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L'agriculture périurbaine au risque de la ville? (le cas de Diamniadio, Dakar, Sénégal)

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par Virgile Mendret
ULP Strasbourg I - Master I Géographie Humaine 2006
  

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Université Louis Pasteur Strasbourg I UFR de Géographie et d'aménagement

Mémoire de Master I en Géographie Humaine

L'agriculture périurbaine au risque de la ville ?

Le cas de Diamniadio (Dakar, Sénégal)

Soutenu devant la commission d'examen composée de :

Jean-Luc Piermay

François Pesneaud

Présenté par Virgile Mendret

Mai 2006

Avant propos

Je tiens particulièrement à remercier mon Directeur de mémoire, M. Jean Luc Piermay, pour ses précieux conseils, sa patience, et sa disponibilité lors de la rédaction de ce mémoire.

Mes remerciements vont :

A Cheikh Guèye, d'Enda Tiers monde, qui m'a encadré durant mon séjour, et au personnel d'Enda Syspro, qui a bien voulu m'accueillir dans leur structure.

Je suis également reconnaissant à la famille Gaye d'Hamo Grand Yoff pour son accueil durant près de quatre mois, la famille Boissy du Sébikhotane qui m'a accueilli lors de mon séjour sur le terrain, la famille Bâ de Kébémer pour sa chaleur. Je remercie également mes amis Stanislas Natac, Biraan Bah, Ibrahima Dramé, Abdoulaye Camara, et Pierre Leh pour leur encouragements durant mon séjour.

Je pense aussi à mes interlocuteurs, agriculteurs ou responsables, qui subirent mes questions avec patience, et qui constituent la toile de fond de cette recherche.

Enfin, je remercie ma famille pour son soutien moral et matériel, me permettant de mener

à bien ce projet qui me tenait à coeur.

Sommaire

Liste des tableaux 8

Liste des photos 8

Liste des cartes 9

Introduction 10

Première partie

L'espace péri-dakarois à l'assaut 15

des espaces ruraux

1 L'espace obligé de croissance d'une grande ville 16

A) Une ville façonnée sur un site contraignant... 17

B)...Branchée sur la mondialisation et polarisant l'ensemble

du territoire national. 19

Conclusion : Une pression urbaine nécessairement orientée

vers Diamniadio 22

2 Diamniadio, "territoire de projet" : un "territoire" pour qui ? 23

A) Le projet de ville de Diamniadio, un projet à la Wade ? 24

B) Le projet des villes secondaires : quel intérêt de commencer

par Diamniadio ? 25

C) Le face à face entre acteurs locaux et aménageurs : entre conflits et jeux d'alliances, des légitimités très relatives face à

la montée des enjeux. 27

D) Le Plan d'Urbanisme de Détail d'une ville exutoire ? 29

Conclusion : le pouvoir local dépassé par un Etat au service des investisseurs privés, mais le problème d'appropriation

précoce de l'espace par les acteurs locaux reste entier. 31

3 Le cadre législatif et réglementaire de la croissance urbaine 33

A) Des instruments législatifs empruntés à la France mais

inadaptés à une pression urbaine aigue. 33

B) Le droit domanial sénégalais, une inspiration africaine 37

Le domaine national urbain, au risque de l'Etat et des acteurs

privés. 39

Un futur possible : une ville à la situation foncière et sociale

duale. 40

Conclusion : un espace rural à la porte de la ville. 41

Deuxième partie

Plusieurs logiques de fonctionnement

des exploitations agricoles 42

1 Une démarche d'enquête 43

A) Méthodologie de l'enquête 43

B) Le territoire d'étude 46

C) Des villages marqués par une logique de réseau... 46

...et un environnement difficile pour l'agriculture 47

2 L'agriculture traditionnelle, une activité à la marge ? 49

A) Une prépondérance du domaine national et un accès à la

terre par l'héritage et le don. 49

B) Un fonctionnement familial fortement lié à l'auto- consommation et aux marchés urbains 52

C) Un financement difficile causé par le désengagement de

l'Etat et un manque de garanties monétaires et matérielles. 54

Le micro crédit, une réponse pertinente au manque de

financement ? 55

Conclusion : une agriculture en sursis ? 55

3 Une logique d'entreprise tournée principalement vers le

marché extérieur 57

A) Accès à la terre et transactions foncières des exploitations

d'entreprise 58

B) Un fonctionnement déterminé par le marché international,

et nécessitant des investissements lourds 60

C) Des agriculteurs citadins 63

Une concurrence de débouchés entre agriculture

d'entreprise et agriculture familiale ? 64

Conclusion : une agriculture « branchée » sur la ville et son

interface avec le monde. 64

Conclusion : cependant, au delà des différences entre exploitations, on observe des processus urbains comparables. 65

Troisième partie

Conflits et mutations d'une agriculture

sous tutelle urbaine 66

1 Accès à l'eau : une compétition exacerbée face à un

épuisement de la ressource 67

A) Des problèmes de compétition pour une ressource de plus

en plus rare 68

B) L'arbitrage des demandes : une généralisation du système

marchand 69

Conclusion : vers une destruction de la ressource ? 71

2 Une agriculture en proie à des pressions foncières de multiples

acteurs 71

A) Impact de l'émergence de «l'agriculture d'entreprise» sur

le foncier : une flambée des prix et des pratiques qui

favorisent une reconversion des petits paysans. 72

Une disparition des prêts de terres 73

Des transactions qui peuvent contourner la loi sur le

Domaine national 74

B) Impact des projets de l'Etat sur l'agriculture 75

Une expulsion progressive des éleveurs de l'espace agro-

pastoral 76

C) L'appétit foncier des Dakarois sur les espaces ruraux :

une appropriation de l'espace en marge des lotissements qui

reste difficile à appréhender 77

Conclusion : une réforme de la loi sur le domaine national

nécessaire 78

3 Des mutations professionnelles obligatoires pour les petits

exploitants 79

A) La montée du salariat agricole : vers une prise de

conscience de classe ? 79

B)...Mais des emplois industriels sans doute illusoires pour

les autochtones 81

Conclusion : l'affirmation d'un phénomène nouveau de pluri

activités 81

Conclusion générale 82

Bibliographie 84

Annexes 86

Liste des tableaux

Numéro

Intitulé

Page

1

Evolution démographique de la population dakaroise.

17

2

Des financements obéissant à une logique internationale.

27

3

Des grands chantiers en gestation : Etat des lieux en juin 2005.

32

4

Répartition des exploitations familiales selon la superficie.

49

5

Mode d'accès à la terre des exploitations familiales et types de

droits fonciers.

50

6

Répartition des exploitations d'entreprise selon la superficie.

59

7

Mode d'accès à la terre des entreprises agricoles.

59

Liste des cartes

Numéro

Intitulé

Page

1

La presqu'île du Cap Vert.

18

2

Hiérarchie des villes sénégalaise et macrocéphalie de Dakar en 1988.

20

3

Flux migratoires au Sénégal: la région dakaroise,

destination principale des migrants.

21

4

Schéma de la situation de Diamniadio : un croisement stratégique.

23

5

L'agriculture dans le département de Rufisque.

46

Liste des photos

Numéro

Intitulé

Page

1

Absence de mise en valeur des terres : les enquêtes de terrain se

sont déroulées avant l'hivernage, (saison des pluies), Mai 2005.

53

2

Un élevage manquant cruellement de moyens : il n'y a ni

enclos ni parcours de bétail...

53

3

Une parcelle de choux cultivée par un groupement féminin avec

l'aide de l'ONG Acapes.

56

4

La responsable du groupement féminin Yakkar lors d'un

entretien.

56

5

Conditionnement de tomates cerise dans une coopérative de

Sébikhotane.

61

6

Champs de mangues Kent destinées au marché européen. Un

système d'irrigation par goutte à goutte est utilisé.

61

7

Champs de haricots à Sébikhotane.

62

8

Triage des haricots avant conditionnement.

62

9

Bâtiment avec chambre froide d'une coopérative

maraîchère.(Sébikhotane).

62

10

Tomates cerise prêtes à être envoyées sur le marché européen.

62

11

Forage privé d'une entreprise agricole.

68

12

Un puit traditionnel rendu inutilisable par la course à la

profondeur .

68

13

Départ pour la borne fontaine payante le long de la N1.

69

14

Une retenue colinéaire peu mise en valeur.

69

15

Un village Peul reconstruit après déguerpissement.

75

16

Les bâtiments de la Sodida/Parc Sénégalo-chinois en Juin 2005.

75

Source des photos : V. Mendret

Introduction

Les fondements de la recherche

C'est par l'intermédiaire de Cheick Guèye, Docteur Géographe à Enda Tiers monde (Dakar) que j'ai eu une première approche de ce que pouvait être mon territoire d'étude pour mon mémoire de Maîtrise. Celui-ci était prêt à m'accueillir comme stagiaire pendant la durée

de mon séjour au Sénégal, sur un sujet en rapport avec l'agriculture urbaine.

Enda Tiers monde a été créée en 1972 à l'issue de la conférence des Nations Unies sur l'Environnement tenue à Stockholm (Suède). Rattachée à l'IDEP (Institut de Développement Economique et de Planification), elle fut un programme de cours post-universitaires en aménagement de l'environnement. En 1979, elle est devenue une ONG internationale. Son siège social est installé à Dakar conformément au statut diplomatique que lui confère l'accord

de siège signé avec le Gouvernement de la République du Sénégal le 27/ 06/ 1978.

Mon intérêt portait tout d'abord sur région des Niayes. Celle-ci s'inscrit administrativement dans les quatre régions bordant la frange maritime du nord du pays : Dakar, Thiès, Louga et Saint-Louis. Elle est généralement limitée dans sa partie intérieure par

la route nationale Dakar-Saint-Louis. C'est une zone de production maraîchère qui subit principalement deux types de contraintes :

- La pression foncière, qui se fait au détriment des espaces ruraux

- Les risques écologiques liés à l'épuisement de la nappe aquifère et à la pollution de l'eau.

Mais c'est la rencontre avec Thierno Seck d'Enda Syspro qui a permis de déterminer

ce qui allait être mon futur terrain de recherche. L'entité Syspro était présente sur la commune

de Sébikhotane et avait participé à l'organisation d'un forum pour le développement de la commune voisine de Diamniadio. Cette commune d'environ 10 000 habitants devrait connaître un montant d'investissements supérieur à un milliard de USD correspondant à une création de plus de 45.000 emplois directs d'ici 2025, selon le ministère de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire (MUAT). Les investisseurs nationaux et internationaux sont très intéressés par la position de Diamniadio, carrefour le plus important du pays. Le secteur de

l'agriculture est donc sérieusement en danger sur cette bordure Sud de la Région des Niayes.

Problématique de travail

L'analyse et la réflexion actuelles considèrent l'agriculture urbaine comme l'une des solutions viables et durables pour contrer l'insécurité alimentaire, le chômage, le sous-emploi

et la dégradation de l'environnement dans les villes des pays en développement, ainsi que la lutte contre la pauvreté et l'exclusion (CAMARA, 1986).

On évalue aujourd'hui à 800 millions le nombre de personnes engagées dans l'agriculture urbaine dans le monde entier, dont 200 millions de producteurs de marché. Elle

fait l'objet de nombreuses recherches sous différents angles, s'intéressant à des thèmes comme

la sécurité alimentaire en zone urbaine, l'éradication de la pauvreté, la santé urbaine, la planification urbaine et le développement intégré de la ville. Ce qui la différencie de l'agriculture rurale, ce n'est pas son emplacement, mais le fait qu'elle est incorporée dans et agit en interaction avec l'écosystème urbain. C'est « une industrie placée dans (intra urbain) ou

sur le bord (péri-urbain) d'une ville ou d'une métropole, qui produit, transforme et distribue une gamme diversifiée de produits alimentaires et de produits non alimentaires, employant

des ressources humaines et matérielles, des produits et des services existant dans et autour de cette zone urbaine et qui fournit en retour des ressources humaines et matérielles, des produits

et des services à cette zone »1

Sur le plan économique, l'agriculture continue d'occuper une place importante dans les secteurs d'activités au Sénégal. Les systèmes de production sont divers, allant de l'agriculture pluviale pendant l'hivernage à l'agriculture utilisant un réseau d'irrigation. Les productions maraîchères et fruitières sont dans leur majeure partie écoulées sur le marché urbain de Dakar. Mais la situation alimentaire s'est dégradée à Dakar depuis dix ans. L'urbanisation importante

de la région dakaroise, la forte concentration de population (4280 habitants au km2), ainsi que

l'intensification relative des systèmes de production entraînent des problématiques aux tendances irréversibles:

- une forte pression anthropique sur les ressources naturelles qui se raréfient et/ou se dégradent;

1 http://www.interdev-net.org/theme/agriurb/pres1.htm

- une diminution importante et continue des surfaces agricoles du fait de l'extension

du foncier bâti et souvent du non respect des zones non constructibles. Actuellement, l'urbanisation empiète de plus en plus sur le domaine agricole, le principal problème étant que

les producteurs ne disposent d'aucun titre de propriété.

Dans ce cadre, le projet de ville de Diamniadio inquiète certains acteurs du territoire d'étude. Ceux-ci craignent de voir les activités agricoles « oubliées » par le projet de l'Etat.

En effet, la position de l'Etat est celle d'un acteur nouveau venu, qui souhaiterait voire en Diamniadio un espace vacant. Cependant, la société locale a bien intégré un changement des enjeux, dont elle peut tirer profit. Ainsi, par sa situation de bourgade périphérique, Diamniadio, connaît des mutations quant à l'affectation du sol, et les règles fondées sur l'utilisation du sol par des communautés villageoises évoluent vers une marchandisation des terres, dans un contexte où la spéculation foncière rapporte bien plus que l'agriculture. Plus encore, c'est la société rurale dans son ensemble qui est atteinte par cette rupture: au contact

de la ville, sa composition ethniques et sociale se diversifie (Piermay, 1993). Alors que le foncier est doté d'un intérêt très fort, à la croisée des représentations spatiales de l'Etat et des groupes multinationaux pour le niveau global, des Dakarois au niveau régional, et du pouvoir Lébou pour l'échelon local, quelle(s) logique(s) sous-tendent l'agriculture péri urbaine ? Le milieu retenu nécessite de faire dialoguer différentes échelles entre elles afin d'espérer trouver

un ou plusieurs fils conducteurs, ou encore des lignes de force, qui structureraient les mutations touchant l'agriculture périurbaine de manière singulière.

Démarche de recherche

Pour mener à bien cette recherche, toute une littérature des projets de développement urbain, de l'agriculture urbaine et, dans une plus faible mesure des Ong, est explorée. Les statuts fonciers ayant cours au Sénégal doivent être assimilés en premier lieu pour comprendre les processus d'appropriation que chaque acteur peut mettre en jeu. Le travail de recherche documentaire se poursuit durant le séjour, dans les centres de documentation d'ENDA ou de l'IAGU (Institut Africain de Gestion Urbaine) par exemple, par une collecte

de rapports, séminaires, sur des programmes mis en place dans ou à proximité du territoire

d'étude.

Tout d'abord, la première rencontre d'un responsable d'ENDA a permis de choisir le terrain d'étude. La délimitation du projet de ville de Diamniadio a dû être éclaircie, bien qu'il soit apparu que la majeure partie des acteurs locaux ait une vision encore très floue du projet. L'observation des systèmes de production, des constructions récentes ou en cours, des investissements visibles des producteurs (systèmes d'arrosage, véhicules...) est établie dès la première visite. Il faut être attentif à l'influence de la ville sur le milieu périurbain lors de l'observation.

Il s'agit ensuite de se poser une série de questions à un niveau local et très matériel :

Comment fonctionnent les agriculteurs et éleveurs: c'est à dire quelle relation à la terre, quel statut foncier, quels investissements productifs observe t-on ? Qui sont les propriétaires des terrains ? Par rapport aux propriétaires, qui sont les gens qui travaillent? Quels sont les outils et les équipements des agriculteurs ? Quels sont les roulements de cultures, les cultures associées sur les parcelles ? Les transports sont-ils une contrainte importante pour l'écoulement de la production ? Comment s'organise l'irrigation des parcelles ? D'où viennent les eaux d'arrosage ? Qui sont les consommateurs des produits ?

Quels sont les revenus autres que l'agriculture? S'agit-il d'emplois à temps plein, saisonniers, ou ponctuels ? Quelles sont les origines, les perspectives d'avenir des travailleurs agricoles ? Les agriculteurs périurbains se perçoivent-ils comme des citadins dont le métier

est l'agriculture ? Est-ce qu'ils connaissent des gens qui ont perdu leur parcelle? Que sont-ils devenus ? Les travailleurs, les propriétaires ont-ils le sentiment, et/ou la volonté de vivre en citadins?

Quel est le rôle des coopératives agricoles et des GIE dans l'organisation des producteurs ? Qui sont les acteurs des transactions de terrains? La ville est-elle perçue comme une contrainte ou une aubaine par les producteurs ? Comment sont localisés les projets pour

la ville sur le secteur? Les agriculteurs les connaissent-ils ? Qu'en pensent-ils ?

Comment s'est fait le choix du secteur par l'Etat ? Quelle est sa situation par rapport à Dakar ? Nous essayerons ensuite d'estimer si l'Etat est réellement proche des populations en première ligne de ces projets, si ces populations sont incluses dans leur mise en oeuvre et leur réalisation. La vision de l'agriculture que l'Etat revendique depuis ces dernières années va-t- elle interférer dans la mise en oeuvre de la plate forme multimodale ? Comment vont se dérouler les expropriations des agriculteurs et agro-éleveurs ? Quelle sera l'attitude de l'Etat

et des collectivités locales envers les propriétaires coutumiers ?

La distribution, puis le dépouillement d'une enquête auprès des producteurs et travailleurs a permis d'affiner la recherche, et de préparer les entretiens auprès du personnel d'ENDA, de la Fédération des Producteurs Maraîchers, du Ministère de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, des mairies de Diamniadio et de Sébikhotane, des chefs de quartiers, de propriétaires de terrains, de chefs coutumiers, d'acheteurs de parcelles. D'autres ONG s'occupant d'agriculture périurbaine ont été contactées. Ces discussions approfondies étaient susceptibles d'élargir la vision et d'apporter des éléments de réponse. Toutes les personnes interrogées ne devaient pas être incluses dans le territoire d'étude, car un point de vue extérieur est nécessaire, afin de savoir quelles connaissances elles avaient du projet et ce qu'elles en pensaient.

Les renseignements issus des différentes sources ont été comparés, pour que peu à peu apparaissent des ébauches d'explications. Mais en aucun cas, les enquêtes ne peuvent apparaître comme des échantillons, les moyens mis en oeuvre étant bien trop faibles pour en récolter un nombre significatif. Cependant, elles gardent toute leur pertinence pour repérer des

processus au sein du territoire d'étude.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon