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L'identité et le spectacle vivant à La Réunion

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par Virginie Verbaere
Université Aix-Marseille III - Administration des Institutions Culturelles 2004
  

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(c) La notoriété de l'ODC et l'impact de ses outils de communication
La notoriété

On constate ici que la majorité des personnes connaissent l'ODC. Cela veut dire qu'il y a une communication importante et que même les non adhérents se font une représentation mentale de la structure. Son activité est majoritairement rattachée, par le public, à l'activité « organisation de spectacles ». Par contre, concernant les salles gérées par l'ODC, un amalgame est fait avec d'autres salles de l'île. Concernant la programmation, le public ne fait pas de différence entre un programme proposé par l'ODC et un programme proposé par les maisons de productions telles que « Music Machine » ou « Hémisphère Sud » si la billetterie de ces derniers est assurée par l'ODC. Ces maisons de production font majoritairement tourner des groupes et artistes nationaux tels que Garou, la Star Académie, Lorie.

Impact des supports de communication en général

65,6% des personnes interrogées estiment ne pas être suffisamment informées sur la programmation de l'ODC, ce taux passe à 70,8% si les personnes résident dans la zone Sud-Ouest. 60% sont incapables de citer ne serait-ce qu'un spectacle à venir de l'ODC.

Les trois supports d'information les plus cités sont les articles de presse (51,2%), l'affichage (31,6%) et le programme de l'ODC. Plus le public fréquente les salles de l'ODC, plus le nombre de supports cités est réduit : il y a fidélisation à un ou deux supports qu'ils sont sûrs de trouver.

Le bouche à oreilles fonctionne beaucoup plus dans la pratique que ne le laisse croire les chiffres : 93,8% des personnes interrogées avaient en fait été informées du spectacle programmé le soir de la passation du questionnaire via, entre autre, le bouche à oreilles.

Impact des supports propres à l'ODC : le programme

Le nouveau programme mis en place, le kalpin, propose maintenant une programmation sur trois ou quatre mois. Il a une forte notoriété, de bonnes appréciations, mais on remarque une mauvaise connaissance de sa fréquence de parution (seuls 17,7% savent qu'ils s'agit d'un bi mensuel) et une demande très forte pour connaître la programmation annuelle (et pas seulement bi mensuelle) ainsi qu'une forte demande pour être mieux informé sur l'adhésion.

Les salles de spectacle et les points billetterie sont des points stratégiques de diffusion de l'information via le programme. Les résidants de la zone Nord Est disposent davantage du programme en cours que ceux résidant dans la zone Ouest Sud (60,5% contre 36,5%) essentiellement parce qu'ils peuvent le trouver au TCF ce qui n'était pas le cas jusqu'alors au TPA. Parmi ceux qui avaient le programme en leur possession :

  • · 76,5% l'avaient pris au TCF s'ils résidaient dans le Nord Est et 27,9% s'ils résidaient dans la zone Ouest Sud.
  • · 23,2% l'avaient pris dans les points Cora s'ils sont de zone Ouest Sud.

On constate donc qu'en général, le public de l'ODC présente les mêmes caractéristiques que le public du spectacle vivant qui nous était présenté par l'étude de Caroline Bedienger118(*) sur la fréquentation des lieux culturels. Il semblerait que ses choix artistiques répondent aux aspirations des réunionnais appréciant les secteurs du spectacle vivant tant sa programmation est variée et dense. Ceci explique sa notoriété auprès du public qui n'est pas adhérent et qui vient aux spectacles de façon spontanée. C'est un public surtout adulte et érudit qui habite à proximité des lieux de diffusion. La programmation de l'ODC répond bien aux aspirations des réunionnais qui fréquentent les salles de spectacle vivant puisque la musique est le secteur le plus représenté et le plus fréquenté de l'ODC. L'enquête sur les pratiques culturelles des réunionnais nous a justement montré que dans le domaine du spectacle vivant, ce secteur était le plus apprécié. Les personnes interrogées pensent souvent que l'offre culturelle de l'île provient de l'ODC alors que dans la réalité, l'ODC n'est pas la seule structure culturelle sur le territoire qui établit et propose une programmation dans ce domaine. Cette confusion vient sûrement du fait que l'ODC déploie une communication d'envergure par rapport aux autres structures. De plus, ses actions de décentralisations et de partenariat avec les autres structures facilitent sa reconnaissance auprès du public réunionnais qui finit par ne plus vraiment savoir qui fait quoi.

* 118 BEDIENGER C., 2003, la fréquentation des lieux culturels, Etudes et Synthèse, N°67, Observatoire du Développement de La Réunion, Saint-Denis de La Réunion.

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