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Les journaux camerounais face au défi de la publication en ligne: etude de contenu de Cameroon Tribune Online

( Télécharger le fichier original )
par Emmanuel Atenga
Université de Yaoundé 2 - SOA - DSTIC (Diplôme des sciences et techniques de l'information et de la commu 2004
  

Disponible en mode multipage

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    AVERTISSEMENT

    "L'Université de Yaoundé II- SOA, n'entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur".

    EPIGRAPHE

    « Les journaux numériques sont des journaux dématérialisés sous la forme de fichiers informatiques. Ces fichiers contiennent les articles et les spécifications de présentation (mise en forme, rubrique...). Ils peuvent être transportés, archivés et lus sur différents supports électroniques.»

    Charlotte NIKITENKO, la Publication en ligne, 2001 p.93

    DEDICACE

    A ma mère, Marcelline NDOA

    A M. et Mme MVODO

    REMERCIEMENTS

    La rédaction de ce mémoire n'aurait pas été possible sans la contribution de certaines personnes que nous tenons à remercier sincèrement.

    · Ma profonde gratitude va d'abord vers le Pr. Marc-Joseph OMGBA, qui, malgré ses nombreuses occupations a bien voulu diriger ce mémoire.

    · A tout le personnel administratif et au corps enseignant pour leur précieuse contribution à notre formation. Particulièrement à M. NDAM pour son assistance.

    · A J.B. ESSISSIMA pour sa contribution technique.

    · A mes frères et soeurs : M. l'abbé Roger Blaise MENDOUGA, Catherine ZOUA AHANDA, Bernadette NTOLO, Sylvie AHANDA, Madeleine ABENG, Félix EYA'A, Marie Thérèse AMENDJO, Marthe MBALLA et EDZIMBI Claudine pour leurs encouragements.

    · A mes neveux et nièces.

    · Aux familles: BETANA, BALLA MEKONGO, MEKONGO, MVOGO et BIWOLE pour leurs précieux conseils.

    · A Edwige Bertine EMVOUTOU BIWOLE, pour sa précieuse et chaleureuse compagnie depuis trois ans.

    · A M. et Mme TSOGO, Marie BISSA, Mme MEBENDE, Philomène MBENGONO, Solve Edwige AKAMBA, M. et Mme ABADA, pour leurs encouragements sans cesse renouvelés.

    · A tous mes Camarades de promotion (la 32e) pour tous les moments heureux et malheureux passés ensemble.

    · A tous ceux (amis et proches) qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.

    SOMMAIRE

    INTRODUCTION GENERALE ---------------------------------------------------1

    CHAPITRE LIMINAIRE -PRESENTATION D'INTERNET ----------------17

    Section 1: Le réseau planétaire--------------------------------------------------------17

    Section 2: Quelques services d'Internet ---------------------------------------------19

    PREMIERE PARTIE : LA PRESSE SUR INTERNET ----------------------25

    Introduction de la première partie ----------------------------------------26

    CHAPITRE I : LA CYBERPRESSE ---------------------------------------------27

    Section 1: La genèse de la presse sur Internet ---------------------------------------27

    Section 2 : Les avantages et les limites de la presse sur Internet ------------------28

    CHAPITRE II : C.T ON LINE EN APERÇU -----------------------------------33

    Section 1: Fiche signalétique de C.T on line ----------------------------------------34

    Section 2 : Fonctionnement de C.T. on line ------------------------------------------36

    CHAPITRE III : ANALYSE QUANTITATIVE DU CONTENU DE C.T. ON LINE. -------------------------------------------------------------------------------39

    Section 1: La production journalistique ----------------------------------------------39

    Section 2: Les liens hypertextes -------------------------------------------------------42
    Section 3 : Les illustrations -------------------------------------------------------------43

    Conclusion de la première partie --------------------------------------------------47

    DEUXIEME PARTIE : ETUDE QUALITATIVE DU CONTENU DU CYBERJOURNAL --------------------------------------------------------------------48

    Introduction de la deuxième partie -----------------------------------------------49

    CHAPITRE I : LA MISE EN VALEUR DU JOURNAL ----------------------50

    Section 1: La page d'accueil ----------------------------------------------------------50

    Section 2 : Organisation spatiale ------------------------------------------------------55

    Section 3: La navigation ----------------------------------------------------------------56

    CHAPITRE II : LA MISE EN FORME DES DISCOURS JOURNALISTIQUES ----------------------------------------------------------------58

    Section 1 : Analyse structurelle et thématique ---------------------------------------58

    Section 2: Analyse stylistique ----------------------------------------------------------65

    CHAPITRE III: LA PRATIQUE DU CYBERJOURALISME A C.T. ON LINE -------------------------------------------------------------------------------------70

    Section 1 : Du concept à la pratique --------------------------------------------------70

    Conclusion de la deuxième partie----------------------------------------------------76

    CONCLUSION GENERALE---------------------------------------------------------77

    BIBLIOGRAPHIE-----------------------------------------------------------------------80

    ANNEXES--------------------------------------------------------------------------------85

    TABLE DES MATIERES -------------------------------------------------------------90

    Pages

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau 1 : Fréquence d'apparition des rubriques -------------------------------------40

    Tableau 2 : production d'articles par rubriques ----------------------------------------41

    Tableau 3 : nombre d'illustrations par édition du journal -----------------------------44

    Tableau 4 : nombre des illustrations par rubriques du journal -----------------------45

    LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

    AFP: Agence Française de Presse

    AP : Associated Press

    ARPANET: Advanced Research Projects Agency Network

    BTS: brevet des techniciens supérieurs

    CAMTEL : Cameroon telecommunications

    CERN : Centre Européen de Recherche Nucléaire

    CD ROM: Compact Disk Read Only Memory

    CREOLINK : fournisseur d'accès de la SOPECAM

    C.T. : Cameroon-Tribune, quotidien bilingue camerounais de service public.

    C.T. on line : Cameroon-Tribune on line, version numérique de Cameroon-Tribune.

    DSTIC: Diplôme des Sciences et Techniques de l'Information et de la

    Communication.

    DSSTIC : Diplôme Supérieur des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication.

    E-mail : electronic mail, en français, courrier électronique

    Le FTP (File Transfer Protocol) : application qui permet de recopier et de transférer les fichiers d'un ordinateur (serveur) à son micro-ordinateur.

    GCNET : Global Communication Network

    HTML (Hyper Text Markup Language): format utilise pour la composition des pages web.

    Idem : mot latin signifiant le même.  

    IRC (Internet Relay Chat) : service qui gère toutes les discussions en direct sur Internet.

    MMDS (Microwave Multipoint Distribution Service) 

    Modem (abréviation de modulateur - démodulateur) : appareil qui permet la transition des informations entre un micro-ordinateur et le réseau. Cet appareil permet à un ordinateur de transmettre et de recevoir des données via une ligne téléphonique. En effet, l'ordinateur fonctionne avec des données numériques (signaux électriques séparés représentant des 0 et des 1), alors que la ligne téléphonique est analogique (signaux électriques à variation continue). Le modem sert à convertir les signaux digitaux en signaux analogiques et vice versa.

    Le Net : abréviation du mot Internet

    NEWTECH: New Technology Incorporation Network.

    NSF: National Science Foundation

    NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication

    Op.cit : opere citato , terme latin qui signifie en Français, dans le même ouvrage cité.

    SMTP : Simple Mail Transfer Protocol

    SOPECAM : Société de Presse et d'Edition du Cameroun

    TIC : Technologies de l'Information et de la Communication.

    URL (Universal Ressource Locator) : adresse unique de chaque page d'information disponible sur le Web

    VSAT (Very Small Aperture Terminal): antenne qui permet d'établir une connexion Internet (directe) à partir du satellite.

    LISTE DES TERMES TECHNIQUES

    Cyberjournalisme : journalisme qui se pratique sur Internet.

    La home page ou page d'accueil en français. Première page que l'on rencontre lorsqu'on ouvre un site Internet.

    Internet : acronyme de international network

    Jump page ou landing page l'équivalent en français de: page de renvoi.

    C'est une page web publicitaire vers laquelle renvoie un hyperlien, à la suite d'un clic de l'internaute sur une publicité en ligne ou dans un courriel commercial, et dont le rôle est de confirmer et de renforcer, par son contenu, l'attrait de l'offre initiale. Spécialement conçue pour une campagne de publicité en ligne, la page de renvoi doit idéalement présenter un contenu optimisé, afin d'inciter les internautes à profiter de l'offre proposée.

    Logiciels : programme informatique utilisé pour accomplir certaines tâches sur l'ordinateur.

    Moteur de recherche (search engine) : système de recherche par mots clefs des informations disponibles sur internet. Parmi les plus connus il y a : Yahoo, Lycos, Google.

    Serveur : ordinateur dans lequel sont stockées les informations. On distingue les serveurs en fonction du format qu'ils utilisent pour présenter ces informations (serveur Web, Gopher, FTP, etc.).

    Splash page ou splash screen Synonyme de page de garde français.

    Page écran affichant une image, un graphique ou un court texte avant d'amener l'internaute visiteur vers la page d'accueil proprement dite d'un site Web.

    La page de garde, qui est également affichée lors du lancement de certains logiciels, s'efface automatiquement après quelques secondes ou après un clic de l'utilisateur pour laisser la place à la page principale.

    Une page de garde peut comporter, par exemple, un logo, le nom de l'entreprise, la référence de l'auteur ou de l'éditeur, le choix d'une langue ainsi que des informations sur les droits d'auteur.

    La "Toile" : ensemble des sites Internet qui composent le 3w.

    RESUME

    Avec l'arrivée du noeud de connexion à Internet dans notre pays (Cameroun) en 1997, une certaine presse s'est portée dans le cyberespace. Parmi les organes de presse qui ont pris le train de la modernité, il y a C.T. En 1998, le quotidien bilingue se dote d'une version électronique dénommée : C.T. on line.

    Mais après six ans de présence sur le Net, C.T. on line a de la peine à respecter les normes de la cyberpresse (multimédia, instantanéité, interactivité, les liens hypertextes...). Cette situation est le résultat de la transposition sur la « Toile », de certains articles de la version imprimée, car, le site tire, 95% de sa production journalistique de C.T. Cette opération se fait sans un moindre effort de réécriture, afin d'apporter une plus value internétique au contenu. Les 5% restant, sont des dépêches d'agences copier sur le Web et coller dans le journal. Jusqu'à ce jour, C.T. on line, n'est pas encore un véritable journal « interactif » au sens premier du terme. Les deux journalistes (un anglophone et un francophone) désignés pour assurer la réécriture des articles ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur a été assignée. Vu le volume de l'information nécessaire pour assurer l'instantanéité du volet actualité du journal. Pis encore, les deux n'ont aucune formation sur la pratique du cyberjournalisme.

    Dans ce site, on note l'absence de certains éléments clefs de la presse en ligne : le multimédia, l'instantanéité et le bon usage des liens hypertextes à l'intérieur des articles.

    En somme, C.T. on line est un cyberjournal qui cherche encore ses repères dans le cyberespace.

    ABSTRACT

    With the arrival of the node of connection to Internet in our country (Cameroon) in 1997, a certain press went in the cyberspace. Among the bodies of press, which took the train of modernity, there is C.T. In 1998, the bilingual daily newspaper obtains an electronic version called: C.T. one line.

    But after six years of presence on the Net, C.T. on line is sorrow to respect the standards of the cyberpress (multi-media, instantaneity, interactivity, the bonds hypertexts...). This situation is the result of the transposition on the "Fabric ", certain articles of the printed version, because, the site draws, 95 % of its journalistic production of C.T. This operation is done without a less effort of rewriting, in order to bring one more been worth interned tick to the contents. The 5% remainder, are dispatches agencies to copy from the Web and to stick in the newspaper. So far, C.T. one line, is not yet a true "interactive" newspaper with the direction first of the term. The two journalists (an English-speaking and a French-speaking person) appointed to ensure the rewriting of the articles are not equal to the task, which was assigned to them. Considering the volume of information necessary to ensure the instantaneity of the shutter topicality of the newspaper. Worse still, both do not have any formation on the practice of the cyberjournalism.

    In this site, one notes the absence of certain key elements of the press on line: the multi-media one, the instantaneity and the good usage of the bonds hypertexts inside the articles.

    All things considered, C.T. one line is a cyberjournal, which still seeks its reference marks in the cyberspace.

    INTRODUCTION GENERALE

    A- SUJET

    Plus de cinq siècles séparent Gutenberg de l'Internet. L'apparition de

    l'imprimerie et l'émergence du "réseau des réseaux"1 constituent les deux

    révolutions technologiques majeures de l'histoire de la presse dans le monde. La

    première s'est appuyée sur le support papier pour se développer; la seconde

    l'abandonne au profit de la numérisation. Le nouveau papyrus "numérique ", qui

    s'inscrit déjà comme le principal support du troisième millénaire, va non seulement

    épargner des hectares de forêt sur toute la planète mais surtout avoir des

    conséquences impressionnantes - voire inattendues - sur l'avenir de la presse écrite,

    la stratégie des éditeurs traditionnels et l'exercice même du métier de journaliste.

    L'essor de l'Internet dans le monde a incité la presse à se mettre au goût du jour,

    à rénover, bref à s'adapter aux nouvelles technologies de l'information et de la

    communication. Les Américains s'y sont mis dès le début des années 1990. En

    effet, dès lors qu'il y a eu un public, un "marché" des internautes, la presse

    américaine a investi le terrain.

    En Europe, la presse anglo-saxonne est la pionnière de la presse en ligne. Dans

    le monde francophone précisément, Serge Guérin écrit que "dans un premier

    temps, la presse française a regardé avec intérêt le développement des réseaux en

    ligne et les expériences menées par les journaux anglo-saxons. Puis dès le début de

    1995, plusieurs titres ont sauté le pas, de Libération au Soir de Bruxelles, des

    Dernières Nouvelles d'Alsace à l'Hebdo suisse. Depuis, le mouvement s'accélère

    1 L'une des différentes appellations d'internet.

    même s'il y a souvent un important décalage entre les effets d'annonce et la réalité.

    Mais du site du Monde Diplomatique à celui de l'Express, en passant par

    l'étonnante expérience de Cybersphère, certaines expérimentations de journaux en

    ligne ouvrent des perspectives passionnantes"2.

    L'Institut Panos et l'Agence panafricaine d'information (PANA) ont organisé à

    Dakar (Sénégal) en 1997, ce qui apparaît comme la première rencontre d'envergure

    sur la problématique de l'appropriation de l'Internet par les médias africains

    francophones. Lors de ce séminaire, on recensait à peine une cinquantaine de

    médias africains connectés à Internet dont plus de la moitié en Afrique du Sud.

    L'Afrique francophone en avait une dizaine dont près de la moitié en Côte

    d'ivoire. En février 1999, on recensait environ 200 médias africains sur la "toile"3,

    radios et télévisions incluses. A part quelques radios (essentiellement en Afrique du

    Sud, au Sénégal et au Ghana) diffusant sur Internet, ce sont surtout les journaux qui

    sont montés sur le Net.4

    Au Cameroun, l'Internet n'a pris un véritable essor au sein du public, qu'au

    tournant de l' an 2000, ce qui explique que les journaux camerounais aient mis tant

    de temps à être vraiment actifs sur le Net. D'autre part, l'Internet, a longtemps

    gardé une image de gadget de luxe ne concernant que les Tout-Internet,5 ce qui

    donnait l'impression que ce nouveau média restait sélectif. Au-delà de l'effet de

    mode, Internet est effectivement et incontestablement un outil qui a amélioré et

    même redynamisé la presse écrite. Mais il faut sans doute lui garder sa juste

    2 Serge Guérin, La Cyberpresse: la presse et l'écrit, off line, on line, Paris, Hermès,1996 p. 32

    tre appellation d'Internet

    3 Au

    4 Cyriaque Paré, L'utilisation d'Internet dans la presse écrite francophone africaine : le cas du Burkina Faso,

    Mémoire de Diplôme universitaire de recherche (DUR), Université Michel de Montaigne- Bordeaux 3, 1999.

    http://membres.lycos.fr/mediafriq/memoire.html

    5 Les adaptes d'Internet, encore appelés les cybereuphoriques.

    mesure. Internet, pensons-nous, ne fera pas de miracle. Néanmoins, les plus

    clairvoyants des éditeurs des sites des journaux, ont été ceux qui ont anticipé

    l'évolution de l'Internet d'un média facultatif vers un mode de communication

    incontournable. La presse a donc elle aussi dû s'y adapter. La presse camerounaise

    s'est alors révélée très réceptive à la nécessité de créer des volets "interactifs" de

    leur édition papier. Certains animateurs camerounais de sites sur Internet disent

    "vouloir valoriser l'information camerounaise"6. Cameroon-Tribune, quotidien

    bilingue de service public a voulu "renforcer l'aura d'un journal pionnier soucieux

    de soigner son image de modernité"7 en créant une version électronique de

    l'imprimé dénommée Cameroon-Tribune on line.

    Notre travail s'intitule donc : « Les journaux camerounais face au défi de la

    publication en ligne : analyse de contenu de Cameroon -Tribune on line. »

    B- OBJET DE L'ETUDE

    Ce travail se propose de faire une étude de contenu doublée d'une enquête

    auprès des journalistes de C.T. Ceci, afin de valider ou d'invalider nos différentes

    hypothèses de recherche.

    C- INTERETS DU CHOIX

    Notre travail est sous-tendu par trois intérêts à savoir: les intérêts scientifique,

    professionnel et personnel.

    L'intérêt scientifique : Cette recherche se justifie par le besoin d'examiner le

    niveau d'adaptation de Cameroon-Tribune on line à la publication en ligne après

    6 Augustin Fongang -rédacteur -en -chef technique à C.T.et superviseur de C.T. on line.

    7 Idem

    six ans de présence sur la "Toile". Cette étude pourra donc être utile à tous les

    chercheurs qui s'intéresseront plus tard au rayonnement des journaux camerounais

    sur le Net.

    L'intérêt professionnel: nous soulevons, à travers cette étude, un problème qui

    concerne tous les journaux camerounais qui sont actifs sur le Net. A travers ce

    travail, nous interpellons les éditeurs des sites journalistiques, sur la nécessité de

    s'arrimer aux normes de la cyberpresse. Pour davantage de performance, de

    lisibilité et de visibilité sur le Net.

    L'intérêt personnel : Celui-ci trouve ses origines dans nos interrogations sur les

    nouvelles normes établies par le nouveau média ; surtout dans ses relations avec

    les autres médias en général et la presse écrite en particulier. Et nous, en tant que

    futur journaliste, nous nous devons de reconnaître une bonne publication en ligne et

    connaître comment réussir la mise en ligne d'un journal.

    D- RAISONS DU CHOIX

    Puisque Recherche rime le plus souvent avec nouveauté, notre choix naît de notre

    fascination pour le nouveau média (Internet). La publication en ligne en général et

    la cyberpresse en particulier, dans les sciences de l'information et de la

    communication, présentent plusieurs "pistes" de recherche. C'est donc pour cette

    raison que nous, dans le cadre de notre mémoire de fin formation à l'ESSTIC,

    avons choisi ce média comme support de notre étude.

    En effet, nous avons choisi de mener notre étude sur C.T. on line, parce que ce

    journal est dans une certaine mesure, emblématique de ce qu'est la presse

    camerounaise sur le Net. Et en considérant le nombre des internautes qui visitent

    son site, C.T. on line pourrait être le leader de la presse camerounaise active sur le

    Net.

    E- PROBLEMATIQUE

    Des trois médias traditionnels - radio, télévision et presse écrite- cette dernière

    est celui qui semble le plus fécond en matière d'initiatives sur Internet. Serge

    Guérin note ainsi que "paradoxalement c'est la presse et le livre, ces médias

    antiques, qui font preuve de la plus grande alacrité face aux nouvelles techniques

    de diffusion et de présentation de l'imaginaire. (...) Loin de tuer l'écrit, l'apparition

    du multimédia et d'Internet semble lui donner une seconde jeunesse".8 En somme,

    avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication, on assiste

    comme à une revanche de Gutenberg sur Marconi, de l'écrit sur l'audiovisuel.

    Les principaux acteurs de la presse écrite semblent mesurer tous les enjeux et les

    nouvelles occasions que leur offre le multimédia. Ainsi, le 52è congrès de

    l'Association mondiale des journaux (13 - 16 juin 1999 à Zurich, Suisse), qui a

    réuni un millier d'éditeurs et de rédacteurs- en -chef, a conclu que si " les organes

    de presse abordent l'Internet de manière différente pour le traitement de

    l'information (...), ce nouveau support de diffusion est dorénavant incontournable.

    Après s'être inquiétés d'une possible concurrence avec le support papier, les

    éditeurs s'accordent à dire que l'Internet est un moyen d'approcher une cible autre

    que les consommateurs de journaux papier".9 Au point qu'aux Etats-Unis, les sites

    web se construisent et se maintiennent aux dépens des salles de rédaction de la

    version papier, avec une réduction des budgets éditoriaux. Tout cela se déroule

    alors même que la cible que vise la presse électronique reste encore très volatile, et

    8 Serge Guérin, op.cit. p.12

    9 Cyriaque Paré, op.cit.

    que le positionnement de la presse dans ce nouvel espace souffre encore de

    beaucoup de tâtonnements. Mais, l'offensive de la presse sur Internet, est

    néanmoins incontestable aujourd'hui.

    A la faveur du raccordement du Cameroun au noeud international10 le 05 avril

    1997, plusieurs journaux se sont efforcés (et certains s'efforcent encore) de

    disposer d'une version en ligne de leurs produits. A regarder de près la presse

    camerounaise n'a rien compris à la révolution techno-électronique. Depuis plus de

    cinq ans, les journaux camerounais investissent massivement dans les éditions

    électroniques. Dans leur esprit, Internet ne représente rien de plus qu'une nouvelle

    forme d'impression, un complément du papier, commettant exactement la même

    erreur que Gutenberg, qui ne voyait dans l'imprimerie qu'un moyen de produire des

    manuscrits illustrés de qualité supérieure. Ce jugement caractérise bien le contenu

    éditorial qui est celui de beaucoup de cyberjournaux. Ceux-ci ont été conçus juste

    comme un prolongement du journal papier et non comme un support médiatique

    total. Ainsi presque la totalité des journaux camerounais en ligne puisent au moins

    80% de leur contenu dans la version imprimée.

    Une lecture synoptique de C.T. on line, impose d'emblée un constat. Il ne se

    distingue en règle générale pas par son degré d'originalité au regard du support

    imprimé dont il manifeste virtuellement l'existence. Notre problématique part du

    constat que C.T. on line a du mal à s'adapter à la publication en ligne. D'où notre

    interrogation : pourquoi Cameroon-Tribune on line ne parvient-il pas à assurer

    une publication efficiente?

    Cette question générale se subdivise en trois questions spécifiques.

    10 Internet

    F- QUESTIONS SPECIFIQUES

    1- Cameroon-Tribune on line répond-il aux normes de la cyberpresse?

    2- Les journalistes de C.T. ont-ils le profil des cyberjournalistes?

    G- HYPOTHESES

    Selon Michel Beaud : « l'hypothèse est une proposition de réponses aux

    questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulé en des termes

    tels que l'observation et l ' analyse puissent fournir une réponse » 11.

    L'hypothèse est donc une réponse anticipée aux interrogations suscitées par les

    questions de recherche. Et comme hypothèses nous avons:

    1- Cameroon-Tribune on line ne répond pas aux normes de la cyberpresse.

    2- Les journalistes de C.T.n'ont le profil des cyberjounalistes.

    H- METHODOLOGIE

    Selon le Dictionnaire Universel, la méthodologie est : « Une démarche

    rationnelle de l'esprit et un ensemble de procédés et de moyens utilisés pour

    arriver à la connaissance, à la démonstration ou à un résultat »12.

    De cette définition, nous retenons deux termes importants : procédés et moyens.

    Termes qui renvoient à la méthode.

    Pour Madeleine Grawitz, la méthode est : « Un moyen de parvenir à la vérité. De

    répondre plus particulièrement à la question comment. »13.

    11 Michel Beaud, L'Art de la thèse, paris, la Découverte, 1990, p.31

    12- Dictionnaire Universel, Paris, Edicef &Hachette, 1998, p.761

    13 - Madeleine Grawitz, Méthodes en sciences sociales, Paris ,8e éd. Dalloz, p.698

    Ainsi les méthodes utilisées pour conduire à bien notre étude sont les méthodes

    de collecte de données et l'analyse de contenu.

    a) Les méthodes de collecte de données

    - La recherche documentaire ;

    - L'observation directe ;

    - Les entretiens ;

    -L'enquête par questionnaire.

    1. La recherche documentaire

    Elle nous permet de faire un état des lieux sur le sujet. Cette technique permet

    de connaître ceux des chercheurs qui ont déjà abordé le sujet et sous quel angle. Au

    cas où les approches seraient différentes, la recherche documentaire permet de

    noter les innovations de la recherche que l'on effectue.

    2. L'observation directe

    C `est une « méthode au sens strict, basée sur l'observation visuelle. Les méthodes

    d'observation directe constituent les seules méthodes de recherche sociale qui

    captent les comportements au moment où ils se produisent sans l'intermédiaire

    d'un document ou d'un témoignage. »14

    Ainsi, nous sommes allé au siège de C.T. on line, pour observer son

    fonctionnement. Nous avons également assisté au processus de mise en ligne du

    journal.

    14 - Quivyet Raymond et Van Campenhoudt Luc, Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Nouvelle

    édition, éd. Dunod,1996. p.199

    3. Entretiens

    L'entretien est une méthode de recueil des informations à partir des déclarations

    des acteurs. Les méthodes d ` entretien : « se caractérisent par un contact direct

    entre le chercheur et ses interlocuteurs et par une faible directivité de sa part »15.

    Nos entretiens avec les personnes ressources de la chaîne de mise sur le réseau, du

    journal nous ont permis de connaître l'importance qu'ils accordent à la publication

    en ligne de leur journal et les principales difficultés auxquelles ils font face.

    4. Enquête par questionnaire

    C'est une méthode qui : « consiste à poser à un ensemble de répondants, le plus

    souvent représentatif d'une population, une série de questions relatives à leur

    situation sociale, professionnelle ou encore sur tout autre point qui intéresse le

    chercheur »16. Cette méthode, nous a permis d'apprécier la conduite des

    journalistes de C.T. face à Internet et à la version web de leur journal.

    b) L'analyse de contenu

    Selon Roger Mucchielli : « analyser le contenu (d'un document ou d'une

    communication), c'est, par des méthodes sûres, rechercher les informations qui s'y

    trouvent, dégager le sens ou les sens de ce qui y est présenté, formuler et classer

    tout ce que « contient » ce document ou cette information »17. L'analyse de contenu

    offre ainsi la possibilité de traiter de manière méthodique des informations et des

    témoignages qui présentent un certain degré de profondeur et de complexité.

    15 - Quivyet Raymond et Van Campenhoudt Luc, op.cit.p.194

    16- Quivyet Raymond et Van Campenhoudt Luc, op.cit.p.190

    17 - Roger Mucchielli, Analyse de contenu des documents et des communications, Paris, E.S.F.7e éd. 1979

    Notre analyse de contenu est donc un examen critique du contenu de Cameroon-

    Tribune on line face aux normes de la production en ligne.

    I- REVUE DE LITTERATURE

    En raison de la rareté des documents sur la publication en ligne, notre revue de

    littérature reste peu fournie. Néanmoins, nous avons trouvé quelques ouvrages qui,

    bien que n'ayant pas de rapport direct avec le sujet, édifient sur Internet et ses

    différentes applications.

    Internet à l'usage des journalistes africains18, de Naidoo Kameshnee.

    L'auteur a pour objectif majeur dans cet ouvrage : répondre à toutes les

    questions que se posent les journalistes africains sur l'utilisation d'Internet dans

    leur contexte quotidien. Dans le chapitre 5, l'auteur détaille la stratégie qu'un

    journal doit mettre en oeuvre pour une mise en ligne réussie.

    La Publication en ligne19, l'auteur, Charlotte Nikitenko, s'interroge sur l'avenir

    de l'imprimé et sur la réaction du monde de la presse face à l'Internet. Dans cette

    analyse, il ressort que Internet engendre des contraintes spécifiques liées à son

    support, à son écriture, au multimédia, à son immédiateté, et son caractère

    universel. Pour l'auteur, Internet est une chance pour les médias qui rêvent de

    modernisation et de rayonnement mondial.

    18 - Naidoo Kameshnee, Internet à l'usage des journalistes africains, Paris, Institut Panos/ Karthala, 1999,95p.

    19 - Charlotte Nikitenko, La Publication en ligne, Paris, Cahier du Numérique, 2000.

    Réussir le design de son site web20, Robin Williams et John Tollet, dans ce livre,

    abordent l'ensemble des notions techniques qu'il est nécessaire de connaître et

    mettent un accent sur le processus et les moyens indispensables pour la création des

    pages web. Ils démontrent que l'émergence de la publication web, a engendré la

    naissance d'un nouveau concept de publication accompagné de son propre jargon et

    de sa propre technologie.

    S'agissant de la recherche à l ' ESSTIC, nous avons trouvé des mémoires qui se

    sont penchés sur la publication en ligne au Cameroun et l'introduction des NTIC à

    Cameroon- Tribune.

    Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication et

    Production de l'Information. Influences sur les Pratiques Professionnelles en

    Presse Ecrite21, Sophie Hortense Ntsouala, présente une étude panoramique sur les

    niveaux et les processus d'application des NTIC à C.T. Il ressort de cette étude que

    C.T. utilise les NTIC pour optimiser son travail dans la production de l'information.

    Dans ce travail, l'auteur procède à un double inventaire des NTIC. L'un recense

    tous les NTIC applicables à la presse écrite et l'autre présente les NTIC utilisées

    par C.T. En somme, cette recherche présente uniquement les tâches qu'accomplit

    chaque NTIC dans le processus de la production de l'information à C.T. Et partant

    du fait qu'Internet est une NTIC, Sophie Hortense Ntsouala, la présente comme une

    source d'informations qui permet aux journalistes de C.T. de collecter une kyrielle

    d'informations.

    20 Robin Williams et John Tollet, Réussir le design de son site web, Paris, Campuspress, 2000.

    21 - Sophie Hortense Ntsouala, Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication et Production de

    l'Information.Influences sur les Pratiques Professionnelles en Presse Ecrite, ESSTIC,mémoire DSTIC ,1999

    Cependant, nous, dans notre approche, considérons Internet sous une autre

    forme: un nouveau média et un outil de diffusion. Nouveau média utilisé par C.T.

    pour avoir une dimension planétaire.

    La Cyberpresse au Cameroun : analyse critique du contenu de Cameroun

    Actualité22, de Oswalde Lewat, l'auteur montre que Cameroun Actualité est une

    entreprise qui répond aux normes d'un organe de presse. A l'aube de la

    Cyberpresse au Cameroun, cette étude démontre que Cameroun Actualité est un

    cyberjournal « hybride ». De nature cybernétique, son contenu présente les

    caractéristiques d'un journal imprimé.

    Notre travail va donc dans le même sens que cette recherche. Mais à la

    différence que, Cameroun Actualité est un e-zine donc, un journal né avec Internet

    et uniquement sur Internet. Tandis que, notre support Cameroon- Tribune on line

    est un « produit » dérivé de C.T qui est lui, un support imprimé.

    Ecriture dans un journal en ligne : le cas de la rubrique politique de

    Cameroon-Info.Net23, l'auteur, Séverin Alega Mbelé, démontre que Cameroon-

    Info.Net, s'inscrit dans la lignée des médias de communication. Seulement, dans la

    publication en ligne, le respect des canons de l'écriture hypertexte commande

    l'intégration des liens dans les contenus afin de les rendre dynamiques. Il aboutit à

    la conclusion que Cameroon -Info.Net ne respecte pas les principes de l'écriture en

    ligne.

    22 - Oswalde Lewat, La Cyberpresse au Cameroun: analyse critique du contenu de Cameroun Actualité, ESSTIC,

    mémoire DSTIC, 1999.

    23 - Séverin Alega Mbelé, Ecriture dans un journal en ligne : le cas de la rubrique politique de Cameroon -Info.Net,

    ESSTIC, mémoire DSTIC, 2001.

    L'auteur a travaillé sur un support essentiellement virtuel. Et il s'est intéressé

    uniquement à l'écriture en ligne. Tandis que nous procédons à une étude

    panoramique du contenu de Cameroon- Tribune on line.

    Notre souci à travers cette recherche, est d'apporter notre contribution dans la

    recherche en Sciences de l ' Information et de la Communication (SIC) par une

    étude honnête et crédible.

    J- CONCEPTS OPERATOIRES

    Selon Emile Durkheim, il « faut définir les choses qu'on traite afin que l'on

    sache de quoi il est question « parce que »la signification réelle d'un mot (et

    spécifiquement d'un mot chargé de valeur) ne peut se définir que par la proposition

    (ou situation) de ce mot dans un espace sémantique à n dimensions ».24

    Afin que nos concepts ne prêtent pas à équivoque, nous les avons définis en

    rapport avec notre champ d'étude : la publication en ligne.

    Connexion : opération qui consiste à relier par câble, téléphone ou satellite, un

    ordinateur au réseau Internet.

    Information : en journalisme, c'est un compte rendu d'actualité sur des

    événements, des faits et des opinions qui intéressent un grand nombre de gens.

    Internaute : utilisateur d'Internet.

    Internet : réseaux d'ordinateurs du monde entier qui sont interconnectés et qui

    utilisent le protocole de communication " Internet protocol ".

    Lien hypertexte ou hyper lien : c'est une image ou un bout de texte souligné ou

    présenté dans une couleur différente, sur lequel l'Internaute est invité à cliquer.

    Lorsqu'il le fait, il se retrouve « propulser »dans le site que lui indique cet hyper-

    lien.

    24 - Emile Durkheim, cité par Madeleine Grawitz, op.cit, p.302, 308.

    Mise en ligne: opération de transposition du contenu informationnel du support

    papier au support virtuel.

    Multimédia : combinaison sur un même support, différents types de documents

    (textes, sons, graphiques et images) et la possibilité de « naviguer »entre ces

    différentes informations quelles que soient leurs formes.

    Provider : fournisseur d'accès à Internet, société qui propose des abonnements à

    Internet.

    Serveur : ordinateur qui dispose des informations que viendront consulter des

    ordinateurs clients.

    Traitement de l'information : en journalisme, c'est le processus que les

    journalistes font suivre à tout fait d'actualité, de la collecte à la diffusion en passant

    par la sélection et la mise en forme.

    WWW: World Wide Web. Le sens de ce nom en français est la "Toile d'araignée

    mondiale". Les 3w sont une subdivision du réseau Internet regroupant des

    documents reliés entre eux par des liens hypertextes.

    Webmaster : personne qui s'occupe ou qui supervise un site.

    K- DELIMITATION DE LA PERIODE D'ETUDE

    Nous avons choisi le mois de juin pour plusieurs raisons. Juin, au Cameroun, a

    été marqué par des évènements sociaux et politiques d'envergure. Au niveau

    social, les examens de l'enseignement secondaire général (le Baccalauréat, le

    Probatoire et le BEPC) et les 30 ans de C.T. Sur le plan politique, la fameuse

    rumeur sur la mort de Paul Biya, président de la république du Cameroun. Une

    semaine plus tard il y a eu l'inauguration à Kribi du pipeline Tchad- Cameroun.

    Enfin, la visite du roi Mohammed VI, du Maroc. Cette intense activité politique et

    sociale justifie le choix de notre période d'étude.

    L - CORPUS

    D'après Roger Mucchielli, le corpus est : « l'ensemble des données sur

    lesquelles doit s'effectuer l'analyse de contenu ».25

    Notre corpus est constitué de toutes les éditions de C.T. on line du mois de

    juin, 2004. Nous avons un corpus de 22 éditions avec au total de 712 articles qui

    servent de base à notre étude.

    M- LIMITES ET DIFFICULTES

    Pour cette recherche, nous avons fait face à plusieurs difficultés. Contrairement

    à certaines grandes écoles, l'ESSTIC n'a pas prévu une période exclusivement

    consacrée à la recherche. Il était donc difficile pour nous, de suivre les cours tout en

    préparant le mémoire.

    En plus, notre objet d'étude étant numérique, il nous fallait faire des recherches

    sur le Net. Ces recherches ont été très onéreuses. De surcroît nous avons été

    confrontés à la faiblesse et au manque de connexion dans les cybercafés.

    Notre travail, comme toute oeuvre humaine, est loin d'être parfait. C'est pourquoi,

    il présente quelques limites. La première a trait au sujet. Il est vaste. La deuxième

    est le manque d'approfondissement. Nous espérons que ces limites seront prises

    en compte par d'autres chercheurs, afin de faire avancer la recherche sur la presse

    camerounaise sur la « Toile ». Par conséquent, notre travail aurait été plus

    intéressant en faisant une comparaison entre le support papier de C.T. et le support

    numérique. Mais, pour des raisons personnelles, nous avons opté vérifier si C.T. on

    line épouse les exigences de la publication en ligne.

    25 - Roger Mucchielli, op.cit. P.38

    N- PLAN GENERAL DE TRAVAIL

    Notre mémoire se divise en deux grandes parties ayant chacune trois chapitres.

    Ces deux parties sont couronnées par un chapitre liminaire. Celui-ci est une

    présentation générale d'Internet.

    La première partie axée sur la presse sur Internet présente: la cyberpresse, C.T. on

    line et procède à une analyse quantitative du contenu de C.T. on line.

    La deuxième partie quant à elle s'appesantit sur l'étude qualitative du contenu de

    C.T. on line. Le chapitre I, est un examen critique des éléments de mise en valeur

    du journal. Le chapitre 2 analyse la mise en forme des discours journalistiques.

    Enfin, le dernier chapitre examine la pratique du cyberjournalisme à C.T. on line.

    Chapitre Liminaire : présentation d'internet

    Ce chapitre est un exposé sur Internet. Il procède d'abord à une présentation

    générale d'Internet, ensuite retrace son historique et enfin présente quelques-uns

    de ses services.

    Section 1 : Le réseau planétaire

    1. Présentation générale

    Plus communément appelées TIC, les technologies de l'information et de la

    communication recouvrent l'ensemble des techniques permettant d'accéder à

    l'information numérisée (c'est-à-dire traduite en langage informatique), de la créer

    ou de la transmettre. Actuellement, les principales technologies utilisées en ce sens

    sont les CD-ROM et l'Internet.

    L'Internet, acronyme de : international network (réseau international), désigne un

    ensemble de réseaux informatiques reliés entre eux dont certains services sont

    accessibles librement. Il représente également une communauté d'utilisateurs qui

    dialoguent, échangent des informations par du courrier électronique. L'Internet est

    souvent associé à un monde qualifié de cyberespace. Il s'agit d'une sorte de planète

    virtuelle où, le temps et l'espace ont une toute autre dimension. "Les autoroutes de

    l'information, le Net, le cyberespace, l'Internet, etc.": toutes ces dénominations sont

    utilisées pour désigner l'accès au plus grand réseau du monde. Un accès à des

    centaines de milliers de gigabits de données. Ces informations (sous forme de

    Organigramme : Alternative: CHAPITRE LIMINAIRE: PRESENTATION D'INTERNET

    texte, d'images, de son, de vidéos...) traitent de tous les sujets, ce qui constitue le

    point fort de l'Internet; pratiquement, tout existe quelque part.

    2. Historique d'Internet

    Internet est issu du réseau ARPANET, créé en 1968 par le département

    américain de la Défense pour relier ses centres de recherche. En 1979, des étudiants

    de Duke University (Caroline du Nord) prennent l'initiative de faire correspondre

    des ordinateurs afin d'échanger des informations scientifiques. Ce premier "inter-

    réseaux" s'étend alors progressivement aux universités.

    En 1983, le réseau ARPANET est complètement surchargé, la NSF décide de

    lancer son propre réseau et d'y connecter l'Europe et le reste du monde. Plus simple

    d'accès et plus rapide que le réseau ARPANET, ce dernier s'étend rapidement. En

    1990, ARPANET ferme définitivement ses portes, faute d'utilisateurs.

    En 1991 apparaît le World Wide Web (WWW) ou "toile d'araignée mondiale",

    qui n'est autre qu'une interface constituant un moyen simple d'organiser

    l'information et la navigation sur l'Internet par la mise en place de liens

    (hypertextes et hypermédias). Cette innovation permet d'ouvrir le réseau au grand

    public.

    Les réseaux des fournisseurs d'accès à Internet ou providers, devenant de plus

    en plus nombreux et rentables, la NSF décide en 1993, de cesser le financement de

    l'ossature centrale d'Internet. L'explosion du réseau des réseaux est sans conteste

    fulgurante.

    Actuellement, les utilisateurs de l'Internet se chiffrent à plusieurs millions.

    Cette expansion est loin d'être terminée. Cela constitue une nouvelle donne dans le

    monde des télécommunications.

    3. Accès à Internet

    Pour se connecter à Internet, il faut disposer d'un ordinateur bien sûr, mais

    également d'un modem relié à une ligne téléphonique. Cet appareil permet à un

    ordinateur de transmettre et de recevoir des données via une ligne téléphonique. En

    effet, l'ordinateur fonctionne avec des données numériques (signaux électriques

    séparés représentant des 0 et des 1), alors que la ligne téléphonique est analogique

    (signaux électriques à variation continue). Le modem sert à convertir les signaux

    digitaux en signaux analogiques et vice versa. La connexion peut également se faire

    à partir du téléphone numérique, du câble, de l'ADSL, du satellite via le VSAT ou

    par ondes hertziennes.

    Il est également nécessaire de souscrire un abonnement auprès d'un

    fournisseur d'accès qui est en fait une société (commerciale) connectée à

    l'Internet. Au prix de l'abonnement auprès du fournisseur d'accès, il faut ajouter le

    coût de la communication téléphonique (à partir du lieu d'appel jusqu'au

    fournisseur d'accès).

    L'ordinateur répondant à toutes les exigences énumérées ci-dessus doit

    pouvoir établir la connexion avec l'Internet et accéder à ses différentes ressources.

    Pour ce faire, il est nécessaire que soient installés dans l'ordinateur des logiciels

    permettant d'établir la connexion, de « naviguer » sur les différents sites Web

    (pages reliées par des hypermédias dont est constitué le WWW), d'envoyer ou de

    recevoir du courrier électronique, etc.

    Section 2 : Quelques services d'Internet

    Parler d'Internet revient aujourd'hui souvent à n'évoquer que le World Wide

    Web. À tort peut-être, vu que le WWW n'est qu'un des multiples services du réseau

    Internet. Ces applications sont assurées par des ordinateurs appelés serveurs. Ces

    machines sont connectées en permanence sur Internet de manière à assurer un

    service ininterrompu et indépendant des fuseaux horaires.

    Parmi ces nombreuses composantes on peut par exemple mentionner :

    1) Le FTP (File Transfer Protocol) ou transfert de fichiers

    Le FTP est un logiciel (gratuit) qui permet le transfert des documents et de

    fichiers utilisés sur Internet tels que des programmes, des bases de données, des

    logiciels, des vidéos, des animations... depuis un ordinateur distant (serveur)

    connecté au réseau dans lequel ils sont stockés jusqu'à l'ordinateur de l'utilisateur et

    vice versa.

    En outre, un nom d'identification de l'utilisateur (Username) et un mot de passe

    secret (Password) sont généralement requis. Le service FTP est par exemple utilisé

    pour installer ou mettre à jour les sites sur le Net.

    2) Le WWW

    Le World Wide Web est une interface créée par le CERN (Centre Européen de

    Recherche Nucléaire) en 1991. Il a pour objectif de structurer les informations

    disponibles sur Internet et d'en rendre l'accès plus simple au grand public. Support

    par excellence d ' Internet, il a permis sa fulgurante expansion. Il regroupe un

    ensemble de sites comparables à des livres reliés entre eux par des liens

    hypertextes. Ces sites sont créés et mis à jour par différents organismes

    (gouvernementaux, militaires, commerciaux, etc.) ou par des particuliers et

    proposent des informations sous forme de pages fonctionnant selon le principe de

    l'hypermédia. La navigation (ou surf) dans ces sites, nécessite l'utilisation d'un

    logiciel appelé "navigateur web". En plus du simple affichage des pages

    d'informations, il permet la recherche d'informations via des répertoires structurés

    de sites ou des moteurs de recherche, fonctionnant par mots clefs.

    3) La messagerie électronique (ou e- mail)

    De tous les services qu'offre le réseau des réseaux, la messagerie électronique

    (ou e-mail) est le plus demandé. Il est basé sur le principe du courrier postal

    traditionnel. Chaque personne communicant par e-mail possède une adresse

    électronique. Cette adresse se compose du nom de la personne suivi de l'organisme

    d'appartenance. Cette adresse est nécessaire pour expédier son courrier mais aussi,

    pour identifier l'expéditeur d'un courrier reçu. Les messages électroniques sont

    stockés dans des boîtes aux lettres électroniques qui sont gérées elles-mêmes par

    les serveurs de messagerie. Les échanges de données pour le service de messagerie

    électronique s'appuient sur le protocole SMTP. La messagerie électronique se

    pratique surtout entre personnes de connaissance ou ayant des relations

    professionnelles.

    4) Les groupes de discussion

    Par le biais de la messagerie électronique, il est également possible d'accéder aux

    messageries collectives : ces services permettent aux internautes de dialoguer entre

    "experts" sur un sujet donné. L'internaute peut s'abonner à un groupe de discussion,

    ayant ainsi d'une part, l'accès aux remarques, suggestions, informations et questions

    des autres internautes, et d'autre part, la possibilité d'intervenir lui-même dans les

    débats.

    On distingue deux types de groupes de discussion :

    a) Les newsletters ou liste de diffusion

    Elles sont utilisées pour des discussions étalées dans le temps sur un sujet précis.

    Elles sont comparables à un magazine auquel il est possible de s'abonner. Elles

    fonctionnent parfois à sens unique : en effet, des organismes réalisant des

    publications en ligne (sur le WWW) s'en servent pour tenir leurs abonnés au

    courant de leurs nouvelles publications.

    b) Les newsgroups ou les Forums de discussions

    Les Forums de discussions (newsgroups) constituent un autre moyen de

    communication pour diffuser et échanger des informations sur Internet. Les forums

    sont des conférences thématiques qui réunissent des individus partageant les

    mêmes intérêts: la musique, les voitures, les voyages, les top models etc.

    Ces groupes de discussions fonctionnent grâce à la participation active des

    utilisateurs, invités à envoyer des messages qui peuvent être consultés par

    l'ensemble des internautes sans inscription préalable.

    Du point de vue technologique, la principale différence entre ces deux types de

    groupes de discussion réside dans le fait que dans le cas des listes de diffusion, les

    messages postés sur la liste parviennent directement dans la boîte électronique,

    tandis que dans le cas des newsgroups, ils sont hébergés sur des boîtes aux lettres

    communes dans lesquelles les abonnés vont lire les messages qui les intéressent.

    5) IRC (Internet Relay Chat) ou dialogues en direct

    Dans le cadre des services de l'Internet axés sur la communication, l'IRC suscite

    l'engouement d'un grand nombre d'utilisateurs. Acronyme de l'Internet Relay Chat,

    ce service permet de dialoguer en temps réel soit par écrit (à l'aide du clavier) soit

    oralement (par l'intermédiaire d'écouteurs et d'un micro) entre internautes du

    monde entier disposant d'un logiciel adapté à ce type de fonction (Microsoft Chat,

    NetMeeting). L'utilisateur peut ainsi participer à une téléconférence (ou une

    visioconférence dans le cas où il dispose d'une caméra spéciale) avec un nombre

    illimité d'interlocuteurs. Cette dernière utilisation de l'Internet a suscité de vives

    protestations de la part des organismes de télécommunication, en raison des

    possibilités qu'elle offrait. En effet, il est maintenant possible de communiquer

    oralement et même visuellement avec un interlocuteur résidant à l'autre bout de la

    planète pour le prix d'une communication zonale.

    Depuis un ordinateur connecté à Internet, il suffit de posséder un ordinateur

    multimédia (carte sons full dupex, micro, haut-parleurs), et d'un logiciel approprié.

    On peut téléphoner à un autre ordinateur connecté ou même appeler un poste

    téléphonique traditionnel. Dans le premier cas, la communication ne coûte rien de

    plus que la connexion. Dans le second, vous ne payez guère plus que le tarif local

    quelle que soit la localisation de votre correspondant.

    Tout ce qui est valable pour la téléphonie l'est aussi, et dans une mesure encore

    plus grande, pour la visioconférence. Elle nécessite également un matériel adéquat

    (petite caméra webcam ou plus), une connexion à Internet de grande qualité et

    vous pouvez organiser des réunions virtuelles.

    6- Commerce électronique ou le e-business

    C'est un processus d'achat et de vente en utilisant Internet. C'est l'utilisation des

    moyens numériques de communication pour enclencher, soutenir ou conclure la

    location, l'achat ou la vente de produits et services avec un paiement électronique et

    une livraison physique ou numérique.

    7- Le Telnet

    Application qui permet l'accès à des ordinateurs distants. Grâce au Telnet, un

    utilisateur d'Internet peut se connecter à un ordinateur plus puissant comme si son

    micro-ordinateur n'était qu'un simple terminal par exemple pour effectuer des

    calculs complexes ou travailler en parallèle avec d'autres utilisateurs.

    Parchemin horizontal:

    PREMIERE PARTIE :

    LA PRESSE SUR

    INTERNET

    Introduction Première partie

    Cette première partie de notre travail s'intéresse essentiellement à la presse sur

    Internet. Elle comprend trois chapitres. Le premier est un exposé explicatif sur la

    cyberpresse. Le deuxième est une présentation panoramique de Cameroon-Tribune

    on line. Enfin, le troisième procède à une étude quantitative du contenu de

    Cameroon-Tribune on line.

    Ce chapitre comporte trois sections. Il sera donc question de présenter la genèse

    de la presse sur Internet (section 1). La deuxième section montrera les avantages et

    les limites de la cyberpresse et la troisième effectuera une présentation

    panoramique de C.T. on line

    Section 1 : La genèse de la presse sur Internet

    1. Les débuts de la presse sur la "Toile" dans le monde

    Les débuts de la presse en ligne remontent à 1992 aux Etats-Unis; en France, il

    faut attendre 1995. La première expérience de mise en ligne a été faite par le

    Chicago Tribune au début de l'année 1992. Mais le quotidien qui fait figure de cas

    d'école est le Mercury News, créé en mai 1993 par un quotidien de la Silicon

    Valley, le San José Mercury News.

    Il offre de nombreuses informations supplémentaires : documents d'agence de

    presse, des articles non parus dans l'édition papier, des textes intégraux de

    conférences, des données boursières et économiques, les programmes complets des

    chaînes de télévision et des cinémas locaux, des petites annonces.

    Il propose aussi les archives, de 1985 à nos jours, du Mercury News ainsi que celles

    d'autres journaux. La navigation est soignée et l'interactivité est privilégiée. Ainsi,

    il est possible de s'adresser directement aux journalistes, chaque article est

    accompagné de l'adresse électronique de l'auteur.

    Organigramme : Alternative:

    CHAPITRE I : LA CYBERPRESSE

    1. Les conditions de mise en ligne

    Apres avoir rempli les conditions d'accès à Internet (cf. page 19), l'utilisateur qui

    souhaite publier en ligne doit avoir :


    · une adresse (URL) ou un nom de domaine fourni par un provider ;


    · le site doit posséder des serveurs pour l'hébergement et la messagerie.

    Section 2: Les avantages et les limites de la presse sur Internet

    1-Les avantages

    1-1- Des coûts réduits

    Entre l'écriture de l'article et sa diffusion, le circuit est réduit au minimum. La

    phase industrielle disparaît, ce qui représente une économie significative de frais

    d'impression, de stockage, de distribution, d'invendus, de papier et surtout de

    masse salariale. Les délais sont moindres.

    1-2- L'instantanéité

    La mise en ligne permet de réagir immédiatement et de diffuser instantanément

    l'information. La rapidité, la course au "scoop" ne pourra que s'accélérer avec les

    technologies de la communication. Mais parallèlement, il est aussi possible de faire

    le lien avec des articles précédents ou des analyses de fond qui permettent la mise

    en perspective de l'information pour éviter que l'émotion ne remplace l'explication.

    1-3-L'interactivité

    L'interactivité entre le journaliste et son lecteur n'est pas née avec Internet

    puisque, depuis l'invention du courrier des lecteurs, émetteurs et récepteurs

    dialoguent. Mais Internet donne une ampleur nouvelle à l'interactivité, transforme

    les rapports entre le journaliste et son lecteur. Grâce au courrier électronique, le

    lecteur peut réagir sur un article, demander des précisions à son auteur. Par-là

    même, la fonction communautaire du journal (et la fidélité pour la publication) se

    renforce, comme en témoigne la multiplication des forums de discussions sur les

    sites web des journaux. La discussion porte sur des thèmes lancés par le journal ou

    même par les lecteurs. Le fait que le lecteur soit de plus en plus critique, et surtout

    qu'il dispose désormais des moyens de faire part de ses réactions, oblige le

    médiateur à rechercher une plus grande fiabilité, à faire preuve d'un plus grand

    sérieux.

    1.4 Une offre de plus en plus ciblée

    Internet offre un prolongement intéressant au livre ou à toute autre publication

    de la chaîne d'édition. Des ressources complémentaires sont parfois proposées sur

    CD Rom et la mise à jour peut s'effectuer en ligne. Des ressources thématiques,

    spécialisées ou non, les archives des journaux peuvent être proposées. Leur accès

    sera facilité par les moteurs de recherche. Des journaux économiques fournissent

    leurs bases de données, des analyses et des conseils sur abonnement.

    Comme pour la presse magazine, la segmentation du marché et la personnalisation

    de la presse en ligne sont de plus en plus recherchés.

    1-5 Le multimédia

    Il est désormais possible d'insérer l'image, le son ou la vidéo dans son processus

    éditorial. De plus en plus, ces différents types d'expression sont associés.

    1-6 Valorisation du fond documentaire

    Les services en ligne de nombreux journaux mettent à la disposition du lecteur

    une partie de leurs archives. La recherche est facilitée par un classement thématique

    et l'utilisation de moteurs de recherche. La mise en ligne permet également de

    valoriser le fond documentaire des journaux par l'accès aux bases de données

    développé par les services de documentions et les journalistes.

    1-7 Profondeur et volume de l'information

    Grâce aux hyperliens, l'information acquiert une nouvelle dimension, une

    nouvelle profondeur. On relie l'article à des documents complémentaires tels que

    des cartes géographiques, des notices biographiques, des textes officiels, des

    informations de nature économique, culturelle, des articles antérieurs... Le

    journaliste peut également mettre à la disposition du lecteur, une partie de ses

    sources, afin d'étayer ce qu'il avance. La presse écrite s'affranchit, en quelques

    sortes, des contraintes espace-temps et peut espérer augmenter son crédit auprès

    des lecteurs. L'arrivée sur la " toile" de la presse écrite élargit le contenu de

    l'information offerte.

    1-8 La personnalisation

    La révolution numérique, c'est aussi la possibilité de développer un système

    d'informations segmentées en fonction des « cibles », du public recherché. Au lieu

    du message collectif pour un public indifférencié, on est sur le point d'atteindre le

    « message unique pour un destinataire unique », du one to many on passe au one to

    one .Pour la presse, il est désormais possible d'informer l'internaute selon ses goûts

    et ses préférences.

    2. Les limites

    2-1. Le confort de lecture

    La presse électronique utilise l'écran comme support de lecture. Les

    inconvénients sont nombreux. Soit la taille de l'écran est satisfaisante (17 ou 20

    pouces) mais le support est fixe, soit le support est mobile mais la taille devient

    trop limitée. La fatigue oculaire est souvent un problème. Les industriels et

    chercheurs s'activent pour trouver des supports plus adaptés. .

    La cyberpresse portable se développe, mais on peut s'interroger sur la qualité de

    l'offre éditoriale du fait de la taille réduite de l'écran : pas d'illustrations, peu ou pas

    de développement.

    2-2- L'écriture

    Ce nouveau média a des contraintes et des possibilités qui nécessitent une

    nouvelle écriture. La question du contenu de l'information et de sa recherche se

    pose. Il faut trouver un style qui se traduise bien à l'écran et qui associe bien les

    différents médias. Pour Serge Guérin, « il semble que le passage à l'écran nécessite

    une écriture moins littéraire, plus proche de l'oralité. Les phrases doivent être plus

    courtes et il importe de rechercher un vocabulaire simple mais imagé ».26 .

    26 -· Serge Guérin, op.cit. p.29

    D'autres éléments sont à prendre en compte : le temps de chargement des pages

    qui peut détourner le lecteur, le cheminement est différent et moins facile que pour

    le journal papier.

    2-3-Le droit d'auteur

    Les questions qui concernent les droits d'auteur et le respect de la propriété

    intellectuelle se posent avec acuité. Car, Internet, à travers son réseau planétaire,

    augmente les risques de copie, de diffusion illicite des oeuvres et limite les

    possibilités de contrôle.

    2.4 Les limites graphiques

    Les limites graphiques sont le plus souvent liées à la taille des fichiers des

    images. Sur le web, la taille de fichier des images est mesurée en kilo-octets ou en

    octets, et indique le volume d'espace occupé par le fichier. Plus la taille de l'image

    est grande, plus son transfert et son téléchargement par le réseau seront longs. Ce

    qui risque de décourager les internautes à revenir visiter le site en question. Pour

    des raisons technique et esthétique, finies les photos grands formats que l'on voit à

    la une et dans les pages intérieures de la presse écrite et de la presse magazine.

    Chapitre 2 : C.T. Online en aperçu

    Ce chapitre est entièrement consacré à C.T. on line. Il présente d'une part, la

    fiche signalétique du cyberjournal (section 1), et d'autre part, son fonctionnement

    (section 2). Mais avant, nous marquerons un temps d'arrêt sur les débuts de la

    presse en ligne au Cameroun.

    Les débuts de la presse en ligne au Cameroun

    Au Cameroun, la connexion au réseau Internet date du 05 avril 199727.

    La même année, « on dénombrait près de 1300 titres légalisés ou existants de fait,

    et non pas 400 à 600, tel qu'on le mentionne souvent (...) Seulement près de 200

    paraissent effectivement ou ont paru dans une période récente. La plupart des titres

    n'existent que sur le papier »28. Sur la toile seuls deux webzines quotidiens y sont

    présents. Il s'agit d'Isaha'a Bob Cameroun et de Cameroun Actualité. Ce dernier a

    été créé par le fournisseur d'accès ICCnet.

    La première initiative de mise en ligne de la presse écrite camerounaise est

    l'oeuvre de la presse privée. En effet, le journal Mutations, après son interdiction

    Organigramme : Alternative: CHAPITRE II : C.T. ON LINE EN APERCU

    27 Mais elle a été inaugurée officiellement le 09 février 1998.

    28Jean-Jacques CHEVAL, Annie LENOBLE-BART,Cyriaque PARÉ, André-Jean TUDESQ, Médias africains et

    Internet, Juin 2001, disponible sur le site :

    http://www.msha.fr/msha/publi/en_ligne/Netafriq/media/Partie1.htm#_ftnref23 .

    par le ministre de l'Administration Territoriale, le 26 juin 1997, a immédiatement

    publié ses éditions sur Internet29.

    Quelques mois plus tard, le site du quotidien gouvernemental, Cameroon-

    Tribune30, voit le jour, juste après celui du journal Le patriote31 . Les articles étaient

    répartis en 13 rubriques bilingues ; mais certaines étaient vides.

    Peu de temps après, les trihebdomadaires : Le Messager32 et La Nouvelle

    Expression33 mirent leurs éditions en ligne. Malheureusement, pour ces pionniers

    de la presse écrite en ligne, leur site était rarement actualisé. Ils présentaient donc

    aux internautes, des informations erronées. Vieilles de plusieurs semaines voire

    d'un mois.

    Section 1 : Fiche signalétique de C.T on line

    1. Présentation générale de C.T on line

    C.T. on line est un cyberjournal bilingue d'informations générales sur le

    Cameroun. Il s'appuie sur un support numérique pour diffuser et informer une

    masse de la population non seulement nationale ; surtout internationale. C'est un

    journal dont la mise à jour est quotidienne (de lundi à vendredi). Pour retrouver

    toutes les informations sur le Cameroun et l'actualité nationale et internationale, il

    suffit de taper l'URL suivante dans la barre d'adresse du navigateur:

    http://www.cameroon-tribune.net.

    29 Oswalde Lewat, La Cyberpresse au Cameroun: Analyse critique du contenu de Cameroun Actualité, ESSTIC,

    mémoire DSTIC, 1999.p.3.

    30 Le 1 décembre 1998.er

    31 Septembre 1998.

    32 21 juillet 1999.

    33 Janvier 1999.

    2. Son historique

    La naissance de C.T. on line obéît à la politique de restructuration et de

    modernisation de C.T. engagée par la direction de la SOPECAM à la fin des

    années 90. Selon le directeur de publication, Marie Claire Nnana : « il y a des

    raisons d'être fiers de ce que le journal est devenu aujourd'hui: 32 pages, la

    quadrichromie, un nouveau logo, des contenus denses et diversifiés, un site

    Internet... » 34.

    Lors de sa première expérience 35 avec le provider, Gcnet, C.T. on line 36

    propose un site sans aucun design. La conception et la programmation sont

    approximatives. Gcnet offre à C.T. on line, une connexion à distance par modem

    entre 24 et 33 Kbits/s dans le meilleur des cas37. Pour des raisons techniques, C.T.

    on line met un terme au contrat qui le lie à GCNET et signe un nouveau avec

    Newtech, un autre fournisseur d'accès de la capitale.

    C'est le début d'une deuxième expérience qui commence pour C.T. on line.

    Celle-ci est un peu plus construite et un peu plus ambitieuse. Cette rénovation

    durera le temps d'un feu de paille. Puisque peu de temps après il y a eu rupture de

    contrat « nos relations ont reçu un coup de fouet nous dépendions totalement de

    la technologie de NEWTECH»38. Cette dépendance entraîne la confiscation du

    serveur dédié à la page de C.T. on line et la perte de la banque des données. A la

    suite de cette brève expérience, C.T. on line signe des accords avec CREOLINK39.

    Le 1er juillet 2002, marque le début de « C.T. on line expérience 3 ». Le

    nouveau provider apporte du "sang neuf" avec sa technologie de pointe. La page

    34Citée par Yves ATANGA, Cameroon-Tribune devant le miroir, édition du 29/06/2004, sur

    http://www.cameroon-tribune.net

    35 Du 1er décembre 1998 à la fin de l'an 2000.

    36 http://www.gcnet.cm/camtrib/

    37 Augustin Fongang -rédacteur en chef technique à C.T.et superviseur de C.T. on line.

    38 Idem

    39 Fournisseur d'accès Internet.

    du site est reconfigurée. Le journal change de nom de domaine et acquiert un

    nouveau40 auprès de CAMTEL. Bref, tout est parti pour une grande aventure.

    3- Ses objectifs

    Les principaux objectifs de C.T. on line sont :


    · Proposer une information complète, la plus équilibrée possible et en temps

    réel.


    · Donner des informations authentiques sur le Cameroun.


    · Assurer le rayonnement du journal sur le réseau Internet.

    Section 2: Fonctionnement de C.T. on line

    1- Dimension administrative

    1-1- Equipe managériale

    C.T. on line, ne figure pas dans l'organigramme de la SOPECAM. Par

    conséquent, le journal n'a pas de statut. Mais pour son suivi, il est placé sous le

    contrôle du directeur de publication. Et au quotidien, le rédacteur-en-chef technique

    veille au bon fonctionnement du journal.

    1-2- Equipe rédactionnelle

    Contrairement aux grands journaux occidentaux ayant une rédaction web à

    grande échelle, C.T on line, lui n'en dispose pas. Sa rédaction internétique se réduit

    à deux journalistes : un anglophone et un francophone. Pour un journal qui veut

    faire face à la concurrence et qui recherche la performance, ce nombre est

    40 http://www.cameroon-tribune.cm/. Avant il n'y avait pas de nom de domaine propre à C.T on line.

    insignifiant. Deux journalistes ne pouvant pas satisfaire la demande

    informationnelle d'un cyberjournal. Par conséquent donc, l'équipe rédactionnelle

    de C.T. on line est relativement la même que celle de C.T. Car, comme nous

    l'avons souligné plus haut, C.T on line n'est que la transposition de l'édition

    imprimée sur Internet.

    1-3- Equipe technique

    Ici, l'équipe technique se réduit au webmaster et au provider. Le webmaster est

    chargé de la gestion quotidienne du site. Le provider quant à lui offre une

    connexion Internet et héberge le serveur du journal. Il intervient aussi dans la

    programmation du site.

    2- Dimension pratique

    2-1 Ligne éditoriale

    A C.T. on line, comme à C.T. la maison mère, il n'y a pas une ligne éditoriale

    clairement édictée. Néanmoins, celle-ci repose sur certains principes :


    · traitement équilibré de l'information ;


    · présentation la meilleure possible des activités du gouvernement ;


    · informations de proximité ;


    · bonne différenciation entre les faits et les commentaires.

    2-2 Les services

    L'on relève entre autres:


    · le forum;


    · les archives du journal;


    · des annonces;


    · des numéros utiles;


    · le livre d'or;


    · le téléchargement,


    · la présentation du Cameroun et de la SOPECAM.

    2-3 Les rubriques

    Dans son volet actualités, il y a une douzaine de rubriques. Ces rubriques

    permettent de classer les informations selon les thèmes et les régions. Ce rubricage

    permet à l'internaute de repérer facilement l'information. On a entre autres

    l'éditorial, la politique, l'économie, la société, la culture, les régions, les sports, le

    coup de griffe, le dossier de la rédaction, l'étranger, la cyber tribune, et les

    carnets de justice.

    2-4 L'aspect technique

    La SOPECAM est reliée à CREOLINK par une connexion radio. Cette

    connexion a un débit variable, mais estimé à 128 kbits /s. Le journal dispose d'un

    serveur hébergé par son provider. Pour la publication des articles sur le web, le

    journal utilise un module d'administration41. Les logiciels Fireworks et Photoshop

    sont utilisés pour le traitement des images.

    41 Programme conçu à partir d'un logiciel

    Les méthodes de l'analyse quantitative sont extensives, c'est -à- dire, qu'elles

    analysent un grand nombre d'informations sommaires et ont comme indications de

    base, la fréquence d'apparition de certaines caractéristiques de contenu ou les

    corrélations entre elles. Notre analyse repose donc sur: l'évaluation quantitative de

    la production journalistique (section1), les liens hypertextes (section 2) et les

    illustrations (section3).

    Section 1 : La production journalistique

    1. La production par édition

    Il s'agit ici, d'évaluer la fréquence des rubriques pendant les 22 éditions. Sur

    les 12 rubriques du volet actualités, seules 3 (politique, sport et étranger) ont une

    mise à jour sans faute. Soit, une récurrence de 22 sur 22. Les rubriques

    économie et société, elles apparaissent 21 fois. La culture et les régions ont une

    fréquence de 16 sur 22. Les rubriques, dossier de la rédaction et carnet de justice

    ont une mise à jour en deçà de 10, soit 6 et 4 respectivement. On a également des

    rubriques qui n'ont pas été mises à jour pendant les 22 éditions. Il s'agit de :

    l'éditorial, le coup de griffe et la cyber tribune (cf. tableau1).

    Organigramme : Alternative:

    CHAPITRE III : ANALYSE QUANTITATIVE DU

    CONTENU DE C.T ON LINE

    Tableau 1 : Fréquence d'apparition des rubriques.

    Rubriques

    Nombre total

    d'apparition

    des rubriques

    Editorial

    0

    Politique

    22

    Economie

    21

    Société

    21

    Culture

    16

    Régions

    16

    Sports

    22

    Coup de griffe

    0

    Dossier de la rédaction

    6

    International

    22

    Carnets de justice

    4

    Cyber tribune

    0

    Source : analyse faite par l'auteur sur la base du corpus.

    2. La production par rubrique

    La production par rubrique évalue le nombre d'articles publiés dans chaque

    rubrique. Notre évaluation ne considère que les rubriques qui ont une mise à jour

    supérieure ou égale 1. Ainsi, la rubrique société se taille la part du lion avec 178

    articles soient un pourcentage de 25 %. La rubrique politique a 144 articles, pour,

    20.23%. Un peu plus loin, suivent les rubriques régions et étranger avec 100 et 80

    articles, avec respectivement : 14.04% et 11.24%. Pour les rubriques, économie,

    sport, dossier de la rédaction, culture et carnets de justice le nombre de leurs

    articles oscillent entre 70 et 10 Avec des pourcentages variant de 1.4% (Carnets

    de justice) à 9.83% (Economie) (cf. tableau 2)

    .

    Tableau 2 : production d'articles par rubriques.

    Rubriques

    Nombre total

    d'articles par rubrique

    %

    Politique

    144

    20.23

    Economie

    70

    9.83

    Société

    178

    25

    Sports

    60

    8.42

    Culture

    36

    5.06

    Etranger

    80

    11.24

    Carnets de justice

    10

    1.4

    Dossier de la rédaction

    34

    4.78

    Régions

    100

    14.04

    Total

    712

    100

    Source : analyse de l'auteur à partir du corpus

    3. La production par article

    La production par article fait référence au nombre de signes imprimés que

    compte chaque article. Etant donné que le contenu de C.T. on line est la

    transposition de l'édition imprimée de C.T, on remarque une disproportion entre le

    nombre de signes des articles et la norme42 de la cyberpresse. A C.T. on line, cette

    norme est largement dépassée. On y retrouve des articles qui atteignent 4228

    42 Entre 1500 et 2500 signes.

    signes43. Mais, malgré cette plume généreuse, fille de la presse écrite, on a

    également des articles de 1276 signes44 qui sont en phase avec la norme.

    Section 2 : Les liens hypertextes

    1. Définition

    Les liens sont un élément essentiel du langage HTML. Ils permettent de

    naviguer entre les différentes pages de votre site. Sans eux, Internet serait

    totalement inconcevable. Les liens hypertextes ou hyper liens sont en général, une

    icône, un bout de texte souligné ou présenté dans une couleur différente, sur lequel

    l'Internaute est invité à cliquer. Lorsqu'il le fait, il se retrouve « propulser » dans le

    site ou la page que lui indiquait cet hyperlien.

    2. Leur nature

    Les liens hypertextes recensés sont de deux natures : les icônes et les bouts de

    texte.

    Les icônes, situées au bas du logo du journal renvoient : la première à la page

    d'accueil du journal, la deuxième au livre d'or, la troisième au forum, la quatrième

    au courriel du provider et la cinquième aux archives.

    Au niveau des bouts de texte, on distingue : les soulignés et ceux présentés dans

    une couleur différente. Le bout de texte souligné est situé au bas de chaque

    chapeau que ce soit à la home page du journal ou à la home page des rubriques. Ce

    bout de texte est estampillé : l'article. Les bouts de texte présentés dans une autre

    couleur sont essentiellement de couleur bleue. Le bleu ciel pour les différentes

    43 Nicolas Amayena, Voici le président, rubrique politique, 10/06/2004.

    44 Raphaël Mvogo, Yaoundé ovationne Paul Biya, rubrique politique, 09/06/2004.

    rubriques qui figurent dans la home page du journal. Et le bleu foncé pour les titres

    des articles dans la page d'accueil du journal et des rubriques.

    Les images quant à elles sont représentées par la une de l'édition papier et le dessin

    du jour.

    3. Les types de liens

    Il existe 2 types de liens hypertextes. Les liens externes, internes.

    Les liens externes permettent de faire un « renvoi » vers une autre page. Ainsi

    le visiteur, en cliquant sur le lien, affichera une page du site dans lequel il se

    trouve ou une page d'un site extérieur. Les liens internes permettent de renvoyer le

    visiteur vers un endroit précis de la même page.

    A C.T. on line, on constate que les liens internes sont inexistants. Seuls les liens

    externes existent (lien vers une autre page du site). Ces liens sont dans les pages

    d'accueil du journal et des rubriques, les titres des rubriques et des articles.

    Aucune trace de liens vers d'autres sites.

    Section 3 : Les illustrations

    1. Leur nature

    Au total, il y a 124 illustrations reparties entre les différentes rubriques. On

    distingue trois types d'illustrations à savoir photographies, dessin et carte : soient

    122 photographies, 1 dessin et une carte géographique.

    2. Illustrations par édition

    Dans les 22 éditions de notre corpus, seules les 19 premières éditions

    comptent des illustrations. Les trois dernières sont non illustrées (les images ne se

    chargent pas) pour des raisons techniques. Cependant, pour les éditions illustrées,

    le nombre des illustrations varie d'une édition à une autre. Néanmoins, il y a un

    nombre qui oscille entre 4 et 9 illustrations par édition (cf. tableau 3).

    Tableau 3 : nombre d'illustrations par édition du journal

    Nombre des éditions

    Total des illustrations par édition

    Total

    %

    2

    4

    8

    6.45

    3

    5

    15

    12.09

    3

    6

    18

    14.52

    6

    7

    42

    33.89

    4

    8

    32

    25.8

    1

    9

    9

    7.25

    Source : analyse faite par l'auteur à partir du corpus.

    3. Illustrations par rubrique

    La rubrique politique se taille la part du lion avec 41 illustrations, soit 33.06 %.

    La rubrique société suit avec 22 illustrations pour un pourcentage de 17.74 %. La

    rubrique international compte 17 illustrations, soit, 13.7 %. La rubrique sport

    enregistre 16 illustrations, donc, 12.9 %. Les rubriques économie et culture

    comptent chacune, 12 illustrations soit un pourcentage de 9.67 %. Quant à la

    rubrique dossier de la rédaction, elle totalise 4 illustrations, donc un pourcentage

    de 3.26 %. Il y a également des rubriques qui n'ont aucune illustration

    (cf.tableau4).

    Tableau 4 : nombre des illustrations par rubriques du journal.

    Rubriques

    Nombre des illustrations

    %

    Politique

    41

    33.06

    Economie

    12

    9.67

    Société

    22

    17.74

    Sport

    16

    12.9

    Culture

    12

    9.67

    International

    17

    13.7

    Carnets de justice

    0

    0

    Dossier de la rédaction

    4

    3.26

    Régions

    0

    0

    Total

    124

    100

    Source : analyse faite par l'auteur à partir du corpus.

    4. Les légendes

    La légende est un texte court accompagnant une photographie. Elle peut-être

    descriptive, interprétative, informative. La légende dans la presse écrite comme

    dans le cyberjournalisme, est un des éléments du deuxième niveau de lecture. Elle

    doit aussi retenir l'attention du lecteur. Sur 124 illustrations enregistrées dans notre

    corpus, nous dénombrons seulement 6 légendes. Elles sont présentes dans quatre

    rubriques : politique, culture et sport. La rubrique politique en compte 4. Les

    rubriques culture et sport totalisent une légende chacune.

    CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

    Cette première partie de notre travail a été essentiellement consacrée à la

    presse sur Internet.

    En son chapitre premier nous avons abordé tour à tour : la genèse de la presse

    sur Internet, les avantages et les inconvénients de la presse internétique.

    Dans le chapitre deuxième, nous avons fait une présentation panoramique de

    C.T.on line. Nous avons dans un premier temps, présenté la fiche signalétique du

    journal ceci afin de pouvoir l'identifier et dans un second temps nous avons

    considéré le fonctionnement du cyberjournal. Là, il s'agissait de montré les

    différentes structures qui participent à la mise en réseau du journal et à l'entretien

    du site.

    Le chapitre troisième a été consacré à l'analyse quantitative du contenu de C.T.

    on line. Dans ce dernier chapitre, nous avons fait l'inventaire de la production

    journalistique, des illustrations, et des liens hypertextes.

    Parchemin horizontal:

    DEUXIEME PARTIE : ETUDE QUALITATIVE DU CONTENU

    DE C.T. ON LINE

    Introduction de la deuxième partie

    Cette deuxième partie de notre travail est essentiellement consacrée à l'analyse

    qualitative du contenu du cyberjournal. L'analyse qualitative est elle-même, basée

    sur des méthodes intensives qui étudient un petit nombre d'informations complexes

    et détaillées et ont comme indications de base la présence ou l'absence d'une

    caractéristique ou la manière dont les éléments du ``discours'' sont articulés les uns

    aux autres. Dans cette deuxième partie, nous analyserons la mise en valeur du

    journal (chapitre I), ensuite, la mise en forme des discours journalistiques

    (chapitre II ) enfin, la pratique du cyberjournalisme à C.T. on line (chapitre III).

    Ce chapitre essentiellement consacré à la mise en valeur du journal. Il est divisé

    en trois sections : la première procède à une analyse de la page d'accueil, la

    deuxième examine l'organisation spatiale des pages intérieures et la troisième

    passe en revue la navigation à la home page et entre les pages du journal.

    Section 1 : La page d'accueil

    1. définition

    On parle de "page d'accueil" pour désigner la principale page d'un site web,

    permettant l'accès aux autres pages du site et accessible par le nom de domaine.

    Une vraie page d'accueil est une page qui sert, qui présente l'information et permet

    de naviguer. Une page d'accueil n'est pas une splash page ou jump page, qui ne

    sont qu'une sorte d'introduction précédant la véritable page d'accueil. La page

    d'accueil doit réellement représenter le site dans son ensemble, donner des indices

    sur les contenus qu'il aborde, sur la société ou les personnes qui en sont

    responsables, sur l'actualité des mises à jour, etc.

    Organigramme : Alternative:

    CHAPITRE I : LA MISE EN VALEUR DU JOURNAL

    2. le design

    La page d'accueil d'un site a le pouvoir d'influer fortement sur le comportement

    d'un internaute: si elle lui plaît, il continue son "voyage". Sinon, il en sort pour

    aller voir "ailleurs".

    Une page d'accueil, c'est l'image du site tout entier, le design doit donc jouer un

    rôle considérable. Quand on parle de "design", on n'évoque pas forcément la

    multiplication d'images surdimensionnées. Il s'agit de trouver un juste équilibre

    entre les différents éléments de la home page et de mesurer cet équilibre en

    fonction du type de site. Il est en tout cas évident qu'une page d'accueil doit être

    visuellement "plus tape à l'oeil " qu'une page interne de contenu. Avant tout, elle

    doit donner envie. Et cette envie découle d'une expérience globale, résultat de

    contenus incitatifs mais aussi d'un design étudié. Le rapport entre design et

    ergonomie doit être considéré de telle sorte que le design serve l'utilisabilité de la

    page d'accueil, en appuyant certains contenus, en mettant en valeur des groupes

    d'informations, en soulignant la hiérarchie d'importance des éléments par leur

    apparence. La page d'accueil est la page spéciale d'un site web. Elle doit donc se

    distinguer par une mise en page spécifique. Cependant, les éléments clés du site

    doivent être cohérents avec les autres pages. Les éléments conventionnels d'une

    page d'accueil et leurs emplacements les plus fréquents sont les suivants:

    - Le logo

    Le logo est le symbole graphique d'une entreprise. Il représente l'entreprise ainsi

    que l'image qu'elle désire communiquer.

    Le logo de C.T. est le même que celui de C.T. on line (voir annexe). Il est situé au

    coin supérieur gauche de la page. Ce logo est formé au premier plan de mots : au

    dessus, Cameroon (en vert) et en bas Tribune (en rouge). Et à l'arrière plan, un

    globe terrestre ovale sur l'horizontal, de couleurs bleue et jaune.

    - Les illustrations

    Dans la cyberpresse comme dans la presse écrite, les illustrations sont

    indispensables. Elles ne sont pas seulement là pour faire joli. Elles participent du

    premier niveau de lecture. Les illustrations aèrent la mise en page, lui donnent plus

    de " force", de lisibilité. Elles complètent également l'information en apportant un

    autre mode de lecture, plus directement sensible. Les images égayent la

    présentation d'une page, mais elles doivent surtout enrichir la page en aidant à la

    compréhension et à la navigation ou en apportant des éléments nouveaux, afin de

    donner une plus value au texte.

    A la page d'accueil de C.T. on line, on observe une bonne présence des

    illustrations. Celles-ci sont pour la plupart des photographies. Dans notre corpus,

    nous avons une moyenne de quatre photos à la home page45. Ces illustrations

    accordent une priorité à l'humain. Car, la majorité de ces illustrations, donc 122

    photos (sur 124 illustrations) présentent des hommes ou des femmes en situation.

    Ceci, parce que le corps humain est l'élément graphique qui attire le plus.

    - La couleur

    Dans la cyberpresse comme dans la presse magazine, la couleur est un élément

    important dans la présentation et l'attrait du journal. Mais pour une cohérence de

    son site, chaque webmaster doit avoir une charte graphique. La charte graphique

    étant l'ensemble des codes graphiques (ou l'ensemble d'éléments visuels), colorés

    et formels créés pour la communication visuelle d'un site web. C.T. on line,

    45 Observation faite par l'auteur, à base du corpus.

    présente une relative charte graphique épurée46. On note la présence de trois

    couleurs :


    · Le blanc sur la colonne centrale ; mais cette couleur peut nuire au confort

    de lecture, puisque l'écran dégage un maximum de luminosité.


    · Le bleu sur la colonne de gauche ; couleur froide par excellence, le bleu

    convient aux chartes épurées.


    · Le gris - à différent pourcentage de crame - sur l'en-tête et la colonne de

    droite. Cette couleur est mieux indiquée pour le contenu.

    3. Structure de la page d'accueil

    La home page donne une vision globale du contenu, une présentation de ce

    qu'on trouve à l'intérieur du journal sur écran47 .Les éléments de la page d'accueil

    de C.T. on line sont divisés en cinq sections fonctionnelles :

    a) En-tête

    L'en-tête représente pour l'essentiel la présentation du site. Il contient la bannière

    et le nom du site, ainsi que les logos de C.T. et de la SOPECAM.

    L'en-tête contient en outre, un bandeau publicitaire sur L'anthropologie des

    discours et interviews du président de la République du Cameroun,1982-2002, un

    compteur et des icônes qui renvoient vers:


    · l'accueil ;


    · le livre d'or ;

    46 Une charte graphique épurée se caractérise par la prédominance de blanc ponctuée de légères touches de couleurs.

    47 Séverin Alega Mbelé, Ecriture dans un journal en ligne : le cas de la rubrique politique de Cameroon -Info .Net,

    ESSTIC, mémoire DSTIC, 2001, p 32


    · le forum ;


    · l'e-mail ;


    · les archives.

    b) Barre latérale ou colonne de gauche

    La colonne de gauche est le principal point de départ pour parcourir les

    différentes parties du site où se trouve le contenu et les différentes sections du site.

    Vous trouverez dans la colonne de gauche des liens vers:


    · l'ensemble des rubriques de l'actualité ;


    · exprimez-vous (forum et le livre d'or);


    · à votre service ;


    · SOPECAM ;


    · le Cameroun.

    c) Colonne centrale

    La colonne centrale est le «sommaire » de C.T. on line. Elle contient des

    chapeaux et des illustrations de certains articles repartis par rubriques.

    d) Colonne de droite

    La colonne de droite présente également des liens vers :


    · la une du jour (édition papier) ;


    · l'information en continu (les dépêches d'agence) ;


    · nos archives ;


    · le dessin du jour ;


    · à votre avis ;


    · la lettre d'information (newsletter).

    e) Pied de page

    Le bas de page propose des liens vers la page d'accueil et vers quelques

    rubriques du site. Il y figure également des informations relatives à l'adresse du

    site, à l'éditeur et au copyright.

    4. Le titrage

    L'écriture des contenus de la page d'accueil est une des principales thématiques

    dans la cyberpresse. Ici et plus que par ailleurs, on doit adopter une écriture propre

    à Internet. C'est -à -dire, une écriture sous forme de listes, de paragraphes et de

    phrases courtes, de mots explicites. Il faut également utiliser des termes factuels.

    En effet, la page d'accueil est le premier niveau de lecture, celle que les

    utilisateurs "liront" le plus. La page d'accueil n'est vue que comme un moyen

    d'accéder aux contenus réellement intéressants. On est donc dans une

    problématique tout à fait différente d'une page de contenu.

    Section 2 : Organisation spatiale

    1. Dans les pages intérieures

    On accède aux pages intérieures à partir de la page d'accueil ou toute autre page

    du journal. Et pour cela, il suffit de cliquer sur un des liens (noms des rubriques)

    situés sur la colonne gauche du journal.

    Au niveau de l'organisation spatiale, les pages de présentation des rubriques

    affichent la même structure que la page d'accueil. L'en-tête, les colonnes gauche et

    droite et le bas de page sont identiques. Seule la colonne centrale malgré ses

    similitudes structurelles avec la home page, affiche tout de même des contenus plus

    spécifiques. Les chapeaux qui y figurent sont ceux des articles classés dans ladite

    rubrique.

    Les pages texte ou les pages de contenu sont celles où figurent les articles. On

    peut y accéder à partir de deux niveaux : la page d'accueil du journal ou la page

    d'accueil des rubriques. L'organisation spatiale de ces pages texte est la même que

    celle des home pages (mêmes en-tête et bas de page, mêmes colonnes gauche et

    droite). Sur la colonne centrale se dresse le corps de l'article et l'illustration qui

    accompagne l'article (si ce dernier en a une). Au pied de l'article, se trouvent

    quatre icônes jouant chacune une fonction. La première icône permet d'envoyer

    ledit article par e-mail à un correspondant de son choix. La deuxième icône indique

    la possibilité d'impression de l'article. La troisième icône présente l'éventualité

    pour l'internaute de réagir sur l'article. Tandis que la quatrième icône permet de

    remonter la page. Au-dessus de ce lien, se trouve la marque commentaire, celle-ci

    indique le nombre de commentaires fait par les internautes sur l'article.

    Section 3 : La navigation

    1- A la page d'accueil

    La page d'accueil doit permettre d'accéder aux pages de présentation de chacune

    des rubriques ou à des contenus plus spécifiques. Elle a donc une fonction de

    navigation. Cette fonction permet de parvenir aux contenus internes du journal. La

    page d'accueil doit respecter le principe de navigation commun à tout le site, mais

    on peut doubler cette navigation en insistant sur des éléments précis (thématique,

    en fonction des cibles, en fonction d'une actualité, etc.). Les liens sont un moyen

    de mettre en avant les contenus.

    A C.T. on line, l'accès aux pages de présentation des rubriques et à quelques

    pages de contenu est effectif à partir de la home page. Un clic de souris suffit pour

    entrer dans une page de présentation des rubriques. Par ailleurs, un ou deux clics48

    suffisent pour parvenir à une page texte.

    2- Entre les pages

    Le site du journal fonctionne sur un mode de navigation linéaire. C'est le plus

    simple. Les rubriques sont visibles et ordonnées sur toutes les pages. Cet

    ordonnancement permet aux internautes de se retrouver facilement dans le site. A

    C.T. on line, la navigation se fait exclusivement entre les pages. La navigation dans

    les pages est inexistante à cause du manque de liens hypertextes à l'intérieur des

    articles.

    Pour accéder aux rubriques, il y a une barre de navigation sur la colonne

    gauche et en bas de l'écran; on peut donc changer de rubrique à tout moment lors de

    la consultation. Pour ouvrir une nouvelle page texte dans la même rubrique,

    l'internaute doit revenir dans la page d'accueil de la rubrique et sélectionner

    l'article qu'il souhait lire.

    La navigation linéaire est le modèle le plus simple sur la "toile". Car il permet à

    un internaute "moyen" de "naviguer" aisément. Mais il utilise peu les

    fonctionnalités de l'hypertexte. Par conséquent, la visite est monotone et parfois

    pénible.

    48 Il suffit d'un clic pour accéder aux articles dont les chapeaux figurent à la home page du journal. Et il faut deux

    clics pour ceux des articles dont les chapeaux ne figurent pas à la page d'accueil : un clic pour accéder à la page

    d'accueil de la rubrique indiquée et un autre clic pour accéder à la page texte.

    Ce chapitre basé sur l'analyse de la mise en forme des discours journalistiques

    comporte deux sections. La première section procède à une analyse structurelle et

    thématique des éléments du journal. La deuxième section quant à elle, effectue une

    étude stylistique des différents discours journalistiques enregistrés.

    Section 1 : Analyse structurelle et thématique

    1- Analyse structurelle

    1.1 Les genres rédactionnels

    Les techniques journalistiques offrent aux journalistes de C.T, un éventail

    d'outils très différents. La production journalistique peut donc être classée en trois

    genres : l'information rapportée, l'information commentée et l'information

    expliquée.

    1-1-1 L'information rapportée

    Elle constitue la matière brute, la substance première, suffisante et nécessaire, à

    partir de laquelle chacun peut se faire sa propre opinion. Et parmi les genres de

    l'information rapportée présents sur C.T. on line, il y a :

    a) Les dépêches

    Elles ont pour principales origines, des agences de presse telles que : l'AFP,

    l'AP, Reuter. Ces dépêches ne subissent aucun traitement au niveau de C.T. on line.

    Organigramme : Alternative:

    CHAPITRE II : LA MISE EN FORME DES

    DISCOURS JOURNALISTIQUES

    Elles sont reproduites in extenso. On retrouve certaines dépêches dans la rubrique

    international. En dehors de ces dépêches publiées dans la rubrique international,

    on a également accès à ces dépêches dans la rubrique information en continu

    (colonne gauche du site).

    b) Le compte rendu

    Le compte rendu est beaucoup plus utilisé dans la relation des séminaires, des

    colloques et des ateliers. Il se caractérise par son caractère impersonnel et son

    manque de « couleurs. » Ce genre journalistique est plus présent dans la rubrique

    carnets de justice et dans une moindre mesure dans les rubriques politique et

    société.

    c) Le reportage

    C'est le genre par excellence des rubriques politique, société, régions et culture.

    d) L'interview

    On rencontre uniquement des interviews des hommes politiques et des artistes.

    Par conséquent, seules les rubriques politique et culture possèdent ce genre

    journalistique.

    1-1-2 L'information commentée

    a) Le commentaire

    C'est le genre le plus prisé dans les rubriques sports et étranger. Dans cette

    dernière, les journalistes, faute d'être sur le terrain, se contentent de commentaires

    sur l'actualité qu'ils jugent importante.

    1-1-3 L'information expliquée

    a) L'analyse

    La rubrique économie est le « berceau » des analyses. On retrouve également ce

    genre, dans la rubrique politique.

    b) Le dossier

    C'est un genre éponyme à une rubrique du journal (dossier de la rédaction.) Il

    est composé d'une série de textes qui projette une vue d'ensemble d'un problème ou

    d'une situation. Le traitement choisi se fait selon plusieurs approches en parallèle. Il

    contient des éléments de reportage, des éléments d'analyse, des interviews, le

    portrait de certains personnages clés ou de certains groupes actifs. Les différents

    articles du dossier (de la rédaction) sont signés par des journalistes distincts. Les

    dossiers abordent les problèmes de différentes natures : sociaux49, sportifs50 et

    économiques51.

    1.2 Hiérarchisation

    Jacob Nielsen,52 figure bien connue dans le monde internétique et spécialiste en

    utilisation des sites web, suggère la technique de la pyramide inversée. Elle

    privilégie l'information au détriment du commentaire. Or si le journaliste écrit sur

    une page-écran comme il le fait sur une feuille de papier, il se prive d'immenses

    possibilités d'approfondir l'information.

    Au sein d'une page web, il est particulièrement conseillé de placer le message

    principal en amont et les détails plus bas. L'expérience démontre que l'internaute (à

    49 Dossier du 22/06/04, sur l'accès à l'eau potable à Yaoundé.

    50 Dossier du 15/06/04, sur l'encadrement technique des Lions indomptables.

    51 Dossier du 07/ 06/04, sur les retombées du Pipeline Tchad-Cameroun.

    l'instar du lecteur de l'imprimé) commence par lire le haut de l'article et décroche

    dès que le sujet ne l'intéresse pas ou qu'il estime en avoir appris assez. Par ailleurs

    les études53 montrent que la majorité des visiteurs n'utilisent pas la fonction de

    défilement des pages web, 79% des utilisateurs "scannent" le texte et seulement

    16% lisent mot par mot. De plus, la lecture sur écran se fait 25% plus lentement.

    Dans le même ordre d'idée, il est conseillé de consacrer un paragraphe à une seule

    idée, le lecteur pouvant prendre la décision de sauter un paragraphe entier après

    lecture des premières lignes.

    La seule différence entre l'Internet et le papier -mais elle est notable-, c'est que

    l'effet "pyramide" peut être obtenu sur Internet, non pas forcément au sein d'une

    même page, mais à travers la navigation hypertexte. Ce procédé s'adapte

    singulièrement à la lecture sur écran (et au "zapping" hypertexte sur le web) : un

    lecteur pressé et volage, les yeux fatigués, ne lit jamais les textes longs jusqu'au

    bout. Il faut donc lui fournir les informations essentielles le plus vite possible, dès

    les premières lignes. Ainsi, on pourra proposer, sur la page d'accueil, de brèves

    accroches, conduisant vers des articles plus complets, conduisant eux-mêmes vers

    des informations plus détaillées.

    A C.T. on line, tous les articles ont une structure linéaire. L'internaute pour lire

    tout l'article, doit faire défiler le texte verticalement sur l'écran. Aucune trace de

    l'hypertexte. Il est usuel de rencontrer les articles qui commencent par des

    commentaires. A titre d'exemple : « Contrairement à ce que quelques-uns avaient

    pensé, le meeting de lancement de campagne de l'Union nationale pour la

    52 Spécialiste américain en tests et ergonomie d'utilisation de sites, auteur de : "Design web usability", Ed. Eyrolles,

    2 octobre 2002, 320 pages

    53 Francine Duval, Ecrire pour le web ou le secret de la pyramide inversée ! - (c)Thot/Cursus 8-10-2002

    http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=17705

    démocratie et le progrès (UNDP) pour les municipales partielles du 13 juin

    prochain à Bayangam a fait foule. »54

    Ou encore, « Devant la commission des Lois constitutionnelles et des Libertés,

    présidée par le député RDPC, Zondol Hersesse, entouré des deux secrétaires

    généraux adjoints de l'Assemblée nationale et de 19 autres députés, l'on a retrouvé

    une forte équipe gouvernementale, composée du ministre d'Etat chargé de

    l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Marafa Hamidou Yaya, du

    ministre de la Ville, le Pr. Lekene Donfack, du ministre délégué à la

    présidence... »55

    Pourtant, la règle des 5 "W" reste très utile pour l'écriture en ligne. L'hypertexte

    permet même une application tout à fait explicite de cette règle via une navigation

    contextuelle. Au regard d'un article synthétique, il est tout à fait possible de

    proposer des liens contextuels ciblés sur différentes questions spécifiques. Cette

    manière de faire est très efficace.

    1.3 Interactivité

    L'interactivité à C.T. on line, se fait dans deux sens :

    1-3-1 Du journal vers les internautes

    Grâce, aux lettres de diffusion, le journal envoie des articles et des

    communiqués aux internautes par e-mail. Tout internaute qui souhaite recevoir ces

    informations doit s'inscrire dans la lettre d'information située sur la colonne droite

    du site. L'internaute s'inscrit en saisissant tout simplement son adresse e-mail

    54 Bayangam : SDF et UNDP, deux stratégies, article du 09/06/2004, rubrique politique,

    http://www.cameroon-tribune.net/article.

    55 Décentralisation : le gouvernement défend son projet, Edition du 30/06/2004, rubrique politique,

    http://www.cameroon-tribune.net/article.

    dans la petite fenêtre réservée à cet effet. Et pour parfaire son inscription,

    l'internaute doit cliquer sur le lien « enregistrer.»

    1-3-2 Des internautes vers le journal

    Les internautes ont l'opportunité de réagir aux différents articles publiés dans le

    journal. Pour cela, il leur faut cliquer sur le lien Réagir situé au bas de tout article.

    Et juste au-dessus de ce lien, en décalant vers la droite, le nombre de réactions des

    internautes par article s'affiche devant le lien commentaire. Pour lire ces réactions,

    il suffit d'un clic de souris sur ledit lien.

    Au regard des commentaires enregistrés par article, on constate une réaction

    timide de la part des internautes. Néanmoins, il y a des éditions56 et des articles57

    qui « pulvérisent » des records de réactions.

    2. Analyse thématique

    Dans les différents articles publiés par C.T. on line, plusieurs thèmes y sont

    traités. Ces thèmes peuvent être classés en deux principales catégories : les thèmes

    ouverts et les thèmes restreints.

    2-1 Les thèmes ouverts

    Ce sont des thèmes susceptibles d'intéresser un internaute canadien, japonais,

    belge, bref tout internaute quelle que soit sa situation sur le globe. Parmi ces

    thèmes, il y a à titre d'exemple dans l'actualité nationale : le pipeline Tchad-

    Cameroun, la crise ivoirienne, la guerre en Irak...

    56 Edition du lundi 07/06/04 après la rumeur sur la mort du chef de l'Etat, Paul Biya. Cette édition totalise 69

    réactions de la part des internautes.

    57 Yaoundé ovationne le chef de l'Etat, du 09/06/2004, 38 réactions.

    2-2 Les thèmes restreints

    Ce sont ceux qui intéresseraient au premier chef, les internautes africains en

    général et les internautes camerounais en particulier. Ici, on parlera de proximité

    géographique. Parmi ces thèmes, on peut citer :


    · le déroulement du baccalauréat, du probatoire et du BEP;


    · les 30 ans de Cameroon-Tribune;


    · le regroupement des leaders de l'opposition au sein de la coalition;


    · les actions de Synergies africaines;


    · le problème de l'accès à l'eau potable à Yaoundé ;


    · la visite pastorale de Monseigneur Jérôme Owono Mimboé à Okola...

    3- Critères de sélection des articles

    Les articles qui figurent dans le site, sont le fruit d'une sélection qui s'opère dans

    la version imprimée du journal. Cette sélection est l'oeuvre du webmaster. « Je

    choisis les articles phares qui sont à même d'intéresser les internautes. »58, déclare

    Jean-Baptiste ESSISSIMA. Comme on peut le remarquer, il n'y a pas de véritables

    critères de sélection des articles à proprement parler. Le webmaster étant un

    technicien, il n'est pas mieux placé pour juger de la pertinence des articles

    susceptibles de captiver les internautes. Ceci pourrait également expliquer les non

    mises à jour de certaines rubriques par édition. Alors que ces rubriques sont

    "fournies" dans la version papier.

    58 Interview du 25/10/04

    Section 2 : Analyse stylistique

    1- La titraille

    Dans la cyberpresse et plus que par ailleurs, la titraille doit répondre aux

    principales questions de référence. Les titrailles de C.T. on line, sont composées

    uniquement de titres.

    1.1 Les titres

    Le titre d'un article est une étiquette qui renseigne sur le contenu. Il doit donner

    la perception immédiate du message essentiel. Il faut éviter sigles, abréviations

    mots et des noms inconnus sur le plan international. Mais à C.T. on line, ce n'est

    pas toujours le cas. On rencontre des titres tels que :


    · "Le BTS à la croisée des chemins" ;


    · "Bayangam : le RDPC assure» ;


    · "South West : New S.W. Customs Boss Commissioned» ;


    · «Un étudiant arnaque au nom du Sed" ;


    · "Le Minas accueille ses nouvelles recrues" ;


    · "CNPS : les pensionnés à la caisse" ;


    · "South West : 2004 GCE Begins Unperturbed in Buea»;


    · "Camair : Le Dja à nouveau dans la flotte"

    Ces différents sigles, pour la plupart, ne sont compréhensibles que dans

    l'environnement camerounais. Conséquence, ces titres ne sont pas intelligibles

    pour tous les internautes.

    Dans le cyberjournalisme, les titres allusifs, incitatifs et mixtes sont proscrits. Ici,

    le titre n'est pas avec l'article dans un rapport de succession; mais un rapport de

    substitution. « Il est en amont, le sens choisi par l'émetteur et en aval, le premier et

    parfois le seul contact que le lecteur aura avec l'information. »59.

    Au regard des titres de notre corpus, nous les avons classés en trois catégories :

    les titres informatifs, les incitatifs et les titres métaphores.

    1-1-1 Titres informatifs

    Ils répondent avant tout aux questions de référence qui, quoi, où, quand, et

    représentent le degré stylistique le plus neutre. Leur principale qualité est de

    contenir l'essentiel de l'information dans son sens exact et précis60. A titre

    d'exemple nous avons :

    « Un émissaire burkinabé à Synergies africaines », « Rugby : le Maroc domine le

    Cameroun », « Volleyball: Cameroon out of Olympic Games », « RDC :

    affrontements meurtriers à Bukavu », « Douala accueille Tiken Jah Fakoly »,

    « Jean Claude Ottou : DGA de MTN ».

    1-1-2 Les titres incitatifs

    Par toutes sortes de procédés, ils cherchent avant tout à piquer la curiosité du

    lecteur, suggèrent, donnent envie d'en savoir plus. Les titres incitatifs ne sont pas

    des résumés de l'information contenue dans le texte. Ils en relèvent l'esprit plutôt

    que la matière exacte, et sont destinés à attirer le lecteur. A titre d'exemple nous

    avons :

    « Tué pour 5000 F » ; « Voici le président ! » ; « L'UPC dérape » ; « Il "vendait"

    son épouse à des amants »...

    59 Jean François TETU & Michel Mouillaud, Le journal quotidien, Lyon, Presse universitaire de Lyon, 1989

    60 Jean-Luc Martin-Lagardette, Le guide de l'écriture journalistique, Paris, 4e éd. Syros, 2000.p127.

    1-1-3 Les titres métaphores

    C'est une variété de titres incitatifs jouant sur des effets stylistiques et des

    images, qui sont déjà un commentaire de l'information61. Dans le corpus nous

    avons relevé des titres tels que : « Tabac : plusieurs vies en fumée » ; « Cameroon

    Tribune devant le miroir » ; « Peinture : sur les dunes du Sahel » ; « Centre -

    Yaoundé IV : Biteng fait sa toilette » ; « The King in Town » ; « RDC : Bruits de

    bottes à Bukavu ».

    2- Les textes

    En fonction du sujet et de l'intérêt du lecteur, le texte a le droit d'être long. C'est

    même recommandé pour les articles de fond qui traite d'un sujet spécifique. Dans

    ce cas, les paragraphes doivent être courts. L'internaute qui lit le texte sur l'écran

    aura besoin de "respirer" à intervalles réguliers. Ainsi est-il nécessaire de trouver

    un style d'écriture qui se traduise bien à l'écran. En général, le passage sur écran

    nécessite une écriture moins littéraire, plus proche de l'oralité, une «écriture

    radio » en quelque sorte. Les phrases doivent être courtes et il importe de

    rechercher un vocabulaire simple mais imagé. Etant donné la dimension

    internationale de la presse en ligne, il importe également d'utiliser des mots qui

    soient aisément traduisibles. Un visiteur sera plus enclin à commencer la lecture s'il

    se rend compte dés le premier instant que le texte est bien structuré et aéré. La seule

    chose à éviter est de placer un très long texte sur la page d'accueil ou sur la

    première page d'une rubrique. Le sujet traité doit être annoncé sur une page qui

    précède un texte d'introduction qui résume le contenu. Si le texte est très long, on

    peut découper le contenu sur plusieurs pages et placer des graphiques, des tableaux

    61Les titres dans la presse : traitements stylistiques

    http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/presse/analyse-titres.htm

    ainsi des informations complémentaires dans les nouvelles fenêtres.

    3- Les chapeaux

    Placé entre le titre et le début de l'article, le chapeau est un texte court qui, en

    quelques mots, permet au lecteur de connaître l'essentiel de ce qu'il va lire. Sur

    C.T. on line, on distingue deux types de chapeaux: les chapeaux informatifs et les

    chapeaux incitatifs.

    3-1 Les chapeaux informatifs

    Avec brièveté et concision, le chapeau informatif indique le sujet et l'angle de

    l'article. L'essentiel de l'information est exprimée de manière condensée.

    Exemple : " Sabne Koanda, coordinateur de la Fondation Suka de Chantal

    Compaoré a été reçu hier par le secrétaire exécutif, Jean Stéphane Biatcha, après

    un passage à la Fondation Chantal Biya."62.

    3-2 les chapeaux incitatifs

    Il donne envie de lire : c'est un avant-goût de l'article. Généralement il est plus

    court que les autres. Nous avons par exemple pour le chapeau suivant : « L'espace

    réservé à la télévision nationale est devenue une tribune d'attaques injustifiées. »63.

    4- La signature

    Dans la cyberpressse comme dans la presse écrite, il est d'usage de signer son

    oeuvre. A C.T. on line, les signatures sont uniquement dans les pages texte. Elles

    sont matérialisées par le nom du journaliste (auteur de l'article). Toutes ces

    62 Un émissaire burkinabé à Synergies africaines, édition 01/06/2004

    63 L'UPC dérape, Edition du 10/06/2004,rubrique politique

    signatures sont situées au-dessous des titres. Mais étant donné que Internet est un

    média interactif, il aurait été plus judicieux pour les journalistes de signer

    également par leur e-mail. Cela favoriserait un dialogue plus direct entre les

    internautes et les journalistes.

    5- Les légendes

    La légende explique ce que montre la photo et/ou donne une information

    complémentaire. Les six légendes que compte notre corpus sont classées en une

    seule catégorie: les informatives.

    Elles résument l'information qu'illustre la photo en ajoutant les éléments utiles

    pour situer le contexte. Certaines des légendes du corpus expliquent ce que

    montrent les photos -"Hystérie générale à l'aéroport" ; "Arrivée au palais de

    l'Unité" ; "Passage du président devant la SOPECAM" ; " L'apothéose" - d'autres

    par contre, permettent d'identifier les personnalités qu'elles montrent : "Jean

    Claude Ottou" ; " Chahine Kaid Bey".

    6- Les liens hypertextes

    Les usages veulent qu'une portion de texte correspondant à un lien apparaisse en

    bleu et soit soulignée. De même, il est courant qu'un lien déjà sollicité apparaisse

    en rouge. Le lien "Accueil" n'apparaît en effet que dans les pages intérieures. De

    toutes ces normes, C.T. on line n'obéit à aucune. Les liens qu'on y rencontre, quand

    ils sont de couleur bleue ne sont pas soulignés. Et quand ils sont soulignés, ils ne

    sont pas en bleu. Tous ces liens après "mille et une" sollicitations n'apparaissent

    pas en rouge. Ils gardent leur couleur d'origine. Le lien "accueil" quant à lui

    apparaît dans la page d'accueil et dans toutes les pages intérieures

    L'avènement du cyberjournalisme a bouleversé certaines pratiques

    journalistiques dans les médias traditionnels, surtout dans la presse écrite. Ce

    chapitre est consacré à la pratique du journalisme numérique à C.T. on line. Mais

    avant, nous procédons à la présentation du journalisme sur le Net.

    Section 1: Du concept à la pratique

    1- Définition du cyberjournalisme

    Le journalisme en ligne, le journalisme électronique, le journalisme numérique

    ou encore le journalisme sur Internet voilà quelques-uns des synonymes du

    "cyberjournalisme". Le journalisme en ligne constitue un nouveau mode

    d'expression journalistique possédant ses propres normes. Mais le

    "cyberjournalisme " ne diffère pas, quant à sa substance et à sa raison d'être, d'un

    journalisme plus traditionnel, que celui-ci tienne du mode écrit, radiophonique ou

    télévisuel. En fait, seul le support technologique a changé.

    2- Comment devenir e-journaliste?

    Les publications on line ne cessent de s'accroître rapidement. C'est un nouveau

    support qui a besoin de gens formés à l'utilisation de ce médium. L'apparition d'un

    enseignement plus spécialisé dans le journalisme sur Internet confirme sa pérennité.

    L'avenir d'un e-journalisme ne fait pas de doute. Il s'inscrit désormais dans la durée

    Organigramme : Alternative:

    CHAPITRE 2 : LA PRATIQUE DU CYBERJOURNALISME A C.T. ON LINE

    et gagne en légitimité. Mais être un cyberjournaliste exige des qualités bien

    particulières. Ce sont ces aptitudes que J.D. Lasica, rédacteur en chef du San

    Francisco Sidewalk, le guide on line de Microsoft pour San Francisco, s'est efforcé

    de recenser:

    2-1 Avoir une passion pour le journalisme on line

    Seul le talent n'est pas suffisant. Il faut un travail à la base pour l'écriture sur

    Internet, savoir que la lecture d'un texte se doit d'y être plus percutante que sur un

    support papier. Il faut avoir le désir de faire ce métier, cela requiert une véritable

    vocation pour travailler autant. Il faut accepter de passer des heures entières devant

    un écran. Les meilleurs sites journalistiques on line attirent des individus

    courageux, des gagneurs, avec de bonnes qualités relationnelles.

    2-2 Assimiler et intégrer les principes du journalisme

    L'acquisition d'un jugement perspicace sur l'information n'est pas innée. C'est le

    fruit d'une longue expérience qui ne s'acquiert que dans le monde réel. C'est

    pourquoi il faut apprendre à travailler dans une rédaction, intégrer les leçons tirées

    des relations avec les gens, apprendre le pouvoir des mots qui peuvent éduquer,

    instruire, mais aussi blesser. En fait, il faut apprendre à informer par les faits et par

    l'analyse. Les journalistes on line doivent avoir les mêmes compétences que les

    journalistes des autres médias: de bonnes techniques d'interview, une solide

    capacité à l'investigation, de la ténacité, de la vitesse, de la précision, de la

    flexibilité, un bon diplôme de détective, du tranchant et une écriture vivante.

    2-3 Apprendre ce qui fonctionne sur le web

    Afficher une histoire de 10 pages, sans image, sur un site web et y ajouter des

    liens n'en fait pas du journalisme on line. Il faut au contraire, se demander avant

    tout, comment cette histoire peut être rendue plus performante. Cela signifie qu'il

    faut s'interroger sur la manière dont on va s'y prendre pour que cette histoire

    reçoive une valeur ajoutée. On peut utiliser des forums, des sondages, des

    documents complémentaires, du son, de la vidéo, des cartes interactives, des

    moteurs de recherche, etc. Toutes les ressources du web doivent être utilisées. En

    fait, il faut posséder une connaissance précise de la façon dont les gens utilisent le

    web pour la communication, l'information et le divertissement. Il est essentiel, en

    définitive, de savoir faire la différence entre une histoire affichée en ligne ou

    imprimée. Il ne suffit pas de savoir convertir une histoire en mots. Un

    cyberjournaliste a besoin des compétences du journalisme traditionnel, mais il doit

    aussi avoir un certain recul.

    2-4 Apprendre les outils du métier

    L'univers on line a été l'occasion de la création de nouveaux outils

    technologiques. Il est absolument nécessaire de savoir les utiliser si l'on souhaite

    devenir un journaliste on line. Il faut donc s'exercer à la manipulation des TIC. Il

    est également important d'avoir des notions dans les logiciels tels que Photoshop ou

    Quark Xpress. Mais le cyberjournaliste n'est pas nécessairement un programmateur

    informatique, inutile d'apprendre à se servir de tous les programmes (même si cela

    peut être intéressant). Enfin, il est conseillé de se tenir au courant des nouveaux

    outils ou des applications. L'étude du langage HTML et la connaissance des

    pratiques design sur le Web sont capitales si l'on veut travailler sur Internet. On

    peut aussi apprendre à numériser des images ou créer des séquences audio. Ce qui

    est important sur le Net, c'est de posséder des compétences étendues à toutes les

    formes de technologies présentes sur les réseaux de communication et de ne pas se

    laisser dépasser par les innovations.

    3- Le profil des journalistes

    C.T. étant un média de service public, les journalistes qui y travaillent sont pour

    la plupart des hommes et des femmes recrutés pour leur talent ou pour leur

    expérience. Les journalistes sont pour la majorité des communicateurs formés dans

    les écoles de journalisme et communication du Cameroun et de l'étranger.

    Les journalistes formés au Cameroun ont des diplômes professionnels tels que : le

    DSSTIC, le DSTIC ou le BTS en journalisme. Parmi ces journalistes, on retrouve

    des docteurs et des maîtres en sciences sociales.

    On a également des autodidactes qui disposent des diplômes universitaires et qui

    ont appris le métier sur le tas.

    4- Le niveau d'appropriation d'Internet et des normes du

    cyberjournalisme par les journalistes de C.T.

    Entre l'euphorie des discours enthousiastes qui inspire de multiples initiatives

    d'appropriation des NTIC et le relatif attentisme des journalistes de C.T. il y a une

    marge qui peut-être synonyme de la volonté de ces professionnels d'adopter les

    nouvelles technologies à leur rythme. On constate que : « Les NTIC ne sont pas la

    grande passion de certains journalistes (surtout les anciens). Pour l'instant, il y a

    un problème d'adaptation pour ceux-là. »64

    64 Augustin FONGANG rédacteur-en-chef technique de C.T. et superviseur de C.T. on line.

    Les journalistes qui utilisent l'Internet le font essentiellement pour rechercher de

    l'information, avant la fonction de messagerie. Ceci parce qu' « il y a encore des

    gens qui n'ont pas de boîte aux lettres électroniques »65. Internet pour les

    journalistes, reste un outil de travail important donc la manipulation reste à

    parfaire.

    Avec l'avènement d'Internet, les normes journalistiques connaissent une grande

    évolution. Le cyberjournalisme a établi des nouvelles normes dans l'exercice du

    journalisme. Le multimédia, les liens hypertextes, l'interactivité autant de

    nouveautés qui ne sont pas pratiquées par les journalistes de C.T. Comme dans la

    presse écrite traditionnelle, le style journalistique de la cyberpresse a des règles

    propres, des modes d'accroche pour retenir l'attention du lecteur. Mais ces règles

    restent un lointain objectif pour ces journalistes attachés à la presse écrite.

    5- Le discours des journalistes sur Internet

    De l'utilité d'Internet.

    Les journalistes sont presque unanimes (93,1%) pour dire que l'Internet est utile

    et qu'il n'est pas un gadget. Et que, Internet peut faciliter leur travail quotidien. Les

    arguments qu'ils donnent pour appuyer cela se résument comme suit :

    - une meilleure visibilité du journal et une facilité d'accès à l'information extérieure;

    - une facilité de traitement de l'information ;

    - un support de diffusion internationale ;

    - une diversification des sources d'informations et donc d'illustration des articles ;

    - un accès rapide à l'information et à la documentation;

    - un moyen de communication efficace et peu coûteux;

    65 Augustin FONGANG

    - un outil de formation.

    Ceux qui boudent l'Internet disent : "qu'il ne pourra jamais remplacer la faculté

    du journaliste à cerner les grands problèmes de l'heure" 66 ou que le niveau de

    développement est tel que l'Internet ne peut pas résoudre tous les problèmes que

    rencontre le journaliste camerounais dans l'exercice de son travail. Par ailleurs, peu

    d'institutions ou d'entreprises de presse au Cameroun ont des sites intéressants

    pouvant servir de source d'informations. Il est alors plus facile de recueillir des

    informations auprès d'elles ou par d'autres sources.

    Une forte majorité des journalistes reconnaît que l'Internet va bouleverser

    "profondément" l'exercice de la profession de journaliste. Quant au délai que cela

    va prendre, ils sont un peu plus hésitants. La majorité opte pour au moins cinq ans,

    suivi par ceux qui pensent que ces bouleversements n'arriveront pas dans moins de

    dix ans.

    66 Résultat de nos enquêtes auprès des journalistes de C.T.

    CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

    Cette deuxième partie nous a permis d'apprécier le contenu de C.T.on line. Car,

    le rayonnement d'un organe de presse qu'il soit écrit, audiovisuel ou cybernétique

    passe d'abord par la qualité de son contenu. Ainsi, pour évaluer le contenu de ce

    cyberjournal, nous avons passé au "scanner" les éléments qui constituent la mise en

    valeur du journal (chapitre I). Cet examen nous a permis d'estimer la page

    d'accueil, l'organisation spatiale des pages intérieures et la navigation à la home

    page et entre les pages.

    Etant donné qu'un journal quelle que soit sa nature a pour « matière première »

    la production des journalistes, nous avons marqué un temps d'arrêt pour peser la

    mise en forme de des discours journalistiques (chapitre II). Ici, il a été question

    pour nous de procéder à une analyse structurelle et thématique des éléments du

    journal et de mener une étude stylistique des différents discours journalistiques

    enregistrés.

    Dans cette partie de notre travail, nous ne pouvions pas parler de la production

    journalistique sans évoquer la pratique du cyberjournalisme à C.T. on line

    (chapitre III). Il ressort de ce chapitre qu'il n'y a aucune pratique du

    cyberjournalisme à C.T. on line.

    CONCLUSION GENERALE

    La société de l'information annoncée par le développement des nouveaux

    réseaux de communication que préfigure Internet bouleverse le secteur des médias

    en créant de nouvelles méthodes de collecte, de traitement et de diffusion de

    l'information.

    Internet étant un média à part entière, il n'est donc pas le prolongement des

    médias traditionnels que sont la presse écrite, la radio et la télévision. La

    convergence de l'écrit, du son et de l'image sur les réseaux électroniques modifie

    les règles jusqu'ici adoptées en matière de collecte, de traitement et de diffusion de

    l'information journalistique. Les possibilités offertes par l'Internet (multimédia,

    interactivité, instantanéité, liens hypertextes, profusion de données, etc.)

    bouleversent les repères qui guidaient les organes de presse en général et la presse

    écrite en particulier.

    Face à l'impossibilité qui était la nôtre d'analyser toute la presse camerounaise

    sur le Net, notre choix s'est porté sur C.T. on line. En choisissant ce support comme

    objet de notre étude, nous recherchions un cyberjournal qui serait représentatif de la

    presse camerounaise sur le Net. En insistant sur l'analyse de contenu de C.T. on

    line, l'objectif était d'apprécier le niveau d'adaptation de ce journal à la publication

    en ligne. En fait, c'est en partant du constat que C.T. on line ne respecte pas les

    possibilités sus-citées offertes par l'Internet.

    Pour mener à bien ce travail nous nous sommes posé deux questions :

    - Cameroon-Tribune on line répond-il aux normes de la cyberpresse?

    - Les journalistes de C.T. ont-ils le profil des cyberjournalistes?

    A ces deux questions, nous avons émis deux hypothèses à savoir :

    - Cameroon-Tribune on line ne répond pas aux normes de la cyberpresse.

    - Les journalistes de C.T ne sont pas intéressés par la publication en ligne de

    leur journal.

    Après étude, analyse et observation, nos deux hypothèses sont confirmées.

    La première hypothèse est justifiée par : le manque du multimédia, le manque de

    l'instantanéité (celle-ci change le cycle de production de l'information qui ne vit

    plus sur 24 heures, comme cela l'est pour l'imprimé ; mais subit un renouvellement

    au gré de l'actualité), le manque des liens hypertextes dans les articles.

    La deuxième, est le fruit du manque de volonté des journalistes de s'arrimer à la

    révolution numérique.

    Pour arriver à la validation de ces hypothèses, nous avons utilisé plusieurs

    méthodes parmi lesquelles : la recherche documentaire, l'observation directe, les

    entretiens, une enquête par questionnaire et une analyse de contenu du journal.

    Quant à notre travail lui-même, nous l'avons divisé en deux parties de trois

    chapitres chacune. La première partie réservée à la presse sur Internet, procède à

    la présentation de la cyberpresse et de Cameroon-Tribune on line et mène une

    étude quantitative du contenu de Cameroon-Tribune on line.

    La deuxième partie quant à elle, nous a permis d'apprécier la qualité du contenu

    du cyberjournal à travers l'analyse des éléments de la mise en valeur du journal, la

    mise en discours journalistiques et la pratique du cyberjournalisme dans ce journal.

    - Propositions et suggestions

    Nos suggestions s'adressent d'une part à la direction générale de la SOPECAM

    (société éditrice de C.T. et de C.T.on line) et d'autre part, aux journalistes.

    A la direction générale de la SOPECAM, nous proposons la création d'une

    rédaction cybernétique indépendante de la rédaction écrite et employant des

    journalistes à plein temps. Si le recrutement des journalistes externes coûte cher, la

    sélection et la formation aux TIC et aux techniques du cyberjounalisme, de certains

    journalistes de C.T. reste la solution. En lui donnant des moyens matériels,

    techniques et financiers, C.T. on line, pourra donc faire face à la concurrence qui

    règne sur le cyberespace.

    Aux journalistes de C.T. nous suggérons de s'intéresser davantage à Internet en

    général et au cyberjournalisme en particulier. Car, aucun journaliste qu'il soit de la

    presse écrite ou de la presse audiovisuelle ne sera pas épargné par la révolution

    numérique.

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    .. Dictionnaire Universel, Hachette & Edicef, 1998.

    .. Le Petit Larousse illustré, 2004.

    ANNEXES

    Zone de Texte: Home page de l'édition du 14/06/2004Zone de Texte: Page texte de la rubrique politique du14/06/2004

    Zone de Texte: Home page de l'édition du 16/06/2004Zone de Texte: Page texte de la rubrique politique du 16/06/2004

    Questionnaire destiné aux journalistes de Cameroon-Tribune

    Le questionnaire auquel vous êtes soumis fait partie d'un travail scientifique que

    nous effectuons dans le cadre de notre mémoire de fin formation à l'Ecole

    Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication

    (ESSTIC).

    La qualité des résultats auxquels nous parviendrons, dépendra de la franchise de

    vos réponses.

    Quels sont les avantages qu'Internet offre aux journalistes?

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    -----------------------------------------------------------------------------------------------

    -----------------------------------------------------------------------------------------------

    Quels sont les avantages qu'offre Internet à votre journal ?

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------------------

    -----------------------------------------------------------------------------------------------

    Quels usages faites-vous d'Internet? --------------------------------------------------

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    Avez-vous une formation sur les nouvelles technologies de l'information et de

    la communication ?

    OUI NON

    Participez -vous à la publication en ligne de Cameroon-Tribune?

    OUI NON

    Si OUI, de quelle manière ? ------------------------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    Si NON, pourquoi ? -----------------------------------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    C'est quoi le cyberjournalisme pour vous? -------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    Comment influence t-il votre profession? ---------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

    ------------------------------------------------------------------------------------------------

    Repondez-vous aux e-mails des internautes sur vos articles ?

    OUI NON

    Etes-vous pour l'érection de CTon line en un service employant des

    journalistes à plein temps ?

    OUI NON

    Pourquoi?------------------------------------------------------------------------------------

    --------------------------------------------------------------------------------------------------

    --------------------------------------------------------------------------------------------------

    Accepteriez-vous de travailler uniquement comme journaliste permanent à CT

    on line ? OUI NON

    TABLE DES MATIERES

    Pages

    AVERTISSEMENT---------------------------------------------------------------------------I

    EPIGRAPHE----------------------------------------------------------------------------------II

    DEDICACE----------------------------------------------------------------------------------III

    REMERCIEMENTS------------------------------------------------------------------------IV

    SOMMAIRE----------------------------------------------------------------------------------V

    LISTE DES TABLEAUX-----------------------------------------------------------------VII

    LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES------------------------------------------VIII

    LISTE DES TERMES TECHNIQUES---------------------------------------------------X

    RESUME------------------------------------------------------------------------------------XII

    ABSTRACT-------------------------------------------------------------------------------XIII

    INTRODUCTION GENERALE --------------------------------------------------------1

    a. Sujet------------------------------------------------------------------------------------------1

    b. Objet de l'étude------------------------------------------------------------------------3

    c. Intérêts du choix ----------------------------------------------------------------------3

    d. Raisons du choix-----------------------------------------------------------------------4

    e. Problématique--------------------------------------------------------------------------5

    f. Questions spécifiques ----------------------------------------------------------------7

    g. Hypothèses ----------------------------------------------------------------------------7

    h. Méthodologie -------------------------------------------------------------------------7

    i. Revue de littérature -----------------------------------------------------------------10

    j. Concepts opératoires ----------------------------------------------------------------13

    k. Délimitation de la période d'étude-------------------------------------------------14

    l. Corpus --------------------------------------------------------------------------------15

    m. Limites et difficultés ----------------------------------------------------------------15

    n. Plan général de travail---------------------------------------------------------------16

    CHAPITRE LIMINAIRE -PRESENTATION D'INTERNET -----------------17

    Section 1 : Le réseau planétaire---------------------------------------------------------17

    1- Présentation générale----------------------------------------------------------------17

    2- Historique d'Internet----------------------------------------------------------------18

    3- Accès à Internet---------------------------------------------------------------------------19

    Section 2 : Quelques services d'Internet ----------------------------------------------19

    1-Le FTP (File Transfer Protocol) ou transfert de fichiers---------------------------20

    pages

    2- Le WWW----------------------------------------------------------------------------------20

    3- La messagerie électronique (ou e- mail)----------------------------------------------21

    4- Les groupes de discussion---------------------------------------------------------------21

    5- IRC (Internet Relay Chat) ou dialogues en direct -----------------------------------22

    6- Commerce électronique ou le e-business---------------------------------------------23

    7- Le Telnet----------------------------------------------------------------------------------23

    PREMIERE PARTIE : LA PRESSE SUR INTERNET --------------------------24

    Introduction de la première partie --------------------------------------------------------25

    CHAPITRE I : LA CYBERPRESSE ---------------------------------------------------26

    Section 1 : La genèse de la presse sur Internet --------------------------------------26

    1. Les débuts de la presse sur la «toile » dans le monde-------------------------------26

    2. Les conditions de mise en ligne --------------------------------------------------------27

    Section 2 : Les avantages et les limites de la presse sur Internet ----------------27

    1. Les avantages----------------------------------------------------------------------------27

    1-1. Des coûts réduits---------------------------------------------------------------------27

    1-2. L'instantanéité------------------------------------------------------------------------27

    1-3. L'interactivité------------------------------------------------------------------------28

    1-4. Une offre de plus en plus ciblée---------------------------------------------------28

    1-5. Le multimédia------------------------------------------------------------------------29

    1-6. Valorisation du fond documentaire------------------------------------------------29

    1-7 Profondeur et volume de l'information-------------------------------------------29

    1-8 La personnalisation------------------------------------------------------------------29

    2- Les limites-----------------------------------------------------------------------------30

    2-1. Le confort de lecture-----------------------------------------------------------------30

    2-2. L'écriture------------------------------------------------------------------------------30

    2-3. Le droit d'auteur---------------------------------------------------------------------31

    2-4. Les limites graphiques--------------------------------------------------------------31

    CHAPITRE II : C.T ON LINE EN APERÇU --------------------------------------32

    Les débuts de la presse en ligne au Cameroun------------------------------------------32

    Section 1 : Fiche signalétique de C.T on line------------------------------------------33

    1- Présentation générale de C.T. on line-------------------------------------------------33

    2- Son historique ---------------------------------------------------------------------------34

    Pages

    3- Ses objectifs------------------------------------------------------------------------------35

    Section 2 : Fonctionnement de C.T. on line-------------------------------------------35

    1- Dimension administrative--------------------------------------------------------------35

    1-1. Equipe managériale------------------------------------------------------------------35

    1-2. Equipe rédactionnelle ---------------------------------------------------------------35

    1-3. Equipe technique --------------------------------------------------------------------36

    2-. Dimension pratique ---------------------------------------------------------------------36

    2-1. Ligne éditoriale ----------------------------------------------------------------------36

    2-2. Les services-------------------------------------------------------------------------36

    2-3. Les rubriques ------------------------------------------------------------------------37

    2-4. L'aspect technique-------------------------------------------------------------------37

    CHAPITRE III : ANALYSE QUANTITATIVE DU CONTENU DE C.T. ON

    LINE. -----------------------------------------------------------------------------------------38

    Section 1 : La production journalistique ---------------------------------------------38

    1- Production par édition-----------------------------------------------------------------38

    2- Production par rubrique----------------------------------------------------------------39

    3- Production par article-------------------------------------------------------------------40

    Section 2 : Les liens hypertextes --------------------------------------------------------41

    1- Définition --------------------------------------------------------------------------------41

    2- Leur nature-------------------------------------------------------------------------------41

    3- Les types de liens------------------------------------------------------------------------42

    Section 3 : Les illustrations --------------------------------------------------------------42

    1- Leur nature-------------------------------------------------------------------------------42

    2- Illustrations par édition-----------------------------------------------------------------43

    3- Illustrations par rubrique---------------------------------------------------------------43

    4- Les légendes -----------------------------------------------------------------------------44

    Conclusion de la première partie -------------------------------------------------------46

    DEUXIEME PARTIE : ETUDE QUALITATIVE DU CONTENU DU

    CYBERJOURNAL ------------------------------------------------------------------------47

    Introduction de la deuxième partie ----------------------------------------------------48

    CHAPITRE I :LA MISE EN VALEUR DU JOURNAL --------------------------49

    Pages

    Section 1 : La page d'accueil ------------------------------------------------------------49

    1- Définition -------------------------------------------------------------------------------49

    2- Le design---------------------------------------------------------------------------------50

    3- La structure de la page d'accueil -----------------------------------------------------52

    4- Le titrage---------------------------------------------------------------------------------54

    Section 2 : Organisation spatiale -------------------------------------------------------54

    1- Dans les pages internes-----------------------------------------------------------------54

    Section 3 : La navigation -----------------------------------------------------------------55

    1- A la page d'accueil----------------------------------------------------------------------55

    2- Entre les pages---------------------------------------------------------------------------57

    CHAPITRE II : LA MISE EN FORME DES DISCOURS

    JOURNALISTIQUES --------------------------------------------------------------------57

    Section 1 : Analyse structurelle et thématique ---------------------------------------57

    1- Analyse structurelle---------------------------------------------------------------------57

    1-1. Les genres rédactionnels -----------------------------------------------------------57

    1-1-1 L'information rapportée------------------------------------------------------------57

    1-1-2 L'information commentée----------------------------------------------------------58

    1-1-3 L'information expliquée------------------------------------------------------------59

    1-2. Hiérarchisation-----------------------------------------------------------------------59

    1-3. Interactivité --------------------------------------------------------------------------61

    1-3-1 Du journal vers les internautes-----------------------------------------------------61

    1-3-2 Des internautes vers le journal ----------------------------------------------------62

    2- Analyse thématique ------------------------------------------------------------------62

    2-1 Les thèmes ouverts------------------------------------------------------------------62

    2-2 Les thèmes restreints----------------------------------------------------------------63

    3- Critères de sélection des articles----------------------------------------------------63

    Section 2 : Analyse stylistique ----------------------------------------------------------64

    1- La titraille--------------------------------------------------------------------------------64

    1-1 Les titres -----------------------------------------------------------------------------64

    Pages

    1-1-1 Les titres informatifs---------------------------------------------------------------65

    1-1-2 Les titres incitatifs------------------------------------------------------------------65

    1-1-3 Les titres métaphores --------------------------------------------------------------66

    2- Les textes---------------------------------------------------------------------------------66

    3- Les chapeaux-----------------------------------------------------------------------------67

    3-1 Les chapeaux informatifs-----------------------------------------------------------67

    3-2 Les chapeaux incitatifs--------------------------------------------------------------67

    4- La signature-------------------------------------------------------------------------------67

    5- Les légendes -----------------------------------------------------------------------------68

    6- Les liens hypertextes--------------------------------------------------------------------68

    CHAPITRE III : LA PRATIQUE DU CYBERJOURALISME A C.T. ON

    LINE -----------------------------------------------------------------------------------------69

    Section 1 : Du concept à la pratique ---------------------------------------------------69

    1- Définition du cyberjournalisme--------------------------------------------------------69

    2- Comment devenir e-journaliste ?------------------------------------------------------69

    2-1 Avoir une passion pour le journalisme on line ----------------------------------70

    2-2 Assimiler et intégrer les principes du journalisme------------------------------70

    2-3 Apprendre ce qui fonctionne sur le Web------------------------------------------71

    2-4 Apprendre les outils du métier-----------------------------------------------------71

    3- Le profil des journalistes ---------------------------------------------------------------72

    4- Le niveau d'appropriation d'Internet et des normes du cyberjournalisme par les

    journalistes de C.T.----------------------------------------------------------------------72

    5- Le discours des journalistes sur Internet ---------------------------------------------73

    Pages

    Conclusion de la deuxième partie------------------------------------------------------75

    CONCLUSION GENERALE-------------------------------------------------------------76

    BIBLIOGRAPHIE--------------------------------------------------------------------------79

    ANNEXES-----------------------------------------------------------------------------------84

    TABLE DES MATIERES -----------------------------------------------------------------89






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand