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les conflits de la mondialisation

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par GORA BA
Université de Nice sophia antipolis - Master 1 en economie et gestion 2006
  

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Introduction

On a utilisé le terme de mondialisation ou de globalisation pour désigner l'accélération et l'approfondissement de l'internationalisation, avec l'idée que l'approfondissement des échanges allait de pair avec un changement de nature de ces échanges. Cependant la mondialisation fait aujourd'hui figure de coupable idéal pour expliquer les maux dont souffre l'humanité. Pourtant elle n'est guère plus responsable que ne l'étaient hier les firmes multinationales accusées de piller le Tiers-Monde. En effet, les facteurs de développement des territoires sont d'abord endogènes. Plutôt que de chercher des boucs émissaires dans la paille de la mondialisation, on ferait mieux de s'interroger sur nos responsabilités et sur notre capacité d'initiatives, car c'est d'abord l'activité qui crée l'emploi. Un territoire crée le développement par la dynamique économique de ses actifs. La responsabilité de l'Etat est de stimuler cette dynamique et de fixer les règles du jeu social.C'est dans cette perspective que s'inscrit le Thème que nous essayerons de traiter intitulé Les conflits de la mondialisation.Car « on attribue souvent a la mondialisation des échanges une bonne partie des maux économiques et sociaux qui frappent nos sociétés ». Depuis plusieurs années nous assistons à un renouveau du commerce international. En effet certains auteurs comme P. Krugman dans son livre intitulé la mondialisation n'est pas coupable défendent l'idée selon laquelle « le libre échange n'est pas dépassé, mais c'est une théorie qui a jamais perdu son innocence .Sa situation a changé, passant de ce qui était la meilleur des solutions pratique a celle de solution raisonnable. »Cependant d'autres auteurs comme J. Stiglitz (prix Nobel d'économie) dans son livre intitulé la grande désillusion aille plus loin en affirmant qu' « Aujourd'hui, la mondialisation, ça ne marche pas .Ça ne marche pas pour les pauvres du monde. Ça ne marche pas pour l'environnement .Ça ne marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale ».En effet ,en lisant ces quelques lignes on peut apercevoir l'existence des conflits au sein du processus de mondialisation car d'après J .Stiglitz les règles du jeu économique mondiale ne sont fixées qu'en fonction des intérêts des pays industrialisés avancés et de certains intérêts prives en leur sein,et non de ceux du monde en développement.En effet, Le problème n'est pas la mondialisation en soi mais la façon dont elle a été jusqu'à présent gérée, en particulier par le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) qui, en gouvernant le processus, contribuent à en fixer les règles du jeu souvent en fonction des intérêts des pays industriels. C'est pour cela Stiglitz souhaite une réforme en profondeur du statut et des politiques préconisées par les institutions financières internationales .En plus la mondialisation favorise en effet le rattrapage des pays émergents qui savent en profiter, ce qui exige toujours internes actives de redistribution .Cependant beaucoup de choses doivent se faire pour renforcer la régulation internationale des marchés dans les domaines financiers et commerciaux. En effet, Après avoir posé la question de l'origine de la pauvreté des pays pauvres et de la richesse des pays riches, Daniel Cohen explique dans l'introduction de son livre intitulé la mondialisation est ses ennemis que les pays pauvres souffrent plus d'être exclus de la mondialisation que d'être exploités par les pays intégrés dans la mondialisation. Cependant, cela ne rend pas ces derniers innocents de la situation parfois dramatique dans laquelle se trouvent les pays pauvres. La mondialisation est un phénomène complexe qui soulève des questions non moins complexes. La mondialisation n'est donc pas synonyme d'égalité et de distribution des chances et des richesses, ce qui donne naissance à des critiques. Les ennemis de la mondialisation se divisent en deux groupes distincts: d'une part les Mollahs qui critiquent l'« occidentalisation du monde », d'autre part les ennemis du capitalisme qui dénoncent l'exploitation des pays pauvres par les pays riches. D. Cohen explique toutefois que leur thèse commune, « la mondialisation impose un modèle dont les peuples ne veulent pas », est injustifiée. L'auteur montre en effet que les attentes des populations vis-à-vis de la mondialisation sont nombreuses mais qu'elles ne peuvent actuellement pas être satisfaites, vu que la mondialisation n'est pas achevée. D.Cohen met ensuite en lumière l'importance de la transition démographique et explique qu'elle « est en marche aujourd'hui dans l'immense majorité des pays pauvres. », et cela est notamment dû à la propagation des modèles culturels entre les pays. Face à la mondialisation et à ses enjeux, les réactions sont donc nombreuses et diverses.

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