une économie de concurrence imparfaite et de concurrence monopolistique.

Par définition, en effet, le marché pur et parfait suppose l'atomicité, l'homogénéité, la transparence et la libre entrée pour que les règles concurrentielles jouent pleinement. Ces hypothèses seront difficilement réalisables en particulier s'il existe des comportements monopolistiques et oligopolistiques et des produits différenciés. On pense immédiatement au monopole confronté directement à la demande du marché qui fixe un prix supérieur au coût marginal. Ce sera aussi le cas d'oligopole : Chacun des producteurs peut bien fixer la quantité qu'il offre sur le marché, le prix de vente dépend de ce que font les autres. Enfin, et il ne s'agit certes pas d'une liste exhaustive, on peut penser aux vendeurs qui choisissent de se localiser

(différenciation des produits) pour alterner la concurrence en prix qu'ils livrent.

Il est clair que dans une telle situation, même si, par hypothèse, on exclut toute autre difficulté éventuelle, les règles du jeu d'une économie de marché se trouveront entièrement faussées. La structure d'information et de motivation liée à la concurrence parfaite peut devenir victime des comportements ``déviants'' des agents économiques.

Dés lors que le marché pur et parfait s'avère inopérant parce qu'il manque de critères essentiels sur lesquels il s'appuie pour assurer la cohérence entre les offres et les demandes des

13 JEAN MARCHAL, Cours d'économie politique, librairie de Médécie, 1996, P-P.538-539.

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agents, les économistes prônent la théorie de la concurrence imparfaite. Celle ci étudie les situations où les agents économiques sont des faiseurs de prix. Comment se présente cette situation de concurrence imparfaite ?

1-2-1-3 L'économie de marché impure ou concurrence imparfaite et concurrence monopolistique

Contrairement au cas idéal, la réalité économique est caractérisée par la concurrence imparfaite et la concurrence monopolistique. Dans ces deux situations, ni la fluidité, ni l'atomicité ne sont respectées. Il en résulte que la concurrence pure et parfaite représente actuellement une situation exceptionnelle. La situation dominante est plutôt la concurrence imparfaite, voire même la concurrence monopolistique. Pour simplifier et sans entrer dans les détails, nous pouvons qualifier ces situations par l'une des formes suivantes d'imperfection : le monopole, l'oligopole, le monopsone et l'oligopsone.

Pour Jean Marchal, le terme de monopole, comme l'indique l'étymologie, « désigne la forme de marché qui ne comporte qu'un seul vendeur ».14 Ainsi le bénéficiaire d'un monopole

se trouve en présence de nombreux acheteurs et il a la disposition complète de l'offre. Apparemment, le monopoleur semble pouvoir exercer une domination absolue sur le marché. Toutefois, la demande ne se plie pas toujours au ``diktat'' de l'offre. Enfin, des données extérieures diverses pourront limiter efficacement les prétentions excessives d'un monopole, l'action des pouvoirs publics, l'existence de biens substituables, la pression plus au moins diffusée des économies étrangères par le biais du commerce extérieur, etc.

Bien qu'assez exceptionnel, les situations de monopole peuvent être très diverses. Le monopole peut être naturel ou légal. La nature peut avoir conféré à une personne la disposition exclusive d'un produit ou d'un service. La loi peut consacrer ou créer un tel privilège. Le monopole légal est privé ou public. On peut concevoir aussi à côté de ces monopoles objectifs, des monopoles subjectifs ou psychologiques : La croyance en l'unicité peut suffire à assurer son existence, une publicité qui réussit peut aussi conférer la qualité de monopoleur à un

vendeur qui n'est cependant pas seul à fabriquer ou à vendre tel ou tel produit.15

14 JEAN MARCHAL, Cours d'économie politique, librairie de Médécie, 1996, p.540.

15 HENRI GUITTON, Dictionnaire des sciences économiques, collection Dalloz, 1997, p.779.

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Dans le cadre de monopole, « certaines hypothèses de la concurrence pure et parfaite sont invalidées, alors que d'autres restent valables ».16

L'hypothèse d'homogénéité du produit perd son sens dans le cas du monopole, du fait de l'unicité de l'offre. La firme pratique ainsi une stratégie de différenciation des biens et de segmentation des marchés. L'hypothèse d'atomicité quant à elle, est partiellement vérifiée, puisque seul la demande est atomisée. Enfin, l'hypothèse de libre entrée et sortie des agents est

elle aussi, partiellement vérifiée puisque seul la demande est flexible.17 Il semble, cependant

que le cas de monopole est dans la réalité un cas exceptionnel et limité. La tendance est plutôt vers l'oligopole du côté de l'offre.

L'oligopole est la forme de concurrence qui se caractérise par l'existence de quelques vendeurs face à un grand nombre d'acheteurs. Pour Krelle, « L'oligopole est la forme de marché dominante dans une économie moderne, en particulier pour la vente au détail. Presque toutes les firmes sont en concurrence avec un nombre limité d'autres firmes proches et produisant des produits semblables, qu'elles connaissent très bien et dont elles observent avec attention le comportement. C'est précisément ce qui constitue la forme de marché de

l'oligopole ».18

La vérification des hypothèses du marché dans ce cas est très délicate ; du fait qu'elles dépendent des stratégies, que les firmes oligopoles envisagent d'adopter (stratégie de combat, d'entente, etc.).

La concurrence peut aussi provenir du côté de la demande et se traduit par le monopsone

ou par l'oligopsone. Le monopsone est la situation de concurrence monopolistique caractérisée par l'existence d'un acheteur unique face à un grand nombre de vendeur tel que les quantités demandées (et par conséquent offertes) et les prix se trouvent imposés par cet acheteur unique aux différents vendeurs ou producteurs. C'est la situation par exemple d'un monopsone public

(office des céréales, office de l'huile, etc.). Le cas le plus fréquent du coté de la demande est plutôt l'oligopsone.

L'oligopsone est la situation du marché de concurrence monopolistique caractérisé par l'existence de quelques acheteurs face à un grand nombre de vendeurs ou de producteurs. C'est le cas où les quantités demandées (et les quantités offertes) ainsi que le prix se trouvent

16 ABDALLAH AKARI, Microéconomie des marchés, Etigraph, 1997, p.134.

17 ABDALLAH AKARI, Microéconomie des marchés, Etigraph, 1997, p-p.134-135.

18 WILHELM KRELLE, Les formes de la concurrence, Gautier-Villars, 1997, p.195.

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imposés par ce petit nombre d'acheteurs surtout dans le cas d'une entente entre eux

(groupement de consommateurs, unions économiques, telles que la communauté européenne, etc.).19

D'après la théorie économique privilégiant l'économie de marché, il semble que la concurrence pure et parfaite est la situation idéale et la plus favorable pour tous les acheteurs, tous les vendeurs et pour toute la société dans la mesure où elle constitue théoriquement la situation de la vérité des prix (libre jeux de la loi du marché) et de l'orientation efficace et optimale de toute l'économie nationale et de l'économie mondiale.

Enfin, il s'avère que les opérations sur le marché des biens et services sont les opérations

de l'activité économique nationale qui se traduisent par des flux réels et des flux monétaires portant sur les biens et les services non financiers entre les agents économiques et qui regroupent les opérations de production et de consommation des biens et des services non financiers et les opérations d'investissement et de variations de stocks, ainsi que les importations et les exportations de biens et services non financiers.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci