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Analyse des sources de financement d'une institution financière bancaire: cas de la B. I. A. C de 2007 à  2008

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par Eric MAKIESSE TEMA
Institut supérieur de commerce de Goma - Licencié 2009
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE

ISC/GOMA

B.P. 64 GOMA

SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES

ANALYSE DES SOURCES DE FINANCEMENT D'UNE INSTITUTION FINANCIERE BANCAIRE :

Cas de la B.I.A.C de 2007 à 2008

Présenté par : MAKIESSE TEMA Eric

Mémoire présenté en Vue de l'obtention du diplôme de Licencié en Sciences Commerciales et Financières.

Option : Comptabilité

Directeur : Prof. MPEREBOYE MPERE

Encadreur : C.T BENGEYA MACHOZI

Année Académique 2009 - 2010.

DEDICACE

A nos parents : Roger TEMA et Béatrice ESANGA,

A nos frères et Soeurs,

A tous ceux qui nous connaissent nous dédions ce travail.

Eric MAKIESSE Tema

REMERCIEMENTS

Nous voici au terme de notre deuxième cycle à l'Institut Supérieur de Commerce de Goma, ISC en sigle, nous ne pouvons pas le terminer sans pour autant exprimer notre gratitude à ceux qui ont participé de près ou de loin à la conception et la préparation de ce travail qui est le fruit de notre persévérance et endurance.

C'est ainsi que nous témoignons notre reconnaissance au professeur MPEREBOYE Mpere, et à notre encadreur le C.T BENGEYA Machozi, qui malgré leurs multiples occupations ont accepté de diriger ce mémoire, leurs remarques pertinentes, leurs rigueurs scientifiques ainsi que leurs soucis permanents de perfection nous ont été bénéfiques pour notre formation scientifique.

Nous remercions toutes les autorités scientifiques de l'ISC/GOMA en général et celles de la section comptabilité soir en particulier pour leur encadrement en notre égard durant ce cycle de licence.

Il nous serait ingrat de n'avoir pas adressé nos remerciements à Monsieur Wilfred de la BIAC/Goma pour avoir accepté malgré ses nombreuses occupations nos incessantes visites.

Nous serons ingrats, si nous ne témoignons pas notre gratitude à nos parents ROGER TEMA et Béatrice ESANGA, à nos collègues, amis et connaissances parmi lesquels : BULIENI Nyampoko, Pichou MATUTALA, YAMBA Menayame, pour l'amitié sincère et l'honnêteté qu'ils nous ont témoignées.

A tous ceux dont nous taisons les noms, nous leurs disons merci.

Nous remercions tous ceux qui nous ont moralement et matériellement soutenu, qu'ils ne sentent pas oublié pour tout ce qu'ils nous ont apporté, nous leurs signifions ici notre attachement.

Eric MAKIESSE Tema

SIGLES ET ABREVIATIONS

A.G  : assemblée générale

B.I.A.C : banque internationale pour l'Afrique au Congo

B.F.R  : besoin en fond de roulement

C.T : court terme

E.B.E : excédent brut d'exploitation

E.T.E  : excédent de trésorerie d'exploitation

F.P : fonds propres

F.R : fonds de roulement

F.R.N  : fonds de roulement net

F.R.N.G : fonds de roulement net global

L.M.T  : long et moyen terme

M.B.A  : marge brute d'autofinancement

O.E.C  : ordre des experts comptables

P.C.G.C  : plan comptable général congolais

R.B.E  : résultat brut d'exploitation

R.D.C   : République Démocratique du Congo

R.ECO  : rentabilité économique

R.N.E  : résultat net d'exploitation

S.A.R.L  : société par action à responsabilité limité

S.C.S  : société en commandite simple

S.N.C  : société à nom collectif

T.F   : tableau de financement

T.F.R  : tableau de formation de résultat

T.N  : trésorerie net

T.V.A  : taxe sur la valeur ajoutée

V.A  : valeur ajoutée

0. INTRODUCTION

0.1 Etat de la question

L'étude sur la gestion financière d'une entreprise n'est pas un thème inconnu dans domaine scientifique, universitaire à Goma.

De ce fait, il y a lieu de confirmer que nous ne sommes pas le premier à aborder ce thème, qui a déjà fait l'objet de recherches antérieures, dont nous emboîtons le pas.

A titre d'illustration, nous pouvons citer quelques auteurs ci-après :

- BAYAVUNGE SERUMU Salomé1(*) dans son travail, elle a réalisé une étude sur le financement et la rentabilité financière dans une entreprise, cas de l'hôtel VIP-PALACE.

A l'issue des ses analyses, l'auteur est arrivée à proposer d'augmenter l'entendement afin de profiter de l'effet de levier qui est positif et d'améliorer la rentabilité de cette entreprise. Et pour les responsables politiques ayant en charge, la régulation de l'activité économique, aux acteurs de secteur privé, par le biais des opérateurs économiques en excédent de capacité de financement et aux différents partenaires internationaux. Elle propose la création ou au moins le renforcement d'un marché des crédits réduisant le rationnement en ressources financières des entrepreneurs.

- Mamert MUNYARUSISIRO Twagira2(*), qui a fait une étude d'analyse de la capacité financière d'une coopérative d'épargne et de crédit (Cas de Mecrevi), il est arrivé à ce qui suit :

v Pour qu'une institution financière puisse mieux fonctionner, elle doit chercher à ne pas se refinancer ailleurs,...

v Au lieu de liquider une partie de ses immobilisations, une institution financière doit d'avantage immobiliser ses fonds,...

v Pour apporter, plus de dynamisme, une institution financière doit avoir ces caractéristiques : la rapidité de services, la bonne organisation, la fidélité, la stabilité.

Notre travail se basera su r l'analyse des sources de financement d'une institution financière bancaire, cas de la BIAC pour les années 2007 et 2008, en y faisant sortir les vraies mobiles des acteurs qui ont participé aux sources de financement de cette banque.

0.2. Problématique

« La finance est l'étude des manières d'allouer des ressources financières rares au fil de temps. Les décisions financières engendrent des coûts et profits répartis dans le temps et ceux-ci ne sont généralement pas connus par avance avec certitude que soit par le décideur ou toute autre personne. L'objectif de la finance est de satisfaire les préférences de consommation des individus », les besoins de l'entreprise de peuvent être satisfait sans avoir des sources de financement sûres, ceci est aussi valable pour les institutions financières.

Comme l'affirme le C.T. BENGEYA3(*), les institutions financières ont comme activités principale, la manipulation de la monnaie sous différentes formes (judiciaire,. scripturale, économique, ..., elles sont constituées des institutions bancaires mais aussi des institutions financières non bancaires, l'ensemble de ces institutions au sein d'un pays autrement appelées « système financier, constituent une branche principale de l'économie nationale,...

La gestion des institutions financières doit être prise en considération, cela consiste à prendre des décisions aussi bien stratégiques que tactiques pour atteindre l'objectif leur assigné, qui est la maximisation de la rentabilité, tout en minimisant les risques.

Sur ce, les banquiers doivent veiller à ce que les produits liés à l'exploitation de leurs institutions puissent couvrir les charges d'exploitation pour ainsi dégager un surplus (profit) indispensable à la rémunération des capitaux propres investis et au développement des activités.

Toute fois, pour les institutions financières, la matière première utilisée est la monnaie, qui conduit les autorités publiques de l'Etat à leur imposer des contraintes réglementaires spécifiques.

C'est dans ces conditions que les institutions financières doivent gérer efficacement toutes leurs ressources. Pour avoir un surplus les institutions à l'instart de la BIAC doivent tenir compte du choix d'investissement et de la structure de financement.

En soit la BIAC pour subvenir aux besoins se rapportant à ses activités recourt aux diverses sources de financements qui nous intéressent, a d'autres institutions financières aux créditeurs divers,...

Pour mieux cerner l'ossature de ce modeste travail dans un contexte déterminé, nous sommes partis des questions ci-après qui constituent l'axe principal de notre problématique :

-Comment se présente la structure financière de la BIAC ?

-Comment ont évoluée les sources de financement de la BIAC selon leur importance ?

Telles sont les préoccupations majeures auxquelles nos recherches tenteront de répondre.

0.3 Hypothèses

L'hypothèse est généralement définie comme une proposition de réponse a la question posée au niveau de la problématique4(*). Dans le cadre de la présente étude nous avons émis les réponses provisoires ci-après :

-Nous pensons que la structure financière de la BIAC est équilibrée, viable, tout en respectant les règles requises pour les financements d'une banque.

- Nous supposons que les sources de sources de financement externes évoluent plus que les sources de financement interne durant notre période d'étude.

Telles sont les présuppositions ou réponses provisoires que nous tenterons de vérifier tout au long de nos investigations en vue de tirer une conclusion.

0.4. Intérêt, choix du sujet et objectif du travail

Tout travail scientifique présente certes à l'origine, une motivation profonde.

Le choix de notre sujet a été dicté par l'importance de mener une analyse des sources de financement d'une institution bancaire BIAC pour les deux années précitées.

Quant à l'intérêt : Cette recherche constitue une banque des données pour les recherches ultérieures, elle pourra servir de tremplin à ceux qui viendront plus tard, elle pourra permettre aux responsables de la BIAC de prendre des décisions judicieuses quant aux modes de financements.

Ce travail a attiré notre attention, du fait qu'il nous permet de relier la théorie à la pratique.

Nous nous sommes intéressé à porter notre choix sur ce sujet et sur cette entreprise bancaire du fait que nous avions eu la faciliter de récolter les données et ce domaine nous plait, nous pensons aussi que ce domaine fera l'objet de notre future profession.

En poursuivant nos recherches, nous nous sommes fixés les objectifs suivants :

- Evaluer les sources de financement de la BIAC pour les années 2007 et 2008.

- Effectuer une analyse approfondie de ces données pour la période précitée.

- Voir si on pourrait en déduire une différence significative dans l'évolution de ces modes de financement

- Faire ressortir l'élément qui a été à la base de cette différence de financement pour la période considérée.

0.5. Méthodologie de la recherche

La connaissance approfondie de la démarche de recherche scientifique comporte un certain nombre de techniques et méthodes qui permettent de rassembler les données, les analyser, les traiter et interpréter les résultats des investigations.

La technique est un procédé opératoire rigoureux, bien défini, transmissible, susceptible d'être appliqué à nouveaux dans les mêmes conditions adaptées aux genres de problème et de phénomène en une étude. Elle est un moyen d'atteindre un but mais qui se situe au niveau des faits ou des étapes pratiques5(*).

La méthode est définie comme un ensemble d'opérations systématiques, rationnellement enchaînées, afin de relier avec consistance :

- L'intention, le but, l'objectif de la recherche

- Les techniques de traitement qui transforment les données en résultats

- La manière de poser le problème

- Les procédures d'interprétation des résultats et leur vérification,

- La justification de différents choix,

- Répondre aux critères formels et opérationnels auxquels ils doivent s'atteindre pour accorder la crédibilité6(*).

Pour ce cas précis de notre étude, nous avons recouru aux techniques et méthodes ci-après :

a. Techniques

Trois techniques nous ont aidé pour la récolte de données nécessaires à notre recherche, il s'agit de :

- L'analyse documentaire, qui a été d'application, non seulement pour consulter certains ouvrages, mémoires et d'autres documents mais aussi les analyser.

- Les techniques statistiques, ont été utiles pour l'étude des données et les calculs des moyennes & écart types de différentes rentabilités financières.

- L'interview libre par laquelle, nous avons organisé des entretiens avec certaines personnes, pour compléter des données recueillis.

0.6. Délimitation du sujet

Comme tout travail scientifique, notre étude, est délimitée doublement comme suit :

- Dans le temps : nos investigations se rapportent à la période de 2007 à 2008 intervalle de temps pour lequel les données nous ont été disponibles.

- Dans l'espace : notre étude se limite à la BIAC de la RDC.

0.7 Difficultés rencontrées

La réalisation de ce travail n'a pas été chose facile. Nous nous sommes heurtés à la récolte des données au moyen de transport à l'indisponibilité des gens, aux caractères confidentiels de certaines données, aux difficultés d'accéder aux bibliothèques et centres de documentation et archives...

Souvent nos interlocutoires négligeaient à répondre à nos questions. Sur ce nous avons bâti des stratégies pour contourner ces difficultés,... et c'est ainsi que nous avions eu des données.

0.8. Subdivision sommaire du Travail

Hormis l'introduction générale et la conclusion, notre travail comprend quatre chapitres :

- Le premier chapitre est consacré à la revue de la littérature ;

- Le deuxième chapitre est chargé de la présentation du milieu d'étude la BIAC

- Le troisième chapitre traitera de la présentation des données ;

- Le quatrième chapitre, l'analyse de ces données. C'est ce chapitre qui montrera le résultat de notre recherche où l'étude sur l'analyse des ces données entre ces deux années sera présentée effectivement.

Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE

Le présent chapitre sera consacré à quelques théories relatives à certains concepts comme la banque, le financement, la rentabilité, le mode de financement et la performance dans une entreprise, la monnaie, et les institutions financières.

A. LA BANQUE7(*)

1. NOTIONS GENERALES

Une banque est une entreprise qui ait le commerce de l'argent : elle reçoit des capitaux placés sur des comptes d'épargne ou non, échange de la monnaie, prête de l'argent à de taux et moyennant de commissions variables, exécute pour le compte de tiers toutes opérations de ce genre et se charge de tous services financiers.

Les banques sont soumises à une législation stricte d'expertise et de contrôle. Elles assurent pour l'Etat la traçabilité des opérations financières et contribuent à la lutte contre les trafics.

1.1. Définition juridique8(*)

Les banques sont des institutions financières faisant des opérations de banque telles que définies par la loi et qui sont soumises aux dispositions législatives et réglementaires correspondantes. En France l'article L311-1 du code monétaire et financier donne les définitions suivantes : «  les opérations de banque comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à la disposition de la clientèle ou la gestion de moyens de paiement ».

1.2. Les types de banques9(*)

L'ensemble des banques d'une même zone monétaire forme un système bancaire piloté par une banque particulière :

La banque centrale qui contrôle l'ensemble des banques, assure l'émission des billets et définit la politique monétaire.

Il existe plusieurs types de banques en fonctions des activités qu'elles entreprennent : banques de dépôt, banque d'affaire, banque spécialisées dans un type de prêt, banque généraliste,...

I.3. La diversification des banques10(*)

La concertation financière et le développement d'organismes financière gigantesques, polyvalentes (banque de dépôt, assurance, gestion e l'assurance vie, gestion de fortune, banques d'affaires chargées société de bourse, ...) brouillent les dispositions anciennes d'autant plus que la banque fabrique désormais des produits vendus hors bilan et gérés par des entreprises ad hoc ( P. exemple SPV : Spécial Purpuse Vehicle, et des produits de la titrisation) non soumis actuellement à la législation bancaire. La mondialisation est une autre force qui a modifié considérablement le périmètre traditionnel des banques.

I.4. Histoire11(*)

Le banquier Jacob Fugger, avait son comptable, ils avaient des dossiers qui citaient le nom des succursales de la maison Fugger, véritablement Rome, Venise, Cracovie, Lisbonne, Innsbruck, Nuremberg,...

L'histoire de la banque suit les grandes étapes de l'histoire de la monnaie même si certaines opérations financières coutumières des banques, (comme le prêt à intérêt) ont pu être relevées depuis la plus haute antiquité avant même l'invention de la monnaie.

I.4.1. Les esquisses : antiquité et haut moyen âge

Les trapéziens sont en Italie l'équivalent de ce qu'on appellera les changeurs ultérieurement. La trapezisti en italien est la table sur laquelle s'installe ces spécialistes au change des billets qui achètent et vendent les différentes pièces de monnaie qui circulent en Italie.

Ces spécialistes dont les noyaux sont protégés reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle d'intermédiaire notamment dans les commandites maritimes .ils peuvent à l'occasion faire des crédits, mais n'ont aucun monopole .les temples stockent également les monnaies et peuvent l'occasion les prêter.

On retrouve la même situation à Rome, avec les monetarii qui sont associés aux ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les financiers de l'époque. Les ordres supérieurs romains disposent de vastes fortunes et se livrent à des activités de spéculation et de prêt .Ne pouvant exercer ces activités en nom propre. Ils utilisent largement des prêts nom qui s'enrichissent de cette façon et deviennent également des financiers malgré la réticence des moralistes qui ne jurent que par le revenu foncier. Cette situation typique de l'antiquité où il y a des banquiers mais pas de banque au sens institutionnel, va se perpétuer dans toute la période du haut moyen âge. La régression monétaire qui caractérise cette période et l'interdit religieux contre le prêt à intérêt, réduit en Europe les activités de change et de crédit. les circuits de commerce qui demeurent, ainsi que les opérations monétaires des rois ,permettent à une petite collectivité de financiers ,généralement syriaque ou juifs, de poursuivre les activités de prêts ,de change, de placement, des émissions de monnaies frappées ,effectuées par les ateliers monétaires et de spéculation sur les différences de cours entre l'or et l'argent entre les différentes places européennes et byzance. C'est à partir de ces bases hésitantes que l'expansion économique ,politique et commerciale du XIIIè siècle va voir s'affirmer le rôle des financiers privés et se constituer les premières banques dans la mouvance des pouvoirs religieux, étatiques et commerciaux.

I.4.2. la finance italienne et les premières banques

Le mot banque apparaît dans la langue française au milieu du XVè siècle.

Au bas moyen âge, l'activité d'échangeur de monnaie s'était développée face à la prolifération des devises. Les banquiers lombards apportent alors deux innovations fondamentales, à la base de l'essor du capitalisme occidentale : le compte à vue, rendu possible par l'invention concomitante de la comptabilité en partie double et la lettre de crédit.

Désormais, les marchands peuvent circuler et commencer plus sereinement sans avoir à transporter des sommes importantes sur les routes encore peu sures d'Europe.

Les premières banques sont familiales, citons les Médicis en Italie, les Fugger en Allemagne qui ouvrent des établissements bancaires dans les grandes villes. Comme le précise Jean Favier, « la banque est née du commerce, des ses besoins comme de ses opportunités. Mais les grands financiers s'enrichissent de leurs relations avec les pouvoirs. Les Médicis sont les financiers de l'église de Rome pou le bénéfice de la quelle ils collectent et centralisent la dîme ecclésiastique. Le dogme Chrétien qui considérait l'usure comme un péché, n'est plus respecté, l'introduction de la notion nouvelle de « purgatoire » permettant ce relâchement théologique. Il n'est plus question de laisser aux juifs l'exclusivité de la rente de crédit. Les Fugger jouent leur rôle auprès de Charles Quint alors qu'il est le banquier principal de l'Europe germanique. La faillite de Fugger suivra celle l'échec impérial de Châles Quint. La banque d'Amsterdam suit de près la fortune politique des oranges.

I.4.3. L'expansion bancaire du XIXe siècle12(*)

Pendant la révolution industrielle, les banques jouent aussi leur rôle en favorisant l'industrialisation grâce aux comptes d'épargne. Quelques faillites retentissantes comme celle du système de Law au XVIIe S imposent des principes prudentiels au bon fonctionnement de cette activité fondé sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la haute banque du XIXe Siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d'obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissent dans le développement du commerce et de l'industrie. En période d'expansion, ils réalisent en cédant leurs investissements, de substantielles plus-values et accroissent encore leurs fonds propres. Mais une perte de confiance de déposants peut survenir et l'impossibilité de liquider raisonnablement les actifs provoque alors la faillite du banquier incapable de restituer les dépôts de ses clients. Jacques Laffitte est ainsi, malgré l'accumulation dès 1825, de plus de sept millions de Francs de fonds propres, menacé de faillite et doit liquider une partie de son patrimoine.

Le crédit mobilier de France, des frères Pereire, doté d'un capital de 120 millions de francs et dont le soutien aux projets les plus novateurs de l'époque est incontestable, ne résiste pas à la crise de 1867. Le crédit lyonnais faillit de se faire emporter lors de la crise de 1882. Henry Germain son fondateur, constatant que les fonds propres assurant le ratio de solvabilité ne suffisait pas, invente la banque française moderne en déterminant les « règles d'or » de la liquidité : la disponibilité des actifs de la banque doit correspondre à l'exigibilité de ses dettes : « il faut désormais, écrivait le siège parisien de cette banque que nous ayons toujours sous forme d'encaisse, de londrès, de bancable de reports une somme égale à celle de nos dépôts à vue et de nos comptes créanciers. Ses actifs immédiatement disponibles représentent entre 1884 et 1893 de 88% à 100% des exigibilités au lieu de 34,5% en 1881. L'accélération du mouvement sera le fait de Napoléon III qui réorganise le droit bancaire et permet l'utilisation généralisée du chèque.

I.4.4. La première moitié du XXe Siècle13(*)

La crise de 1907 puis deux guerres mondiales et la crise de 1929 ne sont pas favorables à l'expansion du secteur bancaire. L'expérience prouve que la généralisation des banques centrales « préteur de dernier ressort » ne garantit pas la stabilité financière. Aux Etats-Unis c'est près de 10 000 banques qui font faillites avant 1935. En France ce sont plusieurs centaines d'entre elles.

I.4.5. La seconde moitié du XXe Siècle14(*)

A la libération la banque de France est largement marginalisée au profit du Trésor, comme sanction de sa passivité et de son inefficacité. Jusqu'aux reformes de Michel Debré au milieu des années 1960, c'est le trésor qui conduit toute la politique de crédit. Les banques ont principalement un rôle de collecte.

Au sorti de la seconde guerre toutes les banques ne sont pas nationalisées (comme en France pour les banques de dépôts) mais partout les législations sont très contraignantes. La législation sépare les différents types d'établissement et encadre strictement le crédit. L'innovation porté sur le développement du compte chèque qui explose en France à partir du moment où la loi impose le versement des salaires dans des comptes bancaires et de la carte de crédit.

Commencée aux Etats-Unis dans les années 50, la carte de crédit se développe en France massivement à partir des années 1970.

Le contrôle des changes est de règle. Les Etats sont responsables de leurs taux de change. Le nationalisme bancaire fait le reste : la banque internationale se développe très doucement essentiellement à partir de la banque américaine et anglaise.

I.4.5.1. Le big bang de la finance depuis les années 198015(*)

Avec l'arrivée des changes flottants et le moindre souci de tenir son taux de change, les états unis relayés par la finance londonienne, un vaste mouvement de réglementation du secteur bancaire voit le jour. Les distinctions impératives entre banques de dépôts et banque d'affaires sont supprimées. La banque et l'assurance peuvent se mêler. Les banques peuvent devenir agent de change. Le concept de banque universelle tend à s'imposer en même temps que des concentrations ont lieu, les pratiques financières changent également. Les changes flottants offrent la possibilité pour les banques de couvrir les risques de changes.

La spéculation se généralise portant notamment sur les taux d'intérêt, les devises, et toutes les formes d'actifs.

Les honoraires prennent une place croissante dans le produit net bancaire se substituant largement aux bénéfices de crédit. Les bonus se généralisent en même temps que l'activité de salle de marché. L'internationalisation s'accélère largement, freinée par des considérations nationalistes. La banque en Europe reste largement « Balkanisée ».

I.4.6. Le XXIe Siècle et sa première crise important16(*)

I.4.6.1. La crise des subprimes de 2007 - 2009

La crise financière majeure qui a débuté par la glaciation du marché des CDO, puis par le blocage du marché puis par le blocage du marché interbancaire remet largement en cause une économie devenue trop largement financière et spéculative. La majorité des banques anglo-saxonne se retrouve en état de quasi faillite et doit être partiellement nationalisée ou renforcée par les capitaux publics. La dérégulation est contestée partout «  crédit est mort » selon l'expression familière provoquant le blocage de nombreux marchés. Le commerce international pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale entre en régression.

La chute est extrêmement brutale. La ruée est généralisée vers les dépôts est évitée de peu. Les banques le plus frappées sont celles qui se sont les plus fortement exposées au risque de la finance moderne : city group, lehman brothers, RBS ou encore UBS. La course à la taille, à la polyvalence, à l'internalisation et à la haute technicité tous azimuts ont eu de graves conséquences pour certains acteurs.

La crise financière sévère qui se développe depuis le blocage des enchères, en juillet 2007 et qui a pris de l'ampleur avec la faillite de nombreuses banques pendant l'année 2008 jusqu'au krach de septembre 2008 et la faillite de Lehman brothers remet en cause toutes les structures du secteur bancaire dans son ensemble. Cela se traduit par un retour massif imprévu de l'intervention des Etats dans leur capital, allant jusqu'à la nationalisation de fait dans bien des cas.

I.5. Activité d'une Banque17(*)

I.5.1. La gestion des dépôts et la fourniture de moyens de paiement

Les banques fournissent aux déposantes une série de services :

· Sécurité : la banque est un lieu sécurisé de l'argent est en temps normal plus protégé qu'au domicile des particuliers. Elle fournit des coffres pour conserver des valeurs. Il faut néanmoins noter qu'un dépôt est en fait un prêt gratuit à la banque qui utilise aussitôt la trésorerie reçue pour financer son activité. En cas faillite de la banque les dépôts sont perdus sous réserve des garanties fournies par l'Etat.

· moyens de paiement : la banque permet de mobiliser son compte de dépôt de plusieurs façons :

- Elle fournit des chèques et en assure le règlement via le système de compensation

- Elle fournit des cartes de paiement du type Monéo où sera conservée de la monnaie électronique.

· Elle permet des virements vers d'autres comptes bancaires.

· Elle fournit sur simple demande des espèces, billets de la banque centrale et pièces de monnaie.

- Elle fourni une comptabilité des mouvements de fonds

- Elle fournit des travellers cheks

- Elle fournit des chèques de banque pour certaines transactions sécurisées

- Elle fournit de devises Etrangères

- Elle le moyen de transférer des fonds à l'étranger acceptés dans d'autres banques

- Elle peut collecter des espèces (grande distribution), les compter et les comptabiliser

Dans leur grande majorité, ces opérations sont payantes. L'Etat, en imposant, par exemple, le paiement des salaires par virement à de comptes bancaires, a rendu obligatoire l'utilisation des services des banques.

Les banques ont créé dans les trente dernières années un réseau très serré de succursales pour assurer ces services auprès de particuliers.

Cette présence a profondément modifié la physionomie des villes, la tendance est de faire exécuter la majorité des opérations non plus par des guichetiers mais par l'usager lui- même. Beaucoup des banques ne fournissent plus de billets à leurs guichets et exigent de passer par les distributeurs de billets. Ils impliquent la disposition d'une carte bancaire payante, permettant un double gain (frais des cartes et économie de personnel). La poussée d'Internet a permis l'établissement des banques sans succursales mais aussi le renvoi vers l'internaute ; via de procédures sécurisées, de la plupart des opérations relatives au fonctionnement du compte chèque : consultation de la position et des mouvements, virement, demande de chéquiers etc. les services Internet étant ici aussi généralement payant la banque gagna deux fois : économie de personnel et facturation de frais.

En France, les chèques ont longtemps été gratuits comme une compensation implicite de la non-remunération des dépôts à vue.

Certains auteurs, comme le prix Nobel français Maurice Allais, ont longtemps bataillé pour que les dépôts ne puissent pas servir de base de prêt dans les banques et celle-ci facturent au prix du marché leur services comme la fourniture de moyens de paiements y compris les chèques. Cette solution éviterait que ces détenteurs des comptes tremblent pour leur avoir en banque à chaque crise de confiance. La réduction constante de la part de dépôts dans la ressource bancaire rend cette suggestion moins difficile à admettre par les banques.

I.5.2. La fourniture de crédits et d'instruments de placement18(*)

I.5.2.1. Aux entreprises

Le premier service spécifique des banques aux entreprises est la gestion des traites (LCR, billet à ordre). L'escompte des traites est une des activités historiques des banques. Elle reste importante en France où la traite à la vie tenace moins dans d'autres pays.

L'escompte des traites est un crédit relativement court (et relativement peu dangereux en temps normal). Une défaillance sur une traite peut conduire à la mise en faillite d'une entreprise !

Le crédit documentaire : est également un crédit sur document qui porte généralement sur des transactions commerciales avec l'étranger.

Le découvert bancaire est devenu progressivement le principal mode de prêt à court terme. Il est généralement accordé en contrepartie de l'obtention de garanties et de cautions sur le patrimoine de l'entreprise ou de ses dirigeants. Avec la déspécialisation, les banques peuvent pratiquer généralement toutes les formes de crédit à plus ou moins long terme, avec des règles prudentielles et des techniques différentes selon les secteurs économiques. Leasing, financement du fonds de roulement des stocks, des achats d'équipements des opérations immobilières, l'ensemble des compartiments de l'actif d'une entreprise peut bénéficier du support des banques.

Les opérations sur le passif qui étaient le privilège des banques d'affaires sont désormais mises en oeuvre par toutes les banques universelles.

Il peut s'agir d'introduction en bourse, d'émission, d'obligation, de cession ou d'achat d'autres entreprises, de prise de participation de restructuration de l'endettement, de crédit relais, de titrisation de la dette clientèle, etc.

Les entreprises étant aujourd'hui capables de se financer directement sur différents marchés, le secteur bancaire a réagi en diminuant son rôle de prêteur et en augmentant celui de prestataire de service, sa rémunération dépendant désormais plus de commissions et moins de l'activité de crédit proprement dite.

En fait les banques se sont placées à toutes les phases de vie d'une entreprise : naissance, expansion, introduction en bourse, fusions, acquisitions, restructuration, sortie de cote, cession etc.

Elles peuvent également agir sur le crédit à la clientèle des entreprises qu'elles servent. C'est le cas de secteurs immobiliers (on prête simultanément aux promoteurs aux entreprises et aux aux acheteurs) de l'aviation (on finance la construction et les achats par les grands clients) l'automobile (on finance les stocks et en même temps l'achat des flottes par les entreprises et le crédit automobile des particuliers via des filiales spécialisées.

Une des contestations les plus fréquentes des ces activités de PME-PMI qui contrairement aux grands groupes ont en général beaucoup de mal à se faire financier notamment en phase de récession ou de mauvais climat des affaires. Les autorisations de découvert sont systématiquement retirées provoquant des graves difficultés de trésorerie exogènes et indépendantes de la santé des entreprises en question.

I.5.2.2. Aux particuliers19(*)

· Elle offre toute une série de placements à court terme comme des comptes ou plans d'épargne, et autres instruments de placement quasi liquides.

· Elle fabrique des produits financiers plus ou moins complexes qu'elles proposent aux gestionnaires de fortune.

Elles peuvent avoir leur propre département de gestion de fortune la consanguité entre gestion de fortune et production de fonds de placement a été souvent dénoncé comme source de conflits d'intérêt, la banque pouvant utiliser les mandats de gestion de la gestion de fortune pour faire vivre ses propres produits de placement dans lesquels pouvaient être placé des produits plus ou moins toxiques.

La banque recevait d'un côté des commissions extrêmement importantes et de l'autre introduisait au risque non perçu par la clientèle. De même l'introduction de produits d'escroquerie comme les différents fonds Madoff dans les comptes en mandat de gestion en contre partie de très fortes commissions fait l'objet de sévères critiques, notamment pour les clients de la banque suisse UBS.

La banque peut également prendre des rémunérations pour placer des titres lors par exemple d'une introduction en bourse et toucher des commissions de mandat sur les portefeuilles qu'elles nourrit de ces titres non pas pour le meilleur soin du client mais pour le sien propre.

I.5.2.3. A l'Etat20(*)

Depuis que la banque centrale ne peut plus directement financer le trésor public par la création de monnaie, une norme qui s'est progressivement généralisée et qui est appliqué en application de l'article 104 du traité de Maastricht, ce sont les banques commerciales et le marché monétaire qui financent les déficits publics.

Des pays qui comme la France qui sont en situation de déficits constants pratiquement depuis la crise de 1974 ont vu leur endettement s'envoler et représenter une part croissante du produit net bancaire. En France le crédit aux collectivités locales s'est également considérablement accru en proportion de l'extension considérable de leurs budgets de puis la décentralisation. Ici encore, de nombreuses voix s'élèvent contre une activité de prêt pratiquement captive qui voit la banque bénéficier pour son compte propre de la rente de création de monnaie au détriment de l'Etat, alors que le seigneuriage sur un financement en billets serait acquis à l'Etat.

I.4.3. la fourniture de garanties, cautions et protections diverses

Cette section concerne :

· Les garanties de charge

· L'assurance vie

· L'assurance

I.6. typologie21(*)

La typologie des banques, forte lorsque la loi en imposait les contours, s'est beaucoup relâchée à partir des années 1980, au profit d'une banque-assurance universelle prenant la forme de mastodontes aux limites mal identifiées. Ce qu'on appelle aujourd'hui « banque » est en général un conglomérat financier qui ne gère pas que des activités bancaires au sens légal du terme.

I.6.1. par métier

L'ensemble des banques, chapeauté par la banque centrale, forme le secteur banquer d'une zone monétaire. On distingue ainsi différents types de banques selon leur rôle.

· Une banque centrale a pour rôle de réglementer et superviser les opérations des différentes banques, de veiller à leur solvabilité à l'égard de déposants, de superviser la production de monnaie par ces banques, et d'en réguler l'usage par le biais du taux directeur. La théorie économique y voit un moyen de réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou à la consommation et d'agir sur l'inflation.

· Les banques de dépôts (en anglais : Commercial Banks), travaillent essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels et entreprise reçoivent des pots, accordent des prêts et sont traditionnellement séparées entre la banque détail (en anglais retail banking) destinée aux particulier, aux professionnels et aux petites et moyennes entreprises, ou la banque d'affaires (en anglais : wholesale banking) destinée aux moyennes et grandes entreprises.

La banque d'investissement (en anglais, investment banking) est active sur les marchés financiers, se chargeant des opérations financières comme les émissions d'emprunts obligatoires, les souscriptions d'actions, l'introduction en bourse, les fusions-acquisition, etc.

De plus en plus, les banques de détail et d'investissement sont des simples filiales de groupes diversifiés qui intègrent parfois l'assurance, la gestion de fonds de placement ou d'autres activités financières.

Fréquemment, ceux-ci rattachent à la filiale banque d'investissement les activités de banque d'affaires.

Aux Etats-unis, le Banking Act de 1933, plus connu sous le nom de glass-steagall act, a imposé une stricte entre les activités de banque de détail qui reçoit les dépôts et qui effectue des prêts et de banque d'investissement qui réalise des opérations sur titres et valeurs mobilières. Adoptée à l'apogée de la crise de 1929, cette loi visait à interdire la répétition de ce qui, à l'époque, était perçu dans l'opinion comme l'une des causes de la bulle boursière et la spéculation sur les actions par les banques de détail. Battu en brèche depuis la déréglementation des marchés financiers américains le 1er mai 1975, le glass-steagall Act est tombé progressivement en désuétude et a fini par disparaître à l'automne 1999 (Gramm-leach-Blilay Act financial services Modernization Act de 1999) pou permettre la constitution aux Etats-unis des grandes banques universelles comme Citigroup.

Il existe des banques spécialisées dans un segment d'activité spécifique, souvent issues d'une ancienne réglementation ou en France, de la distribution dans le passé de certains prêts bonifiés :

· Banques spécialistes du crédit à la consommation,

· Ou au contraire, banque spécialisées dans la gestion de fortune,

· Banques spécialisées dans le crédit immobilier

· Banques spécialisées dans le financement d'une activité économique particulière (agriculture, cafés-restaurants, commerce de l'art, pétrole, etc.).

· Banques spécialisées dans le crédit-bail aux entreprises,

I.6.2. Par type d'actionnariat22(*)

On distingue aussi les banques en fonction de leur actionnariat.

· Une banque mutualiste est contrôlée par ses sociétaires qui détiennent des parts et qui sont souvent des clients. C'est un régime qui provient de l'esprit coopératif initié notamment par le milieu agricole (voir coopérative, mutualité et caisse d'épargne).

Les banques mutualiste peuvent être cotées en bourse, dans ce il s'agit d'un holding qui est crée ad hoc. C'est le cas en France de crédit agricole, dont le holding crédit Agricole SA est coté.

Une banque mutualiste peut aussi détenir des filiales cotées, par exemple le CIC dans le

Cas du crédit mutuel.

· Les commerciales sont des sociétés dont le capital est détenu par des actionnaires et sont généralement cotées en bourse.

· Une banque peut être propriétaire de l'Etat. En Allemagne, les Landes Banks ont pour actionnaire principal un Land.

Dans chaque pays, il existe un ou plusieurs organismes professionnels qui représentent les banques, parfois selon leur type. La fédération bancaire française est l'organisation professionnelle qui représente toutes les banques installées en France : Commerciales, Coopératives ou mutualiste, Françaises ou étrangères.

I. 7. Comment une banque gagne de l'argent23(*)

Le produit net bancaire des banques est la différence entre le chiffre d'affaires et les charges. Il provient :

· Des charges financières (les agios) sur les opérations

· Des commissions sur des services financière (cartes bancaire,...)

· Des intérêts perçus en plaçant et prêtant l'argent déposé par leurs clients

· De la création monétaire : les banques commerciales sont autorisées à prêter environs cinquante fois ce que leurs clients déposent auprès d'elle

· Des activités de banque d'investissement

· Des frais liés aux activités de gestion d'actifs

I.8. Régulation24(*)

En dehors des banques centrales déjà citées plus haut, les établissements financiers sont soumis à l'autorité des différents organismes de tutelle et de régulation, selon les pays et les réglementations. L'union européenne a mis en place le CESR (comitee of European Securities Regarnissages) et le CEBS (Commitees of European banking Supervisors).

En France, l'autorité des financiers (AMF) regroupe l'ancienne commission des opérations de bourse et le conseil des marchés financiers. Les comités des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (CECEI) dépend de la Banque de France et est chargé de délivrer les agréments aux nouveaux établissements. La supervision prudentielle et le contrôle des établissements de crédit sont confiés à la commission bancaire dont le secrétariat est assuré par la banque de France.

Aux Etats-Unis, la securities and exchange commission (SEC) est l'équivalent de l'AMF française.

Au niveau international ; l'organisation internationale des commissions des valeurs (OICV ou IOSCO, selon l'acronyme de son nom anglais, international organization of securities commissions) regroupe les autorités de marché (l'AMF pour la France, la SEC pour les Etats-Unis,...). La banque des règlements internationaux (BR) ou BIC selon l'acronyme de son nom anglais Bank for international settlements) est la « banque centrale des banques centrales » et est à l'origine des accords de bâle.

Les associations de défense des consommateurs peuvent apporter leur soutien aux clients des banques pour les aider à faire valoir leurs droits, elles peuvent notamment préparer la défense des consommateurs devant les tribunaux d'instance et assigner une banque devant ces mêmes tribunaux. Les principales associations de défense des consommateurs faces aux banques sont l'association française des usagers de la banque (AFUB) ou l'association contre les abus des banques européennes (ACABE).

I.9. Critiques25(*)

I.9.1. Critiques concernant le service au client

Parmi, les critiques, on relève celles avançant :

· Une attitude défavorable envers les petits clients et l'incertaine réponse du micro crédit, ainsi que le mauvais service au PME-PMI.

· La facturation excessive des actes bancaires et leur renvoi simultanés sur des exécutions effectuées par des clients.

· Le risque que courent les dépôts en cas de faillite de banque (dans la limite de la garantie de 70 000 euros apportée par l'Etat français.

I.9.2. Critique concernant le rôle dans l'économie26(*)

Parmi les critiques, on relève celles avançant :

· Le grégarisme qui conduit par esprit moutonnier à financer sans limite le même secteur en provoquant des bulles dommageables.

· La sur financiarisation qui conduit à une part excessive du produit net bancaire dans le PIB d'un pays. La montée de l'endettement à 300 et 400% du PIB implique qu'une part massive de la croissance soit captée par les banques. Ce phénomène a été particulièrement fort aux Etats unis et au royaume uni, sans parler de pays comme la suisse, l'Irlande ou l'Autriche.

· Les abus de position dominante et les ententes surtout en France où la tradition de gestion centralisée du secteur bancaire, renforcée par les nationalisations périodiques, ont crée des habitudes et consanguinité importante entre banque t administration et politique, voir la nomination contestée de M. Pérols, conseiller du président de a république à la tête d'un niveau conglomérat bancaire formé des banques populaires et des caisses d'épargne.

· Les conflits d'intérêt nombreux et massifs de la banque universelle et de la banque assurance.

· L'impossibilité pour les entrepreneurs de réussir sans les banques et la dépendance quasi absolue de leur durée au bon vouloir des banques.

Le débat sur la place des activités financières, principalement réalisées par les banques, dans l'économie ressort à chaque crise financière. En France, le débat agite ainsi le monde intellectuel, après la première vague de libéralisation des marchés.

Après, l'explosion de la crise de subprimes de 2007, de nombreux observatoires ont de nouveau mis en cause, à cause travers le monde, le poids du secteur bancaire et financier sont annonciateurs des crises graves :

· Concernant les rémunérations, l'économiste Thomas philippon (université de New York et école d'économie de Paris) a calculé vers 2008 que les salaires de la finance sont 40% au dessus de « ce à quoi on pourrait s'attendre », l'écart les plus important depuis 1929.

· Concernant l'emploi des diplômés, selon l'économiste (Thomas) Esther Duflo (MIT, école d'économie de Harvard de l'année 1990 travaillent dans la finance contre 5% en 1975. Elle estime que «ce que la crise révèle de manière brutale (et coûteuse) est que toute cette intelligence n'est pas employée de manière particulièrement productive ».

· Concernant le poids dans l'économie, l'économiste Thomas philippon a calculé que le secteur financier représente 8% du PIB en 2006.

La crise bancaire qui s'approfondit depuis l'été 2007 et qui a conduit à partir de la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 à la quasi faillite d'un grand nombre d'établissements, dont beaucoup ont dû être rationalisée en tout ou en partie, notamment en Grande Bretagne, a provoqué une grande accélération de la contestation de banques et de leurs pratiques qui débouchera sans doute sur de réformes importantes et en tout cas sur la fin de la dérégulation mise en place à partir des années 1980.

Les banques ont bénéficié de plans de relances garantissant une part majeure de prêts accordé aux PME, à travers des organismes tels qu'osé o en France et la mise en pace d'un médiateur du crédit.

B. FINANCEMENT27(*)

Le financement est l'opération qui consiste à obtenir des ressources monétaires nécessaires à la réalisation d'un projet28(*). Dans le sens étymologique, financer c'est assuré les ressources financières nécessaires à la création ou au fonctionnement d'une entreprise. Souvent on parle de financement lorsque l'argent est versé29(*)

1. Enjeux du financement30(*)

Le financement permet surtout :

· Pour les spécifiques : achat ou construction immobilière et autres besoins privés d'investissement ou de consommation.

· Pour les entreprises et professionnels : création ou achat d'entreprise, investissement productif ou commerciale, besoins d'exploitations (financement du fond de roulement)

· Pour les autres collectivités et institutions : dépense de fonctionnement et d'investissement publique, d'un organisme sociale ou d'une association ou fondation privée à but non lucratif (culturel, humanitaire,...)

2. Modes de financement

Une entreprise, pour financer son activité, peut faire appel à différent mode des financements. Le choix de financement le mieux approprié est un des aspects déterminants de la stratégie financière.

Ainsi pour mieux effectuer ce choix, il convient de connaître l'ensemble de modes possibles.

J. BARREAU ET J. DELAHAVE ont présenté les modes de financement comme suit31(*):

Fonds propres

Quasi fonds propres

Endettement

Capacité d'autofinancement Titres participatifs Emprunt auprès des

Établissements de crédit

Cession éléments d'actif Prêts participatifs Emprunt obligation

Augmentation du capital Titres subordonnés Crédit-bail

Primes et subventions

Obligation remboursable

2.1. Le financement par fonds propres

La capacité d'auto-financement (CAF) : la CAF représente l'ensemble des

Ressources générées par l'entreprise au cours de l'exercice du fait de ses opérations courantes.

(CAF : Excèdent brut de d'exploitation + autres produits encaissables sauf produit des cessions autres charge décaissables).

La CAF ne doit pas être considérée comme un montant de liquidité disponible au cours de l'exercice. La CAF ne représente qu'un potentiel d'auto-financement. L'auto-financement est constitué par la partie de la CAF investie dans l'entreprise provenant de réserve, bénéficies reportés.

C'est-à-dire :

Autofinancement= CAF-Dividendes

10 Avantage de l'autofinancement

· Elle assure l'indépendance financière de l'entreprise (dans la mesure où elle n'a pas sollicitée des ressources externes).

· Elle accroît la capacité d'endettement de l'entreprise. En effet l'autofinancement se traduit par l'augmentation des capitaux propres et soit que :

Capacité d'endettement= Capitaux propres -dettes financières

20 Désavantage de l'autofinancement

F Elle possède un coût : le manque à gagner qui résulte du fait que l'actionnaire airait pu placer cet agent dans une activité beaucoup plus rentable,

F Elle ne permet pas toujours d'accroître la richesse des actionnaires.

Les cessions d'éléments de l'actif immobilisés : les cessions d'élément de l'actif immobilisé peuvent résulter :

Du renouvellement normal des immobilisations qui s'accompagne, chaque fois que cela est possible de la vente des biens renouvelés.

· De la nécessité d'utiliser ce procédé pour obtenir des capitaux. L'entreprise est alors amenée à céder sous la contrainte, certaines immobilisations qui ne sont pas nécessaire à son activité,

· De la mise en oeuvre d'une stratégie de recentrage

L'augmentation du capital : il existe plusieurs modalités d'augmentation du capital (conversion des dettes, corporation de réserves, apports en nature, apport en numéraire) la modalité qui nous intéresse ici est l'augmentation du capital en numération car c'est seul qui procure à l'entreprise de nouvelles ressources financières.

2.2. Le financement par quasi-fonds propres

Il existe des ressources des financements hybrides, dont la nature se situe entre les fonds propres et les dettes.

F Les titres participatifs : ce sont des titres de créanciers dont l'émission est réservée aux sociétés du secteur public et aux sociétés coopératives. Ils ne sont remboursables qu'en cas de liquidation de la société.

F Les prêts participatifs : il ne faut pas confondre titre et prêts participatifs. Les prêts participatifs sont accordés par les établissements de crédits au profit des entreprises (essentiellement des PME) qui souhaitent améliorer leur structure financière et augmenter leur capacité d'endettement.

- Les titres subordonnés : ce sont des sortes d'obligation dont le remboursement ne peut être effectué qu'après désintéressement de tous les autres créanciers (à l'exception des titulaires de prêts aux titres participatifs). Les titres subordonnés sont assimilables à des fonds propres, ils ne peuvent pas être émis que par les associations de capitaux.

- Primes et subvention : certaines primes ainsi que tout ou partie de ces certaines subventions peuvent être assimilées à des fonds propre dans la mesure où elles restent définitivement acquises à l'entreprise.32(*)

- Obligation remboursable en action : les obligations remboursables en action sont en général des obligations à des taux fixe qui peuvent être échangées contre des actions à tout moment soit au moment de remboursement. L'échange se fait à une partie fixée le jour de l'émission.

2.3. Le financement par endettement

· Le financement par endettement constitue le complément indispensable du financement par des capitaux propres. Ses formes peuvent être diverses : par souci de simplification, nous le classerons en trois grandes catégories :

- Les emprunts auprès de l'établissement de crédit : actuellement la plupart des banques proposent aux entreprises une gamme très large de concours.

F Le prêt : c'est un capital à la disposition de l'entreprise la quelle s'engage à le rembourser dans les conditions préderminées.

Un prêt se caractérise par : son montant, sa durée, son taux, ses modalités de remboursement et les garanties exigées :

F La ligne de crédit est un plafond de crédit que l'entreprise peut utiliser selon ses besoins en totalité ou en partie

- Les emprunts obligataires : une obligation contrairement à l'action est une dette d'argent due par la société envers un épargnant, c'est un donc un droit de créance.

Une obligation est un titre qui matérialise un contrat passé avec la société, laquelle s'engage quels que soient les résultats de son exercice à verser à l'échéance régulière un taux d'intérêt fixé au préalable.

- Le crédit-bail : est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble, assorti d'une position d'achat à un prix résiduelle connu de l'avant.

2.4. La rentabilité

La rentabilité désigne la capacité placée ou investie à procurer des revenus exprimés en terme financier.

On distique plusieurs indicateurs de rentabilités33(*)

- la rentabilité commerciale : elle rapporte le résultat d'exploitation sur le chiffre d'affaire HT

Rentabilité commerciale

- la rentabilité économique traduit la capacité de l'actif économique (actif immobilisé + BFR) à dégager un surplus à mesure d'assurer la rémunération des bailleurs des fonds (actionnaires et prêteurs) qui en assure le financement un bon indicateur de mesure de la rentabilité économique est fourni par le ration rapportant l'EBE à l'actif économique.

Rentabilité économique

La rentabilité économique est liée à la marge d'exploitation et à la rotation de l'actif. On peut donc écrire :

Rentabilité économique Marge X Rotation de l'actif

- La rentabilité financière : elle éclaire sur la capacité des capitaux propres à dégager un surplus après rémunération des capitaux empruntés. Elle mesure en pourcentage, le revenu d'un actionnaire ayant investi cent unités monétaires. Elle s'obtient en divisant le RNE sur les capitaux propres.

La mesure de la rentabilité surtout celle financière et son analyse sont des exercices délicats tant au niveau de l'entreprise qu'au niveau plus global d'un secteur ou d'un pays.

Parmi les problèmes d'ordre méthodologique auxquels on se heurte, on distingue :

- Le ratio classique retient les fonds propres en fin d'exercice comprenant le bénéfice net dégagé durant l'exercice.

Exemple :

C P au 31/12/N (o)= 100 RF1 (0) = 30,00%

BN pour N (1) = 30

C P au 31/12/N (1) = 130 RF1 (1) = 28,04%

La différence est significative en particulier dans la persistance de prime de risque. Dans une logique d'investissement, on tiendrait compte des CP (.). Toute fois, si l'on considère que le résultat a été capitalisé durant l'exercice, on pourrait raisonner sur le fonds propres finaux.

Comme l'indice B. COLASSE34(*) bien qu'il soit très souvent utilisé, le bénéfice net ne représente pas concrètement la richesse générée par l'entreprise durant la période.

Dans cet esprit, l'appréhension de la rentabilité financière à partir du cash-flow de l'exercice traduirait davantage la richesse accumulée en termes des capitaux engagés au début de l'exercice. Le ratio cash-flow sur capitaux propres serait préférable car il montre bien la mécanique de capitalisation des cash-flow à la quelle correspond la logique de valorisation des fonds propre dans le temps (les amortissements sont non décaissables).

- Par définition, la rentabilité financière d'un placement, d'une action par exemple, est mesurée par le rapport des revenus générés par le placement sur une période à la valeur du placement en début de période.35(*)

Par une action, on écrira :

Ou Cf, Ci et Div représente respectivement le cours final, le cours initial et la dividende perçue au titre. Le ratio comptable, bénéfice net sur capitaux propres ne mesure pas la même chose.

2.5. Mode de financement et performance dans une entreprise

2.5.1. Concept de l'effet de levier

En finance, l'effet de levier désigne l'impact de la structure d'endettement d'une entreprise sur la rentabilité de ses fonds propres, c'est-à-dire, de fonds avancés par ses propriétaires36(*). Ici l'idée de base concerne la structure du capital. Le levier financier mesure l'effet favorable ou défavorable (massue) que peut avoir l'endettement sur la rentabilité des capitaux propres.

La propriété du levier financier stipule que le taux de rentabilité des capitaux propres (rentabilité financière) est une fonction croissante au taux d'endettement dans la mesure où le taux d'intérêt des dettes est inférieur au taux du rendement des actifs37(*) il faut cependant remarquer que cette augmentation de rentabilité a pour contre partie directe une augmentation du risque financier de l'entreprise, qui croit avec le niveau des dettes de l'entreprise38(*).

Le concept d'effet de levier fait également entendre une notion de multiplicateur. En effet, un faible écart entre le taux de rendement économique et celui d'intérêt induit des fortes variations de la rentabilité des fonds propres, si la part de ceux-ci est relativement faible dans la structure du capital de l'entreprise. On parle également d'un effet multiplicateur sur le bénéfice par action.

L'effet de levier est donc une conséquence positive ou négative de l'endettement sur la rentabilité financière de l'entreprise. Lorsque cette dernière se trouve détériorée, on parle d'effet massue. Dans ce sens, l'effet de levier est un outil de politique financière39(*)

Si l'on retient la formule communément admise de l'effet de levier, on a :40(*)

RF1 = RECO (1-T) + (RECO-r). L (1-T), où

RF: représente la rentabilité financière

RECO : la rentabilité économique

r : le taux d'intérêt

T : le taux d'impôt et

L : le levier, soit dettes sur capitaux propres

De ce qui précède, on peut faire ressortir de l'équation de la rentabilité financière des différents facteurs de la manière suivante :

Rfi1 = (1-T)

Effet de levier (+= ou (-)

Structure d'endettement

Rentabilité économique

Facteur exogène

La rentabilité financière correspond donc à la rentabilité économique, majorée de l'effet de levier.

La différence (RECO - r) nécessite des commentaires autour de trois hypothèses41(*:

- Si RECO = r alors RFA1 = RECO dans ce cas la performance financière est indépendante de la structure financière du capital. On est en présence des caractéristiques de neutralité de la structure financière mises en évidence par F. MODIGLIANI et M. MILLER.

- Si RECO > 0 RF1 > RECO, l'endettement apparaît alors comme un des moyens d'améliorer la rentabilité des actionnaires. La RFi est une fonction croissante du levier financier DF/CP et donc de l'endettement.

- Si RECO < 0, alors RECO - r < 0 Rfi l'endettement apparaît comme secteur d'appauvrissement des propriétés de la firme. On est en présence d'un effet de levier massue.

Le concept d'effet de levier peut aussi être appréhendé en cas d'endettement négatif. Ici l'entreprise place son argent pour un montant P (prêt) au taux p. la rentabilité financière correspondra à42(*) :

Rfi = (1-T) l'effort sera positif si RECO < p

Conséquence : l'entreprise s'enrichit plus en plaçant son argent qu'en l'utilisant.

2.5.2. Arbitrage «  ressources internes-dettes » : analyse cout-avantage

L'entreprise a le choix entre différentes sources de financement dans l'optique de la maximisation de sa performance. Cependant au-delà du jeu mécanique présent par l'effet de levier, une analyse cout-avantage s'impose quant à l'une ou l'autre des options.

Il faut un arbitrage entre les avantages et les coûts de l'endettement afin d'atteindre une structure optimale du capital.

v Bénéfice de la dette

La littérature financière permet de mettre en évidence deux avantages de la dette à savoir l'économie de l'impôt (gain fiscal) et la discipline de la dette43(*)

0. Le gain fiscal

Du fait de l'endettement, la forme bénéfice d'un avantage fiscal. Ce dernier peut être appréhendé de deux manières :

- Le coût net de la dette est égal à i(1-P) ou i est le taux d'intérêt de l'emprunt et T celui d'impôt des sociétés.

- La valeur actuelle des économies fiscales liées aux payements d'intérêts.

Elle mesure l'augmentation de la valeur de la firme. Pour, par exemple, une dette perpétuelle d'un montant D au taux d'intérêt i, le gain total est de i ; D (Endettement à 100%)

1. La discipline

La dette constitue un mécanisme de discipline implicite. En particulier, lorsque les flux de trésorerie dégagés par l'exploitation de l'entreprise sont pléthoriques les dirigeants ont une large manoeuvre quant à l'utilisation de ces fonds (free cash flow)44(*) qui constitue un coussin de sécurité. Ils sont moins efficients dans la gestion et dans le choix de projets.

L'émission de la dette oblige les dirigeants à entreprendre des projets couvrant au minimum de paiement des intérêts et le remboursement du capital.

En effet, lorsque l'entreprise est endettée, la crainte de faillite induit les dirigeants à utiliser les ressources de manière efficiente sur des projets susceptibles de créer de la valeur pour les actionnaires. Non seulement ils doivent payer des intérêts de la dette, mais aussi ils effectuent des remboursements sur le principal.

Une mauvaise gestion, non seulement compromettrait cela mais aussi ils effectuent des remboursements cela, mais aussi leur ferait perdre leur emploi et renommé.

v Les coûts de la dette

Ici on distingue d'une part le coût de faillite, les coûts d'agencé et la perte de la flexibilité.45(*)

1. Les coûts de la faillite

Ces coûts sont énormes et dépendent de deux variables : coûts de faillite et probabilité de faillite.

- Coûts de la faillite : ils peuvent être directs (les coûts légaux et administratifs...) ou indirect (conditions de paiement plus strictes imposées par les fournisseurs, difficultés pour lever des externes supplémentaires ou rationnement du capital, la perte de la clientèle, ...)

- La probabilité de la faillite : c'est-à-dire les flux dégagés ne suffisent pas à couvrir le payement des intérêts et le remboursement. Elle est fonction de la croissance au niveau d'endettement (le risque financier).

2. Les coûts d'agence :

Dans la théorie de l'agence, les dirigeants d'entreprise qui agissent en tant que mandataires des actionnaires et ont l'obligation de gérer l'entreprise conformément aux intérêts de ces derniers. Cependant, sous l'effet de leur opportunisme, ils peuvent s'engager dans des actions qui maximisent leur propre utilité, ce qui pose le problème des coûts d'agence entre actionnaires et dirigeants.

Les prêteurs anticipent ces coûts par une politique de surveillance et les clauses restrictives.

Une des pratiques actuelles permettant la réduction de ces coûts est connue sous le concept de « stock option ». Il s'agit d'une possibilité offerte aux gérants d'acquérir des actions à des prix préférentiels dans l'hypothèse où, une fois devenues copropriétaires, devront gérer l'entreprise, eux-mêmes étant bénéficiaires des dividendes.

3. La perte de la flexibilité

Elle s'explique par :

- L'amenuisement de la capacité d'endettement empêchant la société d'investir dans des projets rentables ou de faire face aux imprévus,

- Les clauses attachées aux contacts de dettes pour protéger les intérêts des créanciers.

2.5.3. Détermination de la structure optimale du capital

Cinq approches peuvent être suggérées pour déterminer la structure optimale capitale46(*)

- L'approche du résultat opérationnel ;

- La minimisation du coût du capital

- La maximisation de la différence entre la rentabilité financière et le coût des fonds empruntés

- L'arbitrage entre économie d'impôt et coût de faillite,

- La comparaison avec les firmes similaires.

1. L'approche du résultat opérationnel.

Le ratio d'endettement optimal est fixé en se servant de la probabilité de défaut compte tenu de l'arbitrage entre coûts de faillite et gains fiscaux.

Cette approche pose des problèmes d'estimation de la distribution dans les secteurs à bénéfice volatils et celui de subjectivité dans le choix de la probabilité maximale défaut.

2. Minimisation du coût du capital

On recherchera la combinaison dettes/fonds propres qui minimise le coût du capital

en :

- Estimant le coût des fonds propres pour différents niveaux d'endettement,

- Estimant le coût de la dette pour différents niveaux d'endettement

- Calculant le CMPC pour les différents niveaux d'endettement et

- Calculant l'impact sur la valeur de la firme.

2. Maximisation de la différence entre rentabilité économique

et coût de la dette

Ici, l'outil d'analyse sera d'effet de levier financier, la RFi est dans le cas où RECO > i, fonction croissant du levier financier (DFi/CP).

Un endettement optimal peu optimal peut apparaître si l'on compare la RFi et la RECO. Pour une RECO une donnée, l'entreprise peut opter pour une structure qui maximise la RFi.

3. L'arbitrage entre économie d'impôt et coût de faillite

Selon le secteur d'activité concerné un arbitrage du décideur entre le gain fiscal et les coûts de faillite encourus peut l'amener à déterminer le ratio d'endettement optimal, la subjectivité et les incertitudes peuvent fausser les résultats47(*).

4. La comparaison avec les firmes similaires

Une entreprise en bonne santé financière peut servir de référence aux autres au même secteur quant à la politique de financement. Cependant cela requiert une prudence importante de la part des firmes « followers ».

Bref, la question de structure optimale du capital est très délicate et les décideurs devront envisager une approche globale et intégrant les autres, car en effet, toutes ces approches sont complémentaires et chacune a ses avantages et inconvénients. Cette délicatesse s'exprime mieux à travers la définition selon laquelle la structure optimale du capital est celle pour laquelle le coût réel marginal de chaque source de financement est le même

Les critères de sélection d'une modalité de financement sont multiples. Le coût de l'opération et le niveau de taux d'intérêt sur le marché sont l'évidence des critères décisifs. Cependant, comme l'on vient de le montrer, plusieurs autres critères peuvent influencer les décideurs. Il s'agit notamment de la question de maintien du pouvoir sur l'entreprise, la conjoncture financière de l'entreprise, le maintien de l'indépendance financière de l'entreprise48(*).

C. LA MONNAIE49(*)

1. Approche définitionnelle de la monnaie

La monnaie est, en effet, un ensemble d'éléments complexes et nom homogènes.

On appelle disponibilités monétaires, l'ensemble des moyens de paiement mis aux dispositions particulières et des entreprises.

a. Les billets et les pièces : émis par la banque centrale et monétisés (transmis au public comme signes monétaires) par les banques commerciales.

b. Les dépôts à vue : ou monnaie scripturale car matérialisée par les écritures des banques (monnaie de banque), et/ou des chèques postaux (monnaie du trésor public).

On appelle masse monétaire, l'ensemble constitué par les disponibilités monétaires et quasi-monnaie. Cette dernière se compose de dépôts à épargnes liquides des banques. Ceux-ci sont aisément monétisables monétisables, c'est-à-dire, transformables avec un minimum de formalités en monnaie.

On appelle monnaie centrale, la monnaie émise par banque centrale ou institution d'émission. Une partie est destinée au public : ce sont les billets. Une partie est destinée aux organismes financiers : ce sont les comptes de réserves de banques et le compte courant du trésor qui permet leurs paiements réciproques.

· Tout compte ouvert dans les écritures d'une banque, y compris la banque centrale est une monnaie

· Seule la monnaie émise à l'intention d'un agent non financier (particulier ou entreprise) fait partie de la masse monétaire

En termes concrets, la masse monétaire comprend trois éléments principaux : la monnaie fiduciaire (billets de banque), la monnaie métallique ou monnaie divisionnaire (les pièces), la monnaie scripturale ou monnaie de banques matérialisée par les écritures comptables (ce sont les dépôts à vue, à terme d'épargne). Dès lors la monnaie scripturale ne peut par remplir toutes les fonctions de la monnaie, ainsi, elle ne peut être un instrument matériel des échanges.

Elle conserve cependant son rôle de procédé de règlement, sous forme de crédit à un compte bancaire postal.

2. Différentes formes de monnaie

La monnaie se présente sous forme de marchandise, métal, papier (billet) et écriture.

2.1. La marchandise-monnaie

La monnaie de paiement a d'abord été un bien matériel, marchandise choisie parmi beaucoup d'autres, comme ayant des qualités fondamentales, à savoir :

· Son homogénéité, si non les contrats exprimés en cette monnaie sont d'un contenu incertain

· La malléabilité, pour qu'il soit possible de le diviser en partie exactement égales,

· Son inaltérabilité, sans laquelle la monnaie ne pourrait pas remplir la fonction de réserve de valeur, ni même servir de simple moyen d'échange,

· Sa rareté, c'est-à-dire, ne pas dire être disponible facilement.

Avant de trouver l'instrument monétaire réunissant optimalement ces qualités fondamentales, c'est-à-dire les métaux précieux (Or et argent), les fonctions monétaires ont été exercées par les matériels demandés par la communauté, pour leur propriété à satisfaire les multiples besoins des hommes. Cependant, les objets qui constituaient des signes extérieurs de richesse semblent avoir été les premiers à posséder réellement les attributs monétaires.

C'est ainsi que les civilisations primitives ont souvent conféré le rôle de la monnaie à des animaux domestiques : les boeuf, le mouton, la chèvre, etc.

Des objets tels que des coquillages ont également joué le rôle d'instrument monétaire.

Au début, les fonctions monétaires des ces biens étaient accessoires mais petit à petit, la nécessité d'assurer les échanges et de conserver un réserve de valeur accentuèrent de plus en plus leur caractère monétaire.

Toute fois, les animaux domestiques ne sont jamais parvenus à gagner leur caractère de monnaie. Ils sont, périssables et ne peuvent remplir que difficilement la fonction de réserve de valeur.

2.2 La monnaie métallique

Les biens de consommation, utilisés comme monnaie ont été rapidement remplacés par des métaux précieux, notamment l'or et l'argent. Outre qu'ils étaient fortement demandés par la communauté pour leur rareté en orfèvrerie, ils étaient pratiquement indestructibles et susceptibles d'être présentés sous forme de très petites unités.

Des marchants réputés ou des templiers apposaient leur sceau pour authentifier le poids et le titre du métal inscrit sur le lingot, comme ayant une certaine valeur d'usage. Cet instrument doit être divisible, conservable et crédible.

En outre, pourqu'un instrument serve de monnaie, il fallait qu'on ne puisse pas le produire, à des coûts trop bas, c'est-à-dire qu'il ait une rareté permanente.

D'abord, « pesée », puis « comptée », la monnaie métallique a rapidement été « frappée », c'est-à-dire que le pouvoir politique s'est peu à peu, réservé le droit d'émettre les signes monétaires.

Cette monnaie émise par l'Etat avait son contenu en métal garanti et possédait un pouvoir libératoire. Le droit de battre la monnaie a été la conséquence de l'intervention de l'Etat dans l'authentification des instruments monétaires, elle même justifiée par le souci de protéger les citoyens contre la falsification et surtout de se ménager des recettes fiscales à l'occasion de la frappe.

2.3 La monnaie fiduciaire

Si le métal est commode, mais il présente cependant un inconvénient, il peut être perdu ou volé. C'est pourquoi, ceux qui possédaient des pièces d'or ou d'argent avaient pris l'habitude de les déposer chef des commerçants appelés orfèvres. Ces derniers délivraient un reçu en contrepartie de ce dépôt. La pratique s'établit très vite, entre commerçants, de remettre ces reçus en paiement de biens vendus et services prestés, au lieu de se servir du métal lui-même, pour conclure la vente.

La remise et l'acception de ces reçus ne soulevaient aucune difficulté, puisque le détenteur du reçu savait pourquoi reprendre l'Or, qui se trouvait en dépôt chez l'orfèvre, quand bon lui semblait. Les reçus furent ainsi transmissibles de main en main. Les orfèvres, devenus banquiers, facilitèrent leur circulation, en y inscrivant des sommes rondes.

Le banquier s'aperçut que la plus grande partie de l'or déposé dans ses coffres n'était pas retirée et demeurait inutilisée. Les porteurs de reçus ne demandaient pas tous à la fois le remboursement en métal. Pour éviter d'assumer eux-mêmes les charges et les risques de conserver les métaux précieux, ils préféraient se servir des reçus moins encombrants que les pièces et d'une valeur tout aussi grande.

Ces nouveaux banquiers eurent alors l'idée d'émettre des reçus pour un montant supérieur à celui des réserves métalliques entreposées dans leurs coffres ; le supplément circula sans difficultés. Les billets en circulation n'étaient plus couverts entièrement par les métaux précieux. La contre patrie de l'émission de billets, non gagés par l'or, était représentée par le crédit au privé d'abord et à l'Etat ensuite. La monnaie fiduciaire était née. Il s'agit d'une monnaie reposant sur la confiance.

Pour faire admettre en toute confiance dans le public l'usage du billet de banque, il fallait s'assurer de l'honnêteté du dépositaire qui gardait l'or, gage des billets et veiller à la moralité et à la compétence du banquier qui émet les billets de banque pour un montant supérieur à la valeur de réserves métalliques déposées dans ses coffres.

Aussi, l'Etat, protecteur, promoteur de l'intérêt commun va confier le monopole d'émettre les billets à une seule banque agréée, à savoir la banque centrale ou institut d'émission.

2.4. La monnaie scripturale

Devant l'emprise de l'Etat sur l'émission de billets, les banquiers privés ne s'avouèrent pas vaincus. Ils amenèrent les particuliers à déposer dans leurs coffres les billets conservés dans les caisses particulières.

En contrepartie de ces dépôts, les banquiers ouvrirent, pour les déposants des comptes, au crédit desquels, ils inscrivent le montant des sommes déposées en billet.

Les déposants avaient l'entière disposition de leurs fonds bien. Mais au lieu de retirer directement leurs dépôts, ils prirent l'habitude de régler leurs transactions commerciales par un simple jeu d'écritures sur le registre des comptes, sans manipulation des billets.

Ainsi, pour effectuer un paiement valable, le débiteur qui possède un compte en banque se borne à donner au banquier l'ordre de déduire de ses avoirs en compte le montant des sommes dues et de l'ajouter aux avoirs en compte de son créancier.

Le transfert de cette somme d'un compte à un autre équivaut à une remise de billets du débiteur au créancier avec cette différence qu'il n'y a pas de manipulation de billets mais un simple jeu d'écritures sur des registres.

C'est pourquoi cette forme immatérielle de la monnaie s'appelle « monnaie scripturale »...

2.5 La monnaie électronique

Se présente sous la forme d'une carte magnétique, carte de crédit avec une monnaie concentrant les informations d'un compte bancaire, en vue d'assurer les placements à travers les installations électroniques appelés « Distributeurs automatiques des billets » (DAB).

I.4 INSTITUTIONS FINANCIERES

Une institution financière est une institution ou organisme ayant pour objet de faire une étude sur l'obtention des ressources monétaires suffisantes pour financer un investissement quelconque d'une entreprise ça implique une bonne gérance monétaire50(*)...

Les institutions financières ont comme activité principale la manipulation de la monnaie sous ces différentes formes (fiduciaire, scripturale, électronique, ...), elles sont principalement constituées des institutions bancaires, mais aussi des institutions financières non bancaires.

L'ensemble de ces institutions au sein d'un pays autrement appelées  « système financier »constitue une branche principale de l'économie nationale et souvent mal connu même par ses utilisateurs.

Pour toutes entreprises, la gestion des institutions financières consiste à prendre des décisions aussi bien stratégique que tactiques pour atteindre l'objectif leur assigné qui est la maximisation de la rentabilité tout en minimisant les risques.

Ainsi dans les institutions financières, on doit veiller à ce que les produits lies à l'exploitation puissent couvrir les charges d'exploitation et ainsi dégager un surplus (profit) indispensable à la rémunération des capitaux propres investis et au développement des activités.

Toutefois, pour ce type d'institution, la matière première, particulièrement utilisée est la monnaie qui conduit toujours les autorités publiques (l'Etat) à leur imposer les contraintes réglementaires spécifiques51(*).

Chapitre II PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE DE LA B.I.A.C

II.1 HISTORIQUE52(*)

L'histoire de la banque internationale pour l'Afrique au Congo (BIAC), établissement crée par le décret présidentiel du 30 novembre 1970, se confond avec celle de la république démocratique du Congo. Elle s'y est développée au rythme des mutations et des évolutions de ce sous-continent paradoxal. Au départ filiale de la BIAO France et active pour l'essentiel dans le financement de l'agriculture d'exportation et de grands projets industriels ou d'équipement, la BIAC devenait rapidement un établissement de référence dans le paysage bancaire congolais.

A la fin des années 1980, le choc pétrolier et la crise qui s'en suivaient allaient être à l'origine des graves difficultés auxquelles le secteur financier devrait être confronté. C'est ainsi qu'en 1991 la B.N.P, son actionnaire de référence, cédait au groupe méridien la plupart des filiales de son réseau africain, dont celle établie dans l'ex-Zaïre.

En 1995, le capital de la BIAC passait sous le contrôle de la Sofia S.A, holding luxembourgeois qui reste à ce jour son actionnaire majoritaire aux cotés d'intérêts privés étrangers fortement investis en république démocratique du congo.

La BIAC a pu relever ces défis grâce au renforcement de l'expertise de ses équipes, à sa volonté d'être sans cesse plus proche de sa clientèle et à son souci de permettre au plus grand nombre d'accéder à ses services.

Premier partenaire de Western union en RDC est hissé au rang des entreprises les plus dynamiques du Congo, la B.I.A.C s'est imposée auprès du grand public comme la banque de référence. Elle offre désormais une palette de produits et de services diversifiés destinée à satisfaire les besoins d'une clientèle toujours plus exigeante.

Depuis 2003, les objectifs très ambitieux que s'est assignés la B.I.A.C lui ont permis de conforter sa position de banque universelle et de devenir un acteur majeur du redressement de l'économie congolaise. La mise en oeuvre de cette politique aura impliqué :

· Un développement rapide du réseau de succursales tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays.

· La constitution d'un solde réseau de partenaires à l'étranger.

· Une différenciation sur le marché par une offre de service s'élargie et une gamme de produits enrichies.

· Une anticipation permanente par rapport aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.

II.2. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION : ROLE ET MEMBRES

Instance la plus élevée de l'Institution, le conseil d'Administration approuve le plan stratégique dans lequel la Banque définit sa mission, sa vision, ainsi que ses objectifs commerciaux. Il décide également la mise à disposition des moyens nécessaires à sa réalisation.

Sont membres du conseil d'Administration :

· Le président : Charles SANLAVILLE

· Alphonse NGANDU BUJITU KALONGA

André LARZILLIERE

Robert KIFUMBI

SOFIA S.A

Les administrateurs :

Le comité de direction :

Il s'agit de l'instance de décision et de coordination des actions de la banque. Le comité de direction réunit les responsables des principaux centres de décision de la banque. Il est chargé de la mise en place de la politique définie par le conseil d'Administration et à cet effet, analyse périodiquement l'évolution du plan stratégique de tous les départements de la B.I.A.C. C'est sur la base de ces observations que de nouvelles orientations sont soumises au conseil d'Administration et que le budget est adopté au mois de décembre de chaque année.

Ses membres sont :

Le président : Charles SANLAVILLE

Robert KIFUMBI, Robert MELOTTE

Jean- Claude KANKENZA

Alphonse RAMAZANI

*

Les membres titulaires :

Vincent MWEPU MAKASA,

Jean-Claude NGOY ILUNGA,

Erick KOMY,

Corneille MOLUBA,

Félicien MANGIALA

Bokele BOTHETI

Les membres associés :

Direction & départements :

Secrétariat général, direction financière, direction production bancaire et opération du réseau département marketing et développement, département informatique, département réseau des agences de Kinshasa, département Western union, département juridique, département conformité, département ventes et qualité, département corporate, département PME et clientèle privée.

Département ressources humaines, département services généraux, département risques et secrétariat des engagements, département cellules d'assainissement des crédits, directions régionales Est, direction régionale du Katanga, direction générale du Bas-Congo.

II.3. L'ACTIVITE BANCAIRE EN RDC

La République Démocratique du Congo est au regard de ses 2,5 millions de km2 de superficie et d'une population de plus de 60 millions d'habitant, l'un des marchés au plus grand potentiel du continent. Sa situation géographique et son appartenance à plusieurs zones économiques sous-régionales, telles que la SADC et le COMESA ou encore la CEEAC, lui confèrent un rôle centrale de nature à favoriser la circulation des personnes, des biens et de services sur son territoire.

Depuis 2001, la RDC s'est engagé sur la voie de la stabilité et de la croissance. A la faveur d'une option plus libérale pour son économie, le gouvernement congolais a entamé la mis en oeuvre d'importantes mesures destinées à promouvoir les échanges, à assurer la liberté d'entreprise, et à garantir la stricte protection des droits de propriété privée.

A titre d'exemple, on citera l'adoption d'un régime de change flottant, la réduction de taux de fiscalité intérieur, la reprise de la coopération avec les institutions internationales, la libéralisation des secteurs miniers, forestier et pétrolier ; la promulgation de nouveaux codes (investissement, minier, forestier, du travail), le réchauffement des relations avec ses pays voisins. Autant de facteurs à l'origine d'un nouvel attrait de la part des investisseurs internationaux.

En dépit du ralentissement de l'activité économique en 2008, le secteur bancaire a fait preuve d'un dynamisme notable et l'ensemble des ses acteurs témoigne d'excellentes performances sur cette période. Dans la pratique, les banques congolaises ont pour la plupart, l'avantage de recourir à l'épargne locale et de s'appuyer sur l'économie réelle. Elles sont, de ce fait peu exposées aux risques de contrepartie sur les bourses de valeurs internationales.

Enfin, au regard du faible taux de bancarisation à l'échelle nationale, et d'une forte concentration de l'activité bancaire sur les grands comptes, d'autres institutions financières congolaises sont amenées à intégrer les besoins des PME et d'une plus large frange de la population dans leur réflexion stratégique.

Pour être à la hauteur de ces nouveaux défis, les banques on consenti à des efforts notables en matières de la communication et de sensibilisation. Elles sont aussi fortement investies dans l'extension de leurs réseaux d'agences et se sont dotées des terminaux de paiement distants, principalement dans les zones d'activités les plus importantes.

Sur le terrain bancaire, la somme de ces constats est une forte visibilité sur les perspective de croissance se traduisent par l'arrivée d'un nombre sans cesse croissant d'acteur. Il semble acquis que cette nouvelle concurrence aura une influence positive sur l'efficience du secteur et favorisera une plus grande couverture du marché.

Le secteur bancaire devrait également bénéficier de l'aboutissement de l'initiative PPTE. En effet, les bailleurs de fonds internationaux devraient accorder à la RDC une réduction substantielle de sa dette extérieure durant l'année 2010, avec pour résultante une plus grande marge de manoeuvre budgétaire pour l'Etat congolais. Cette nouvelle situation favoriserait le financement des programmes de développement et l'apurement des engagements internes mais devrait aussi avoir un impact positif sur la consommation, l'épargne et l'investissement privé, avec naturellement, un effet d'entraînement sur le système bancaire national.

II.4. LA POSITION DE LA B.I.A.C SUR LE MARCHE CONGOLAIS

Au regard des indicateurs de la Banque Centrale du Congo, la B.I.A.C est une des entreprises les plus dynamiques de la R.D.C.

A ce jour, son offre couvre les besoins de plusieurs secteurs d'activités et intègre les exigences d'une clientèle fortement diversifiée.

Les missions que la B.I.A.C s'est assignée sont les suivantes :

· Contribuer à la notion d'épargne des particuliers

· Encourager les entrepreneurs à innover

· Permettre aux industriels de produire de façon significative, tant sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif.

· Consolider, gérer et protéger les avoirs des clients.

· Servir la clientèle au mieux et de manière efficace

· Etre une entreprise citoyenne

· Inscrire son action dans la durée

Aujourd'hui, la B.I.A.C est non seulement une banque universelle à l'écoute de ses clients, mais aussi un acteur engagé face aux défits qui s'imposent à la R.D.C et à la communauté congolaise dans son ensemble.

La B.I.A.C, valorise le savoir-faire de ses collaborateurs sur toute l'étendue de la R.D.C et s'appuie sur un réseau de partenaires bancaires de premier ordre à l'échelle internationale.

II.5. LA B.I.A.C ET SON DEVELOPPEMENT A L'INTERNATIONAL : LA FRANCE

Depuis, le début de l'année 2008, la B.I.A.C a initié une stratégie e développement à l'international dont la France est la première étape.

Cette initiative résulte d'une réflexion sur les mutations en cours dans le secteur bancaire, mais s'inscrit aussi dans la volonté de la B.I.A.C de consolider son leadership sur le marché du détail au Congo et de se positionner comme une banque de premier ordre à l'échelle du continent africain.

Par les biais de sa filiale à PARIS, la B.I.A.C est la première banque à offrir une interface directe entre le Congo et ceux qui y sont comme suit :

1. Stimuler le courant des affaires avec des personnes physiques et morales appartenant à la diaspora africaine

2. Permettre aux membres de la Communauté Congolaise de France de participer au financement des activités économiques en R.D.C

3. Répondre aux besoins des membres de la communauté congolaise en matière de suivi et la gestion de leurs fonds en R.D.C.

59 rue Marcadet 75018 Paris

Metro Marcadet-poissonniers

(Ligne 4 ou ligne 12)

Tel. +33 (0)1 55 29 54 29

Fax : +33 (0)1 55 29 54 30

BIAC :

Chef d'agence

Responsable commercial

Responsable des

opérations

Secrétaire/ouv. Cptes

Clientèle privée

Gardiens

Chargé de la sécurité

Tech. Surface

Chauffeur

Opérations Diverses Sces étr.

W.U SIEGE

Op...

caisse

W.U KATINDO

Op...

caisse

W.U.

Caisse principale

Comptabilité + informatique informatique

Caisse secondaire

Devise/CDF

Caisse second. Mobile

Devise/CDF

ORGANIGRAMME DE LA BIAC/AGENCE DE GOMA

Source : archive BIAC

CHAPITRE III : PRESENTATION DE DONNEES

Dans ce chapitre, nous allons parler du bilan, du compte des résultats, du crédit à la clientèle, du débiteur divers, des immobilisations, des créditeurs divers, des fonds propres,

III.1. BILAN AU 31 DECEMBRE 2008

Actif Note 31.1222008 (CDF) 31.12.2007 (CDF)

Valeurs dispo & réalisables

Caisses, banque centrale du Congo

Banques et correspondants

Portefeuille effets publics

Crédits à la clientèle

Débiteurs divers

Comptes de régulations d'actif

Portefeuille titre

Inter siège

90.678.976.940

17.869.852.547

10.224.457.048

10.912

60.317.056.890

1.797.647.844

143.124.257

10.047.534

316.761.908

51.685.474.021

11.038.928.905

14.401.414.859

10.812

24.312.738.724

956.289.623

975.003.666

1.087.332

0

4.1

4.2

4.3

4.4

Valeur immobilisées

Immobilisations incorporelles

Concessions et immeubles

Matériels

Agencements

Immobilisations en cours

Amortissements cumulés

4.5

6.691.275.467

351.479.782

1.044.628.320

5.128.023.789

4.739.708.160

1.244.839.792

-5.817.404.376

5.045.104.733

306.517.656

1.111.048.414.978

3.493.043.081

3.583.145.149

941.760.159

-4.390.410.290

 

TOTAL ACTIF 97.370.252.407 56.730.578.578.754

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : le total de 2008 est supérieur à 2007

89.802.803.161

39.415.838

75.726.863.827

6.624.003.213

208.390.322

6.645.044.026

1.087.322

557.998.603

0

7.567.449.246

156.188.278

6.305.037.636

2.714.573.551

1.864.299.815

1.726.164.270

1.106.223.332

475.152.828

631.070.504

1.2. Passif note 31.12.2008 31.12.2007

52.603.276.442

165.000.000

44.509.710.763

1.721.730.437

2.755.997.376

3.005.246.908

1.087.322

410.942.707

33.560.928

4.121.302.311

2.714.573.551

3.495.961.205

2.714.573.551

781.387.654

0

475.152.828

0

475.152.828

4.6

4.7

4.8

4.9

Exigible

Banques & correspondants

Dépôts et compte courant à vue

Dépôts à terme

Autres sommes dues à la clientèle

Créditeurs divers

Montant à libérer sur titres et participations

Comptes de régulation de passif

Inter siège

Fonds propres

Provision réglementée

Non exigible

Capital

Plus value de réévaluation

Comptes courants d'associés

Comptes de résultats

Bénéfice reporté

Bénéfice (perte) l'exercice

Total 97.370.252.407 56.730.578.754

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : le total 2008 est supérieur à 2007

III.2. COMPTES DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2008

7.044.882.991

-532.608.421

135.936.812

6.648.210.882

-6.044.543.504

-691.656.495

-5.352.887.009

603.667.378

-344.139.685

0

259.527.693

-69.607.429

444.751.367

634.671.690

-159.518.803

11.302.066.158

-784.995.151

27.378.302

10.544.489.310

-10.066.384.595

-1.597.803.845

-8.468.580

478.104.715

-664.246.494

118.444.124

-47.697.655

-194.579.486

1.143.383.531

901.106.391

-270.035.886

4.10

4.11

4.12

Intérêts et commissions perçus

Intérêts et commissions bonifiés

Profits divers

Profit net bancaire

Frais généraux

Frais du personnel

Autres frais généraux

Cash flow

Amortissements & autres provisions

Reprise sur provisions

Résultat d'exploitation

Charge hors exploitation

Réajustement journalier de charge

Résultat net avant impôt

Provision pour impôt

Rubriques Notes 31.12.2008 (CDF) 31.12.2007 (CDF)

 

Bénéfice de l'exercice 631.070.504 475.152.828

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : le bénéfice 2008 est supérieur à 2007

Découverts et crédits à court terme particulier

Découverts et crédits à court terme société

Crédit à moyen terme

Effets commerciaux

Autres crédits à court terme répartis

Débiteurs douteux

Provisions/débiteurs douteux

4.3. Crédits à la clientèle 31.12.2008 31.12.2007

3.900.149.520

23.643.242.338

0

3.873.941.303

28.826.382.828

826.254.271

-752.913.419

-752.913.419

1.517.578.023

9.478.014.354

8.900.823.534

3.044.042.546

1.325.542.545

878.106.181

-831.368.459

 

Total crédit à la clientèle 60.317.056.890 24.312.738.724

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : les crédits à la clientèle de 2008 est supérieur à 2007

Note : la banque détient des crédits de Celtel, ONATRA & G.T.M

La banque a racheté auprès de Banque Congolaise le crédit de l'ONATRA pour sa sauvegarde (Entreprise publique).

4.4. Débiteurs divers

Comptes débiteurs au 31/12/2008

Dépôts et cautionnement

Valeurs à recouvrer

Chèques à recouvrer

Messageries financières

Economats divers

Autres divers

Rubriques 31/12/2008 (CDF) 31/12.2007 (CDF)

652.484.353

11.756.331

630.466.354

333.509.629

36.508.603

132.913.574

205.342.178

353.781.085

21.475.814

375.690.546

 

Total 1.797.647.844 956.289.623

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : le total de 2008 est supérieur à 2007

4.5 IMMOBILISATIONS

Rubriques

Concessions et

Immeubles

Matériel

Roulant

Matériel et

Immobilier

Agencement

Immobilisation

Total

Valeurs Brutes

au 01/01/2008

1.111.048.978

416.138.178

9.383.422.558

3.583.145.119

941.760.159

9.435.515.023

Acquisitions

0

112.165.054

704.699.881

133.612.485

303.079.633

1.253.561.053

Réévaluation

228.512.437

110.985.560

804.925.167

1.022.946.522

0

2.167.369.686

Cessions

-294.933.093

-52.832.826

0

0

0

-347.765.919

Valeurs brutes au 31/12/2008

1.044.628.322

586.455.967

4.893.047.606

4.739.708.156

1.244.893.792

12.508.679.843

Amortissements cumulés au 1/01/2008

212.104.968

221.180.016

1.457.223.003

2.499.902.303

0

4.390.410.476

Dotations

22.216.221

70.245.453

300.671.512

134.855.282

0

527.988.476

Réévaluation

27.236.704

65.874.914

254.665.512

736.680.390

0

1.084.451.910

Reprise

-132.619.084

-52.832.826

0

0

0

-185.451.910

Amortissements cumulés au 31/12/2008

128.938.809

304.467.557

2.012.56O.035

3.371.437.975

0

5.817.404.376

Valeurs nettes

915.689.513

281.988.410

2.880.487.571

1.368.270.181

1.244.839.792

6.691.275.467

Source : rapport annuel BIAC 2008

4.8. Créateurs divers

Rubrique 31/12/2008(CDF) 31/12/2007(CDF)

Cautions et garanties reçues 1.882.891.242 714.380.823

Autres Sommes dues à la clientèle 208.390.322 835.609.303

Corresponds 630.466.353 353.781.685

Autres à verser au trésor 1.407.645.443 129.093.729

Crédit divers paiement fonctionnaires 267.815.248 972.431.968

Autres 2.247.834.417 O

Total 6.645.044.026 3.005.246.908

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : le total de 2008 est supérieur à 2007

4.9 Fonds Propres

Rubriques 31/12/2008(CDF) 31/12/2007(CDF)

Capital 2.714.573.551 2.714.573.551

Plus value de réévaluation 1.864.299.815 781.387.654

Provision réglementée 156.188.278 156.188.278

Bénéfice reporté 475.152.828 0

Bénéfice (Perte) de l'exercice 631.070.504 475.152.828

Comptes courants d'associés 1.726.164.270 0

Total 7.567.449.246 4.127.302.311

Source : rapport annuel BIAC 2008

Commentaire : le total de 2008 est supérieur à 2007

Le capital social est constitué de 500.000 actions, totalement souscrites et libérés dont 499.996 qui reviennent à la société Anonyme Financière internationale pour l'Afrique (SOFIA SA). La provision réglementée de CDF 156-188-278 représente la provision pour reconstitution du capital calculé antérieurement. En 2008, la Banque reporte et la provision réglementée existante permet de maintenir le capital de la Banque dans les limites exigées par la Banque Centrale du Congo.

Le solde des comptes courants d'associés renseigne sur le versement de USD 2,7 million effectué par l'actionnaire principale en vue de se conformer au montant du capital minimum à fin 2010 qui serait de USD 10 millions plus value de réévaluation à fin 2008 est CDF 1.082.912.161.

CHAPITRE IV ANALYSE FINANCIERE DE LA BIAC

Dans ce chapitre nous allons analyser les différentes données que nous avons reçu de la BIAC pour ces deux années respectives.

IV.1 Bilans comptable condensé de la BIAC

Année

2007

2008

ACTIF

I.V.C

Valeurs disponibles et réalisables

II.V.IM

51.685.474.021

5.045.104.733

90.678.976.940

6.691.275.467

Total Actif

56.730.578.754

97.370.252.407

PASSIF

I.CAP. PERMANENT

a.Fonds propres & DL & MT

b.Dettes à CT

4.127.302.311

52.603.276.442

7.567.449.246

89.802.803.161

Total passif

56.730.578.754

97.370.252.407

Source : C'est une synthèse de bilan de ces deux années précitées.

IV.2 Comparaison des bilans successifs

Nous faisons une opération de cristalliser ces bilans afin de mieux les comparer.

Tableau N° 2 : Bilans cristallisés successifs

ACTIF

2007

Montant

%

2008

Montant

%

Valeurs disponibles

51.685.474.021

0.91

90.678.976.940

0.93

Valeurs immobilisées

5.045.104.733

0.09

6.691.275.467

0.07

Total actif

56.730.578.754

100

97.370.252.407

100

PASSIF

 
 
 
 

Capitaux permanents

4.127.302.311

0.07

7.567.499.246

0.07

Dettes à court terme

52.603.276.442

0.93

89.802.803.161

0.93

Total passif

56.730.578.754

100

97.370.252.407

100

Source : Ce tableau fut élaboré par nous même à partir du tableau N° 1

Ce bilan nous permet de regrouper les postes de bilan en grandes masses du bilan afin de nous permettre d'avoir une lecture simple, facile et rapide de leur structure.

Se référant à ce tableau, nous obtenons, les éléments suivants :

1. Les valeurs immobilisées et réalisables représentant 0.91 % en 2007 et 0.93% en 2008

2. Les valeurs immobilisées sont de 0.09% en 2007 et 0 .07 en 2008

Cette présentation résulte du fait d'augmentation du montant de caisse, de la BCC et nous constatons aussi une faible immobilisation du fait qu'une bonne partie du montant est centrée dans les valeurs disponibles et circulantes.

Par ailleurs, les capitaux permanents sont moins prépondérantes par rapport aux dettes à court terme.

IV.3. Le bilan financier

Le bilan financier nous permet de regrouper les avoirs de l'entreprise et les engagements contractés par celle-ci de manière à faire l'actif net. C'est pour nous aider à voir l'aspect patrimonial du propriétaire ainsi que la liquidité du bilan.

Comme le bilan comptable et le bilan financier, les comptes sont classés selon le principe de liquidité et d'exigibilité croissante. Chaque bilan comptable doit être traduit en bilan financier pour servir d'analyse dans sa traduction de la réelle situation financière de l'entreprise.

Mais les banques procèdent au principe de liquidité et d'exigibilité décroissante aussi.

Tableau N03 : Actif du bilan

ACTIF DE TRESORERIE

2007

2008

1. DISPONIBLE

Caisse, Banque Centrale du Congo

Banques et Correspondants

Porte feuille effets publics

11.038.928.905

14.401.414.859

10.912

17.869.852.547

10.224.475.048

10.912

Sous-total

25.440.354.676

28.094.338.507

ACTIF D'EXPLOITATION

 
 

2. REALISATION

Crédits à la clientèle

Comptes de régulation d'actif

Débiteurs divers

Portefeuille titre

Inter siège

24.312.738.724

975.003.666

956.289.623

1.087.332

0

60.317.056.890

143.124.257

1.797.647.844

10.047.534

316.761.908

Sous-total

26.245.119.345

62.584.638.433

ACTIF STABLE

 
 

3. IMMOBILISATIONS

Immobilisation incorporelle

Concessions et immeubles

Matériels et mobiliers

Immobilisation en cours

Agencements

Amortissement

0.306.517.656

1.111.048.978

3.493.043.081

941.760.159

3.583.145.149

-4.390.410.290

351.479.782

1.044.628.320

5.128.023.789

1.244.839.792

4.739.708.160

-5.817.404.376

Sous- total

5.045.104.733

6.691.275.437

TOTAL ACTIF

56.730.578.754

97.370.252.407

Source : tableau élaboré à partir du tableau de présentation des données du bilan au 31 décembre 2008

Tableau N04 : Passif du bilan

PASSIF D'EXPLOITATION

2007

2008

1. Exigible

Banques et correspondant

Dépôts et compte courant à vue

Dépôt à terme

Autres sommes dues à la clientèle

Créditeurs divers

Montant à libérer sur titre et participation

Comptes de régularisation de passif

Inter siège

165.000.000

44.509.710.763

1.721.730.437

2.755.997.367

3.005.246.908

1.087.332

410.942.707

33.560.928

39.415.838

75.726.863.827

6.624.003.213

208.390.322

6.645.044.026

1.087.332

557.998.603
0

Sous-total

51.685.474.021

90.678.976.940

PASSIF STABLE

 
 

2. Non exigible&C.P

Fonds propres

Provision réglementée

Non exigible

Capital

Plus value de réévaluation

Comptes courants d'associés

156.188.278

2.714.573.551

781.387.654

0

156.188.278

2.714.573.551

1.864.299.815

1.726.164.270

Sous-total

4.127.302.311

7.567.449.246

Comptes de résultat

Bénéfice reporté

Bénéfice (perte) de l'exercice

0

475.152.828

475.152.828

631.070.504

Sous-total

475.152.828

1.106.223.33

TOTAL GENERAL

56.730.578.754

97.370.252.407

Source : tableau élaboré à partie du tableau de présentation des données du bilan au 31 décembre 2008

Etude de l'équilibre financier

Les fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette permet de faire l'étude de l'équilibre financier.

Tableau N05 : Equilibre financier

RUBRIQUE

2007

2008

(1)Capitaux permanents

4.127.302.311

7.557.449.246

(2)Immobilisations nettes

5.045.104.733

6.691.275.467

A.FRN=CP-Vinettes

-917.802.422

876.173.779

(3)Actif d'exploitation

26.245.119.345

62.584.638.433

(4)Passif d'exploitation

51.685.474.021

90.678.976.940

B.BFR=AE-PE

-25.440.354.676

-28.094.338.507

Trésorerie=A-B ou

Actif de la trésorerie - Passif de trésorerie

24.522.522.254

28.970.512.286

Source : tableau élaboré par nous même à partir du tableau N03 et N04.

En étudiant ce tableau, nous réalisons que les calculs du fond de roulement par le haut du bilan (c'est-à-dire capitaux permanents - immobilisations nettes) a été positif en 2008 et négatif en 2007 d'un montant de 917.802.422 USA qui signifie que pour l'année 2007 l'actif à long terme est financé par les dettes à cours terme de 917.802.422 USA, cette situation ne garantit à rien la sécurité financière pour cette entreprise.

Alors, le fond de roulement comme ressources destinées à financer les valeurs d'exploitation est positif pour l'année 2008, pour montrer que pour cette année l'entreprise dispose d'une certaine sécurité, financière et le principe d'équilibre financier est respecté, ce qui garantit quand même l'entreprise à recourir aux dettes à court terme pour financer son exploitation d'où la trésorerie n'est donc pas pressée . 

   

En 2007 la situation de fonds de roulement traduit une affectation théorique des ressources dans l'entreprise. Nous qualifions cela de mauvaise gestion des ressources, car l'entreprise ne peut pas prévoir des investissements importants sans des ressources conséquents.

Ce qui amène l'entreprise à recourir aux dettes à court terme pour l'investissement à long terme d'un montant de 917.802.422 US (d'où détournement des ressources).

Nous savons aussi que le fonds de roulement est une ressource, tandis que le besoin en fond de roulement est un emploi, l'excédent du fonds de roulement sur le besoin en fond de roulement dégage la trésorerie nette.

Le tableau N5 ci-haut, démontre que pour les deux années, nous avons une trésorerie positive de 24.522.522.254 en2007 et 28.970.512.286 en 2008.

Graphiquement voici comment évolue les F.R, BFR&TN.

Montant

30.000.000.000

TN

20.000.000.000

10.000.000.000

2007 2008 années

-10.000.000.000

-20.000.000.000

-

BFR

30.000.000.000

Source : de graphique élaboré par nous-mêmes en partant du tableauN05. Le BFR a chuté, le TN a augmentée.

IV.4. EVOLUTION DE QUELQUES INDICATEURS DE GESTION

Nous présentons l'évolution de quelques indicateurs importants de gestion pour la BIAC qui est l'objet de notre analyse. Ça consistera à revisiter à profondeurs la notion de d'équilibre financier au travers le concept de fonds de roulement net, quelques ratios importants en rapport avec la sécurité financière ainsi que l'évolution de l'activité réalisé.

v Le fonds de roulement net et son évolution

Pour les financiers, la notion du fonds de roulement donne une interprétation

Importante puisqu'elle éclaire sur les modalités de financement des investissements de l'entreprise lorsqu'on l'appréhende par le haut du bilan et permet d'apprécier les conditions d'équilibre financier une fois calculé par le bas du bilan. Il s'agit de la différence entre les ressources stables (capitaux permanents) et les emplois fixes (immobilisations nettes) ou des emplois circulants nets des dettes à court terme.

Toute fois, calculé du haut ou du bas du bilan, il s'agit d'une même quantité, les deux approches n'étant que d'un intérêt méthodique.

Tableau No6 :

Année

Libellés

2007

2008

Capitaux permanents (1)

4.127.302.311

7.567.449.246

Valeurs immobilisées

5.045.104.733

6.691.275.467

FRN=(1)-(2)

-917.802.422

876.173.779

Source : Elaboré par nous-même sur les bases des données mais fournies par la BIAC

Figure N1 : Evolution du FRN

Montant en milliards

7

6

5

4

3

2

1

0

2007 2008 Années

CP

VI

FRN

Source : nos calculs sur base des données fournies par les bilans de la BIAC

Remarquons que la BIAC a eu un FRN négatif en 2007 et un autre positif en 2008.

Pour l'année 2007, l'actif à long terme est financé par les dettes à court terme 917.802.422 qui ne garantie à rien la sécurité financière pour cette entreprise.

Pour l'année 2008, la BIAC dispose d'une certaine sécurité financière, ce qui traduit le principe d'équilibre financier respecté, qui garantie même l'entreprise pour financer son exploitation.

v Quelques ratios en rapport avec la sécurité financière

Sachons que le ratio est le rapport entre deux grandeurs financières ou économiques (d'une entreprise), établissant la comparaison entre une situation et une norme.

Cela nous permet de nous rendre compte sur l'évolution des rapports caractéristiques retenus.

§ L'indicateur relatif à l'autonomie financière

En matière de financement, l'autonomie dont l'entreprise fait preuve en matière de financement s'apprécie grâce à la comparaison entre montants des capitaux propres et celui des capitaux empruntés. Cette autonomie est garantie si ce ratio est supérieur ou égale à l'unité.

Dans le cas contraire, les ressources extérieures excèdent celles internes.

Voici le tableau No7 : Ratio d'autonomie

Année

Libellés

2007

2008

Fonds propres (1)

3.971.114.033

7.411.260.968

Dettes (2)

52.603.276.442

89.802.803.161

Ratio ½

O, 075

0,08

Source : tableau élaboré à partir des données fournies par les bilans de la BIAC

Figure N02 : Ratio d'autonomie financière

Ratio

0,1

0,05

0

2007 2008 Années

: Ratio

Source : Nos calculs sur base des données fournies par la BIAC

Il ressort de ce tableau que la BIAC, les dettes sont supérieures aux fonds propres, ce qui fait qu'elle ne peut s'autofinancer

§ L'indicateur relatif à la stabilité du financement

La stabilité du financement peut être appréciée de façon simple et synthétique par rapport à l'indicateur que nous retiendrons est celui des capitaux permanents ou passif total, plus il tend vers l'unité et subit de petites variations, les conditions de financement se stabilisent.

Tableau N08 : Ration de stabilité financière

Année

Libellés

2007

2008

Cap permanent (1)

4.127.302.311

7.567.449.246

Total passif (2)

56.730.578.754

97.370.252.407

Ratios ½

O, 0727

0,0777

Source : tableau élaboré à partir des données fournies par les bilans de la BIAC

Figure N03 : Ratio de stabilité financière

0.08 Ratio

0.07

0.06

0.05

2007 2008 Années

Source : Nos calculs sur base des données fournies par le bilan de la

L'étude du tableau N8 et de la figure N03 montrent que les conditions de financement se sont stabilisées mieux en 2008 qu'en 2007.

L'indicateur relatif à l'indépendance financière

Le rapport entre capitaux propres et le total de l'actif nous renseigne sur le degré d'indépendance financière de l'entreprise (BIAC) vis-à-vis de l'extérieur.

Plus ce ratio est plus proche de l'unité, plus l'entreprise dispose de fonds propres pour financer des actifs sans recourir fortement à l'extérieur. Son opposé mesure la dépendance financière et correspond à l'excédent de l'unité sur ce premier ratio. Le tableau graphique ci-dessous nous fournis les résultats.

Tableau N09 : Ratio de l'indépendance financière.

Année

Libellés

2007

2008

Capitaux propres (1)

3.971.114.003

7.411.260.960

Total actif (2)

56.730.578.754

97.370.252.407

Ratio ½

O, 069

0,761

Source : tableau élaboré à partir des données fournies par les bilans de la BIAC

Figure N04 : Ratio de l'indépendance financière

Ratio

0,80

0,76 Ratio

0,70

0,69

0,060

2007 2008 Années

Source : Nos calculs sur bases de données fournies par le bilan de la BIAC

Nous constatons que l'indépendance financière est forte en 2008 qu'en 2007. Ce qui démontre que l'entreprise(BIAC) en 2008, supérieur à 0,5 ne connait pas une totale dépendance vis-à-vis de l'extérieur pour financer les valeurs actives qu'en 2007 ou l'indépendance financière est inférieure à 0,5.

Cette même indépendance peut être analysée en la réduisant au financement des investissements de l'entreprise (BIAC). Et on a le tableau suivant : N010 :

Année

Libellés

2007

2008

Fonds propres (1)

3.971.114.003

7.411.260.968

Actifs immobilisés (2)

5.045.104.733

6.691.275.467

Ratio ½

O, 78

1.10

Source : tableau élaboré à partir des données fournies par les bilans de la BIAC

Figure N05 : Ratio de l'indépendance financière au point de vue Investissement

2.0

1,5

Ratio

1

0,5

0 2007 2008 Année

Source : Nos calculs sur base des données fournies par la BIAC

La BIAC a disposé d'un fond de roulement positif à l'unité pour l'année 2008 et à l'unité pour l'année 2007.

§ L'indicateur de structure des ressources durables

Dans cette partie, nous ferons ressortir le ratio de levier financier. Ce ratio permet d'apprécier la capacité d'endettement de l'entreprise. Sur ce, l'entreprise atteindra la saturation, pour des valeurs proches de 1, d'autres possibilités supplémentaires seraient autant plus larges que ce ratio présente des valeurs faibles.

Il s'obtient par le rapport des dettes stables au fonds propres.

Année

Libellés

2007

2008

D.L MT

156.188.278

156.188.278

Fond propres

3.971.114.033

7.411.260.968

Ratio L.F

O, 039

0,021

Source : Nos calculs sur bases de données fournies par la BIAC

Figure N06 : Ratio du levier financer

0,040 Ratio

0,030

0.21

2007 2008 Années

R

Source : Nos calculs sur base des données fournies par la BIAC

Le tableau N011 et la figure N06 : nous renseigne sur la variation de l'effet de levier ; qui était presque nul pour ces deux années, ce qui traduit un financement composé uniquement sur fonds propres dans son ensemble.

§ L'indication du potentiel de l'entreprise à couvrir les fonds des tiers

Dans cette partie, l'agrégat à retenir est le cash flow. Le rapport fonds de tiers sur cash flow, renseigne sur le potentiel de l'entreprise à couvrir ses dettes. Plus ce rapport est élevé, plus l'entreprise aura des difficultés à ses dettes et sera rationné en capital en face des nouvelles opportunités.

Si le cash flow est négatif, ce ratio n'a aucune signification. Il s'agit d'un indicateur plus réel, en ce sens qu'il fait ressortir la richesse réelle générée par la firme.

Remarquons aussi qu'une tendance baissière au temps traduit une amélioration.

Tableau N 12 :

Année

Libellés

2007

2008

Profit net bancaire (1)

6.648.210.882

10.544.489.310

Frais généraux

-6.044.543.504

-10.066.384.595

Cash F= 1-2

603.667.378

478.104.715

Source : Nos calculs sur base des états financiers fournis par la BIAC

Figure N07 : Ratio de cash flow

0,5 Ratio

0,4

0

2007 2008 Années

Source : sur base des données nous fournies par la BIAC .

Nous constatons que cet indicateur décroît dans le temps, d'où il y a amélioration du potentiel par l'entreprise de remboursement des dettes.

CONCLUSION

Au terme de ce travail, rappelons qu'il portait sur le thème : « l'analyse des sources de financement d'une institution financière bancaire : cas de la BIAC de 2007 à 2008 ».

Dans cette étude, nous avions émis des questions à savoir :

Ø Comment se présente la structure financière de la BIAC ? et

Ø Comment a-t-elle évolué dans la période sous étude ?

Nous avion émis les hypothèses selon lesquelles, la structure financière de la BIAC est

Équilibrée, viable, tout en respectant les règles requises pour le financement d'une banque et les sources de financement externe évoluent plus que les sources de financement interne durant notre période d'étude.

Pour arriver à infirmer ou à affirmer ces hypothèses, nous avons fait recours à la méthode descriptive, qui nous a parue efficace dans l'analyse de phénomène étudié, et les techniques documentaires et statistiques nous ont été utile pour la récolte de données.

Pour mieux aborder ce travail, nous nous l'avons subdivisé en quatre chapitres dont le premier est la revue de la littérature qui a fait au thème du travail. Le deuxième présente le milieu d'étude, le troisième présente les données et en fin le quatrième qui est le dernier chapitre examine l'analyse de sources de financement.

L'analyse des différentes données recueillies dans cette entreprise, pendant la période d'étude c'est-à-dire de 2007 à 2008, nous a permis de constater ce qui suit :

Ø La BIAC du fait que son autonomie financière est de l'ordre de 0,075 et 0,08 pour les années 2007 et 2008, les ressources extérieures excèdent celles internes.

Ø La BIAC présente une indépendance financière de 1,10 en 2008 alors qu'elle fut de 0,78 en 2007, cela prouve qu'elle en connaît pas une totale dépendance vis-à-vis de l'extérieur pour financer ses valeurs actives par rapport à l'année 2007.

Ø Son cash flow décroît considérablement dans le temps, d'où il y a du potentiel par la BIAC de rembourser ses dettes.

En fixant la vue aux acteurs et responsables de la vie économique et politique, un

Surplus de moyen de la capacité de financement, une mise en place des marchés de crédits, une remise ne contact avec les partenaires internationaux financiers, pour ainsi réduire les rationnements et complications en ressources financières des opérations économises, entre prise du circuit banque est une prérogative indiscutable.

Certes, notre travail accuse des insuffisances et imperfections. Nous invitons les chercheurs ultérieurs de nous compléter dans ce secteur pour faire avancer la science.

BIBLIOGAPHIE

1. OUVRAGE ET DICTIONNAIRE

- Dictionnaire petit Larousse 1995

- Dictionnaire grand Larousse en cinq volumes, Tomes2, librairies Larousse, 1987

- J. BARREAU, J. DELAHAYE, Gestion financière : Manuel et Application, 8ième éd. DUNOD, Paris, 1999

- B. COLASSE, Gestion financière de l'entreprise, PUF, 1993

- A. CORHAY et M. MBANCALA, Fondements de gestion financière, Editions de l'Université de Liège, Wallonie -Bruxelles, 2009

- B. GUERRIEN, Dictionnaire d'analyse économique, Ed. la DECOUVERTE, Paris, 1997

- G. LANGLOIS et M. MOLLET, Gestion financière, 4ièmeEd, Foucher, Paris, 2001

- C. THIERGE et P. THOMAS, « Effet de levier » Paris 1992

- R. LEUDIFF et Coll. Encyclopédie de la gestion et de management, Dalloz, Paris, 1999

- E. CHEN. Analyse financière, 5ièmeEd. Economica, Paris 2004

- A. STEPHEN, W RANDOLPH and F. FERRY, Corporate finance, 3rd Ed, IRWIN, Massachusetts, 1993

2. COURS

- Professeur MPEREBOYE M, Cours de Economie financière, Goma, 2010

- Professeur KISANGANI E, Cours initiation à la recherche Scientifique, inédit, UNIGOM, 2008

- C.T BENGAYA, Cour d'Institutions Financières Congolaises, Goma, 2009

3. MEMOIRES

- Salomé BAYAVUGE S, Structure du financement et rentabilité financière dans une Entreprise cas de VIP-PALACE de 2003 à 2007

- Mamert MUNYARUSISIRA T, Analyse de la capacité financière d'une coopérative d'épargne et de Crédit « Cas de Mecrevi de 2006 à 2008

4. AUTRE DOCUMENTS

· Rapport annuel BIAC 2008

· Archive BIAC

5. WEBOGRAPHIE

· www.google.Banque

· http : google/ Institution financière

· http : google/ finance

TABLE DES MATIERES

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

SIGLES ET ABREVIATIONS iii

0. INTRODUCTION 1

0.3 Hypothèses 3

0.4. Intérêt, choix du sujet et objectif du travail 4

0.5. Méthodologie de la recherche 5

0.6. Délimitation du sujet 6

0.7 Difficultés rencontrées 6

0.8. Subdivision sommaire du Travail 6

Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE 7

A. LA BANQUE 7

1. NOTIONS GENERALES 7

1.1. Définition juridique 7

1.2. Les types de banques 8

I.3. La diversification des banques 8

I.4. Histoire 8

I.4.1. Les esquisses : antiquité et haut moyen âge 9

I.4.2. la finance italienne et les premières banques 10

I.4.3. L'expansion bancaire du XIXe siècle 10

I.4.4. La première moitié du XXe Siècle 11

I.4.5. La seconde moitié du XXe Siècle 12

I.4.5.1. Le big bang de la finance depuis les années 1980 12

I.4.6. Le XXIe Siècle et sa première crise important 13

I.4.6.1. La crise des subprimes de 2007 - 2009 13

I.5. Activité d'une Banque 14

I.5.1. La gestion des dépôts et la fourniture de moyens de paiement 14

I.5.2. La fourniture de crédits et d'instruments de placement 16

I.5.2.1. Aux entreprises 16

I.5.2.2. Aux particuliers 17

I.5.2.3. A l'Etat 18

I.4.3. la fourniture de garanties, cautions et protections diverses 18

I.6. typologie 19

I.6.1. par métier 19

I.6.2. Par type d'actionnariat 20

I. 7. Comment une banque gagne de l'argent 21

I.8. Régulation 22

I.9. Critiques 23

I.9.1. Critiques concernant le service au client 23

I.9.2. Critique concernant le rôle dans l'économie 23

B. FINANCEMENT 25

1. Enjeux du financement 25

Le financement permet surtout : 25

2. Modes de financement 25

2.1. Le financement par fonds propres 26

2.2. Le financement par quasi-fonds propres 28

2.3. Le financement par endettement 28

2.4. La rentabilité 29

2.5. Mode de financement et performance dans une entreprise 31

2.5.1. Concept de l'effet de levier 31

2.5.2. Arbitrage «  ressources internes-dettes » : analyse cout-avantage 34

2.5.3. Détermination de la structure optimale du capital 36

C. LA MONNAIE 38

I.4 INSTITUTIONS FINANCIERES 43

Chapitre II PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE DE LA B.I.A.C 44

II.1 HISTORIQUE 44

II.2. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION : ROLE ET MEMBRES 45

II.4. LA POSITION DE LA B.I.A.C SUR LE MARCHE CONGOLAIS 48

II.5. LA B.I.A.C ET SON DEVELOPPEMENT A L'INTERNATIONAL : LA FRANCE 49

BIAC : 49

ORGANIGRAMME DE LA BIAC/AGENCE DE GOMA 50

CHAPITRE III : PRESENTATION DE DONNEES 51

III.1. BILAN AU 31 DECEMBRE 2008 51

III.2. COMPTES DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2008 53

CHAPITRE IV ANALYSE FINANCIERE DE LA BIAC 58

IV.1 Bilans comptable condensé de la BIAC 58

IV.2 Comparaison des bilans successifs 58

IV.3. Le bilan financier 60

IV.4. EVOLUTION DE QUELQUES INDICATEURS DE GESTION 66

CONCLUSION 70

BIBLIOGAPHIE 70

TABLE DES MATIERES 70

* 1 Salomé BAYAVUGE Serumu, structure du financement et rentabilité financière dans une entreprise cas de VIP-PALACE de 2003

à 2007) Mémoire, inédit

* 2 Mamert MUNYARUSISI Twagira, analyse de la capacité financière d'une coopérative d'épargne et de crédit `'cas de Mecrevi de 2006 à

2008, mémoire inédit

* 3 BENGEYA Machozi, gestion des institutions financières congolaises, Goma, 2008

* 4 KISANGANI Endanda, initiation à la recherche scientifique, Goma 2007

* 5KISANGANI Endanda, initiation à la recherche scientifique, Goma 2007

* 6 J. M. VANDER Maren, Méthodes de recherche pour l'éducation, de bock wesmal, Bruxelles 1989, P.506

* 7 http : // google banque// mai 2010

* 8 Idem

* 9 Bidem

* 10 Tridem

* 11http : // google banque// mai 2010

* 12http : // google banque// mai 2010

* 13 Idem

* 14 http : // google banque// mai 2010

* 15 Idem

* 16 Bidem

* 17 http : // google banque// mai 2010

* 18 http : // google banque// mai 2010

* 19 http : // google banque// mai 2010

* 20 Idem

* 21http : // google banque// mai 2010

* 22 http : // google banque// mai 2010

* 23 Idem

* 24 http : // google banque// mai 2010

* 25 Idem

* 26 Bidem

* 27 http : // google banque// mai 2010

* 28 Idem

* 29 Dictionnaire grand Larousse en cinq volumes, Tomes2, librairie Larousse, Paris, 1987

* 30http:// google financement// mai 2010

* 31J. BARREAU, J. DELAHAYE, Gestion financière : Manuel et application, 8ièmeéd. DUNOD, Paris 1999, P. 347

* 32 J. BARREAU, J. DELEHAYE, op. Cit. P. 346

* 33 A. Martinet et A. Silem, dictionnaire économique et social, P. 307

* 34 B. COLASSE, gestion financière de l'entreprise, PUF, 1993 ; P. 97

* 35 A. CORHAY et M. MBANGALA, Fondement de gestion financière, Ed. de l'Université de Liège, Wallonie-

Bruxelles, 2009, P.120

* 36 B. GUERRIEN, dictionnaire d'analyse économique, éd. La Découverte, Paris, 1997, P.292

* 37 G. LANGLOIS et M. MOLLET, Gestion financière, 4ièmeEd. Foucher, Paris 2001, P.125

* 38 C. THIEBERGE et P. THOMAS, « effet de levier », in cahier de recherche ESCP n097-135, Paris 1992, PP5-71

* 39 R. LEDUFF et coll. Encyclopédie de la gestion et de management, Dalloz, paris, 1999, P.339

* 40C. THIEBERGE et P. THOMAS, « effet de levier », in cahier de recherche ESCP n097-135, Paris 1992, PP5-71

* 41 E. COHEN, Analyse financière, 5ième, Economica, 2004, P.455

* 42 A. STEPHEN, W. RANDOLPH and F. FEFFREY. Corporate Finance, 3rdEd; IRWIN, Massachusettes,1993, P. 444

* 43 S. NICKEL. D. NICOLITSA and D. NIEL,» what makes firm well?», in Revue Economique Européen, vol 41.

1997,PP. 783-796

* 44 M. JENSEN,» Agency cost of free cash flow, corporate finance and take overs» in American Economics reviews vol. 7676, 1986. PP. 323-352

* 45 Idem

* 46 A. STEPHEN, W. RANDOLPH and F. JEFFREY, Corporate finance, P. 455

* 47 A. STEPHEN, W. RANDOLPH and F. JEFFREY, op. cit

* 48 P. A. DUFIGOUR, Qu'est-ce que la finance d'entreprise ? Dunod Paris, 1972

* 49 P. Seblon MPEREBOYE, Economie monétaire générale, Goma 2010

* 50 Webstern's dictionary, New-York, 1978

* 51 B. MACHOZI, Cours d'Institution financière congolaise, Goma 2009

* 52 Rapport annuel BIAC 2008






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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe