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Le finencement des pme pour la création d'emplois et la réduction de la pauvreté

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par Khadim NGOM
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise  2011
  

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SECTION 3 : Les difficultés de financement des PME sénégalais

Face au développement économique et social, les pouvoirs publics ont misé entre autre prérogative, sur la promotion de la petite et moyenne entreprise (PME). A ce titre la PME a été assimilé comme des piliers indispensables en ce sens que les effets sur le reste de l'économie en termes de création d'emploi, de diversification de la production, d'utilisation des ressources productives locales sont réels.

D'après une étude menée par le cabinet VA Conseils pour le compte de la direction, de la PME, on a un défaut de financement de la PME par le système bancaire classique. Les PME sont de plus en plus exclues du système bancaire au détriment des opérations sur les titres de créances qui ont connu une accélération considérable dans le bilan des banques.

Pour parier à ce défaut de financement, le Sénégal à opter de privilégier les projets d'appui à la création et au développement de la PME. Cette initiative vise d'une part, amener la sphère bancaire à assister la PME en contribuant à la réduction du risque de crédit face à cette clientèle particulière qui ne remplit pas généralement les conditions exigées par les banques (nous pouvons citer l'absence de garanties réelles) ; d'autre part mettre à la disposition des PME des guichets pouvant gérer directement leur besoin de financement en tenant compte de leurs faiblesses.

On a assisté durant ces dernières années à la croissance rapide des intermédiaires financiers de proximité encore appelé systèmes financiers décentralisés ou institutions de partenaires extérieurs.

En d épit de tous ces efforts, la question de la création et du développement de la PME n'est pas encore résolue et cela pour deux principales raisons :

- Au niveau des business, on a plutôt assisté à une absence de diversification, à une méconnaissance des créneaux porteurs à un certain manque d'imagination, à une reproduction à l'identique et en masse d'activités dans des créneaux souvent saturés provoquant ainsi une forte concurrence et une diminution de la rentabilité du secteur. La surproduction et la commercialisation en interne (niveau local) qui semble être l'activité privilégiée des PME, favorise la concentration et abat inéluctablement les prix, par conséquent ne concourent ni à la performance, ni à la compétitivité. On retrouve alors face à une insuffisance de financement aussi bien pour la création que pour le financement dudit secteur.

- Le secteur de la micro finance, malgré sa croissance est en proie à un certain nombre de faiblesses qui constituent autant de contraintes à sa capacité à appuyer la PME (difficulté d'accéder à des ressources financières stables et suffisantes, manque d'expérience dans le secteur d'activité, ressources humaines parfois insuffisamment formées, manque de professionnalisme).

Mais il semble que c'est le secteur de la micro finance qui est le mieux approprié pour la résolution de toutes ces faiblesses. Pour les institutions financières on développe des politiques telles que la proximité les produits appropriés, l'amélioration des conditions et modalités d'accès etc.

Au niveau des renforcements des capacités dans le secteur privé, le poids marqué par les PME a permis l'Etat sénégalais ainsi que les autorités monétaires et les partenaires au développement de mettre en place un ensemble de dispositif institutionnel et de soutien des initiatives privées.

Les différentes stratégies mises en oeuvre ont accordé une place à la problématique du financement de la PME.

La première difficulté à l'accès au financement réside dans le niveau de rentabilité des activités des PME.

Pour les institutions financières la décision d'octroyer dépend avant tout de la viabilité du projet à financer. L'exigence de la garantie, souvent cité comme la raison principale d'un rejet de la demande de crédit, ne serait pas le déterminant principal, mais répond à la nécessité de se prémunir contre le risque d'insolvabilité lorsque la viabilité du projet n'est pas démontrée. Elle permet aussi de se conformer à la réglementation bancaire.

Le deuxième facteur de blocage réside dans la méfiance des entrepreneurs. En effet, les PME jugent les institutions de financement, notamment les banques peu accessibles de par leur mode de fonctionnement. En outre, elles trouvent le cout du financement trop élevé. Cette problématique est évoquée sans que les entrepreneurs fassent la part réelle entre le taux de d'intérêt souvent récriminé et le cout global effectif. La contrainte réside dans les couts cachés qui en définitive pèse lourdement sur la trésorerie des entreprises qui ont bénéficié de concours bancaires et des SDF. Selon une étude menée par le compte de la DPME, taux d'emprunt souhaités par les entrepreneurs interrogés (autour de 11%) n'est loin des conditions actuelles de marché. Ceci confirme que le taux d'intérêt n'est pas un point de blocage majeur. Peu de transactions soient bancarisées.

L'espace reste le mode de règlement privilégié des entreprises informelles.

Enfin la faible intervention des Banques et des structures de micro finance dans le financement de la PME trouve son explication dans le fait que ces institutions de crédit sont généralement localisées à Dakar et leur nombre ne permet pas de couvrir toutes les entreprises installées sur le territoire sénégalais ayant un besoin de financement.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein