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Analyse des sources de financement d'une institution financière bancaire: cas de la B. I. A. C de 2007 à  2008

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par Eric MAKIESSE TEMA
Institut supérieur de commerce de Goma - Licencié 2009
  

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I.4.3. L'expansion bancaire du XIXe siècle12(*)

Pendant la révolution industrielle, les banques jouent aussi leur rôle en favorisant l'industrialisation grâce aux comptes d'épargne. Quelques faillites retentissantes comme celle du système de Law au XVIIe S imposent des principes prudentiels au bon fonctionnement de cette activité fondé sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la haute banque du XIXe Siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d'obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissent dans le développement du commerce et de l'industrie. En période d'expansion, ils réalisent en cédant leurs investissements, de substantielles plus-values et accroissent encore leurs fonds propres. Mais une perte de confiance de déposants peut survenir et l'impossibilité de liquider raisonnablement les actifs provoque alors la faillite du banquier incapable de restituer les dépôts de ses clients. Jacques Laffitte est ainsi, malgré l'accumulation dès 1825, de plus de sept millions de Francs de fonds propres, menacé de faillite et doit liquider une partie de son patrimoine.

Le crédit mobilier de France, des frères Pereire, doté d'un capital de 120 millions de francs et dont le soutien aux projets les plus novateurs de l'époque est incontestable, ne résiste pas à la crise de 1867. Le crédit lyonnais faillit de se faire emporter lors de la crise de 1882. Henry Germain son fondateur, constatant que les fonds propres assurant le ratio de solvabilité ne suffisait pas, invente la banque française moderne en déterminant les « règles d'or » de la liquidité : la disponibilité des actifs de la banque doit correspondre à l'exigibilité de ses dettes : « il faut désormais, écrivait le siège parisien de cette banque que nous ayons toujours sous forme d'encaisse, de londrès, de bancable de reports une somme égale à celle de nos dépôts à vue et de nos comptes créanciers. Ses actifs immédiatement disponibles représentent entre 1884 et 1893 de 88% à 100% des exigibilités au lieu de 34,5% en 1881. L'accélération du mouvement sera le fait de Napoléon III qui réorganise le droit bancaire et permet l'utilisation généralisée du chèque.

I.4.4. La première moitié du XXe Siècle13(*)

La crise de 1907 puis deux guerres mondiales et la crise de 1929 ne sont pas favorables à l'expansion du secteur bancaire. L'expérience prouve que la généralisation des banques centrales « préteur de dernier ressort » ne garantit pas la stabilité financière. Aux Etats-Unis c'est près de 10 000 banques qui font faillites avant 1935. En France ce sont plusieurs centaines d'entre elles.

* 12http : // google banque// mai 2010

* 13 Idem

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand