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Relation entre le couvert végétal et les conditions édaphiques en zone à  déficit hydrique

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par Djamila Madani
Université El Hadj Lakhdar Batna Algérie - Magister en sciences agronomiques 2007
  

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4-2- Adaptation morphologique et anatomique :

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Les déficits hydriques longs se traduisent par des changements progressifs dans la structure de la plante, qui visent à réduire sa surface transpirante (surface folières, épaississement des cuticules), mais qui induisent également une baisse de sa production (Scheromm, 2000).

La plupart des chénopodiacées, sont ainsi porteurs de feuilles minuscules ou même sont complètement aphylles, par fois les feuilles sont transformées en épines (Ozenda, 1977) pour constituer des réserves en accumulant l'eau dans les tissus (feuilles crassulescentes).

4-3- Adaptation physiologique :

Réduction du cycle végétatif avec de longues périodes de dormance estivale ou hivernale (Ozenda, 1977).

Par fois la plante passe la saison sèche à l'état de bulbe ou Rhizome Charnus ou encore de graines (Thérophytes) (Dajoz, 2003).

4-4- Augmentation du rapport parties souterraines/ parties aériennes :

Est toujours supérieure chez les plantes stressés, ceci semble traduire un phénomène d'adaptation à la sécheresse.

Le développement important du système radiculaire, à la fois en surface et plus profondément grâce à des racines pivolantes.

Théodore Monod à observé dans le Sahara qu'un acacia de 3 m de haut allait chercher l'eau phréatique à 35 m de profondeur (Frontier et al, 2004).

A ces adaptations, classiques dans les régions sèches et destinées à pallier l'insuffisance du bilan hydrique, s'ajoutent des adaptations spécifiques liées à la présence de conditions stationnelles particulières.

Ainsi la présence en excès de sels solubles (Chlorure de sodium et magnésium, sulfate de sodium et magnésium, etc., dans les solutions du sol, est toxique pour les plantes ; elle entraîne des troubles nutritionnels et nécessite des adaptations physiologiques (Mazlliak, 1981 ; Javor, 1989).

Certaines espèces augmentent dans leurs tissus le taux de Na+, Cl- et Mg++ aux dépens de Ca++ et K+ : A triplex halimus, Suaeda mollis, Zraganum nudatum, etc.

D'autres espèces halophiles comme les graminées, paraissent s'adapter en limitant au contraire les accumulations de sels minéraux (Pouget, 1980).

Plusieurs études (Zid et Grignon, 1991 ; Boughanmi , 1995 ; Mezni et al, 1999) ont montré que les plantes adaptées au stress Salin utilisent un ou plusieurs mécanismes pour atténuer l'effet toxique de Na+ et Cl- ce sont :

- La réabsorption de Na+ par les cellules de transfert ou du parenchyme vasculaire.

- La compartimentation vasculaire de Na+ dans les tissus foliaires.

- La dilution de Na+ par la matière produite des feuilles en pleine croissance. - L'aptitude des plantes à limiter le transport de Na+ dans les feuilles.

- Et la synthèse de solutés organiques (Proline, Glycine, Sucres solubles, etc.).

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