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L'évaluation des connaissances sur les paramètres affectants l'insalubrité péri domiciliaire dans la zone de santé de Ngaba

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par André KALONGA PANDI
Institut supérieur des techniques médicales - Licence en santé publique 2009
  

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

    INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES

    ISTM/KINSHASA

    SECTION: SANTE COMMUNAUTAIRE

    B.P.774 KINSHASA XI

    EVALUATION DES CONNAISSANCES SUR LES PARAMETRES AFFECTANTS L'INSALUBRITE PERI DOMICILIAIRE DANS LA ZONE DE SANTE DE NGABA.

    KALONGA PANDI André

    Gradué en Sciences Infirmières

    Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en Santé Communautaire.

    Orientation: Santé Publique et Financement des Systèmes de Santé

    Directeur : Professeur KIKIDI MBOSO KAMA Jean Robert

    Année académique : 2008-2009

    Année Académique 2008-2009

    EPIGRAPHE

    « La bonne santé est inséparable d'un environnement salubre.

    Si tu aimes vivre longtemps sans tomber malade, fais-toi adversaire d'un environnement malsain ».

    KALONGA PANDI André.DEDICACE

    A vous nos parents André PANDI KADIMA et Marie KATOKA KALONGA pour vos conseils, encouragements et prières.

    A vous nos oncles professeur Pascal NKANDE KULA, professeur ordinaire abbé Pierre TSHIMBOMBO MUDIBA pour vos contributions si capitale à nos études, que Dieu tout puissant vous protège.

    A vous, mon épouse Victorine TSHINYAMBU, mes enfants Marie KATOKA KALONGA, Andréas PANDI KALONGA, NBUYI NGALAMULUME et KANKU LUENDU pour votre patience durant ce moment académique difficile.

    A vous mes frères pour vos encouragements et conseils que vous m'avais prodigués.

    A vous tous, nous dédions ce travail.

    KALONGA PANDI André

    REMERCIEMENTS

    Ce mémoire que nous présentons aujourd'hui sanctionne la fin de nos études du deuxième cycle à l'ISTM/Kinshasa.

    C'est le fruit de tant de sacrifices, d'abnégation et de dévouement consentis deux ans durant. Ce travail ne serait pas ce qu'il est sans le concours de plusieurs mains.

    Nous remercions toutes les autorités de l'ISTM/Kinshasa et tout le corps professoral et scientifique de la section communautaire pour leur contribution à ce progrès, précisément au professeur KATAKO MULANGWA.

    Qu'il nous soit permis de témoigner notre reconnaissance particulière à tous nos professeurs et assistants qui, malgré les circonstances difficiles dans lesquelles se déroulent actuellement les études, ont su réaliser le meilleur d'eux-mêmes.

    Nous rendons un vibrant hommage pour ce faire, à tous ceux, qui de loin ou de près, se sont donnés corps et âme pour la finalisation de ce travail.

    Nous tenons à exprimer notre profond sentiment de gratitude au Professeur KIKIDI MBOSO KAMA Jean Robert qui, en dépit de ses innombrables occupations, a daigné accepter la direction de ce mémoire. Ses remarques et suggestions combien pertinentes ont été pour nous une source profitable.

    Nous ne pouvons passer sous silence le concours combien précieux des personnes qui nous ont formé et encadré pour parachever ce cycle de formation.

    A vous Faustin Edingo, pour vos conseils combien pertinents.

    Du fond du coeur, nous témoignons notre gratitude à tous nos collègues de la 2ième licence santé communautaire avec qui avons partagé joies et peines, plus précisément à Simon TSHIBUYI, Théo CITAMBA, José NTUMBA, Monique KABUNDA, Victor EKENGA OMAYEKE, Vianney KATENDE Kamu, pour les moments durs des débats scientifiques passés ensemble. Que chacun trouvent ici l'expression de notre sincère gratitude.

    KALONGA PANDI André

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    ANC : Assainissement non collectif

    BCZS : Bureau central de la zone de santé

    CO2 : Dioxyde de carbone

    CO : Monoxyde de carbone

    IRA : Infection respiratoire aiguë

    OMS : Organisation mondiale de la santé

    RDC : République démocratique du Congo

    SIDA : Syndrome d' immunodéficience acquise

    SSP : soins de santé primaire

    UNICEF : Fond de nations unies pour l'enfance

    O. INTRODUTION

    0.1 ENONCE DU PROBLEME.

    L'environnement agit quotidiennement sur notre santé par le biais du milieu qui nous entoure eau, sol ou air.

    En cas de détérioration brutale de l'environnement les impacts sanitaires sont d'ailleurs considérables, mais en même temps l'urbanisation et la multiplication des substances souvent d'origine chimique sont disséminées dans notre environnement, comporte des nouveaux risques.

    Pesticide, oxyde d'azote particules fines déclenchent des dysfonctionnements du système respiratoire, des cancers, des allergies ou des mortalités prématurées.

    L'environnement devient un enjeu de santé publique. Aujourd'hui, les multiples modifications apportées à notre environnement par les activités humaines introduisent des nouveaux risques pour la santé et suscitent des inquiétudes .

    D'après le Ministère Français de l'écologie 2007 parmi les multiples facteurs qui déterminent la santé humaine et le développement des pathologies la qualité des milieux (air, eau, sols) déterminée par les contaminants (biologiques, chimiques, physiques) et les nuisances (bruits, insalubrités...) qui les véhiculent ainsi que les changements environnementaux jouent un rôle fondamental.

    En effet il est avéré que certaines pathologies sont aggravées voir déterminées par l'environnement. Les constats récents suivants peuvent être relevés de l'ordre de 30.000 décès anticipés par ou sont liés à la pollution atmosphérique urbaine.

    D'après L'UNICEF (2007), dans des nombreux pays, les infections liées à l'eau et l'assainissement ont une forte prévalence causant la maladie ou même la mort aux nombreuses personnes en particulier les enfants.

    L'amélioration des habitudes d'hygiène essentielle si l'ont veut limiter la transmission des maladies liées à l'eau et l'assainissement. Bien que l'éducation à l'hygiène puisse entraîner l'initiation au changement de comportement, il n'y a passage de l'intention à l'acte que lorsque les gents disposent des installations d'eau et des équipements d'assainissement appropriés.

    Selon LEEJONG - WOOK (2002) chaque année 18.000.000 de personnes dont 9.000.000 d'enfants de moins de 5 ans vivant pour la plupart dans les pays en développement meurent des maladies liées à l'insalubrité ; 88% des maladies diarrhéique sont imputables à la mouvais qualité de l'eau, à un assainissement insuffisant et à une hygiène défectueuse.

    L'amélioration de l'assainissement ferait reculer de 32% la mortalité attribuable aux maladies liées à l'insalubrité ;

    L'OMS (2002) rapporte que 26 milliards des personnes soit 42% de la population mondiale n'avait pas accès à des moyens d'assainissement,370.000 personnes par jour, jusqu'à 2.015 doivent encore obtenir accès à des moyens d'assainissement.

    A En croire KOFFI ANANE, secrétaire générale de l'organisation des Nations unies, déclare à ce terme : « Nous ne vaincrons ni le SIDA, ni la Tuberculose, ni le Paludisme, ni aucune autre maladie infectieuse qui frappe les pays en développement avant d'avoir gagner le combat de l'eau potable, de l'assainissement et soins de santé de base »

    Selon ISTANBUL (1996), un habitat favorable à la santé est celui qui assure les circonstances nécessaires et suffisante à la santé physique mentale et sociale, à la sécurité, à l'hygiène du confort et à l'intimité.

    Un habitat favorable à la santé n'est ce pendant pas qu'une simple construction, il est plus que le lieu résidentiel d'un ménage qui accumulerait tous les critères et les normes constructives, toutes les connaissances mobilisées, au fil des siècles de construction, de logement et d'aménagement de leurs environnements les plus proches. Plus de 3 million d'enfants de moins de 5 ans meurent chaque année des causes et d'affections liées à l'environnement.

    Celui-ci compte ainsi parmi les facteurs le plus souvent à l'origine de décès d'enfants dont le nombre dépasse 10 millions par an et il influe énormément sur la santé et le bien être social.

    En effet, la pollution atmosphérique et la pollution de l'air à l'intérieur des habitations, la contamination de l'eau, l'absence de système d'assainissement, les substances toxiques, les vecteurs des maladies, le rayonnement ultraviolet et la dégradation de l'écosystème sont autant de facteurs de risques environnementaux pour la population.

    Ainsi on estime que chaque année 1,6 million d'enfants meurent de diarrhée due principalement à la mauvaise qualité d'eau ou manque d'assainissement, (OMS 2007)

    Il est également admis aujourd'hui que certaines conditions d'habitat peuvent aggraver ces pathologies EVANS (2003).

    Selon YASMIN et AL (2002) plus de 2,4 milliards de personnes ne bénéficient pas des conditions de salubrité correcte.

    Cette situation demeure préoccupante dans ce sens que le risque dégénère des problèmes de santé qui semble être ignoré par la population urbaine qui jusqu'à ce jour persiste dans les habitudes néfastes est susceptible d'être la cause du mal être.

    Ce pendant la manière dont l'homme perçoit les risques et y réagit est conditionnée par son expérience et par les informations et valeurs émanant de sources telles que la famille, la société etc.

    L'insalubrité de l'habitat demeure une préoccupation considérable dans plusieurs villes à travers le monde mais le problème semble se poser avec une acuité particulière dans les villes des pays en développement.

    Les populations concernées par ces conditions semblent indifférentes à ce sujet.

    En outre, comme partout en RDC la ville de Kinshasa ne fait pas exception en matière d'insalubrité de l'habitat et les administrés résistent au changement de comportement face à l'insalubrité et de l'environnement qu'ils continuent à polluer allégrement et sans gène ni inquiétude.

    Nous constatons que la plupart des problèmes de l'environnement de la ville de Kinshasa sont essentiellement dus au manque d'assainissement du milieu en ce qui concerne la gestion des déchets liquide solide et gazeux, et d'autres part au développement anarchique de l'habitant qui a un impact négatif considérable sur l'environnement et sur l'homme.

    Par ailleurs les constructions anarchiques dans la ville de Kinshasa ne permettent pas de choisir un emplacement judicieux pour construire des lieux pour l'accueil des déchets car elles se font de manière semi légale.

    Certaines de ces constructions se font dans des endroits prévus pour les déchets et le passage des collecteurs pour la canalisation des eaux usées.

    0.2 QUESTION DE RECHERCHE

    Au regard de ce qui précède nous nous sommes posé la question de savoir :

    La population de la zone de santé de Ngaba connais elle les risques liés à l'insalubrité péri domiciliaire ?

    0.3 BUT ET OBJECTIFS

    En élaborant ce mémoire notre but est d' évaluer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques de la population de la zone de santé de Ngaba face au risque lié l insalubrité péri domiciliaire.

    0.3.1. OBJECTIFS SPECIFIQUES

    ü Déterminer la perception de la population sur les risques liés à l'insalubrité péri domiciliaire,

    ü Apprécier le niveau des connaissances de la population sur les risques liés à l'insalubrité péri domiciliaire,

    ü Fournir des recommandations et suggestions aux parties concernées.

    ü Déterminer leur attitude face à l insalubrité péri domiciliaire.

    0.4. HYPOTHESE.

    L' insalubrité péri domiciliaire dans la Zone de santé Ngaba serait du au manque d' instruction.

    0.5 JUSTIFICATION ET INTERET DE L'ETUDE

    L'environnement est la clef d'une meilleure santé déclare l'OMS, nous partons de l'imagination selon laquelle les concepts santé et environnement ou habitat sont intimement indissociable au vue de la recrudescence de multiples pathologies d'origine environnementale. Nous faisons une étude qui nous permettra d'évaluer la connaissance sur l'insalubrité et les conséquences engendrées par le milieu insalubre sur la santé de la population.

    A la lumière de notre travail, nous allons susciter l'option du décideur à s'impliquer à l'assainissement du milieu dans le but de protéger la population qui y habite.

    0.6 LA SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Le travail est subdivisé en quatre chapitres :

    ü L'introduction et ces différents points.

    ü Le premier chapitre porte sur la mise au point des connaissances sur les sujets, c' est - à - dire expliquer les mots clés, la revue de la littérature.

    ü Le deuxième chapitre consistera à la présentation du matériel, méthodes, la taille de l échantillon, l unité de sondage et le déroulement de l'enquête

    ü Le troisième chapitre présentera les résultats de l étude.

    ü Le quatrième chapitre sera axé sur la discussion des résultats.

    Chapitre I : RECENSION DES ECRITS

    I.1 DEFINITION DES CONCEPTS

    ü L'hygiène du milieu est définie comme un ensemble des mesures qui visent à prévenir des maladies d'origine environnementale et à créer un environnement favorable à la santé.

    Cette définition exclue des comportements qui ne sont pas en rapport avec l'environnement, les comportements liés au milieu social et culturel et des facteurs génétiques (Nicolas bureau, 1996)

    ü Perception : c'est la capacité de trouver solution par rapport aux problèmes vécu

    ü Risque : c'est le fait de s'exposer à un danger.

    ü Insalubrité : c'est ce qui a une action non favorable sur l'organisme.

    ü Péri domiciliaire  c'est tout ce qui est autour de l'habitat.

    I.2 BUT ET IMPORTANCE DE L'ETUDE.

    De par sa définition l'hygiène du milieu a pour but la prévention des maladies susceptibles de provenir de l'environnement de l'homme et de ce fait même créer un environnement salubre à l'homme.

    L'hygiène du milieu maintient donc la bonne santé tant des individus que des communautés.

    I.3 TYPES D'HYGIENE DU MILIEU

    L'hygiène est un concept complexe incluant plusieurs autres concepts dont :

    ü L'hygiène environnementale,

    ü L'hygiène de l'habitat,

    ü L'hygiène des ordures ménagères,

    ü L'hygiène des excrétas (Nicole Bureau ,1996)

    I.3.1 L'HYGIENE ENVIRONNEMENTALE

    A. DEFINITION

    L'hygiène environnementale, est l'ensemble de mesures qui servent à observer le rapport entre le milieu naturel et la vie ainsi que la prévention des maladies.

    B. PROTECTION EN HYGIENE ENVIRONNEMENTAL

    Elle comprend ainsi :

    ü La protection de l'air (atmosphère)

    ü La protection du sol et du sous-sol

    ü La protection de la flore

    ü La protection des eaux des rivières.

    B.1 PROTECTION DE L'AIR ET DE L'ATMOSPHERE

    L'une des fonctions vitales de l'homme est la respiration de l'air qui est le véhicule de l'oxygène dégagé par le règne végétal, lequel oxygène est important au métabolisme cellulaire de l'organisme humain, voire des animaux.

    L'air étant aussi le véhicule du dioxyde de carbone (CO2) dégagé par les hommes et les animaux, il doit avoir une certaine constance oxygène-dioxyde carbonique susceptible d'entretenir harmonieusement la vie sans provoquer les maladies.

    Cette constance oxygeno-dioxyde-carbonique implique que :

    ü Les végétaux soient protégés, car ils constituent la source même de l'oxygène consommé par les hommes et les animaux.

    ü La protection de gaz toxique tels que le monoxyde de carbone (Co), l'ammoniac,... et la pulvérisation des poussières dans l'air soient évitées.

    La protection de l'air et de l'atmosphère est basée sur la prévention de la pollution atmosphérique.

    B.1.1. LA PREVENTION DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE

    La pollution atmosphérique constitue un très grand danger tant pour l'espèce humaine, animale que végétale en ce sens qu'elle ajoute des particules nocives dans l'air.

    Ces particules pouvant être des gaz, des poussières ordinaires et radioactives.

    Le monoxyde de carbone (Co), lorsqu'il est inspiré, s'associe de manière irréversible aux hemoglobilines des hématies, ce qui diminue la capacité d'oxygénation tant du sang que des autres tissus de l'organisme humain, il peut en résulter des troubles morbides tels que l'anoxie, la cyanose (BERNARD SEGUY, 1981).

    Les particules solides des poussières peuvent envahir abondamment les voies respiratoires et les poumons et être à la base des allergies, bronchites, bronchopneumonies, lésions pulmonaires alvéolaires, voire du cancer si elles sont radioactives.

    Les gaz toxiques proviennent de plusieurs sources telles les fumées des incendies, des industries tant d'extraction que des transformations des matières premières et des véhicules spéciaux, terrestres ou maritimes.

    Pour prévenir cette pollution il a été élaboré une législation d'une manière générale, Celle-ci stipule que les industries sources d'émission des gaz polluant et des poussières doivent être implantées loin des agglomérations humaines que les véhicules producteurs des grandes quantités de gaz polluant doivent être mis hors circulations et que les incendies tant des Brousses que des forêts ainsi que des bâtiments soient évités.

    Il est préconisé dans certains cas de procéder au recyclage de gaz des industries avant leur pulvérisation dans l'atmosphère pour diminuer leur toxicité (BERNARD)

    Ces gaz, non seulement nuisent directement à l'organisme mais aussi attaquent et trouent la couche d'ozone atmosphérique provoquant ainsi l'exposition de la terre aux rayons ultraviolets émanant du soleil, lesquels rayons détruisent la flore et provoquent le réchauffement de l'air (planète terre) par effet de serre.

    L'atmosphère de vie doit être aussi paisible que possible, d'air, l'interdiction des bruits des voisinages et des tapages nocturnes conduisant souvent aux problèmes de santé dont le surmenage, le stress...

    Pour la prévention de ces bruits et tapages nocturnes, certaines mesures sont à observer :

    ü Les habitats doivent être suffisamment distant les uns les autres,

    ü Les bars et les églises ne doivent pas être installés dans les quartiers de résidence,

    ü Les bruits ne doivent pas être produits dans les quartiers résidentiels sous quelque forme que se soit (BERNARD S.OP.CIT)

    B.2 LA PROTECTION DU SOL ET DU SOUS - SOL

    La vie tant humaine, animale que végétale se passe sur le sol et dépend énormément du sous - sol d'où jaillissent des sources d'eaux, mais ce sol et ce sous - sol sont susceptibles d'être souillés par divers micros organismes et les produits toxiques.

    Dans le but de prévenir le problème de santé, il est interdit de déverser tant des micros organismes (microbes) que des produits toxiques sur le sol ou dans le sous-sol (BERNARD S.OP.CIT).

    B.3 LA PROTECTION DE LA FLORE

    La flore étant la source d'oxygène et le lieu de résorption du dioxyde de carbone, le taux de ce gaz dépend de l'étendue de la flore.

    C'est ainsi que pour garder une bonne concentration de l'oxygène et réduire celui du dioxyde de carbone dans l'air, il est très capital de protéger les espaces verts.

    Pour ce faire, il existe une législation en la matière.

    B.4 LA PROTECTION DES RIVIERES ET COURS D'EAU

    De tout le temps, les rivières et les cours d'eau sont utilisées constamment par les hommes pour leurs besoins vitaux mais aussi les hommes l'utilisent pour l'élimination des déchets.

    A l'heure actuelle, le déversement des déchets dans les rivières, les lacs et les autres cours d'eau provoquent un niveau élevé de pollution, l'eau étant devenue un réceptacle (dépotoir) du potentiel contaminant, la protection des rivières et des cours d'eau implique ainsi la prévention de la pollution biologique et de la pollution organique (ARTHUR GOLDSMITH et AL 1967).

    B.4.1.PREVENTION DE LA POLLUTION BIOLOGIQUE

    Depuis des temps immémoriaux, on connaît l'existence des maladies dont les agents pathogènes sont véhiculés par l'eau.

    Ces agents pathogènes peuvent être des bactéries, des virus ou des parasites.

    Les bactéries sont entre autre, le salmonella, le schigella, le bacillé coliforme, le vibrion cholera, le leptospire, le staphylocoque,le pseudomonas.

    Le virus le plus communément observé dans les eaux polluées sont les entérovirus (polio - virus, coxsokie,...), le virus de l'hépatite infectieux de type A, le virus paratyphique,...

    Les parasites que l'on trouve fréquemment dans les eaux sont : l'entamoeba hytolistica, le schistosome, l'ascaris, le trichocéphale (OKONGA J.L, 2006)

    Pour prévenir la pollution biologique des rivières et de cours d'eau, il faut éviter d'y verser des excrétas tant humains qu'animaux et tout objet souillé par ces différents agents biologiques.

    B.4.2. PREVENTION DE LA POLLUTION ORGANIQUE

    Les déversions des produits tant alimentaire avaries que des produits chimiques toxiques dans l'eau constituent un très grand danger pour la population dont la vie est tributaire de l'eau.

    Etant donné que les déversions des micros - organismes et des matières organiques et chimiques conduit à la pollution des rivières et cours d'eau et par conséquent aux problèmes de santé dont les épidémies, les intoxications,...

    Cette pratique est interdite, mais s'il fait que ces matières soient inévitablement déchargées dans des cours d'eaux, alors elles doivent être traitées au préalable pour épuration (ARTHUR G et OD.CIT)

    C'est ainsi que :

    ü Les fosses septiques et les égouts ne peuvent pas être directement connectés aux cours d'eaux,

    ü Les excrétas ne peuvent pas être jetés dans des cours d'eaux,

    ü Les latrines doivent être construites loin des points d'émergement de cours d'eau.

    I.3.2 L'HYGIENE DE L'HABITAT

    L'habitat qui constitue le lieu où la vie des familles se passe permanemment doit présenter les conditions qui ne puissent pas provoquer des maladies à ses habitants.

    Pour ce faire l'habitat doit être construit suivant certaines normes dans une parcelle qui doit aussi être assainie.

    Les conditions pour un bon habitat (habitat hygiéniques) sont les suivantes :

    ü Les dimensions des chambres doivent être larges (3x3 m2 de surface 2,5 m de l'hauteur),

    ü Le salon doit être spacieux bien éclairé et bien air, l'existence d'un système d'adduction et de chauffage,

    ü Le non dégagement de la fumée à l'intérieur c'est-à-dire dans le salon et dans les chambres,

    ü La séparation de la maison d'habitation de l'écurie et des pouliers,

    ü L'existence d'un système d'évaluation des déchets et des ordures ménagères,

    ü L'existence d'un système d'évacuation d'excrétas (VANDER. A 1998).

    I.3.3 L'HYGIENE DES ORDURES MENAGERES

    Les ordures ménagères qui sont les déchets produit par l'activité des ménages constituent des endroits ou les mouches déposent de préférence leurs oeufs et ou il se produit la prolifération des micros - organismes susceptibles de provoquer des maladies à l'homme.

    Ces mouches, en se posant sur les ordures ménagères, puisent des microbes et les disposent sur les aliments jouant ainsi le rôle de véhicule des maladies.

    Pour prévenir cette contamination des aliments, toutes les familles devraient disposer d'une fosse où elles pourront brûler ou enterrer caque jour leurs ordures ménagères, (KIYOMBO, 2004)

    A défaut de disposer d'une fosse, les ordures ménagères doivent comprendre trois phases à savoir :

    ü Les conditionnements à domiciles des ordures,

    ü La collecte des ordures,

    ü L'élimination.

    A. LES CONDITIONNEMENTS A DOMICILE DES ORDURES

    Avant d'être évacués, les ordures ménagères doivent être conservées de façon hygiénique, Pour ce faire, on doit utiliser les récipients bien fermés, assez solides et susceptibles d'être repris et vidés facilement.

    En effet, tout déchet ou toute ordure ménagère ne doit être jeté ou déposé ailleurs que dans la poubelle qui doit être fermé hermétiquement pour éviter que les mouches y accèdent et que les odeurs s'y dégagent (LW BAULEKY. OP.CIT).

    B. LA COLLECTE DES ORDURES

    Cette collecte est d'ordinaire effectuée par les services publics ou les organisations non gouvernementales (ONG) ou encore par des personnes travaillant chacune pour son propre compte.

    Le ramassage des poubelles se fait deux fois par semaine par des véhicules ou par des pousses - pousses (chariots).

    C. LA DECHARGE FINALE

    Elle constitue l'élimination finale des ordures ménagères, elle peut se faire par l'un de ces procédés :

    ü La décharge ordinaire,

    ü Le déchargement dans les cours d'eau,

    ü La décharge contrôlée,

    ü Le compostage,

    ü L'incinération.

    1o LA DECHARGE ORDINAIRE

    Elle consiste à étaler les déchets dans un terrain situé dans une distance raisonnable du périphérique de la communauté.

    Ce procédé constitue un danger pour la santé publique dans la mesure où il encourage la prolifération des rats et des autres vermines.

    2o LE DECHARGEMENT DANS LES COURS D'EAU

    Il est utilisé par les communautés (riveraines) qui se situent sur le bord des cours d'eau, il constitue aussi un danger contre la santé car les ordures refluent sur les cotes ou les berges, et sont susceptibles d'affecter la qualité de l'alimentation des animaux aquatiques.

    3o LA DECHARGE CONTROLEE

    Elle consiste à entasser les ordures dans des tranchées préparées en avance et à le couvrir des couches de terre d'épaisseurs telle que les rats et les mouches ne puissent y accéder.

    Cette méthode convient à l'élimination de tous les déchets à condition que les emplacements de terrain libre soient disponibles.

    4o LE COMPOSTAGE

    Le compostage est une méthode par laquelle les matières organiques usées sont décomposées et stabilisées de manière à être récupérées sous formes d'un produit final dit compost qui est employé comme engrais dans l'agriculture pour la fertilisation du sol.

    5o L'INCINERATION

    Elle consiste à brûler les ordures pour les éliminer quand il n'est pas possible de profiter des déchets soit comme engrais, soit comme remblai (SCHAPINAG ; 1993).

    I.3.4 L'HYGIENE FECALE OU DES LATRINES (excrétas)

    Par excrétas ou excrément, on entend les matières évacuées de l'organisme par les voies naturelles ce sont donc les matières fécales et les urines principalement (le produit de la défécation) Ils constituent une source importante de propagation des microbes qui y trouvent un milieu favorable pour leur prolifération.

    En effet, de nombreuse maladies notamment les maladies gastro - intestinales (le cholera, la fièvre- typhoïde et paratyphoïde, de dysenterie, l'ankylostomiase, l'ascaridiose, la schistosomiase et autres) sont transmises par le biais d'excrétas s'ils sont inadéquatement évacués et par la contamination des sols et des sources d'approvisionnement en eau, la prolifération des mouches, l'attraction des animaux tant domestiques que sauvages, rendant ainsi ignoble l'environnement.

    L'hygiène fécale implique donc l'évacuation adéquate d'excrétas qui constitue une partie importante de l'assainissement du milieu comme la recommande l'OMS, en vue d'assurer des conditions de salubrité satisfaisante tant dans les zones rurales, les petites agglomérations que les grandes cités (OKONGA JL, OP.CIT).

    Cette évacuation adéquate d'excrétas se fait par la construction et l'usage systématique des latrines, des fosses septiques et des systèmes d'égouts, ainsi que par le bon usage de ces installations.

    A. LA LATRINE

    Elle est un ouvrage comportant un trou d'au moins 5m de profondeur dans le sol et d'un mètre de diamètre, bien couvert muni d'un orifice avec une maisonnette de protection contre la pluie et l'isolement pour la pudeur et destiné dans le milieu ruraux à recevoir les excrétas, pour éviter la contamination du sol et des sources d'eau d'attraction des mouches et des animaux.

    Le plancher de la latrine doit être solide et bien placé à l'aide de la terre argileuse ou du ciment.

    L'orifice de défécation doit être au centre planché et doit être muni d'un couvercle pour empêcher les mouches et les cancrelats de pénétrer dans la fosse à excrétas.

    La maisonnette doit avoir un toit étanche à la pluie et sa porte devra être formatée (KIYOMBO, OP.CIT)

    Lorsque la fosse de la latrine est pleine d'excrétas, il est recommandé de le couvrir totalement de la terre après destruction de la maisonnette ou sa délocalisation, pour laisser au temps la possibilité de transformation des fécales en terre.

    Il faudra dans ce cas construire une autre latrine en un autre endroit.

    B. LA FOSSE SEPTIQUE

    Elle est un ouvrage constitué d'un réservoir de décantation Étanche et couvert dont les eaux usées brutes sortent par l'égout du bâtiment à une extrémité s'y écoulent lentement et se débarrassent des matières solides.

    Elle est recommandée lorsque la fosse dessert moins de vingt personnes.

    C. LE SYSTEME D'EGOUTS

    C'est un système rationnel des canalisations pour ajuster les eaux usées vers les points de déversements appropriés d'épuration avant qu'elles soient déversées dans le sol.

    Un système d'égouts n'est une suite logique d'un réseau de distribution d'eau potable il retourne à la nature les eaux qui ont été extraites par les besoins humains (OKONGA JL.OP.CIT)

    D. NECESSITE D'EVACUER LES EXCRETAS

    Le danger d'une mauvaise évacuation des excrétas sont nombreux, mais les principaux sont :

    ü La contamination du sol,

    ü La contamination des sources d'eau,

    ü La prolifération des mouches,

    ü L'attraction de rongeurs et vermines,

    Ces dangers miment et nuisent la santé de l'homme, d'où la morbidité et la mortalité élevée dans les espèces humaines.

    En effet, la mauvaise évacuation fécale fournit l'occasion à la propagation des maladies gastro - intestinales notamment le cholera, la fièvre typhoïde et paratyphoïde, la dysenterie etc....

    Ainsi une évacuation salubre et régulière d'excrétas combinée à un aménagement suivi de sources d'eau permettant la protection que l'amélioration de la santé (DIWETE et AL 1996).

    L'assainissement est un processus par lequel des personnes peuvent vivre dans un environnement plus sain pour cela des moyens physique, institutionnels et sociaux sont mis en oeuvre dans différents domaines tels que l'évacuation des eau usées et de ruissellements, l'évacuation des déchets solide, l'évacuation des excréments.

    Les déchets solides subissent une rapide décomposition et peuvent être pathogène. Leurs collectes et leurs éliminations contribuent également à maintenir un environnement salubre.

    Les eaux des ruissellements peuvent entraîner lors de forte pluie, des inondations, des éboulements et une détérioration des routes et des bâtiments, l'assainissement vise aussi à assurer la protection des biens et des personnes.

    1.3.5. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT

    L'organisation de l'assainissement dépend avant tout du système mis en place.

    L'assainissement non collectif ou autonome repose avant tout sur l'exploitant de l'installation.

    Eventuellement vu le contrôle d'efficacité mis en place par la collectivité au titre de la protection des milieux naturels [Unicef 1993]

    Les systèmes collectifs supposent quand a eux un questionnaire désigné par la collectivité du service publique de l'assainissement, il peut être une émanation de la collectivité (question publique) ou faire l'objet d'un contrat de délégation plus ou moins formalisé.

    La délégation peut aussi se faire au profit d'une association locale, ou d'entreprise informelle pour le système simple de collecte et de traitement des ordures ménagères ou des eaux usées.

    Lorsque les systèmes éteignent une relative complexité, le délégatoire est choisi pour les compétences techniques et organisationnelles.

    De manière générale, l'assainissement comprend l'évacuation et les traitements des eaux et des solides usagés.

    Ces matières influent les eaux de pluie, de drainage, de traitement des eaux usées et/ou provenant des toilettes, des excréments et des déchets solides, ces derniers ont différentes origines (domestique, agricole, industrielles, médicale

    Les méthodes d'évacuation et des traitements différents selon la taille de la ville selon le type de zone (urbaine, péri urbaine, communautaire urbaine), selon les moyens disponibles et les habitudes culturelles.

    1.4. EAUX

    Les eaux à traiter sont globalement divisées en deux secteurs :

    ü D'une part, les eaux de ruissellement, qui proviennent en majorité des eaux de la pluie, les eaux se coulent en surface et posent problème dans les zones urbaines où le sol est rendu imperméable par la construction des routes et des bâtiments ; l'eau peut s'accumuler, former des lieux de reproduction des moustiques, créer des inondations et endommager les infrastructures, le drainage ou assainissement pluvial vise donc à évacuer ces eaux vers le milieu naturel; cours d'eau, océan..., ou dans une zone ou l'infiltration est possible.

    ü D'autre part, les eaux usées désignent déjà les eaux utilisées dans des activités humaines (domestique, industrielles, agricoles) ici le but est en partie d'évacuer ces eaux pour éviter qu'elles ne stagnent en surface (source des maladies des nuisances olfactives,...) et les traiter afin de minimiser la pollution de l'environnement avant de les retourner au milieu naturel, par un processus d'épuration des eaux.

    Bassin de rétention au passage réalisé en espace public

    Dans les grandes villes et les pays développés, un système d'égout remplit les rôles, le drainage des eaux de ruissellement pluviales est fait en surface par des caniveaux se vidant régulièrement dans un réseau souterrain séparé (réseau dit séparatif) ou non des eaux usées (réseau unitaire), les bâtiments et les toilettes sont reliés directement aux égouts par des canalisations, un siphon évite le retour des odeurs et d'insectes dans les bâtiments, un réseau d'égout représente un investissement très élevés ; son entretien demande beaucoup des ressources humaines et matérielles, il encourage une grande consommation d'eau en responsabilisant les utilisateurs.

    Ces inévitables fuites contribuent à la pollution du sous - sol.

    D'autres possibilités existent les systèmes autonomes peu denses (assainissement non collectif à l'ANC)...

    Dans un système séparatif les eaux claires, les « parasites » doivent être réduite au minimum par exemple il ne faut pas brancher les gouttières provenant de toiture sur le réseau des eaux usées.

    En réalité, les apports pluviaux sont tels qu'ils existent de déversoirs d'orage permettant au réseau des eaux usées de décharger le sur plus de débit vers le réseau pluvial ou directement dans les cours d'eau c'est pour cela qu'il peut être déconseillé de se baigner en mer après un orage pendant quelques jours.

    1.5. EXCRETAS.

    L évacuation des excrétas est probablement l' aspect le plus important au niveau domestique.

    Si les déchets et les eaux usées peuvent simplement être jeté dans la rue en l'absence de système de gestion la défécation non contrôlée est une source importante des maladies et de gêne dans la vie quotidienne. L'UNICEF et l'OMS utilisent l'accès à une latrine améliorée comme indicateur de l'assainissement de base avant de considérer les eaux et les déchets solides.

    Au niveau de l'urbanisme, le principal choix pour la gestion des excrétas concerne l'évacuation sur place ou en distance.

    L'évacuation à distance consiste à relier une toilette soit à un réseau d'égout [qui évacue à la fois les solides et les liquides], soit une fosse septique qui retient les solides et évacue les liquides.

    Ces deux systèmes ont besoin d'une grande quantité d'eau pour fonctionner ; plus de 25 litres d'eau par jour et par personne.

    L'évacuation sur place consiste à utiliser une latrine située sur une fosse creusée ou surélevée, contenant les matières fécales laissant éventuellement la fraction liquide s'infiltrer dans le sol si la nappe phréatique est suffisamment loin, le problème de vidange de la fosse se pose.

    La gestion des excrétas peut aussi se faire écologiquement avec des toilettes sèches, permettant la réutilisation comme compost, si les systèmes se développe petit à petit , leur acceptation reste compliquée face à l'apparence simplicité (du point de vue de l'usager) offerte par un système d'égout, à ce jour, peu de programmes d'assainissement écologiques ont été menés à une plus grande échelle que celle d'un projet pilote.

    1.6. DECHETS SOLIDES

    L'absence de gestion de déchets solides a des conséquences graves au niveau de la santé (lieu de reproduction de moustiques, de rats) de l'impact environnemental (apparence d'odeurs, pollution de l'eau et de l'air), de la toxicité (notamment pour les déchets médicaux et les métaux lourds), de l'impact social (pour les personnes vivant avec de la récupération des déchets) et de l'infrastructure (les déchets non collectés bloquent les canaux et les voies d'accès. Comme une personne produit entre 250g et 1kg de déchets solides par jour les conséquences d'une mauvaise gestion sont catastrophiques pour une ville d'une certaine importance.

    La gestion de déchets inclut leur collecte, leur transport jusqu'à un site, et leur traitement, elle peut aussi inclure le nettoyage des rues, le ramassage s'effectue dans des poubelles domestiques ou collectives, vidées périodiquement dans une benne à ordure ménagère qui assure le transport ; Dans les endroits moins développés, le nettoyage des rues peut être fait mécaniquement ou avec des outils dédiés par des nettoyeurs.

    Le traitement des déchets peut être précédé d'une réutilisation et/ou d'un recyclage (lui-même exigeant un tri sélectif préalable). Le traitement lui-même peut être fait de trois façons :

    Par dépôt dans une décharge aménagée ou non, par incinération, ou par compostage ; si les pays développés mettent en place des réglementations de plus en plus contraignante pour le traitement de déchets, dans des nombreux pays en développement la décharge non contrôlée reste le moyen le plus courant d'enlever les déchets, ceux-ci sont aussi souvent récupérés par des personnes pauvres qui récupèrent ce qui peut encore se revendre.

    Equipement d'élimination d'excréments

    Trois types de système d'élimination de matières fécales sont recommandés la latrine à fosse simple, la latrine ventilée améliorée et la latrine à siphon d'eau.

    Dans des endroits se caractérisent par l'absence ou la carence d'eau à proximité des latrines aux fins d'évacuation des selles ou dans des endroits ou on utilise les pierres ou les bâtons pour le nettoyage, on peut retenir la solution des latrines à siphon d'eau si les quantités d'eau disponibles sont suffisantes et qu'il est permis de s'attendre à une bonne maintenance.

    L'intérêt de la maintenance vaut surtout pour les latrines à siphon d'eau faute de quoi elles se transformeront rapidement en lieu infréquentable.

    Dans les pays asiatiques, il y a une préférence marquée pour les latrines à siphon et malgré l'absence d'eau à proximité de lieux et certains doutes sur la question de savoir qui s'occupera de leur maintenance, les trois types de latrines citées sont recommandées mais cela n'empêche la présence de nombreux choix de latrines pour les foyers.

    La présence de latrines quelque soient vaux mieux que leur total absence, le choix de l'emplacement de latrines est une chose importante pour et nécessite un examen réfléchi trop loin de l'habitat de fréquentation risque de chuter, situées trop près les mauvaises odeurs risquent de pénétré à l'intérieur de la maison , les habitants et les programmes HAMS peuvent aussi être les vecteurs promotionnels de la construction et de la maintenance de latrines au sein de foyers, puisque les installations sanitaires des habitats sont le plus souvent sollicitées, il est utile d'envisager l'installation d'urinoirs séparés cela permettra de diminuer les odeurs d'urine émanant des latrine.

    Les urines peuvent s'écoulés vers la fosse ou vers le puisard. Si les urines ne sont pas évacuées correctement, cela peut se traduire par une forte mauvaise odeur.

    1.7. DRAINAGE

    Les eaux stagnantes à cause du mauvais drainage, les égouts bouchés, le trop plein des fosses septiques ou bien des puisards ont tous une incidence négative sur la santé , il convient de distinguer eaux Vanes et eaux ménagères, les dernières contrairement aux première ne contenant aucune trace de matière fécale, les habitats devraient, si possible ne faire courir aucun risque de pollution à l'environnement par le rejet d'eau de surface contaminées, notamment les eaux - vanes , les habitants équipés des latrines ventilées améliorées ou de latrines à siphon d'eau traitant le problème des eaux contaminées sur place et ne constituent par conséquent aucun risque pour l'environnement.

    Les habitants préfèrent limiter la quantité d'eau de surface contaminées, la voie indique à cet effet est de savoir recourir à des systèmes d'évacuations des eaux contaminées sur cite.

    Il existe deux systèmes de traitement, l'un à sec et l'autre à l'eau.

    Une possibilité, ce sont des latrines à siphon d'eau munies d'une fosse et infiltration.

    Dans le cas d'une fosse septique, le puisard devrait avoir une capacité filtrante suffisante pour toutes les eaux contaminées, il est également possible de prévoir des puisards dans le cas des eaux ménagères ; l'influent des fosses septique peut en l'absence des puisards, notamment les eaux de pluie en accès, peuvent s'écouler directement vers des étendues d'eau naturelles telle qu'une rivière, un lac ou bien un étant.

    La sélection du type de système de drainage dépend des existants de filtration ou d'évaporation, celles-ci dépend à leur tour du sol des conditions atmosphériques et de la déclivité du terrain.

    Le nettoyage des systèmes de drainage aux zones périurbaines devraient être assurées par la municipalité en région rurale, une fosse d'infiltration parait être suffisante.

    Il vaut mieux éviter les systèmes ouverts devront être nettoyés et surveillés à intervalles réguliers.

    Les eaux de système de drainage ne devraient pas stagner afin d'éviter les risques pour la santé.

    1.8. ELIMINATION DES DECHETS

    Un système déficient d'élimination des déchets peut avoir pour résultat les eaux stagnantes, la prolifération des mouches et l'arrivée de vermines ce type de situation peut être causée de transmission de maladies, c'est pour cette raison que la gestion des déchets doit se faire en toute sécurité.

    Le choix du système d'élimination de déchets est déterminé essentiellement en fonction de la nature et des quantités de déchets produites.

    Aux zones rurales et périurbaines les déchets produits sont surtout fait des matières transformable, dans ce cas la mis en place d'un excrétas de composant bien gérer suffit, il n'est pas recommandé de brûler les déchets vu le risque santé et de maladie respiratoires dans un certain milieu, l'élimination de déchets solide peut être plus compliquée étant donné que la nature de déchets est beaucoup plus diverse.

    Les matières plastiques et le fer par exemple doivent être traités séparément.

    Ils peuvent être soit collectés et recyclés soit éliminés par le biais d'un système municipal de ramassage.

    Il est nécessaire de faire des poubelles dans chaque endroit et dans le périmètre parcellaire afin de faciliter le ramassage des déchets avant le traitement.

    Chapitre II : METHODOLOGIE DE L'ETUDE

    Dans ce chapitre nous allons indiquer clairement comment nous entendions réaliser les objectifs spécifiques fixés. A cet effet nous allons préciser de quelles données nous avons besoins pour résoudre le problème de recherche et quelles stratégies seront utilisées pour collecter et analyser ces données.

    2.1. Présentation du lieu d'étude

    1. Données géographiques

    Limites de la zone de santé :

    ü Au nord, la zone de santé de Ngaba est séparée de celle de Limete par l'avenue Kikwit.

    ü A l'Est et au Sud, elle est séparée de la zone de santé de Lemba respectivement par la rivière Yolo et l'avenue By-Pass.

    ü A l'Ouest, elle séparée de la zone de santé de Makala par l'avenue de l'Université.

    Superficie

    Composer de six aires de santés, la zone de santé de Ngaba s'étend sur une superficie de 4Km2

    Climat

    La zone de santé de Ngaba est soumise à un climat tropical bi saisonnier comprenant une saison de pluies qui va du mois de septembre ou mois de mai, et une saison sèche qui va de juin à août.

    Relief et végétation

    Le relief de la zone de santé dominé par une large plaine par une colline au sud.

    Le sol est de type marécageux.

    Hydrographie

    La zone de santé est irriguée par la rivière Yolo qui constitue, à l'Est, sa frontière avec la zone de santé de Lemba.

    2. Donnée démographique

    Avec une population de 161.672 habitants,la densité de la zone de santé est de 40.418 habitants/Km2

    3. Données socio-économique

    La population de la zone de santé de Ngaba, comme toute population urbaine est cosmopolite, regroupant toutes les ethnies. Néanmoins, cette population est majoritairement originaire des provinces du Bandundu et du Bas-Congo (Bakongo, Bayanzi, Bapende, Bazombo, Bayaka, bambala,.... Les principales religions pratiquées sont la religion chrétienne et l'animisme.

    Le faible pouvoir d'achat contraint la population aux activités de substance à savoir le petit commerce (vente à l'étalage de pains et autres, vendeurs ambulants, petites boutiques, cabines téléphoniques...), les cultures maraîchères, les ateliers techniques (garages, menuiseries, maçonneries,...). Ces activités occupent environs 70% de la population considérée comme active. Le chômage touche essentiellement les jeunes ce qui entraîne une recrudescence de la délinquance juvénile à travers des bandes organisées communément appelés « KULUNA » qui sévissent dans la quasi-totalité des aires de santé à la recherche du gain facile. (Plan d'action de la zone de santé de Ngaba 2010)

    La forte densité de la zone de santé entraîne une promiscuité déplorable augmentant ainsi la vulnérabilité de la population en cas d'épidémie. Cette situation est d'autant plus alarmante que les normes d'hygiène et assainissement ne sont pas respectées dans la plupart des parcelles. En effet, environ 90% de ménages ne disposent pas de latrines aux normes parmi lesquels environ 10% ne disposent pas du tout de sanitaires. La taille de certains ménages se situe au dessus de 50 membres.

    Par ailleurs, l'on note un faible niveau de salubrité dans les parcelles et les rues. En fait, cette situation découle de l'inexistence d'un système d'élimination et de traitement des ordures ménagères ainsi que des eaux usées. Les différentes rues sont ainsi transformées en dépotoirs publics. Ces dépotoirs atteignent des dimensions telles que cela réduit l'accessibilité géographique à certains quartiers. Ceux-ci augmentent également la propension de la population à développer des maladies hydriques, surtout en saison pluvieuse.

    La pauvreté de la population entraîne également une précarité de l'habitat. En effet, il n'est pas rare de trouver des bâtisses de fortunes à proximité des lits des rivières, des grandes poubelles... qui pourraient être considéré comme des zones à forte probabilité de survenue des catastrophes naturelles.

    2.3. Type d'étude

    Cette étude et du type descriptif transversal.

    2.4. Type d'enquête

    Pour cette étude nous avons mené une enquête transversale.

    2.5. Population et échantillon

    Selon Mallet et Al. (2009) on appelle population un ensemble généralement très grand voir infini d'individu ou d'objet de même nature. Il est le plus souvent impossible, ou trop coûteux d'étudier l'ensemble des individus constituant une population. On travaille alors sur une partie de la population que l'on appelle échantillon. Pour qu'un échantillon permette l'étude de la variabilité des caractéristiques d'intérêt de la population il faut qu'il soit convenablement sélectionné. On parlera d'échantillon représentatif si les individus le constituant ont été tirés au sort dans la population.

    Chaque individu ou unité statistique appartenant à une population est décrit par un ensemble de caractéristiques appelée variables ou caractères. Ces variables peuvent être quantitatives (numérique) ou qualitative (non numérique).

    2.6. Population cible

    D'après AMULI (2007) la population est définie comme l'ensemble des sujets définis par des critères établis pour l'étude. Ces sujets ont en commun une ou plusieurs caractéristiques. Les résultats de l'étude pourraient être appliqué à l'ensemble de cette population spécifique.

    Ainsi pour notre étude la population cible est constituée des ménages de la zone de santé de Gaba.

    2.7. Echantillonnage

    Selon AMULI (2007) un échantillonnage est un groupe de sujets tirés d'une population cible représentatif de celle-ci ses caractéristiques sont assez semblables à celle de la population cible pour permettre la généralisation des résultats de l'étude.

    Nous avions utilisés les techniques d'échantillonnage probabiliste stratifié selon le processus suivant :

    1. Calculer la taille d'échantillon ;

    2. Repartir la population en sous population homogène appelées strates ;

    3. Calculer la proportion de chaque strate par rapport à la population ;

    4. Multiplier les proportions obtenues par la taille de l'échantillon on obtient ainsi la taille de sous population pour chaque strate ;

    5. Choisir au hasard les unités de chaque sous échantillon l'ensemble de sous échantillon constitue l'échantillon total (MPUTU LOBOTA 2007).

    1. Taille de l'échantillon

    Nous avons utilisé la formule proposée par FICHER pour le calcul de la taille de l'échantillon.

    z² (p.q)

    n =

    Légende :

    n  : taille de l'échantillon

    z2 : coefficient de confiance pour un degré de confiance de 95% ce coefficient est égal à 1,96 2

    p : la proportion des sujets malades

    q : proportion des sujets non malade

    q = 1- p

    =1- 0,42

    = 0,58

    d2 : degré de précision désirée (0,05). (OKENGE 2007).

    Pour augmenter la puissance de l'étude et éviter les non répondants nous avons pris la taille de l'échantillon à 10%.

    (1,96)². 0,42.O, 58

    D' où n =

    O, OO25

    = 375

    n+10% de puissance de l'étude. Nous avons :

    375+37= 412 sujets de l'étude

    2. Répartition de la population en sous population (strate)

    AIRE DE SANTE

    POPULATION

    MENAGES

    %

    MEN. A ENQ/A DE S

    BAOBAB 26029 3718 16,1 66

    BULAMBEMBA 24764 3538 15,3 63

    LUYI 29503 4215 18,3 75

    MATEBA 21545 3078 13,3 55

    MPILA 25116 3588 15,5 64

    MUKULUA 34715 4959 21,5 89

    TOTAL

    161672

    23096

    100

    412

    (Plan d'action de la zone de santé de Ngaba 2010)

    Légende :

    -Men  : Ménage.

    -Men a enq : Ménage à enquêter.

    -A de s : Air de santé.

    3. Critère d'inclusion et d'exclusion

    3.1. Critères d'inclusion

    Sont retenus dans notre étude :

    ü Tous les ménages de la zone de santé de Ngaba ;

    ü Tous les ménages présents pendant l'enquête ;

    ü Tous les ménages ayant accepté de répondre à notre questionnaire.

    3.2. Critères d'exclusion

    Sont exclu de notre étude :

    Tous les ménages qui ne répondent pas aux critères d'inclusion.

    4. Plan d'analyse et traitement des données

    Nous allons séparer les données selon les différents groupes pour faciliter les traitements et l'analyse. Ce plan de traitement et d'analyse des données doit comporter les étapes ci-après :

    ü Le tri des données

    ü Le contrôle de qualité

    ü Le traitement des données

    ü L'analyse des données.

    4.1. Plan d'analyse des données

    L'analyse de données a été faite à l'aide de logiciel Epi-info version 2000. la production des tableaux de fréquences et les tableaux croisés ainsi que toute les statistiques nécessaires

    Le tableau de contingence nous a permis d'établir en suite le lien qui peut existe entre les différentes variables le test de Chi-carré nous a conduit à prendre une décision soit à infirmer soit à confirmer notre hypothèse du départ.

    4. 2. Analyse statistiques

    Statistiques descriptives

    Nous avons utilisé pour la mesure des fréquences :

    ü Fréquence absolue ;

    ü Fréquence proportionnelle.

    5. Techniques statistiques inférencielles.

    Le test statistique est l'outil de comparaison. Celle-ci porte sur des séries des données qui ont résumés en moyenne en pourcentage, distribution par classe etc.

    Pour l'estimation de paramètre l'intervalle de confiance ce test d'hypothèse que nous avons utilisé pour l'analyse des données bi variées est le chi carré à 4 casés pour comparer la répartition théorique, pour la répartition observée d'un caractère qualitatif à K classes on forme :

    ÷² = ? (01 - C1)2

    C1

    6. Interprétation

    Si le ÷² = 3,84 4 la différence n'est pas significative.

    Si le ÷² > 3,84 4 la différence est significative et le degré de signification est fixé par le risque dans la table de chi carré pour 1 ddl = 1

    La méthode n'est valable que si les effectifs calculés égale ou dépasse 5 (OKENGE 2005).

    6.1. Degré de liberté

    De façon générale dans un tableau de contingence ou R = ligne et K = colonne, ce nombre de ddl est (r-l). (K-1) et on cherche la probabilité correspondante et dans la table de chi carré pour le nombre de ddl K-l.

    7. Méthode de collecte des données

    1. Instrument de collecte des données.

    Pour notre étude nous avons utilisé le guide d'entretien comme instrument de collecte de données auprès de la population cible qui est les ménages de la zone de santé de Ngaba.

    2. Origine de l'instrument

    En ce qui concerne l'outil de collecte des données nous nous sommes servi de la littérature ayant trait au sujet et des autres publications.

    8. Validités et fiabilité de l'instrument

    Nous avons utilisé la méthode de juge pour l'appréciation de l'instrument lequel consiste à soumettre l'instrument aux encadreurs de mémoire ainsi qu à des personnes appartenant dans le domaine médical. C'est ainsi que nous avons élaboré notre questionnaire guide d'entretien avec les experts de la santé publique.

    Ils ont fournis des remarques et suggestions c'est ce qui nous a aidé à rectifier la forme et le fond. Leurs critiques et observations nous ont permis d'amender et d'adopter l'instrument en fonction du cible et des objectifs.

    Concernant la fiabilité les résultats de la pré enquête et ceux de l'enquête proprement dite ont été les mêmes.

    9. Déroulement de l'enquête.

    1. Pré enquête

    Pour tester le comportement et voir si le questionnaire est adapté, nous avons fait un prétexte auprès de 42 ménages dans la zone de santé de Bumbu, possédant les mêmes caractéristiques que les participants à l'enquête proprement dite.

    Lors de ce pré enquête, nous avons déniché une certaine hésitation de la part des répondants, ce qui nous a amené à rectifier la structure de notre questionnaire.

    2. Démarche préliminaire

    Notre enquête dans la zone de santé de Ngaba a été facilitée par l'attestation de recherche délivrée par l'ISTM laquelle a été présentée aux autorités de la zone de santé de Ngaba.

    3. Collecte des données

    Notre enquête s'est déroule du 02 janvier au 02 février 2010.

    Avant de commencer nos enquêtes, nous étions obligé de présenter et fournir des explications objectives de l'enquête.

    4. Moyen utilisé pour contrôler les biais

    Pour le contrôle des biais nous nous sommes servi des critères d'inclusion et d'exclusion.

    5. Considération d'ordre éthique

    Avant de démarrer avec notre enquête, nous avons demandé l'autorisation au Médecin Chef de zone de santé et aux chefs des ménages de la zone de santé de Ngaba. Après qu'ils nous aient autorisé, nous nous sommes permis à enquêter.

    6. Limite de l'étude

    Notre étude n'a concerné que la perception des risques liés à l'insalubrité péri domiciliaire par la population dans la zone de santé de Ngaba.

    Les résultats de cette étude ne peuvent pas être généralisés à l'ensemble du territoire national ni aux zones de santé car il y a manque de représentativité.

    Chapitre III : RESULTATS

    I. REPARTITION DES ENQUETES SELON LES CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUE

    Variables

    ni

    %

    1. Sexe

     
     

    1. Masculin

    235

    57

    2. Féminin

    177

    43

    Total

    412

    100

    2. Etat-civil

     
     

    1. Marié

    138

    33,5

    2. Célibataire

    272

    66

    3. Divorcé

    2

    0,5

    Total

    412

    100

    3. Niveau d'étude

     
     

    1. Sans instruction

    45

    10,9

    2. primaire

    20

    4,9

    3. Secondaire

    214

    51,9

    4. Supérieur et universitaire

    133

    32,3

    Total

    412

    100

    4. Ancienneté dans la zone de santé

     
     

    1 10

    183

    44,5

    11 20

    66

    16

    21 30

    109

    26,5

    31 40

    54

    13,1

    Total

    412

    100

    5. Taille de ménage

     
     

    1 5

    151

    36,7

    6 10

    196

    47,6

    11 15

    65

    15,8

    Total

    412

    100

    6. Statut par rapport au logement

     
     

    1. Locataire

    203

    49,3

    2. Propriétaire

    209

    50,7

    Total

    412

    100

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    Les résultats du tableau I montrent que 57% des personnes interrogés sont du sexe masculin contre 43% du sexe féminin.

    De tous les répondants 66% étaient des célibataires ; 33,5% des mariés ; 0,5% des divorcés. Comme les retraces, le tableau ci-dessus 51,9% des répondants sont du niveau secondaire ; 32,3% du niveau supérieur et universitaire, 10,9% de la population sans niveau d'instruction.

    Les ménages enquêtés ont présenté une ancienneté dans la zone de santé variant entre 1 et 40 ans avec une moyenne d'ancienneté s'élevant à 20 ans la plupart des ménages ont 20 ans.

    Dans la zone de santé de Ngaba les ménages ont généralement une taille variant entre 1 et 15 personnes ; avec un nombre moyen de membre s'élevant à 8 personnes et, la plupart des ménages sont composés de 10 personnes ; 36,7% composé de 5 personnes.

    50,7% des ménages enquêtés sont des propriétaires contre 49% des locataires.

    II. Problème lié à l'environnement

    Variables

    ni

    %

    1. Salubrité

    241

    58

    2. Déchets solides et liquides

    60

    14,6

    3. Pollution d'air

    111

    26,9

    Total

    412

    100

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    Partant de nos observations, nous avons remarqué que la majorité des ménages soit 58 % pour l'insalubrité réelle de l'environnement. Soit 26,9 %pour la pollution de l air et 14,6 % pour les déchets solides et liquides.

    III. Connaissance sur la gestion de déchet

    Variables ni %

    1. Insalubrité 241 58

    2. déchets solides 60 14,6

    et liquides

    3. Pollution d'air 111 26,9

    Total 412 100

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    Partant des observations, 58% des répondants reconnaissent que l'insalubrité est le problème majeur de l environnement suivi de la pollution de l air soit 26,9% et les déchets solides et liquides 14,6%.

    IV.a. Relation entre la connaissance sur l'élimination des déchets et la solution sur la gestion de déchets

    Variables Solution sur la gestion des déchets

    RR IC95% ÷² dd l P S

    Connaissance sur la gestion Oui Non

    des déchets

    Bonne 50 71

    1,7 1,3-2,3] 12 1 0,00 ***

    Mauvaise 70 221

    Total 120 292

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    IV.b. Relation entre le niveau d'étude et la connaissance sur l'élimination des déchets

    Connaissance sur l'élimination des déchets

    RR IC95% ÷² ddl P S

    Bonne Mauvaise

    Niveau d'étude

    1. Sans instruction 11 34

    2. Primaire 7 13

    1,02 3 0,8 N.S

    3. Secondaire 66 148

    4. Supérieur 36 97

    Total 120 292

    SOURCE : Nous même sur base des données analysés

    IV.c. Association entre la connaissance sur la gestion des déchets et les facteurs entraînant l'insalubrité

    Facteur entraînant l'insalubrité

    Connaissance sur la gestion des déchets

    Manque des poubelles Publique

    Manque de suivi de brigade

    Mauvaise gestion des eaux usées

    inconscience

    ÷² ddl P S

    Bonne 62 42 11 5

    53 3 0,00 ***

    Mauvaise 81 205 4 1

    Total 143 248 15 6

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    La liaison entre la connaissance et les différentes variables ci-après les différents facteurs entraînant l'insalubrité, solution sur la gestion des déchets est et statistiquement significative car la valeur de khi carré étant largement supérieur pour ddl = 3 qui est de 53 et 5% ;

    Pour ddl = 1 qui est de 3,84 et 5%.

    Le risque pour que les ménages qui ont trouvé de solution sur la gestion des déchets apparaît 1,7 2 fois plus élevées chez les ménages qui ont une bonne connaissance sur la gestion de déchet que chez ceux qui n'en ont pas. Par contre le niveau d'étude n'est pas statistiquement significatif car son khi-carré étant inférieur pour ddl = 3 qui est de 1,02 et = 5%.

    V. Relation entre le niveau d'étude et la gestion des déchets

    Gestion des déchets

    variables

    Enterrer

    Evacuer par pousse-pousse

    Stocker

    Evacuer dans le cour d'eau

    Evacuer dans le caniveau

    Brûler

    ÷² ddl P S

    1. Sans niveau 9 14 2 5 1 14

    2. Primaire 2 7 1 0 0 10

    46 15 0,00 ***

    3. Secondaire 30 71 1 18 5 89

    4. Supérieur et 49 36 0 4 6 38

    Universitaire

    Total 90 128 4 27 12 151

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    La liaison entre le niveau d'étude et la gestion de déchet est significative car le chi carré entant supérieur pour dd = 15 qui est de 46 et = 5%.

    VI. Relation entre le niveau d'étude et les suggestions sur la salubrité du milieu

    suggestions sur la salubrité du milieu

    Variables

    Poubelles publiques

    Brigade de salubrité

    Conscience de la population

    Toutes les 3 réponses

    RR IC95% ÷² ddl P S

    1. Sans niveau 12 12 10 11

    2. Primaire 10 09 1 10

    18 9 0,03 **

    3. Secondaire 58 74 39 43

    4. Supérieur 45 37 15 36

    Total 125 132 55 100

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    La relation entre le niveau d'étude et les suggestions sur la salubrité du milieu est statistiquement significative.

    La valeur de khi carré étant largement supérieur pour ddl 9 qui est de 18 et = 5%.

    VII. Relation entre le niveau d'étude et l'amélioration de la qualité du milieu

    Variables Amélioration de la qualité du milieu

    Niveau d'étude Oui Non RR IC95% ÷² ddl P S

    1. Sans niveau 31 12

    2. Primaire 19 1

    15,8 6 0,01 ***

    3. Secondaire 181 3

    4. Supérieur 163 2

    Total 394 18

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    La liaison entre le niveau d'étude et l'amélioration de la qualité de vie est significative pour ddl = 6 qui est de 15,8 et = 5%.

    VIII. Relation entre la connaissance sur l'élimination des déchets et les conséquences de l'insalubrité connue au sein du milieu

    Variables

    Accident dom.

    Maladie diarh.

    IRA

    Malaria

    Maladie de mains sale

    Manque de confort

    ÷² ddl P S

    Connaissance

    Bonne 32 20 10 8 41 10

    53 5 0,00 *** Mauvaise 19 23 25 76 132 16

    Total 51 43 35 84 173 26

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    La relation entre la connaissance et les conséquences de l'insalubrité au sein du milieu est significative pour ddl = 5 qui est de 53 et = 5%

    IX. Relation entre la connaissance sur l'élimination des déchets et l'attitude face à l'insalubrité

    Variables

    Normal

    S'en débarrasser sur la rue

    Tolérante

    ÷² ddl P S

    Connaissance sur l'élimination

    des déchets

    1. Bonne 66 53 2

    18 2 0,00 ***

    4. Mauvaise 97 192 2

    Total 163 245 4

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    La relation qui existe dans le tableau ci-dessus est significative pour ddl = 2 qui est de 18 et = 5%.

    X. Gestion de déchet en cours de route

    Variables

    Jeter dans la poub

    jeter dans la rue

    Garder

    RR IC95% ÷² ddl P S

    Connaissance sur l'élimination

    de déchet

    1. Bonne 81 7 33

    11 2 0,00 ***

    2. Mauvaise 236 15 40

    Total 317 22 73

    SOURCE : Nous même sur base des données analysées

    Le lien entre la connaissance sur l'élimination de déchet et la gestion en cours de route parait très significatif.

    Chapitre IV : DISCUSSION DES RESULTATS

    D'après notre étude 57% des personnes à qui le questionnaire à été administré sont du sexe masculin et les 43% autres sont du sexe féminin. En outre de tous les répondants lors de cette enquête 66% des personnes étaient des mariés environ 33,5% étaient des célibataires, contre 0,5 divorcés.

    Comme le retrace le tableau I parmi les répondants presque 51,9% sont du niveau secondaire ; puis de 32,3% du niveau supérieurs et universitaire et 10,9% sans niveau d'instruction.

    Selon notre étude dans la zone de santé Ngaba (tableau I) les répondants reconnaissent une ancienneté moyenne s'élevant à 10 ans, la plupart des ménages interrogés réalisent 10 ans soit 44,5% dans zone de santé et juste plus d'un quart des ménages y vivent depuis 40 ans.

    La zone de santé de Ngaba demeure comme les autres entités administratives plus rapprochées du centre de la ville de Kinshasa simplement sollicitée pour le logement des gens venant d'ailleurs ceci en dépit de ses conditions urbanistiques inadéquates pour la vie.

    La taille du ménage à la zone de santé de Ngaba varie généralement entre 1 à 15 personnes : avec un nombre moyen de membre s'élevant à 8, soit 36,7% des ménages composés de 10 personnes.

    Comparativement aux enquêtes MICS2 effectué par l'Unicef en 2001 en RDC les ménages congolais comptent en moyenne 6 personnes et près de la moitié étaient composés de 7 personnes ou plus, ce qui laisse une nette augmentation quantitative de la population, c'est ce qui augmenterait la surproduction d'insalubrité dans la zone de santé.

    Comme repris par le tableau I nous avons constaté que les ménages étaient majoritairement de statut propriétaire soit 50,7% contre 49,3% des locataires.

    Le croisement entre la connaissance sur l'élimination des déchets et la solution sur la gestion des déchets des répondants, comme repris par le tableau n°IV le P < 0,05 est très significatif.

    Par rapport à l'association entre le niveau d'étude et la connaissance sur l'élimination des déchets, le tableau n°IVb ressort des données telles que le P value est égal à 0,8. il ressort qu'il n'y a pas d'association entre les deux variables couplées ce qui veut dire que la connaissance sur l'élimination de déchet ne dépend pas du niveau d'étude.

    L'association entre niveau d'étude et gestion des déchets des répondants le tableau n°V le P value est égal à 0,0000 et le chi carré étant largement supérieur pour ddl = 15 et = 5%. La gestion de déchet est très dépendante du niveau d'instruction.

    Comme le rappelle STEPHANE ZUMSTEEG l'information sur le risque sanitaire ciblant la population doit prioritairement émaner des pouvoirs publics et dans une moindre mesure des médias. L'information de masse populaire sur le risque sanitaire reste l'une des majeures responsabilités de gouvernement.

    Le croisement entre le niveau d'instruction et les suggestions sur la salubrité du milieu, amélioration de la qualité du milieu ainsi que les conséquences de l'insalubrité des enquêtés, les tableau n°VI, P value étant égal à 0,03, n°VII P value est de 0,01 et la tableau n°VIII P value étant égal à 0,000, les suggestions sur la salubrité amélioration de la qualité du milieu et les conséquences de l'insalubrité sont dépendant du niveau d'instruction des enquêtés.

    Nous référant au tableau IV relatif à l'association entre la connaissance du risque sanitaire et le niveau d' étude des répondants (P=0,03), ceci exprime une dépendance très significative entre le niveau de connaissance de risque sanitaire et le niveau d'étude des répondants ; cependant, selon l'OMS la manière dont l'homme perçoit le risque et y réagit est conditionné par son expérience et par son information émanant des sources telles la famille, la société et les instances dirigeante. C'est un apprentissage qui commence dans l'enfance, lorsqu'on apprend aux enfants à ne pas jouer avec le feu et qui est constamment réactualisé à l'âge adulte. L'obligation de réduire les risques autant que possible pour vivre longtemps et en bonne santé incombe à la fois à l'individu, à l'ensemble de la population et au gouvernement. (RODGER A et AL 2002).

    L'association entre la connaissance sur l'élimination de déchet et l'attitude face à l'insalubrité ainsi que la gestion de déchet en cours de route nous révèle une liaison autrement significative ce qui veut dire que les variables croisées dépendent de la connaissance sur l'élimination de déchet.

    D'après ALASAN A. 2004 un obstacle comportement resté à signaler, ce fait montre que les ménages considèrent souvent l'amélioration de l'assainissement comme une commodité personnelle accompagnée de bienfaits personnels plutôt que comme une responsabilité publique expliquent le développement de stratégies nationales un impératif politique l'anonyme 2006.

    D'après Anthony J. et al (2000) les habitants sont à la merci de toutes sortes de pollution de l'absence de moyen d'assainissement. Or d'après l'OMS dans l'un de ses rapports de 2004 au sujet de l'habitat convenable une gestion médiocre des déchets au sein de l'habitat reste l'un des critères rendant l'environnement mal sain et par conséquent il est déclaré non convenable parce que peu favorable à la santé.

    Par rapport à l'attitude face à l'insalubrité en fonction du niveau d'étude, l'information fait défaut chez beaucoup des personnes habitant la zone de santé de Ngaba, car si nous considérons les données telles que présentées dans le tableau IX relatif à la connaissance sur l'élimination des déchets et l'attitude face à l'insalubrité (P= 0,00), l'association existant entre ces deux variables croisées est également très significative, ce qui entraîne l'existence d'un rapport de dépendance entre la perception et l'élimination des déchets.

    CONCLUSION

    Dans le but de contribuer à la promotion du comportement favorable à la santé au sein de la communauté en milieu urbain et étant donnée l'exposition encore mal identifiée, aux facteurs physiques, biologiques et sociaux et leurs conséquences sur la santé nous avons résolu d'étudier la connaissance du risque sanitaire dans la zone de santé de Ngaba.

    Notre étude devant évaluer le niveau des connaissances attitudes et les pratiques des habitants face à l'insalubrité péri domiciliaire.

    Nous avons recouru à un échantillonnage probabiliste stratifié avec comme unité statistique les ménages de la zone de santé, leur nombre était déterminé par la formule de la taille de l'échantillon.

    Les informations étaient recueillies par une interview basée sur un questionnaire anonyme et pré testé.

    Le logiciel épi info version 2000 a servi pour le traitement et analyse des données.

    De notre enquête dans les ménages de la zone de santé de Ngaba, il ressort que : 58% des répondants reconnaissent l'insalubrité comme problème majeur de l'environnement 26,9% des répondants reconnaissent la pollution d'air et 14,6 % des répondants reconnaissent les déchets liquides.

    La relation entre la connaissance sur l' élimination des déchets et la solution sur la gestion des déchets:

    ÷²= 12

    RR = 1,7 1,3 - 2,3

    P = 0,0000

    Le croissement entre le niveau d'étude et la solution sur la gestion des déchets :

    ÷² = 1,02

    ddl =3

    P = 0,08

    Liaison entre la connaissance sur l'élimination de déchets et les facteurs entraînant l'insalubrité :

    ÷²= 53

    ddl = 3

    P = 0,00

    Relation entre le niveau d'étude et les suggestions sur la salubrité du milieu :

    ÷² = 18

    ddl = 9

    P = 0,03

    La liaison entre le niveau d'étude et l'amélioration de la qualité du milieu.

    ÷² = 15,8 16

    ddl = 6

    P = 0,01

    Relation entre le niveau d'étude et les conséquences sur les risques liés à l'insalubrité.

    ÷² = 53

    ddl = 5

    P = 0,00

    Connaissance sur l'élimination de déchets et attitude face à l'insalubrité.

    ÷²= 18

    ddl = 2

    P = 0,00

    Croisement entre la connaissance sur l'élimination des déchets et la gestion de déchets en cours de route.

    ÷² = 11

    ddl = 2

    P = 0,00

    L'infrastructure urbanistique de base est délabrée, le logement moins sécurisant et mal assaini pour les occupants qui demeurent insuffisamment avertis sur les risques or, la lutte contre l'habitat insalubre est une politique revenant à l'Etat compte tenu des enjeux qu'elle recouvre en matière de Santé Publique.

    SUGGESTIONS

    Au regard de ces résultats nous suggérons et recommandons ce qui suit :

    Aux autorités de la zone de santé : elles doivent opter pour une politique intégrant les ménages dans le maintien des conditions de salubrité et dans la gestion des déchets produits ;

    Enfin il revient aux dirigeants d'appliquer une politique visant la mise en oeuvre d'un programme social qui vise le développement des investissements sociaux commençant prioritairement par le secteur de l'habitat favorable à la promotion de la santé et à l'épanouissement de la communauté ;

    La communauté doit initier des petites actions pouvant permettre à rendre l'environnement péri domiciliaire salubre.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. ANTHONY J. et al., 2000, La gestion des déchets solides ménagers à Niamey, Thèse de doctorat sur l'environnement urbain, Fondation universitaire Luxembourgeoise, Centre interuniversitaire des sciences d'environnement, Arlon Belgique

    2. ARTHUR GOLDSMITH et Al, 1967, Pollution par le sacs et emballages en plastiques à Brazzaville, Mémoire de certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire option sciences naturelles. Ecole normale supérieure université Marien Nguabi

    3. BERNARD SEGUY, 1981, Santé et logement piste pour une approche de terrain, 1981

    4. Dictionnaire, Petit Robert

    5. ISTAMBUL, 1996, Question d'environnement, France 2000, p25

    6. LA VOIX JN et al, Manuel du technicien sanitaire, OMS, Genève, p25

    7. MALLET et al. 2009, Problème d'urbanisme en Afrique centrale et attention particulière, p107

    8. NICOLAS BUREAU, 1996, Problèmes de déchets solides dans les principales villes du Congo, PNAE CONGO BRAZZAVILLE

    9. SCHAPINAG, 1983, Hygiène et assainissement en milieu scolaire, éd. Harmattan, p62

    10. VANDER A, 1998, Conditions de logement et santé publique dans la région métropolitaine, p8, éd. Harmattan

    11. YASMIN et al, 2002, Droit des espaces naturelles et des pollutions, Harmattan, p163

    II. REVUES ET RAPPORTS

    1. ALSAN A, 2004, la santé en milieu urbain : Conséquences de la mondialisation pour les pays en développement OMS

    2. LEEJONG - WOOK, 2007, Water and sanitaire programme new designs for water and sanitation transaction : Maning private sector participation work for the poor pp AF mai 2007

    3. LW BAULEKY, Ecological sanitation, 2ème edition Stockolom environnement instute, p147

    4. OMS, 2007, Quatrième conférence ministérielle sur l'environnement et la santé, habitat et santé, état connaissances, Budapest (Hongrie), p31

    5. OMS, Analyse de la situation sanitaire dans la région africaine, Genève, 2006, p25

    6. OMS, Notre planète, Notre santé, rapport de la commission, OMS, Santé et environnement, Genève, 2002, p205

    7. OMS, pour une vie saine et productive en harmonie avec la nature, une stratégie mondiale OMS pour la santé et environnement, Genève, 1994, p75

    8. UNICEF, 1993, Rapport mondial sur le développement humain. L'ampleur du déficit en assainissement, p22

    9. PLAN D'ACTION de la zone de santé de Ngaba, 2010.

    10. UNICEF, 2007, Evaluation mondiale de l'appauvrissement en eau et de l'assainissement,p5

    III. NOTES DE COURS

    1. AMULI DIWE, 2007, Notes de cours sur la méthodologie de la recherche scientifique

    2. DIWETE et Al, 2007, Notes de cours de management, première licence santé communautaire, ISTM/Kin

    3. KIYOMBO, 2007, Notes de cours sur l'hygiène du milieu, première licence santé communautaire, ISTM/Kin

    4. MPUTU LOBOTA, 2007, Note de cours sur l'élément d'initiation à la méthodologie de la recherche scientifique à l'usage des étudiants en science de la santé

    5. OKENGE, 2007, Notes de cours de statistiques inférentielle, première licence, EASI/ISTM/Kin

    6. OKONGA JL, 2006, Notes de cours de santé publique, G1 CIDEP

    IV. SITE INTERNET

    1. www. Wikipedia, EVANS, 2003, Santé et environnement un article de, l'encyclopédie libre

    2. www.loukanduv.org

    3. www.sante.gov

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE I

    DEDICACE III

    REMERCIEMENTS IV

    SIGLES ET ABREVIATIONS IV

    O. INTRODUTION 4

    0.1 ENONCE DU PROBLEME. 4

    0.2 QUESTION DE RECHERCHE 4

    0.3 BUT ET OBJECTIFS 4

    0.3.1. OBJECTIFS SPECIFIQUES 4

    0.4. HYPOTHESE. 4

    0.5 JUSTIFICATION ET INTERET DE L'ETUDE 4

    0.6 LA SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

    CHAPITRE I : RECENSION DES ECRITS 4

    I.1 DEFINITION DES CONCEPTS 4

    I.2 BUT ET IMPORTANCE DE L'ETUDE. 4

    I.3 TYPES D'HYGIENE DU MILIEU 4

    I.3.1 L'HYGIENE ENVIRONNEMENTALE 4

    I.3.2 L'HYGIENE DE L'HABITAT 4

    I.3.3 L'HYGIENE DES ORDURES MENAGERES 4

    I.3.4 L'HYGIENE FECALE OU DES LATRINES (excrétas) 4

    1.3.5. ORGANISATION DE L'ASSAINISSEMENT 4

    1.4. EAUX 4

    1.5. EXCRETAS. 4

    1.6. DECHETS SOLIDES 4

    1.7. DRAINAGE 4

    1.8. ELIMINATION DES DECHETS 4

    CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE L'ETUDE 4

    2.1. PRÉSENTATION DU LIEU D'ÉTUDE 4

    1. Données géographiques 4

    2. Donnée démographique 4

    3. Données socio-économique 4

    2.3. TYPE D'ÉTUDE 4

    2.4. TYPE D'ENQUÊTE 4

    2.5. POPULATION ET ÉCHANTILLON 4

    2.6. POPULATION CIBLE 4

    2.7. ECHANTILLONNAGE 4

    CHAPITRE III : RESULTATS 4

    CHAPITRE IV : DISCUSSION DES RESULTATS 4

    CONCLUSION 4

    SUGGESTIONS 4

    BIBLIOGRAPHIE 4

    TABLE DES MATIERES 4

    ANNEXES................................................................................................72

    ANNEXES

    QUESTIONNAIRE DE L'ENQUETE

    Heure de l'interview :

    Date de l'interview :

    Province de :

    Zone de santé de :

    Aire de santé :

    Superviseur :

    Enquêteur :

    Caractéristiques sociodémographique

    1) Sexes

    a) Masculin

    b) Féminin

    2) Age en annexe

    3) Etat civil

    a) Marié

    b) Célibataire

    c) Divorcé (e)

    d) Veuf (ve)

    4) Niveau d'instruction ?

    a) Sans instruction

    b) Primaire

    c) Secondaire

    d) Supérieur et universitaire

    e) Post universitaire

    5) Ancienneté des ménages dans la zone de santé ?

    6) Taille de ménage ?

    7) Statut par rapport au logement ?

    a) Locataire

    b) Propriétaire de la parcelle

    8) Nombre de personne par pièce dans le logement ?

    9) D'après-vous est-ce qu'il y a des problèmes lié à l'environnement insalubre dans la commune de Ngaba ?

    a) Oui

    b) Non

    10) Quel est le problème majeur de l'environnement qui vous préoccupe ici ?

    a) Insalubrité

    b) Pollution de l'air

    c) Les déchets liquide et solide

    d) Pollution d'eau

    e) Odeur nauséabonde

    11) Avez-vous déjà trouvé la solution à ce problème ?

    a) Oui

    b) NOn

    12) Si non pourquoi ?

    a) Manque de moyen

    b) L'état ne s'en occupe pas

    c) Désintéressement de la population

    d) Manque de sensibilisation

    13) Avez-vous déjà vu un agent d'assainissement ?

    a) Oui

    b) Non

    14) Comment percevez vous l'élimination des déchets dans la nature ?

    a) Bonne

    b) Assez bonne

    c) Très mauvaise

    d) Je ne sais pas

    15) Que pensez vous de la gestion de votre toilette ?

    a) Bonne

    b) Assez bonne

    c) Très mauvaise

    d) Je ne sais pas

    16) Quels sont les facteurs qui entraînent l'insalubrité dans la zone de santé de Ngaba ?

    a) Manque des poubelles publiques

    b) Manque de suivi de brigade d'hygiène

    c) Manque de gestion des eaux usées

    17) Que suggérez-vous pour bien garder l'environnement salubre ?

    a) Avoir les poubelles publiques

    b) La suivie de brigade de salubrité

    c) Conscientisé la population

    d) Toutes les trois assertions

    18) Quelle est la source de provenance de ces déchets ?

    a) Marché

    b) Lieu publique ou commercial

    c) Industriel

    19) Existe-t-il des caniveaux collecteurs dans votre parcelle ?

    a) Oui

    b) Non

    20) Si oui dans quel état se trouvent-ils ?

    a) Bon

    b) Mauvais

    21) Votre zone de santé est confrontée à quel type des eaux usées ?

    a) Eau usée domestique

    b) Eaux de ruissellement

    c) Eau usée agricole

    d) Eau usée industrielle

    22) Quelles sont les conséquences de l'insalubrité connue au sein du logement insalubre ?

    a) Accident domestique

    b) Maladies diarrhéiques

    c) Maladies respiratoires

    d) Malaria

    e) Maladies des mains sales

    f) Manque de confort

    23) Comment géré vous vos déchets dans votre ménage ?

    a) Brûler

    b) Enterrer

    c) Evacuer par pousse pousse.

    d) Evacuer par le biais de service public

    e) Stocker dans un coin

    f) Evacuer dans le cours d'eau

    g) Evacuer dans la rue

    24) Est-ce que les déchets vous interpelle t-il ?

    a) Oui

    b) Non

    25) Quels types des déchets produisez vous ?

    a) Déchets liquides

    b) Déchets solides

    c) Déchets gazeux

    26) Quelle est votre attitude face à l'insalubrité ?

    a) Normale

    b) S'en débarrasser

    c) Tolérance

    d) Négligeant

    e) Rien à dire

    27) Est-ce que la qualité de l'environnement vous interpellent ?

    a) Oui

    b) Non

    28) Dans quel état se présente votre environnement péri domiciliaire ?

    a) Bon

    b) Mauvais

    c) Passable

    d) Dégradé

    29) Etes vous prêt à participer activement au développement et à l'amélioration de la qualité de votre entonnement péri domiciliaire ?

    a) Oui

    b) non

    30) Que faites vous de vos déchets après usage en cours de route ?

    a) Jeter dans la rue

    b) Jeter dans la poubelle

    c) garder

    31) Selon vous quelle mesure pouvez vous prendre pour maintenir durablement votre milieu propre ?

    a) Salongo

    b) Payer les pousse-pousseur

    c) Mettre dans la poubelle publique

    d) Conscientiser la population

    32) Quelle est votre attitude face à la vidange manuelle de la fosse septique

    a) C'est insalubre

    b) Habitude

    c) Gênés par les odeurs, mouches

    33) Quelle est votre attitude face aux installations hygiéniques insalubres?

    a) Ne rien dire (persistance de l'habitude)

    b) L'habitat entier est devenu malsain

    c) Sensibilisation pour nettoyage si l'eau est disponible

    34) Quelle est votre attitude face à un caniveau de drainage des eaux bouchée ?

    a) Déboucher

    b) Déboucher est une tâche de l'Etat

    c) Y déverser les autres déchets collectés

    35) Quelles sont selon vous les raisons du manque d'assainissement ?

    a) Ignorance

    b) Pauvreté

    c) Tâche de l'Etat

    d) Habitude de manque de vulgarisation de message sur l'assainissement

    36) Avez-vous reçu le message de sensibilisation sur l'assainissement ?

    a) Oui

    b) Non






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote