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Quelle bourse régionale des valeurs mobilières en vue du financement des entreprises?

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par Harounan Alleyroux BAMBA
Université de Cocody- Abidjan - Diplôme d'études supérieures spécialisées en ingénierie financière 2005
  

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I : LES ALTERNATIVES DE FINANCEMENT DES ENTREPRISES DANS LA ZONE UEMOA

I.1. LES SOURCES DE FINANCEMENT

I.1.1. Les sources traditionnelles de financement

Les sources traditionnelles de financement font référence aux modes de financement qui existaient dans la majeure partie des pays de la zone UEMOA avant la création et le démarrage des activités de la BRVM. Nous les mettons en évidence à partir du passif du bilan comptable que nous décrirons. Les limites de ces modes de financement sont ensuite mises en évidence à partir d'une analyse du risque d'entreprise.

Le Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA) en vigueur depuis janvier 1998 sur l'ensemble de la zone UEMOA distingue trois (3) bilans : le bilan du système normal pour les grandes entreprises, le bilan du système allégé pour les PME et, le bilan du système minimal de trésorerie pour les entreprises opérant dans le secteur dit informel. Nous avons retenu de présenter le passif du bilan normal car, nous le verrons dans la section suivante, la BRVM est destinée à des entreprises d'une certaine taille qui les différencient des PME ou des entreprises informelles.

Le bilan comptable, s'il faut en donner une définition, serait ce tableau à deux (2) colonnes principales qui représente à un moment donné la situation économique du patrimoine d'une entreprise. L'une des colonnes présente l'origine des ressources (passif) et, la seconde l'utilisation des ressources (actif). Il en résulte la possibilité de pouvoir déduire les moyens de financement d'une entreprise à partir des éléments du passif.

La structure du passif du bilan distingue quatre (4) grandes masses : les capitaux propres et ressources assimilées, les dettes financières et ressources assimilées, le passif circulant et la trésorerie - passif. Notre propos ne vise pas a priori à détailler les éléments de chaque rubrique. En effet, notre objet est de pouvoir identifier les sources de financement. Néanmoins, lorsque cela sera nécessaire, nous entrerons dans les détails des différentes rubriques.

I.1.1.1. Les capitaux propres et ressources assimilées.

Il s'agit de l'ensemble des ressources appartenant à l'entreprise et/ou aux entrepreneurs au cours d'un exercice comptable (le SYSCOA retient l'année civile). Ces ressources peuvent avoir trois (3) origines : le capital social, les bénéfices non distribués et la dotation aux amortissements. Le capital social provient des apports des actionnaires (sociétés par actions) ou des entrepreneurs (autres formes de sociétés). Le capital social est indispensable pour la constitution de l'entreprise et il peut à tout moment être augmenté dans le respect des règles juridiques et comptables en vigueur. L'augmentation de capital peut être faite par incorporation des réserves ou par l'émission d'actions nouvelles placées auprès des actionnaires de l'entreprise et leurs alliés, d'un particulier spécialisé et/ou sur un marché de capitaux.

En revanche, les bénéfices non distribués proviennent de l'activité récurrente ou exceptionnelle de l'entreprise. Ces bénéfices ne sont pas distribués pour deux (2) raisons. Premièrement, la loi fait obligation à toute entreprise de constituer une réserve obligatoire à concurrence de 10% du capital social. Deuxièmement, les actionnaires ou associés de l'entreprise peuvent volontairement renoncer à distribuer des dividendes afin de constituer des réserves dites facultatives. Enfin, les dotations aux amortissements qui représentent une possibilité légale de reconstitution du parc immobilier et mobilier de l'entreprise. Elles sont considérées, dans la réalité comptable, comme faisant partie des charges de l'entreprise. Leur montant est fonction des immobilisations et de la politique fiscale en matière d'amortissement.

Il ressort que l'entreprise peut disposer de trois (3) moyens pour se financer : les actionnaires de départ, les bénéfices de l'activité et l'émission publique d'actions. Dans le dernier cas, l'entreprise peut recourir à une émission d'actions sur un marché financier.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard