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Rapport de stage d'été 2008 effectué au laboratoire central de la SONEDE Tunisie: contrôle qualité de l'eau potable

( Télécharger le fichier original )
par Amir BOUROKAA
Institut national des sciences appliquées et de technologie - Diplome national d'ingénieur 2002
  
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L'eau est l'élément le plus indispensable à la vie humaine.

En effet, avec la révolution industrielle, l'eau n'a plus l'unique intérêt vital mais aussi il présente un intérêt économique et sanitaire.

L'eau est le seul composé qui peut se trouver dans les trois états de la matière (solide, liquide, gazeux) aux températures ordinaires ; A l'état solide ou glace, elle constitue les calottes glaciers polaires, on la trouve également sous forme de neige, de grêle et de grive dans les nuages. Elle est présente à l'état liquide dans les nuages de pluie sous formes de gouttelettes d'eau ; de plus elle recouvre environ les trois quarts de la surface de la terre sous forme de marais, de lacs, de rivières et d'océans. On la trouve aussi à l'état gazeux ou vapeur d'eau dans le brouillard et les nuages.

Malgré son importance et la diversité de ses ressources, l'eau présente une richesse en danger pour des raisons de mal exploitation, de mauvaise distribution et surtout de problèmes de pollution causés généralement par certaines industries.

Pour cela, la Tunisie a chargé la SONEDE (Société Nationale d'Exploitation et de Distribution des Eaux) de bien veiller sur la bonne exploitation et distribution de cette richesse nationale sur tout le territoire tunisien.

Les attributions de la SONEDE consiste à :

ü La planification de l'approvisionnement en eau potable dans tout le pays,

ü L'étude et la réalisation des installations de captage, l'adduction et le traitement de l'eau

ü Gestion technique et financière des réseaux.

La SONEDE dispose de 12 stations de traitement de l'eau dont la station du complexe de GHDIR EL GUOLLA est la plus importante. Le complexe couvre une surface de 5 hectares, situé au nord-Ouest de la capitale, sur la route reliant Tunis à MJEZ EL BEB, à 9 km du centre ville, et destiné à traiter les eaux distribuer à Tunis et au banlieues, autrement il assure l'alimentation de 3.5 millions d'habitants environ. Sa capacité est de 600.000 m3 par jour.

En dehors de ses attributions, la SONEDE joue un rôle très important dans l'encadrement des étudiants inscrits aux universités tunisiennes dans plusieurs domaines technique et administratif en fournissant des stages dans le but de participer à la formation des futurs professionnels.

Ce rapport de stage présente un résumé des plus importants concepts et techniques appris le long d'un stage ouvrier d'un mois du 01/07 jusqu'au 31/07/2008 effectué au sein de la SONEDE au complexe de GHDIR EL GUOLLA à Tunis dans le laboratoire central concernant le contrôle de la qualité bactériologique et physico-chimique de l'eau.

Page

· Analyse des chlorures......................................................3

· Mesure du pH....................................................................3

· Analyse des résidus secs................................................4

· Analyse des sulfates........................................................5

· Analyse de la dureté........................................................6

· Analyse de l'oxydabilité au KMnO4 ................................8

· Mesure de la turbidité......................................................9

· Mesure de l'alcalinité.......................................................9

I/ Analyse des chlorures :

I.1/ Principe :

L'analyse est basée sur le titrage volumétrique des chlorures par le nitrate d'argent

Le chromate d'argent résulte de la réaction du nitrate d'argent en excès avec le chromate de potassium quand tous les chlorures disponibles ont été précipités par la réaction plus favorisée entre l'argent et les ions chlorures

La fin de la réaction est indiquée par l'apparition d'une légère teinte rouge brique caractéristique du chromate d'argent ;

Ag+ + Cl- ? AgCl (précipité blanc)

2Ag+ + CrO42- ? Ag2 CrO4 (Rouge brique)

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

chlorure

1--2000mg/l

2 mg/l

6 mg/l

I.2/ Procédure de l'analyse des chlorures :

· Préparer et vérifier le bon fonctionnement de la burette automatique ;

· Chasser le vide dans le circuit de dosage en rinçant la burette

· Remplir la burette de AgNO3 et s'assurer qu'elle est réglée à zéro ;

· Prélever 100#177;0.15ml d'échantillon avec pipette 100ml et l'introduire dans un Erlenmeyer 250ml. Ajuster le pH de l'échantillon en ajoutant soit l'acide nitrique 0.1N, soit la solution d'hydroxyde de sodium 0.1N selon le cas, et noter le volume sur la fiche d'analyse.

· Essai à blanc : prélever le même volume d'eau déionisée et ultra pure

· Ajouter 3 gouttes du chromate de potassium 10% m/v, ainsi la couleur devient jaune. Agiter.

· Tirer goutte à goutte et en agitant la solution du nitrate d'argent 0.1 N jusqu'à apparition d'une teinte rouge brique persistante marquant la fin du dosage des chlorures

Soit Vbl volume en ml du nitrate d'argent 0.1 N utilisée pour le titrage du blanc et V net celui pour l'échantillon d'eau

P : prise d'essaie de l'échantillon

V A : volume brut affiché sur la burette

Vnet = VA - Vbl : volume net pour l'échantillon à analyser

La teneur en chlorure :

[Cl-] (mg/l) = 100/ (P * 35.5 * Vnet)

II/ Mesure du pH :

II.1/ Principe :

Ø pH= - log [H+]

Elle spécifie la mesure du pH des eaux ayant une température 0-60°C.

Le pH est le cologarithme des ions hydrogènes mesurés à l'aide d'une électrode de verre associée à une électrode de référence.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

pH

3--10

0.1

3

La différence du potentiel existant entre l'électrode de verre et une électrode de référence est une fonction linéaire du pH.

III/ Analyse des résidus secs :

III.1/ Principe :

C'est une analyse réservée à l'eau brute pour production d'eau potable à distribution.

Elle se base sur la pesée des résidus secs d'un volume d'eau après évaporation et séchage.

Les résidus secs permettent d'estimer la teneur en matières dissoutes minérales ou organiques.

Un volume donné d'eau dans la capsule tarée est évaporé lentement au bain marie et portée à sec à l'étuve à température 105 #177; 5 °C jusqu'à poids constant.

Ø Remarque :

À température 105 #177; 5°C, il peut y avoir une perte plus ou moins négligeable de matières organiques.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

RS

0--6000mg/l

26.3 mg/l

40 mg/l

III.2/ Réactifs utilisés :

Ø Acide chlorhydrique concentré

· Pureté 36 - 38 %

· Densité 1.184 à 1.193

Ø Acide chlorhydrique dilué

· Chlorure de sodium en poudre

· Poids moléculaire 58.44

· Dureté 99% minimum

Ø Solution standard de CQA à partir de 12 g de Na Cl/l

III.3/ Appareils et équipement :

· Bain marie ;

· Etuve réglable 105 #177; 5 °C ;

· Dessiccateur ;

· Balance analytique ;

· Unité de production d'eau déionisée ;

· Verreries nécessaires.

III.4/ Procédure de l'analyse des résidus secs :

ü Préparation de l'échantillon d'essai ;

ü Bien agiter l'échantillon pour homogénéiser ;

ü Prélever 50ml #177; 0.1 ml de l'échantillon avec une pipette jaugée 50ml ;

ü Introduire dans une capsule en porcelaine tarée ;

ü Prélever un volume connu tel qu'il conduise à résidus sec d'au moins 10mg et compris entre 100 et 200 mg ;

ü Faire évaporer progressivement eu bain marie dans une capsule 50 ml d'eau ;

ü Porter la capsule à l'étuve durant 4h et laisser refroidir environ 1 h au dessiccateur ;

ü Peser immédiatement et rapidement P1 ;

Soit P2 le poids de la capsule contenant le résidu :

RS = (P2 - P1) * 20000 mg/l

(Pour une prise d'essai 50ml #177; 0.1 ml)

IV/ Analyse des sulfates :

IV.1/ Principe :

L'analyse des sulfates est basée la méthode gravimétrique utilisant le chlorure de baryum,

La méthode se base sur la précipitation des ions sulfates SO42- présents dans l'échantillon après leur réaction avec le chlorure de Baryum :

Ba2+ + SO 42- ? BaSO4 2- (précipité blanc)

La cohésion de ce précipité est favorisée par une ébullition pendant 20 minutes suivies d'un repos durant une nuit. Le précipité retenu par filtration sous vide est séché et pesé.

Ø Remarque :

L'acidification et le chauffage de l'échantillon permettent d'éviter une précipitation ultérieure de carbonates.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

sulfates

10--5000 mg/l

15.16mg/l

20 mg/l

IV.2/ Procédure de l'analyse des sulfates :

Ø Prise d'essai :

· Agiter bien l'échantillon

· La prise d'essai doit être un volume compris entre 10 et 20 ml et ne doit pas contenir plus que 50 mg de SO42-.

· Le choix de prise d'essai (V ml) est en fonction des résidus secs.

· La prise d'essai est complétée à 20ml de l'eau déionisée à l'aide d'une éprouvette.

RS (residues secs)

V (ml)

Tolérance (ml)

< 1000

200

#177; 0,4

1000<RS<2000

100

#177; 0,15

2000<RS <3000

50

#177; 0,1

3000<RS <5000

25

#177; 0,06

>5000

10

#177; 0,04

Ø Prétraitement :

· Prélever la prise d'essai choisi ;

· Introduire dans l'Erlenmeyer 500 ml ;

· Compléter par 200ml d'eau déionisée ;

· Ajouter deux gouttes de méthylorange 1g/l à l'aide du compte goutte ;

· Ajouter 2ml HCl 6N.

Ø Précipitation :

· Couvrir l'Erlenmeyer de verre ;

· Faire bouillir le contenu pendant 5 minutes ;

· Ajouter 10 ml #177; 0.04 ml de chlorure de Baryum ;

· Laisser bouillir pendant 20 minutes à flamme douce ;

· Laisser reposer jusqu'à demain à l'étuve 50 #177; 10 °C.

Ø Filtration :

· Sécher un creuset en verre filtré à 105 #177; 5 °C pendant 4 h ;

· Laisser refroidir au moins 30 minutes ;

· Le peser avec une balance de résolution 0,1 mg, soit P1 son poids à vide ;

· Filtrer le précipité ;

· Bien rincer l'Erlenmeyer à l'au déionisée (4 fois) pour entraîner le précipité adhérent au parois ;

· Placer le creuset au dessiccateur 105 #177; 5 °C et laisser sécher 4 h ;

· Placer le creuset au dessiccateur et laisser sécher au moins 30 minutes ;

· Peser le creuset et précipité : P2

[SO 42-] = (P2-P1) *411.6*1000 /V

V : prise d'essai en ml

Résultat (mg/l)

Arrondissement (mg/l)

<100

1

]100 ,,, 200]

5

>200

10

V/ Analyse de la dureté :

V.1/ Principe :

La dureté hydrotimétrique correspond à la somme des concentrations en cations bivalents et trivalents métalliques et alcalino-terreux.

La dureté des eaux naturelles est due en grande partie aux sels de calcium et de magnésium.

La méthode repose sur la formation du complexe comprenant le Ca et Mg.

Ø Dureté totale :

Les alcalino-terreux présents dans l'eau sont amenés à forme complexe du type chélates par le sel disodique de l'acide du type éthylène diamine tétracétique à pH 10. la disparition des derniers traces d'éléments libres à doser est décelée par le virage du noir érichrome T du rouge foncé en présence des ions calcium et magnésium au bleu.

En milieu convenablement tamponné pour empêcher la précipitation de magnésium, la méthode permet de doser l'ensemble des ions Ca 2+ et Mg 2+.

Ø Dureté calcique :

Toutefois, comme le dosage se fait à pH (12-13), ceci permet de se débarrasser du Mg à l'état d'hydroxyde limitant ainsi la dureté à seule calcique.

Ø Dureté magnésique :

La différence entre dureté calcique et totale.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

Dureté

0--200 °F

1.07 °F

1.5 °F

Ca 2+

0--600 mg/l

1.87 mg/L

6mg/l

Mg 2+

0--250 mg/l

 

3mg/l

(1°F correspond à 10 mg de CaCO3/l, à 4.008 mg Ca 2+/l et à 2.43 mg Mg2+/l.)

V.2/ Procédure de la mesure de la dureté :

Ø Dureté totale:

ü Prélever 10ml #177; 0.04 ml d'eau à analyser à l'aide d'une pipette jaugée 10 ml, ajouter 40ml d'eau déionisée à l'aide d'une éprouvette graduée 50ml#177;0.6ml et homogénéiser ;

ü Ajouter 2 ml d'une solution tampon à l'aide d'une pipette graduée de 10 ml #177; 0.1 ml et une pincée de noir eriochrome T (NET) ;

ü Titrer à l'aide d'une solution d'EDTA 0.02 N à l'aide d'une burette automatique jusqu'au virage de l'indicateur du rouge bordeau au bleu ;

ü Noter V (ml) de la solution EDTA.

Ø Dureté calcique:

ü Prélever 10ml #177; 0.04 ml d'eau à analyser à l'aide d'une pipette jaugée de 10 ml, ajouter 40ml d'eau déionisée à l'aide d'une éprouvette graduée de 50ml #177; 0.6 ml et homogénéiser ;

ü Ajouter 1ml d'agent masquant à l'aide d'une pipette graduée de 5 #177; 0.05 ml, 3 gouttes d'acide ascorbique, 5 ml d'hydroxyde de sodium 2 N à l'aide d'une pipette graduée 5 #177; 0.05 ml et une pincée de réactif de Patton et Reeder ;

ü Titrer à l'aide d'une solution d'acide éthylène diamine tétracétique jusqu'au virage de l'indicateur du rouge bordeau ;

ü Noter V le volume de la solution EDTA.

Ø Dureté magnésique:

ü La différence entre dureté totale et calcique.

VI/ Analyse de l'oxydabilité au KMnO4 :

VI.1/ Principe :

L'analyse est basée sur l'oxydabilité des matières réductrices minérales ou organiques par le KMNO4.

La procédure consiste à mesurer en milieu acide et chaud la quantité d'O2 utilisée pour la réduction du permanganate de potassium par la matière oxydable contenu dans l'eau.

L'ajout d'une quantité d'oxalate de sodium réducteur est opéré e sorte à réagir avec le KMNO4 et laisser en excès qui sera dosé par KMNO;

2KMNO4 + 3 H2SO4 ? 2Mn SO4 + K2SO4 + 3H2O + 5/2 O2

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

oxydabilité au KMNO

0.10 mg O2/l

0.236

1

VI.2/ Réactifs utilisés :

· Acide sulfurique concentré ;

· Solution de permanganate de potassium KMNO4 0.1N ;

· Solution mère KMNO4 0.1 N = 20mmol/l ;

· Solution fille de KMNO4 0.1 N = 2 mmol/l ;

· Oxalate de sodium en poudre ;

· Solution d'oxalate de sodium ;

· Eau déionisée exempte de matière oxydable ;

· Solution fille et solution mère d'oxalate de sodium ;

· Glucose anhydre ;

· Solution standard de CQA à 0.5 g/l à partir du glucose ;

· Solution CQA à 5 mg O2 /l.

VI.3/ Procédure de l'analyse de l'oxydabilité au KMnO4 :

· Préparer l'échantillon d'essai en laissant décanter toute matière en suspension et faire filtrer l'échantillon sur papier filtre.

· Transférer une prise d'essai de 25 #177; 0.06 ml d'eau à analyser à l'aide d'une pipette jaugée de 25 ml de classe B dans un tube à essai de 100ml

· Ajouter 5 #177; 0.05 ml d'acide sulfurique 2 mol/l à l'aide d'une pipette graduée de 5 ml de classe B et mélanger en agitant doucement.

· Placer le tube à essai dans le bain marie, réglé à 100°C au temps t=0minute ;

· Après 5 minutes remettre le réglage du bain marie à 95 °C ;

· Après 10 minutes, ajouter 5 ml #177; 0.03 ml de la solution de permanganate de potassium 0.01 N à l'aide d'une pipette jaugée de 5ml. Régler le bain marie à 100°C. ;

· Après 15 minutes remettre le bain marie à 95 °C ;

· Après 20 minutes, ajouter 5 #177; 0.03 ml de la solution d'oxalate de sodium Na2 C2 O4 à 5mmol/l à l'aide d'une pipette jaugée de 5 ml et attendre que la solution se décolore.

· Titrer pendant que la solution est encore chaude, avec la solution de KMNO4 0.01 N jusqu'à une coloration rose pale persistante pendant environ 30 secondes, noter le volume consommé.

Ø L'oxydabilité au KMNO4, exprimé en milligrammes d'oxygène libérée par litre d'eau est donnée par la formule suivante :

V *4 * 1.27

V : volume en millilitre de la solution de KMNO4 0.01N.

VII/ Mesure de la turbidité :

VII.1/ Principe :

La mesure de la turbidité est basée sur les méthodes quantitatives faisant appel au turbidimètre optique par mesurage de lumière diffusée et par atténuation de la lumière incidente.

Elle s'applique à tout type d'eau brute destinée à la production d'eau potable.

La turbidité est due à la présence de matière en suspension finement divisée.

L'appréciation de l'abondance de ces matières mesure son degré de turbidité.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

turbidité

0,1--500 NTU

0,024 NTU

0,1 NTU

Le résultat est affiché directement par le turbidimètre.

VIII/ Mesure de l'alcalinité :

VIII.1/ Principe :

L'alcalinité est en fonction des concentrations hydrogénocarbonates, carbonates et hydroxyde.

La méthode repose sur l'acidification d'un échantillon jusqu'à atteindre des valeurs de pH bien déterminés.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

alcalinité

4-50°F

0.11°F

0.5°F

La méthode basée sur le titrage d'un certain volume d'eau par un acide minéral dilué à des valeurs de pH 8.3 et 4.5.

VIII.2/ Réactions :

La détermination du titre alcalimétrique TA permet d'évaluer les teneurs en hydroxydes alcalins et alcalino-terreux et carbonates.

Le titre alcalimétrique complet TAC permet de connaître la teneur en hydroxydes, carbonates et hydrogénocarbonates alcalins et alcalino-terreux.

La décoloration de la phénophtaléine se produit dés que le pH est inférieur à 8,3 c'est-à-dire lorsque l'anhydride carbonique à l'état libre commence à apparaître dans la solution :

Ca (OH)2+ H2SO4 ? Ca SO4 + 2H2O

2Ca CO3+ H2SO4 ? Ca (HCO3)2 + Ca SO4

À ce niveau (pH<8,3), tout ajout d'acide engendre la réaction :

Ca (HCO3)2 + H2SO4 ? Ca SO4 + 2 CO2 + 2 H2O

Le virage du méthylorange se produit dés que le pH est inférieur à 4.5 c'est à dire dés qu'un excès fort commence à apparaître.

Dans la méthode suivie, les points de pH 8.3, 4.5, 4.2 sont détectés par le potentiomètre.

VIII.3/ Procédure de mesure :

ü Vérifier le bon fonctionnement de la burette automatique ;

ü Prélever 50 #177; 0.1ml d'eau à analyser à l'aide d'une pipette jaugée de 50 ml de classe B ;

ü Introduire cette quantité dans un bécher de 100ml ;

ü Utiliser l'agitateur magnétique pour homogénéiser ;

ü Verser goutte à goutte, l'acide sulfurique 0.02 N, à l'aide d'une burette automatique jusqu'à pH 4.5, soit V1 le volume d'acide utilisé ;

ü Continuer le titrage jusqu'à pH 4.2, soit V2 le volume total d'acide utilisé.

VIII.4/ Exploitation des résultats :

· Si le pH< 8.3 :

TAC (en d° français) : (2V1-V2)*2

HCO3- en mg/l: (2V1-V2) *2*12.2

· Si le pH > 8.3 : TA existe

TA (en degré français) : 2V

§ Si TA (°F) < TAC/2 °F :

[OH-] = 0 mg/l

[CO32-] = 2TA *6 en mg/l

[HCO3-] = (TAC - 2TA) *12.2 en mg/l

§ Si TA (°F) > TAC/2 °F :

[OH-] = (2TA -TAC)*3.4 en mg/l

[CO32-] =2*(TAC - 2TA) *6 en mg/l

[HCO3-] = 0 mg/l

§ Si TA (°F)= TAC/2 °F :

[OH-] = 0 mg/l

[CO32-] =2TA *6 en mg/l

[HCO3-] = 0 mg/l

§ Si TA =TAC :

[OH-] = TAC *3.4

[CO32-] =0 en mg/l

[HCO3-] = 0 mg/l

V : quantité d'acide verse jusqu'à pH 8,3

V 1: quantité d'acide verse jusqu'à pH 4,5

V 2: quantité d'acide verse jusqu'à pH 4,2.

Page

· Procédure du dosage des fluorures............................................12

· Procédure du dosage des nitrites...............................................13

· Procédure du dosage des nitrates..............................................13

· Procédure du dosage de sodium

et de potassium par spectrométrie de flamme..........................14

I/ Procédure du dosage des fluorures:

I.1/ Principe :

Pour la détermination de la concentration des fluorures dans un échantillon, on se base sur la méthode au réactif SPADNS qui est axée sur la réaction du fluorure avec la solution de laque rouge du fluorure. Le fluore se combine avec une partie du zirconium pour former un complexe zircorium-fluorure incolore déclenchant une diminution de l'intensité de couleur inversement proportionnelle à la concentration du fluorure et susceptible d'un dosage colorimétrique.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

fluorure

0--2 mg/l

0.078 mg/l

0.1 mg/l

I.2/ Réactifs utilisés :

· Réactif SPADNS

· Solution CQA de fluorure à 1.7 mg/l et 0.85 mg/l

I.3/ Appareils et équipement :

· Spectrophotomètre modèle DR 2010

· Pipettes jaugées (25ml ; 5ml)

I.4/ Procédure d'analyse :

ü Effectuer un autotest du spectromètre ;

ü Entrer le numéro du programme mémorisé pour le fluorure (190) ;

ü Presser ENTER, l'affichage indique REGLER nm à 580

ü Tourner le bouton de réglage de la longueur d'onde jusqu'à ce que l'affichage indique 580nm

ü Afficher correctement la longueur d'onde 580nm en faisant défiler les longueurs d'ondes des valeurs les plus hautes vers les plus basses

ü Presser ENTER, l'affichage indique mg/l F-

ü Remplir le flacon, comme blanc, avec 25 ml d'eau déionisée à l'aide d'une pipette jaugée 25ml

ü Dans une série de flacons colorimétriques numérotés, introduire 25ml d'échantillon à l'aide d'une pipette jaugée de 25 ml

ü Ajouter 5ml de réactif de SPADNS à chaque flacon à l'aide d'une pipette jaugée de 5ml et agiter pour mélanger

ü Une coloration rouge se développe, l'intensité de la couleur rouge est inversement proportionnelle à la concentration du fluorure

ü Presser SHIFT TIMER, une période de 1 minute commence

ü Lorsque le minuteur sonne et que l'affichage indique mg/l F- placer le blanc dans le compartiment de mesure et fermer le capot

ü Presser ZERO, l'affichage indique attendre, puis 0 mg/l F-

ü Placer immédiatement l'échantillon à analyser dans le compartiment de masure et fermer le capot

ü Presser READ, l'affichage indique attendre puis le résultat en mg/l F- s'affiche.

II/ Procédure du dosage des nitrites :

II.1/ Principe :

Le dosage des nitrites est basé sur la méthode au réactif de ZOMBELLI.

En effet, L'acide sulfanilique en milieu chlorhydrique en présence d'ions ammonium et de phénol, forme avec les ions NO2- un complexe coloré jaune dont l'intensité est proportionnelle à la concentration en nitrites et susceptible d'un dosage colorimétrique.

La coloration ainsi obtenue est stable pendant 24h.

Paramètre

Plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

Nitrite

0--2 mg/l

0.057mg/l

0.01mg/l

II.2/ Réactifs utilisés :

· Ammoniaque pure

· Acide chlorhydrique

· Acide sulfanique

· Chlorure d'ammonium

· Réactif de Zombelli

II.3/ Appareils et équipement :

· Spectromètre UV visible (modèle UV-160 PC SHIMADRZU) assisté par un ordinateur

· Verreries nécessaires.

II.4/ Procédure d'analyse :

ü Prélever 50ml de blanc exempt de nitrite à l'aide d'une pipette et l'introduire dans un Erlenmeyer d 100ml ;

ü Prélever 50 ml d'eau destinée à l'analyse à l'aide d'une pipette de 50 ml de la solution de CQA prélevée à l'aide d'une pipette et l'introduire dans un Erlenmeyer de 100ml ;

ü Ajouter 2ml de réactif de Zambelli à l'aide d'une pipette graduée dans chaque Erlenmeyer et laisser au repos pendant 10 minutes ;

ü Ajouter 2 ml d'ammoniaque pure à l'aide d'une burette automatique ;

ü Effectuer la lecture au spectromètre à la longueur d'onde 435nm en utilisant la courbe d'étalonnage préalablement tracée.

III/ Procédure du dosage des nitrates :

III.1/ Principe :

Le dosage est effectué par la méthode au salicylate de sodium.

Il s'agit d'un dosage spectrométrique suite à la formation du complexe paranitrosalicylate de couleur jaune à partir de la réaction des nitrates avec le salicylate.

La couleur du paranitrosalicylate de Na+ est la plus intense des colorations fournies par les nitrates. Elle est stable pendant une heure environ.

paramètre

plage

Limite de détection

Volume minimum reporté (VMR)

nitrate

0--50mg/l

0.447mg/l

0.50mg/l

III.2/ Réactifs utilisés :

· Solution de Salicylate de sodium 1%

· Acide sulfurique concentré

· Hydroxyde de sodium

· Sel disodique de l'éthylénediamine tétracétique de Na+ (EDTA)

· Des solutions étalons

· Acide acétique glacial

III.3/ Procédure d'analyse :

ü Préparer le spectromètre UV 1061 DC ;

ü Prendre une capsule de diamètre 60-90 mm pour la préparation à blanc exempt de nitrate préparé en solution de la même façon qu'à la préparation des solutions des échantillons ;

ü Prélever, dans chaque capsule, 1ml d'eau claire à analyser à l'aide d'une pipette graduée de 1 ml en intercalant aléatoirement une solution de CQA prélevée à l'aide d'une pipette graduée de 1ml

ü Diluer 10 fois la prise d'essai de 1 ml en y ajoutant 9 ml d'eau déionisée ultra pure dans chaque capsule à l'aide de la pipette graduée 10ml

ü Ajouter 0.5 ml d'azoture de sodium à l'aide d'une pipette graduée. Mélanger et attendre

ü Poursuivre le dosage, en utilisant la pipette graduée de 25ml

ü Effectuer la lecture au spectromètre, à la longueur d'onde de 415 mm, en utilisant la courbe d'étalonnage, préalablement préparée en prennent soin de rincer la cellule de mesure par l'échantillon à passer et essuyer les parois appropriées par un papier doux et absorbant avant chaque mesure.

IV/ Procédure du dosage de sodium et de potassium par spectrométrie de flamme :

IV.1/ Principe :

Pour pouvoir doser le sodium et le potassium on peut faire appel à la méthode de spectrométrie de flamme qui consiste à pulvériser une solution par une flamme de façon à ce que l'eau de la solution s'évapore et que les sels présents sont dissociés à l'état atomique ; Ainsi les atomes les atomes de potassium ou de sodium sont excités par une flamme d'énergie thermique.

Paramètre

longueur d'onde caractéristique

plage

Limite de détection

volume minimum reporté (VMR)

sodium

589nm

0--750mg/l

2.4mg/l

15mg/l

potassium

766,5nm

0--6 mg/l

0.07mg/l

0.75 mg/l

IV.2/ Réactifs utilisés:

· Acide nitrique concentré

· Solution étalon de sodium

· Solution étalon de potassium

· Chlorure de potassium

IV.3/ Appareils et équipement :

· Spectromètre de flamme

· Verreries nécessaires.

IV.4/ Procédure d'analyse :

ü Effectuer les préparations préliminaires de la série des échantillons et la solution de CQA correspondante ;

ü Sélectionner l'élément à doser à l'aide du sélecteur de filtre sur la position requise selon l'intérêt ;

ü Etalonnage du Spectromètre de flamme ;

ü Calibrer l'appareil et établir la courbe d'étalonnage ;

ü Analyser la série des échantillons ;

ü Relever les valeurs indiquées par l'appareil, déterminer le degré de dilution et préparer une deuxième série diluée des mêmes échantillons ;

domaine de lecture

domaine de concentration (mg/l)

degré de dilution

volume de prise d'essai (ml)

volume d'eau déionidée ajouté (ml)

[0,,,100]

[0,,,30]

1

0

0

]100,,,150]

]30,,,60]

2

5

5

]150,,,200]

]60,,,90]

3

5

10

]200,,,240]

]90,,,120]

4

2,5

7

]240,,,270]

]120,,,150]

5

2

8

]270,,,320]

]150,,,210]

7

1

6

]320,,,390]

]210,,,300]

10

1

9

]390,,,480]

]300,,,450]

15

0,5

7

Ø Remarque :

Seules les concentrations appartenantes à la gamme étalon [10......25mg/l] sont considérées.

ü Fixer le degré de dilution pour se situer dans la gamme de lecture optimale [0......30] ;

ü Préparer les échantillons pour pré analyse ;

ü Etalonner et recalibrer le spectrophotomètre à flamme ;

ü Lire les nouvelles valeurs des concentrations.

Page

· Introduction....................................................................................17

· Analyse par absorption atomique...............................................17

· Analyse par absorption atomique : Mode

flamme....................................................................................17

· Analyse par absorption atomique avec

génération d'hydrures..........................................................18

· Analyse par absorption atomique : Mode

four......................................................................................20

I/ Introduction :

Les impuretés en suspension et dissoutes dans l'eau naturelle la rendent impropre pour de nombreux usages. Les matières organiques et minérales indésirables en suspension sont éliminées par plusieurs méthodes.

 

Substances

Dosages

Limites

Les substances indésirables

Fer

Méthode colorimétrique Méthode d'absorption atomique

un niveau guide de 0.05mg/l et une concentration maximale admissible de 0.3mg/l

Manganèse

Méthode d'absorption atomique

concentration maximale admissible de 0.1

Cuivre

Méthode colorimétrique Méthode par absorption atomique

une teneur limite de 1mg/ l

Zinc

Méthode par absorption atomique

un niveau guide de 0.05 mg/l et une CMA de 0.2mg/l

Les substances toxiques

Arsenic 

Méthode par absorption atomique

une CMA de 0.05mg/l

Mercure 

Méthode d'absorption atomique

une CMA de 1mg/l

Cadmium

Méthode par absorption atomique

une teneur limite de 5mg/ l

Plomb 

Méthode par absorption atomique

une CMA de 0.05mg/l

II/ Analyse par absorption atomique :

II.1/ Procédure d'analyse du : fer, cuivre, manganèse, zinc, argent, aluminium, silicium et chrome, par absorption atomique : mode flamme :

Principe :

Un élément (cation) dispersé à l'état atomique dans une flamme possède la propriété d'absorber tout rayonnement de même fréquence, il en résulte une absorption du rayonnement spécifique émis par une lampe appropriée à l'élément considéré par la relation :

log (I0/I) = KLC

I0 : intensité de la radiation incidenté

I : intensité de la radiation après traversée de la flamme

L : Langueur de chemin optique

K : coefficient

A partir de l'intensité du faisceau incident et du faisceau transmis il est possible de déduire la concentration en élément recherché.

Procédure d'analyse :

ü Préparer de l'échantillon : Pour Fe, Cu, Zn, Mn, Cr, Al et Ag 250 ml d'échantillon +0.5 ml de H2SO4 de façon a avoir pH< 2 pour si on a échantillon non acidifié ;

ü Calibrer de spectrophotomètre à absorption atomique :

Ø « Solaar .M » permet de réaliser automatiquement les opérations suivantes :

· Placer la lampe de l'élément à rechercher dans le compartiment approprié en face de la fente réceptrice du faisceau lumineux ;

· Mettre la lampe sous tensions ;

· Choisir la méthode de l'élément à doser en vérifiant les paramètres de celle-ci (langueur, débit de C2H2, hauteur de brûleur, nombre de mesure) ;

· Lancer la méthode ;

· Allumer la flamme ;

· A la demande du logicielle, introduire une 5ème concentrée de l'élément à analyser et faire un réglage de la flamme de manière à assurer le maximum d'absorbance ;

· A la demande de logicielle, introduire une solution concentrée de l'élément à analyser et faire un réglage de la flamme de manière à assurer le maximum d'absorbance ;

· à la demande de logicielle introduire un blanc (eau deionisèe acidifier pour Fer, Cui, Zen, MN, Crs, Al et Agi et eau deionisèe non acidifié pour Si) pour faire un réglage optique ;

· Le logicielle demande d'introduire successivement les 3 solutions ;

· L'appareil tracera la courbe d'étalonnage et affichera le coefficient de corrélation ;

ü Faire passer successivement les échantillons ;

ü Faire un rinçage intermédiaire avec l'eau ultra pure acidifiée pour éliminer les traces de l'échantillon précédent ;

ü A la fin de l'analyse de tous les échantillons préalablement enregistrés, le logicielle affiche « analyse terminée » ;

ü Les résultats sont directement affichés sur le microordinateur exprimé en mg/l ou ug/l de l'élément considères

II.2/ Analyse par absorption atomique avec génération d'hydrure (Mercure et Arsenic) :

Cette méthode concerne les éléments suivants ; Mercure (Hg) et Arsenic (As) ; cette méthode est axée sur la libération d'atomes par réaction avec un réducteur approprié dans des conditions optimales et leur transport par un gaz inerte. Ces atomes ont la propriété d'absorber tout rayon de même fréquence.

paramètre

Plage (ug/l)

Hg

0--4

As

0--400

Méthode avec le Mercure :

Ø Principe :

En raison de propriétés unique de mercure, il est possible d'effectuer une analyse de la vapeur de l'élément à T° ambiante, l'accessoire VP90permet par l'utilisation d'un réducteur approprié Na BH4 (où Sncl2), la réduction de la mercure en une vapeur élémentaire

Hg2+ +2BH4- ? H9+B2H2 + H2

Après la réaction de réduction permettant la transformation de mercure sous forme élémentaire, le mélange est entraîné par un gaz inerte : l'argon, le mélange traverse un séparateur gaz /liquide, qui en retire la vapeur d'eau et le mercure arrive à une température de piégeage T fixée sur le bulleur, en face d'un faisceau lumineux émis par la lampe de mercure.

Les atomes ainsi pièges ont la propriétés d'absorbes tout rayonnement de même fréquence il résulte une absorption du rayonnement spécifique.

Cette absorption est liée à la concentration de l'élément considérer par la relation :

Log (I0/I)=l0LC

Ø Procédure :

ü Préparer les blancs, les étalons et les échantillons :

 

Blanc

Etalon

Echantillons

1

2.5

5

HCl 37%

10 ml

10

10

10

2.5ml

3ème étalon 5ug de As

KMnO45%

0.5

0.5

0.5

0.5

1.125ml

Hydroxylamonium chlorure 5%

2.5

2.5

2.5

2.5

0.625 ml

Volume final (ml)

100

100

100

100

25ml

ü Faire passer successivement les échantillons ;

ü Faire un rinçage intermédiaire avec la solution HCl 10%.

Méthode avec l'Arsenic:

Ø Principe :

La procédure est similaire à celle de mercure excepté le fait que cette fois on a besoin d'une source d'énergie, la cellule « T » sera donc chauffée par le bulleur (uniquement par une flamme air/acétylène)

As3+ + 6BH-4 + 3H?AsH3 + 3B2H6 + 3H2

AsH3 chauffage As + 3/2 H2

Ø Procédure :

ü Préparer les blancs, les étalons et les échantillons :

 

Blanc

Etalon

Echantillons

1

2.5

5

HCl 37% (ml)

10

10

10

10

2,5

KI 10% (ml)

1

1

1

1

0,25

Acide ascorbique 10% (ml)

1

1

1

1

0,25

Volume final (ml)

100

100

100

100

25

ü Faire passer successivement les échantillons :

ü Faire un rinçage intermédiaire avec HC 10%.

II.3/ Analyse par absorption atomique : Mode four :

Principe :

paramètre

Plage de mesure (ug/l)

Plomb

0--100

Il s'agit d'un four graphite chauffé par effet joule,

Après introduction de l'échantillon liquide dans le four, le chauffage qui conduit à l'atomisation se fait en atmosphère inerte (indispensable pour éviter une oxydation rapide de l'élément chauffé et assure l'élimination des vapeurs s'émanant de la matrice et formé avant l'atomisation) selon trois étapes programmés en temps et en température :

ü Injection

ü Séchage

ü Atomisation

Ces atomes ainsi générés ont la propriété d'absorber tout rayonnement de même fréquence. Il en résulte une absorption du rayonnement spécifique émis par une lampe appropriée à l'élément recherché. Cette absorption est lié à la concentration de l'élément considéré par la relation :

Log (I0/I) = KLC

I0= intensité de la radiation incidents

I= intensité de la radiation après traversé de la flamme

L= longueur du chemin optique

K= coefficient de corrélation

A partir de l'intensité du faisceau transmis, il est possible de déduire la concentration de l'élément d'intérêt.

Page

· Modalités et techniques de prélèvement...........................22

· Les bactéries de l'eau.........................................................23

· Le choix des indicateurs de pollution................................24

· Norme Tunisiennes des eaux de boisson........................24

· Analyse bactériologique de l'eau : ...................................24

· Recherche des coliformes..........................................24

· Recherche des Streptocoques fécaux........................27

· Recherche des anaérobies Sulfito-réducteurs............27

· Recherche des germes totaux....................................28

I/ Modalités et techniques de prélèvement :

La plupart des échantillons seront prélevés aux robinets, des réservoirs, des maisons, des lieux publics...

Il faut veiller à ce que les échantillons ne subissent aucune contamination accidentelle au cours de prélèvement.

Ø Techniques de prélèvement :

1. Nettoyer le robinet :

· Retirer du robinet tout accessoire qui risque de provoquer des contaminations ;

· Nettoyer soigneusement l'orifice du robinet à l'aide d'un tissu propre.

2. Ouvrir le robinet :

· Laisser l'eau du robinet couler pendant au moins 2 minutes pour être sûre que l'eau stagnante aura été chassée de la tuyauterie avant le prélèvement.

3. Stériliser le robinet :

· Passer le robinet à la flamme

4. Ouvrir un flacon stérilisé prés du robinet.

5. Remplir le flacon d'eau :

· Tout en tenant la capsule dirigée vers le bas (de façon à empêcher l'entrée de poussières susceptibles d'être porteuses de germes) ;

· Placer immédiatement le flacon sous le jet d'eau et le remplir.

6. Refermer le flacon :

· Ne pas remplir complètement de façon qu'on puisse facilement secouer le flacon avant le prélèvement d'une prise d'essai ;

7. Mettre une étiquette sur le flacon pour éviter les erreurs ;

8. Placer le flacon dans la glacière et le conserver au frais dans l'obscurité de préférence à 4°C.

Ø Mesures de précautions :

· L'agent effectuant le prélèvement doit laver et désinfecter ses mains avant chaque prélèvement.

· Toutes les précautions doivent être prises pour éviter la contamination du flacon et celle de l'échantillon.

· Les doigts de l'agent effectuant le prélèvement ne doivent venir en contact ni avec l'intérieur du goulot ni avec le bouchon.

II/ Les bactéries de l'eau :

L'eau à épurer contient, une masse bactérienne connue résultante de la croissance des bactéries autochtones aux dépens de la matière organique, et aussi, un nombre élevé des bactéries fécales

Nous allons axer sur les germes recherchés au laboratoire central de la SONEDE. On distingue :

ü -Les bactéries lactose-positives : Ce sont des bactéries pouvant former des colonies en aérobiose à (36°C) et à (44°C) sur un milieu de culture lactose sélectif et différentiel avec production d'acide dans les 21h ; la présence de bactéries coliformes peut bien que ce ne soit pas la preuve d'une contamination d'origine fécale indique une défaillance du traitement ou de la distribution de l'eau.

L'identification des souches isolées permet quelquefois d'apporter une indication quant à leur origine.

ü -Les bactéries coliformes : sont des bactéries lactose -positives qui sont oxydases négatives.

ü -Les E.coli : sont des bactéries coliformes qui produisent également de l'indole à partir du tryptophane dans les (21#177;3) h à (44#177;0,5) °C.

Les coliformes sont intéressants car un très grand nombre d'entre eux vivent en abondance dans les matières fécales des animaux à sang chaud et de ce fait, constituent des indicateurs fécaux.

Par ailleurs, leur résistance aux agents antiseptiques, et notamment au chlore et à ses dérivés, et voisine de la résistance des bactéries pathogènes vis-à-vis des quelles ce type de traitement est insaturé ; ils constituent donc des indicateurs d'efficacité du traitement.

ü -Streptocoques fécaux : Sous la dénomination générale de  « streptocoques fécaux », il faut entendre l'ensemble des streptocoques possédant la substance antigénique caractéristique du groupe D de Lance Field, c'est-à-dire essentiellement : Streptococcus bovis, indicateur d'efficacité de traitement de désinfection.

Streptococcus suis, Enterococcus faecalis, Enterococcus faecium, Enterococcus durans, Enterococcus hiare, et Streptococcus enquinus : Ces streptocoques du groupe D sont généralement pris globalement en compte comme des témoins de pollution fécale car tous ont un habitat fécal.

Les dénombrements des streptocoques fécaux présumés sont rarement effectués indépendamment des dénombrements de coliformes et coliformes fécaux présumés. Les méthodes sont analogues pour ces deux types d'indicateurs et seuls les milieux différents.

III/ Le choix des indicateurs de pollution :

Le choix des indicateurs de pollution doit correspondre à certain nombre de critères :

· Les indicateurs de pollution doivent être toujours présents au cas ou des micro-organismes pathogènes sont présents ;

· Ils doivent être présents en nombre plus grand que celui des pathogènes ;

· Ils doivent avoir le même comportement que les pathogènes dans l'environnement naturel et au cours des procédés de traitement de l'eau ;

· Ils doivent être mis en évidence, dénombrés et identifiés.

IV/ Normes Tunisiennes des eaux de boisson :

Coliformes totaux par 100ml

Coliformes fécaux par 100ml

Streptocoques fécaux par 100ml

Anaérobies Sulfito-réducteurs par 100 ml

Conclusion

0

0

Absence

Absence

Eau propre

1 à 2

0

Absence

Absence

Eau satisfaisante

0

0

Absence

Présence

Eau à surveiller

0

0

Présence

Absence

Eau à surveiller

3 à 10

0

Absence

Absence

Eau douteuse

0

0

Présence

Présence

Eau à surveiller

>10

0

Absence

Absence

Eau impropre

0

1

Absence

Absence

Eau impropre

Présence

0

Présence

Absence

Eau impropre

Tableau : Normes tunisiennes de la qualité bactériologique des eaux de boisson

(NT09.04 de SONEDE)

V/ Analyse bactériologique de l'eau :

V.1/ Recherche des coliformes :

Cette méthode s'applique aux eaux claires destinées à la consommation humaine ne contenant pas de matières en suspension pouvant colmater la membrane filtrante.

Pour les eaux turbides, il est nécessaire de procéder à une dilution avec de l'eau distillée stérile.

Procédure d'analyses des coliformes fécaux :

Ø Préparation du milieu de culture :

ü Préparation de la Gélose lactosée :

· Mettre 54 #177; 1 g du milieu déshydraté (gélose lactosée de base) dans 1 litre d'eau distillée.

· Attendre 5 min puis mélanger jusqu'à obtention d'une suspension homogène,

· Chauffer lentement en agitant fréquemment puis porter à l'ébullition jusqu'à complète dissolution.

· Si nécessaire, ajuster le pH qu'après stérilisation, il soit de 7.2 #177; 0.1 à 25°C.

· Répartir le milieu par quantité de 100 ml, dans des flacons de 100ml, stériliser à l'autoclave à 121 #177; 3 °C pendant 15 min.

ü Préparation du TTC :

· Suspendre 56 #177; 0.1 g du milieu dans une litre d'eau distillée.

· Chauffer en agitant fréquemment jusqu'à ébullition.

· Distribuer dans des récipients adéquats et stériliser à 121 #177; 3 °C pendant 15min.

ü Préparation de la Gélose lactosée au TTC et Tergitol 7 :

· Ajouter pour chaque 0.9 litre de la préparation de Gélose lactosée 45ml de la préparation de TTC.

· Agiter le flacon contenant le mélange, le milieu sera coulé dans des boites de pétri stériles qui seront par la suite utilisées pour la recherche des bactéries.

ü Conservation du milieu :

· Effectuer un contrôle de stérilité et d'activité sur chaque lot de fabrication.

· Stocker les milieux prêts à l'emploi dans un réfrigérateur afin de prolonger la durée de conservation (ne pas conserver plus d'une semaine).

Ø Mode opératoire :

ü Allumer le bec bunsen.

ü Essuyer la paillasse et laver les mains avec de l'alcool.

ü Placer l'entonnoir

ü Flamber la plaquette poreuse du support à l'aide du bec benzène.

ü Mettre la membrane sur la grille

ü Agiter soigneusement le flacon (250ml) d'eau à analyser.

ü Flamber le culot du flacon et verser 100 ml d'eau à analyser.

ü Démonter l'appareil de filtration, et au moyen de la pince, tenir la membrane par le bord et la placer soigneusement sur la boite de pétri contenant le milieu Chapman au TTC en s'assurant qu'aucune bulle d'air n'est emprisonnée.

ü Retourner la boite de pétri et incuber à (44#177; 0,5) °C pendant (21#177; 3) heures.

ü Examiner les membranes et considérer comme bactéries coliformes toute colonie typique dans la membrane ayant une coloration jaune.

ü Effectuer les tests de confirmation :

· Repiquer de préférence toutes les colonies typiques ou un nombre représentatif (au moins 10), respectivement, sur la gélose non sélective (gélose au soja) et dans un bouillon au tryptophane.

· Incuber la gélose non sélective à (36#177;2) °C pendant (21#177;3) h et effectuer l'essai à l'oxydase comme suit :

· Verser sur un papier-filtre 2 à 3 gouttes du réactif à l'oxydase préparé extemporanément.

· A l'aide d'une tige en verre ou d'une anse de platine, étaler une partie de la culture sur le papier filtre préparé.

· La réaction est considérée positive si, dans les 30 secondes apparaît une coloration bleu/violette foncée.

· Après avoir incubé le milieu contenant le bouillon au tryptophane à 44°C pendant 21°C, contrôler la production de l'indole en ajoutant 0.2 ml à 0.3 ml de réactif de Kovacs.

· L'apparition d'une coloration rouge à la surface du bouillon confirme la production d'indole et par conséquent la présence de l'E.coli.

V.2/ Recherche des Streptocoques fécaux :

Principe :

La recherche des streptocoques fécaux est quantitative.

Elle consiste à ensemencer un tube à essai contenant le milieu de Roth avec 10 ml d'eau à analyser et incuber à 37°C pendant 48h ; Ainsi la présence d'un trouble dans le tube indique une présence des streptocoques fécaux.

Procédure d'analyse des Streptocoques fécaux :

Ø Préparation du milieu de culture :

ü Le milieu de Roth est le milieu sélectif pour la recherche des streptocoques fécaux :

· Verser 69.4g de poudre dans 1 litre d'eau distillé. Mélanger et stériliser à l'autoclave à 120°C pendant 15 min à pH 7,5.

Ø Mode opératoire :

ü Ensemencer 10ml d'eau à analyser dans 10 ml de milieu de Roth, homogénéiser et incuber à 37 °C pendant 48h.

ü Examiner les tubes, si le milieu est trouble donc il y a présence de streptocoques fécaux.

V.3/ Recherche des anaérobies Sulfito-réducteurs :

Principe :

Ils sont caractérisés par la résistance de leurs spores et par un équipement enzymatique.

Ils réduisent plus ou moins activement les sulfites et les sulfures.

Procédure d'analyse des anaérobies Sulfito-réducteurs :

Ø Préparation du milieu de culture :

ü Le milieu sélectif pour cette recherche est le «viande et foie» :

· Mettre 46.5ml de poudre dans 1 litre d'eau distillée.

· Attendre 5 min puis mélanger jusqu'à obtention d'une suspension homogène.

· Porter lentement à l'ébullition.

· Ajuster, si nécessaire, le pH à 7.2.

· Stériliser à l'autoclave à 115°C pendant 20 min.

Ø Mode opératoire :

ü Chauffer 10ml d'eau à analyser dans un bain marie 80°C pendant 10 min, afin de détruire les formes végétatives.

ü Refroidir le tube à essai contenant l'eau à analyser dans une bassine d'eau mise à la température ambiante pour provoquer un «choc thermique» qui induit le blocage de toutes réactions.

ü Verser l'échantillon préparé dans le milieu de « viande foie ».

ü Incuber à 37 °C pendant 48h, l'apparition dans le tube d'une coloration indique la présence des anaérobies Sulfito-réducteurs.

V.4/ Recherche des germes totaux :

Principe :

L'ensemble des germes totaux englobe les microorganismes pathogènes d'une part et les microorganismes d'altération d'autre part.

Ils sont capables de se développer à une température entre 22 et 37 °C dans une gélose nutritive.

Procédure d'analyse des germes totaux :

Ø Préparation du milieu de culture :

ü Mettre en suspension 23g du milieu déshydraté dans un litre d'au distillée.

ü Mélanger et chauffer jusqu'à ébullition pendant 2 minutes jusqu'à dissolution de produit.

ü Distribuer et stériliser à 120°C.

Ø Mode opératoire :

ü La recherche est réalisée par incorporation en milieu gélosé :

· Prélever 1 ml de l'échantillon à analyser et le déposer dans une boite de pétri ;

· Mettre de la gélose nutritive tout en agitant doucement à mouvement circulaire pour assurer un mélange homogène de l'eau et de la gélose, sans former des bulles et sans mouiller les bords de la boite.

· Incuber pendant 72h.

ü On identifie des colonies de différentes couleurs, jaune clair, jaune d'or et leurs épaisseurs varient entre 4 et 6 mm de diamètre.

D'une manière générale, ce stage a été intéressant et bénéfique.

En effet, ce stage non seulement m'a permis de me familiariser avec mes connaissances mais encore de les améliorer et d'acquérir d'autres concepts et techniques plus utiles et plus efficaces à l'échelle industrielle.

Ainsi, durant ce stage j'ai pris un aperçu sur les différentes technologies et les méthodes d'analyses utilisées dans le laboratoire central de la SONEDE et surtout l'équipement de haute technologie adaptés à la nature des analyses effectuées et leurs modes d'emploi (Spectrophotomètre d'absorption atomique, Spectrophotomètre portatif modèle DR2010, Spectrophotomètre à flamme, Spectrophotomètre UV visible, Turbidimètre...).

Au cours de ce stage, j'ai eu une formation générale en répartissant la durée globale dans les quatre sections de laboratoires disponibles (SLACH (1(*)), SLBP (2(*)), SAA (3(*)), SLAB (4(*))).

De plus, j'ai pris un aperçu à l'organisation administrative d'un laboratoire ainsi qu'à la vie socioprofessionnelle et de ses exigences.

En dehors des aperçus techniques et administratifs, j'ai pris conscience du rôle l'entreprise dans l'encadrement des étudiants ainsi qu'à leur formation.

* (1 ) : Section de Laboratoire d'Analyse Chimique

* (2 ) : Section de Laboratoire de Biologie-Pollution

* (3 ) : Section d'Absorption Atomique

* (4 ) : Section de Laboratoire d'Analyse Bactériologique.






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery