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La problématique de la réinsertion socio-économique des filles ex-soldats dans la cite d'Uvira

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par Aline NSIMIRE ZIHALIRWA
Université Evangelique en Afrique - Licence 2009
  

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CONCLUSION

Nous sommes au terme de notre travail de fin d'étude qui a porté sur la problématique de la réinsertion socio-économique des filles sortis des forces et groupes armés dans la cité d'Uvira.

Ce travail s'est fixé comme objectif global d'analyser les différents problèmes de la réinsertion des filles ex-combattantes dans leurs milieux et leur participation à la paix et au développement et de comprendre les conséquences de cette non participation au processus pour une région post conflit comme la plaine de la Ruzizi.

La problématique qui a soutenu ce travail a été articulée autour d'une question qui est celle de savoir pourquoi les filles n'ont-elles pas participé massivement au processus normale de réinsertion.

Les hypothèses suivantes ont constitué le fil conducteur de travail :

· La non participation massive des filles au processus normal de démobilisation serait dû :

v Au fait qu'elles sont cachées par les responsables des forces et groupes armés qui les considèrent comme esclaves sexuels,

v En suite, qu'elles peuvent se cacher pour des raisons purement culturelles (elles ont honte),

v Aussi par le fait que le programme de réinsertion n'avait pas spécifiquement ciblé les filles.

Les conséquences de non participation des filles au processus de réinsertion sont majeures en ce sens qu'elle renforce la stigmatisation, les traumatismes psychosociologiques graves qui par la suite seraient source des suicides, criminalités rurales et urbaines, prostitution bref, une société avec des anomies.

L'arsenal méthodologique ayant permis de mettre en place ce présent travail a été des différentes approches qui nous ont conduites à des observations participantes, des interviews, l'analyse documentaire et le questionnaire d'enquête.

A ce titre, nous avons trouvé que la non participation des filles au processus de réinsertion sociale était des obstacles culturels, politiques ou liés à l'environnement politique instable dans lequel on assiste encore à une activité non moins négligeable des forces combattantes et des obstacles institutionnels donc des programmes des organisations de réinsertion des filles sortis des forces et groupes armés inadéquats avec les besoins réels que les filles ressentent.

Aussi, les conséquences pour les filles sorties des forces et groupes armés sont la stigmatisation accrue des filles sorties des forces et groupes armés, l'organisation des groupes criminels et la création des nouvelles formes de survie anomiques comme des maisons de tolérance.

Ces aspects développés au chapitre premier nous ont permis de concevoir un projet en vue de venir en aide aux filles sorties des forces et groupes armés. Il s'agit de centre d'encadrement des filles sorties des forces et groupes armés à Uvira. Ce projet comprend les motivations, la zone d'intervention, les bénéficiaires, les principales activités qui le constitue et devant être exécutées ainsi que les lignes budgétaires soulignées pour cette fin.

Eu égard à ce qui précède, nous formulons les recommandations suivantes :

Aux autorités politico-militaires,

Ø De s'impliquer activement dans l'éradication du phénomène enfant soldat au sud Kivu en instruisant aux commandants militaires disposants des enfants dans leurs troupes de les mettre à la disposition des organisations qui interviennent dans la réinsertion sociale en vue de la préparation au retour à la vie civile.

Ø De sensibiliser la communauté locale d'Uvira afin d'accueillir les filles sorties des forces et groupes armés,

Aux organisations de la réinsertion sociale des enfants ex combattants :

Ø De cerner et intervenir en fonction des besoins réellement ressentis par les filles sortis des forces et groupes armés,

Ø De recruter le personnel capable de répondre aux besoins spécifiques des enfants que ce soit dans leur formation professionnelle ou leur prise en charge psycho sociale compte tenu du fait que les filles ont connu pas mal de traumatismes psychosociaux.

Aux membres de la communauté locale d'éviter la stigmatisation des filles sorties de forces et groupes armés et plutôt de plaider en faveur de leur réinsertion dans la vie communautaire.

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