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L'évaluation des connaissances sur les paramètres affectants l'insalubrité péri domiciliaire dans la zone de santé de Ngaba

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par André KALONGA PANDI
Institut supérieur des techniques médicales - Licence en santé publique 2009
  

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Chapitre II : METHODOLOGIE DE L'ETUDE

Dans ce chapitre nous allons indiquer clairement comment nous entendions réaliser les objectifs spécifiques fixés. A cet effet nous allons préciser de quelles données nous avons besoins pour résoudre le problème de recherche et quelles stratégies seront utilisées pour collecter et analyser ces données.

2.1. Présentation du lieu d'étude

1. Données géographiques

Limites de la zone de santé :

ü Au nord, la zone de santé de Ngaba est séparée de celle de Limete par l'avenue Kikwit.

ü A l'Est et au Sud, elle est séparée de la zone de santé de Lemba respectivement par la rivière Yolo et l'avenue By-Pass.

ü A l'Ouest, elle séparée de la zone de santé de Makala par l'avenue de l'Université.

Superficie

Composer de six aires de santés, la zone de santé de Ngaba s'étend sur une superficie de 4Km2

Climat

La zone de santé de Ngaba est soumise à un climat tropical bi saisonnier comprenant une saison de pluies qui va du mois de septembre ou mois de mai, et une saison sèche qui va de juin à août.

Relief et végétation

Le relief de la zone de santé dominé par une large plaine par une colline au sud.

Le sol est de type marécageux.

Hydrographie

La zone de santé est irriguée par la rivière Yolo qui constitue, à l'Est, sa frontière avec la zone de santé de Lemba.

2. Donnée démographique

Avec une population de 161.672 habitants,la densité de la zone de santé est de 40.418 habitants/Km2

3. Données socio-économique

La population de la zone de santé de Ngaba, comme toute population urbaine est cosmopolite, regroupant toutes les ethnies. Néanmoins, cette population est majoritairement originaire des provinces du Bandundu et du Bas-Congo (Bakongo, Bayanzi, Bapende, Bazombo, Bayaka, bambala,.... Les principales religions pratiquées sont la religion chrétienne et l'animisme.

Le faible pouvoir d'achat contraint la population aux activités de substance à savoir le petit commerce (vente à l'étalage de pains et autres, vendeurs ambulants, petites boutiques, cabines téléphoniques...), les cultures maraîchères, les ateliers techniques (garages, menuiseries, maçonneries,...). Ces activités occupent environs 70% de la population considérée comme active. Le chômage touche essentiellement les jeunes ce qui entraîne une recrudescence de la délinquance juvénile à travers des bandes organisées communément appelés « KULUNA » qui sévissent dans la quasi-totalité des aires de santé à la recherche du gain facile. (Plan d'action de la zone de santé de Ngaba 2010)

La forte densité de la zone de santé entraîne une promiscuité déplorable augmentant ainsi la vulnérabilité de la population en cas d'épidémie. Cette situation est d'autant plus alarmante que les normes d'hygiène et assainissement ne sont pas respectées dans la plupart des parcelles. En effet, environ 90% de ménages ne disposent pas de latrines aux normes parmi lesquels environ 10% ne disposent pas du tout de sanitaires. La taille de certains ménages se situe au dessus de 50 membres.

Par ailleurs, l'on note un faible niveau de salubrité dans les parcelles et les rues. En fait, cette situation découle de l'inexistence d'un système d'élimination et de traitement des ordures ménagères ainsi que des eaux usées. Les différentes rues sont ainsi transformées en dépotoirs publics. Ces dépotoirs atteignent des dimensions telles que cela réduit l'accessibilité géographique à certains quartiers. Ceux-ci augmentent également la propension de la population à développer des maladies hydriques, surtout en saison pluvieuse.

La pauvreté de la population entraîne également une précarité de l'habitat. En effet, il n'est pas rare de trouver des bâtisses de fortunes à proximité des lits des rivières, des grandes poubelles... qui pourraient être considéré comme des zones à forte probabilité de survenue des catastrophes naturelles.

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