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Développement du tourisme durable et croissance économique locale: cas de la RBP

( Télécharger le fichier original )
par Ismael Moussa Djiré /Mme Rola Ayoub Fawae
Centre d'Etudes Touristiques (Cotonou) - Licence professionnelle 2010
  

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Paragraphe 1 : Problématique

Devenu la première industrie avec plus de 235 millions d'emplois en 2010, soit 8% de l'emploi mondial, le tourisme élitiste du 19ème siècle a cédé sa place à un véritable tourisme de masse (Baromètre du tourisme, OMT 2010). Ainsi, avec le développement d'une forme de tourisme respectant les principes du développement durable (tourisme durable), le tourisme peut être non seulement une amorce" vers le développement durable, mais aussi et surtout un levier de croissance économique des localités d'accueil. Le développement du tourisme durable s'inscrit alors dans le cadre de la mise en place d'une planification qui, du point de vue touristique, a pour but d'éviter des atteintes pouvant remettre en cause les fondements même du développement.

Cependant, nonobstant la multiplicité de prodigieuses théories autour du développement du tourisme durable, celui-ci n'a pas une place prépondérante dans les politiques nationales de développement durable et de croissance économique de beaucoup de pays; notamment ceux du Sud. C'est pour quoi ce thème s'intéresse à la façon dont les institutions, les gouvernements, les opérateurs et les acteurs touristiques, peuvent mieux priser le développement durable du tourisme et agir en synergie pour maximiser ses retombées positives tout en limitant le plus possible ses impacts négatifs. L'enjeu étant de tenter d'attirer l'attention de ces décideurs et acteurs du tourisme sur le rôle capital que peut jouer ce secteur dans le développement durable et la croissance économique des localités d'accueil, il parait légitime de se poser les questions suivantes :

Qu'est-ce qu'en réalité le tourisme durable?

Comment peut-on développer le tourisme durable dans une localité ?

Quels sont les apports du tourisme durable au développement durable et à la croissance des localités d'accueil ?

Comment le développement du tourisme durable d'une localité peut-il influer sur sa croissance économique ?

Cette série de question nous amène à la question centrale de notre problématique qui est : En quoi le développement du tourisme durable favorise-t-il la croissance économique locale?

De cette problématique, on a défini des objectifs pour cette recherche et avons aussi formulé des hypothèses de travail pouvant faire en sorte que ce travail aboutisse aux résultats attendus.

Paragraphe 2 : les objectifs, hypothèses et résultats attendus de la recherche v Les objectifs de l'étude

La finalité de cette étude est :

- attirer l'attention de nos décideurs et tous les acteurs concernés sur le rôle capital du tourisme durable dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ;

- montrer les apports du tourisme durable au développement durable et à la croissance économique des localités d'accueil ;

- encourager et relever la nécessité d'une bonne politique de développement du tourisme durable, intégrée dans les politiques nationales de développement et de croissance de nos Etats ;

- montrer qu'avec le peu de moyens et un peu plus d'attention, le tourisme durable peut mener au bien être social, à la croissance économique, à la préservation du patrimoine culturel et à la sauvegarde de la biodiversité : gage d'un développement durable et harmonieux des destinations d'accueil ; particulièrement en milieu rural;

- suggérer une lecture du tourisme durable, en tant que mécanisme d'évolution profonde au travers des perspectives politiques, économiques, socioculturelles et environnementales dans lesquelles il s'insère.

Pour vérifier ces objectifs et les résultats attendus, certaines hypothèses ont été formulées.

v Les hypothèses de travail

Partant aussi de la problématique, ces hypothèses formulées seront démontrées le long de cette étude. Il s'agit notamment de :

H: Un programme de développement du tourisme durable permettant de prendre en compte le concept général de développement durable et la place spécifique du tourisme est défini ;

H : L'intérêt pour le tourisme durable lié aux problèmes de lutte contre la pauvreté et de financement de la conservation de la nature est davantage perçu ;

HÉ : La fragmentation du secteur du tourisme en plusieurs entreprises, principalement des micro-entreprises ou des petites entreprises est comprise;

H : Les intérêts des parties prenantes dans les projets en développement, et les efforts d'information et de sensibilisation sont traduits dans les actes.

H... : Le tourisme est un facteur de brassage culturel qui offre des perspectives

politiques et ouvre des brèches économiques et sociales dans un strict respect de l'environnement.

Ces différentes hypothèses pourront être confirmées ou infirmées après analyse des données collectées ou observables sur le terrain.

v Résultats attendus de la recherche

Il est attendu de ce travail de recherche, un résultat conduisant à l'atteinte

des objectifs susmentionnés, et de montrer que le tourisme durable est :

F un moteur important de développement et de croissance au bénéfice à la fois des populations locales, des touristes, de la protection et de la mise en valeur du capital beauté" ;

F un facteur de croissance économique créant de la valeur ajoutée, des emplois, des revenus personnels, des recettes publiques aussi bien au niveau local que national;

F un facteur de respect de l'authenticité socioculturelle des collectivités d'accueil, et de conservation de leur patrimoine culturel bâti et vivant, ainsi que leurs valeurs traditionnelles, et contribue à la tolérance et à la compréhension interculturelles ;

F un moyen d'utilisation optimale des ressources environnementales et de préservation des processus écologiques essentiels et de contribution à la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité.

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Paragraphe 3 : Outils méthodologiques de recherche v Clarification conceptuelle

Développement :

Evolution vers une étape plus avancée, le développement est décrit dans la cinquième édition du Dictionnaire Universel (Edition de 2008) comme : « une succession d'étapes qui diffèrent soit par la forme d'organisation de la production et des échanges, soit par la nature du secteur prédominant, soit par le rythme de croissance de l'investissement et de l'accumulation du capital». Le développement du tourisme suppose une évolution de la forme initiale du tourisme (tourisme de masse) vers une forme de tourisme respectant les exigences du développement durable (tourisme durable).

Tourisme durable:

Le tourisme durable suppose un équilibre entre les dimensions environnementale, économique et socioculturelle d'un développement touristique à long terme faisant l'équité entre les générations, de telle sorte que l'on puisse répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures de satisfaire les leurs. L'OMT définit le tourisme durable comme un tourisme qui :

1. fait un usage optimal des ressources environnementales en préservant les processus écologiques essentiels et en contribuant à la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité ;

2. respecte l'authenticité socioculturelle des collectivités d'accueil, conserve leur patrimoine culturel bâti et vivant, ainsi que leurs valeurs traditionnelles, et contribue à la tolérance et à la compréhension interculturelles ;

3. garantit des activités économiques viables à long terme en apportant à tous les acteurs des retombées socioéconomiques équitablement réparties, notamment des possibilités d'emploi et de revenu stables, et des services sociaux aux collectivités d'accueil ;

4. exige la participation éclairée de toutes les parties prenantes concernées ainsi qu'une volonté politique forte pour garantir une large participation et un large consensus;

5. est un processus continu qui exige un contrôle permanent des retombées et, si nécessaire, l'introduction de mesures préventives ou correctives;

6. maintient un haut niveau de satisfaction des touristes et leur permet de vivre des expériences intéressantes en les sensibilisant aux problèmes de développement durable et en leur faisant mieux connaître les pratiques de tourisme durable ( Julianna Priskin).

Croissance économique locale:

Développement progressif de l'économie, la croissance économique est définie dans la cinquième édition du Dictionnaire Universel (Edition de 2008) comme : « un phénomène se manifestant par l'augmentation du produit national brut par habitant sur une certaine période ». La croissance économique locale se manifeste ainsi par une quasi autonomie financière des populations locales augmentant leur pouvoir d'achat.

v Méthodologie de recherche

Le choix et la formulation de la problématique ont permis premièrement d'élaborer des hypothèses de travail et de déterminer un plan de recherche axé sur la collecte et l'analyse des données.

L'outil le plus utilisé dans ce cadre est la recherche documentaire. Elle nous a permis d'obtenir des données théoriques sur le développement touristique durable local en général, nous permettant ainsi de faire une étude comparative de l'idéal de ces théories et la réalité du terrain au niveau de la Réserve de Biosphère de la Pendjari (RBP).

Ainsi, sur le plan pratique, cette recherche s'est déroulée en trois étapes : L'étape primordiale de cette recherche documentaire à consister à effectuer un stage à la Direction du Développement Touristique où nous avions procédé à une collecte d'informations sur la Politique Nationale du Tourisme, et particulièrement celle de la RBP.

La seconde étape fut une recherche minutieuse sur internet de rapports ou documents des Nation Unies, de l'Organisation Mondiale du Tourisme et des institutions internationales concernées, qui cadrent avec notre thème de recherche.

Et la dernière étape est celle de terrain où on a fait des entretiens exploratoires avec quelques acteurs et professionnels du domaine avant de faire l'analyse et le traitement des données pour la rédaction du mémoire.

v Revue de littérature

De cette recherche documentaire, il est ressorti une revue de littérature de laquelle nous avons retenu que :

Le tourisme durable est un moyen indéniable de développement et de croissance économique locale et nationale. A son cinquième article, le Code Mondial d'Ethique du Tourisme stipule que : « Le tourisme est une activité bénéfique pour les pays et communautés d'accueil ». Les différentes institutions internationales et/ou conférences mondiales ou encore associations; et les différents auteurs ayant abordé la question du tourisme durable, le reconnaissent

en tant que développement positif d'un point de vue économique et supportable aux niveaux écologique, équitable et social pour les populations locales. Il s'agit, entre autres, du:

ß du Comité Interministériel pour la Coopération Internationale et le Développement (CICID) dans : Tourisme responsable et territoires (mai 2005) ;

Selon ce comité, le tourisme constitue une composante majeure de l'économie mondiale et en est un secteur dynamique particulièrement moteur. Il est considéré par les Pays en Développement (PED) comme un moteur de croissance et de développement économique important avec un impact considérable là où il se développe. Ainsi, Les PED doivent donc désormais répondre à la question suivante : quelle forme de tourisme est-elle la plus adaptée pour générer de la croissance, contribuer aux recettes d'exportation, réduire la pauvreté et développer de manière durable et équilibrée les territoires ?

ß Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) dans : Vers un Tourisme Durable : Guide à l'usage des décideurs (2006) ,238 pages;

Selon ces institutions, dans le secteur du tourisme, le développement économique et la protection de l'environnement ne doivent pas être considérés comme des forces opposées : ils devraient aller de pair, comme des aspirations qui peuvent et doivent se renforcer mutuellement. Le tourisme représente un potentiel croissant dans la lutte contre la pauvreté, en apportant des sources et des revenus au cSur de certaines des communautés les plus pauvres de la Terre. La durabilité selon eux, est la responsabilité de tous ceux qui sont impliqués dans le secteur du tourisme.

ß Le Réseau d'acteurs pour le développement durable à travers Ugo Toselli du Comité 21 dans : Agir ensemble pour un tourisme durable (2008), 64 Pages;

Pour U. Toselli, le tourisme de masse, fruit du progrès, est aujourd'hui remis en cause par son empreinte écologique. Pendant plus de trente ans, l'environnement a été présenté comme un obstacle à la croissance et au développement ; ce qui place le tourisme au carrefour de la préoccupation fondamentale du développement durable : comment contribuer à un développement humain et local sans peser sur les équilibres écologiques ? Pour y parvenir, selon lui, l'obstacle n'est pas technologique, ni même organisationnel. Il est culturel. Il faut donc trouver et mettre en place les ingrédients qui permettront les changements profonds de nos modes de vie et entreprendre une action conjointe des acteurs publics et privés de la filière touristique.

ß L'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement Economique (CNUCED) dans : Du tourisme durable au tourisme équitable: Quelle éthique pour le tourisme de demain ? Bernard Shéou, Edition de boeck 2009, 311 pages;

Selon l'OMT, « les services touristiques peuvent stimuler le développement en terme de revenu, d'emplois, de recettes en devises, de fiscalité et d'effets multiplicateurs et effets d'entrainement » et ce, plus rapidement que dans les autres secteurs de l'économie. Pour la CNUCED (1998), l'expansion du tourisme durable a beaucoup contribué au développement des pays qui ont fait de ce secteur une priorité, et quand la contribution du tourisme au développement est faible, c'est tout simplement parce que les pays concernés n'ont pas fait les efforts nécessaires en termes d'investissements publics ou privés.

Ainsi, le tourisme durable est présenté comme un moyen idéal de développement et de croissance économique par la plupart des institutions internationales concernées notamment : l'OMT, l'OMC, la CNUCED, l'UNESCO, la Banque mondiale. Toutes s'accordent à penser que le libéralisme économique est le meilleur système possible pour arriver au développement de tous les pays.

Cependant, si la compilation de discours théoriques autour du tourisme durable proposés par les institutions internationales est bien rodée, les catégories de populations les plus défavorisées ne profitent pas souvent des bénéfices économiques annoncés. Pour certains auteurs comme Peter Burns, le débat sur la solution de développement que peut représenter le tourisme pour les pays en développement reste « polarisé et confus » (Burns 1999 : 329). Pour Julianna Priskin, «Bien que l'on considère le développement durable comme un processus continu et à long terme, il est presque impossible de déterminer où le secteur du tourisme se situe dans ce contexte » (Développement durable et tourisme : un portrait international (2009).47pages).

Aussi, ces théories ne traitent et ne tiennent généralement pas compte des réalités africaines ; raison de nos entretiens avec certains professionnels et acteurs du secteur. Des réponses à nos diverses questions et des documents qu'ils nous ont fournis, on a pu faire une étude comparative et vérifier l'adéquation entre ces théories et les faits au niveau de nos destinations d'accueil, notamment la RBP. Ainsi, afin d'identifier des produits et le marché qui va avec, une investigation participative s'est imposée pour évaluer le potentiel de production et de débouché des produits de tourisme durable et solidaire (Rapport final: Evaluation de l'offre touristique et de la clientèle dans le cadre de la promotion du développement local à la périphérie du Parc National de la Pendjari ; 56 pages).

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v L'état de la question: de son origine à nos jours

Notion relativement récente, le terme « tourisme durable » est apparu au début des années 1990. Les réflexions autour de cette forme de tourisme sont en fait nées à partir du sommet de Rio sur le développement durable en 1992. Ce sommet se base notamment sur la dégradation de l'environnement et l'interdépendance à long terme entre le progrès économique et la protection de l'environnement. C'est surtout au niveau des initiatives locales et régionales que sont appliquées les directives issues de l'Agenda 21 (qui a suivi le sommet) dans le milieu du tourisme afin d'orienter la mise en Suvre du développement durable.

En 1993, L'OMT en collaboration avec le PNUE a publié un guide en anglais (Sustainable Tourism Development : A Guide for local Planners) à l'intention des autorités locales appliquant la notion de durabilité au secteur touristique. Ce guide affirme que « l'environnement est la base des ressources naturelles et culturelles qui attirent les touristes. Par conséquent, la protection de l'environnement est essentielle pour un succès à long terme du tourisme ». Ainsi, la notion de tourisme durable voit le jour, basée sur la protection de l'environnement, de l'économie et du social.

La conférence mondiale sur le tourisme durable organisée par l'UNESCO, l'OMT et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) à Lanzarote en 1995, recommande aux Etats et aux gouvernements régionaux d'élaborer d'urgence des programmes d'action pour un développement durable du secteur touristique, en accord avec les principes énoncés lors de la Conférence de Rio en 1992.

Conformément à la conférence internationale sur la biodiversité et le tourisme durable tenue en mars 1997 (appelée aussi Déclaration de Berlin), tous les représentants de la conférence (18 pays et 10 institutions allemandes) ont publié une déclaration en une vingtaine de points qui pose les bases d'un tourisme durable qui respecte l'environnement, l'économie, la vie sociale et culturelle. L'Europe a ainsi élaboré une charte de tourisme durable qui définit les responsabilités de l'autorité gestionnaire de l'espace protégé, les entreprises de tourisme et de l'organisateur de voyages. Cette charte précise que le concept de "tourisme durable" « doit répondre aux besoins des générations présentes sans pour autant 'sanctionner' les générations futures». Ainsi, un Code mondial d'éthique du tourisme a été adopté lors de l'assemblée générale de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) le 1er octobre 1999 à Santiago (Chili). Code qui, « constitue un cadre de référence pour le développement rationnel et durable du tourisme mondial à l'aube du nouveau millénaire ».

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La reconnaissance du tourisme comme outil potentiel de développement durable a donc été officialisée sur la scène internationale dans la Déclaration des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), en 2000, et, après la tenue du Sommet mondial sur le développement durable (Johannesburg, 2002), ce rôle est devenu une partie intégrante du programme de mise en Suvre. Ainsi, L'OMT met en Suvre depuis 2002 une initiative pour un tourisme durable facteur de réduction de la pauvreté (ST-EP sustainable tourism - eliminating poverty). Dans la même logique, le PNUE mène de nombreux travaux sur les impacts du tourisme sur l'environnement et sur les conséquences du changement climatique ; et la CNUCED développe une initiative articulant tourisme durable et technologies de l'information afin de renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises du secteur touristique des pays en développement. L'UNESCO met en place différents projets de «routes» culturelles servant de base au développement d'un tourisme durable.

En 2006, un Groupe de Travail International (GTI) sur le développement du tourisme durable dans le cadre du processus onusien dit « de Marrakech » a été lancé par l'OMT et le PNUE en partenariat avec certains ministères français. Il s'est réuni trois fois à Paris (2006-2007) et au Costa Rica (juin 2008). Mi-2008, les actions menées par le GTI ont abouti à la création d'un réseau de bailleurs de fonds axé sur la définition de critères objectifs d'investissements durables dans le secteur du tourisme (les «principes du Costa Rica») et à un état des lieux des systèmes de labellisation certification en matière de tourisme durable.

Cependant, en Afrique en général, et en Afrique de l'Ouest en particulier, les faiblesses du secteur sont identifiées : manque de visibilité, de diversité, d'attractivité et de compétitivité de l'offre touristique, problème d'accessibilité aux sites et faiblesse du marché régional du fait de difficultés de libre circulation. C'est pourquoi, l'Union Economique et Monétaire Ouest-africaine (UEMOA) s'intéresse à la planification d'un développement du tourisme en Afrique de l'Ouest et souhaite élaborer une stratégie sectorielle.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon