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Relation entre le couvert végétal et les conditions édaphiques en zone à  déficit hydrique

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par Djamila Madani
Université El Hadj Lakhdar Batna Algérie - Magister en sciences agronomiques 2007
  

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Chapitre I : Généralité sur les zones à déficit hydrique:

La zone aride est caractérisée à la fois par son climat toujours peu pluvieux, et parfois très sec, et très irrégulier, et par sa végétation herbacée ou fructescente, rarement arborée.

Elle est subdivisée en zone désertique (hyper aride), zone aride proprement dite et zone subaride (semi aride), en fonction des conditions climatiques, et, partant, des caractères de la végétation, à chacune d'elles correspondent des sols typiques (Aubert, 1960).

L'aridité ne doit pas être confondue avec la sécheresse, concept météorologique à référence temporelle- phénomène conjoncturel (période, année sèche).

L'aridité a de fortes implications hydrologiques et édaphiques dont elle est indissociable (Aggoussine, 2003).

L'Algérie est classée comme étant une zone semi- aride à aride du fait de l'importance de l'évapotranspiration par rapport aux précipitations. Selon Halitim (1988), la zone aride couvre près de 95% du territoire national, dont 89,5% dont le domaine hyper aride (saharien) (Nedjraoui, 2003).

1- La notion d'aridité :

Malgré l'importance des travaux (De Martonne, 1926; Tornthwaite, 1948 ; Emberger, 1955 ; Bagnouls et Gaussen, 1957 ; Du bief, 1963 ; Vernemmen, 1969 ; Le Houerou, 1975) cités in Halitim (1988) et consacrés à l'aridité et en particulier à sa définition et à sa quantification, ce concept n'est pas encore bien connu.

Il est difficile de définir un milieu aride, une telle définition tient compte des notions diverses relevant de la climatologie, de la morphologie et de la biologie (surtout végétale) (Le Houerou, 1995).

Selon Aggoussine (2003), l'aridité ne peut être définie uniquement par de faibles précipitations moyennes annuelles, mais aussi par leur irrégularité dans l'espace et dans le temps et par une forte évapotranspiration. Les jours où il ne tombe que des gouttes ou des précipitations non mesurables (inférieur à 5 mm) peuvent être 3 à 4 fois plus nombreuses que les jours de précipitations mesurables, Ces jours sont d'autant plus nombreux que l'aridité est grande.

En effet, pour une répartition identique de la pluviosité au cours de l'année et pour une même hauteur annuelle des précipitations efficaces, les différents types de sols ne présentent pas les mêmes réactions à l'aridité climatique. C'est ainsi que certains sols permettent au végétal d'avoir une période de végétation plus longue et ceci uniquement en fonction des caractéristiques physico- chimiques de leurs horizons (Floret et Pontanier, 1984)

L'aridité n'est pas due uniquement au climat, mais essentiellement à une action humaine (le déboisement, l'incendie, le pâturage intensif, etc.) : la dégradation anthropique du tapis végétal entraîne une augmentation des maximums des températures et celle du sol à pour effet de diminuer les capacités de stockage de l'eau : ce type de dégradation concluent Stewart (68), Daget (1977 a), Pouget (1980 b), Floret et Pontanier (1982), Conjuguent les effets pour renforcer l'aridité d'origine climatique.

Généralement la zone aride est subdivisée en trois domaines comme suit (Emberger 1955 ; le Houerou, 1975) :

- Le domaine hyper aride dont la pluviométrie est inférieure a 100 mm.

- Le domaine aride proprement dit dont la pluviométrie est comprise entre 100 et 300- 400 mm.

- Le domaine semi- aride dont la pluviométrie est comprise entre 300- 400 mm et 600 mm. Selon certains écologistes, le terme désert vrai devrait être réservé de façon exclusive aux zones à climat hyper aride (Ramade, 2003).

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