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Relation entre le couvert végétal et les conditions édaphiques en zone à  déficit hydrique

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par Djamila Madani
Université El Hadj Lakhdar Batna Algérie - Magister en sciences agronomiques 2007
  

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Chapitre II : Les sols en zone à déficit hydrique

Introduction :

Dans les régions arides, les sols, d'une manière générale, posent d'énormes problèmes de mise en valeur. Ils présentent souvent des croûtes calcaires ou gypseuses et sont la plupart du temps salés et sujets à l'érosion et à une salinisation secondaire (AUBERT, 1960).

Les sols seront classés en fonction du niveau des sels, selon Halitim (1988) on distingue les types de sols suivants :

· Les sols accumulation de sels (au sens très large du terme sels)

· Les sols calcaires.

· Les sols gypseux.

· Les sols calcaires et gypseux.

· Les sols salés.

1- Les sols salés :

Introduction

Les sols salés ou sols halomorphes appelés actuellement sols salsodiques représentent un pourcentage important de la surface totale des sols dans le monde (Cherbuy, 1991). Ils se différencient naturellement sous les climats plus ou moins aride, mais aussi tempérés, maritimes ou continentaux, là ou l'évaporation excède, les précipitations pluviales de façon permanente ou temporaire (Bouteyre et loyer , 1992). Par ailleurs le développement mondial de la culture irriguée entraine et toujours une extension secondaire des terres salées liée à la dégradation chimique et physique des sols et à une mauvaise conduite de l'irrigation (Shainberg I, et Shalhevet J, 1984 ; Sumner, 1993 ; Gassemi et al, 1995 ; Cheverry et Bourrie ; 1998) cités par Claud et al (2005).

1-1-Définition et Dénomination des sols salés :

1-1-1-les sols salés : sont ceux dont l'évolution est dominée par la présence de forte quantités de sels solubles - plus solubles que le gypse- ou par la richesse de leur complexe absorbant en ions provenant de ces sels et susceptibles de dégrader leurs caractéristiques et propriétés physiques, en particulier leur structure, qu'ils rendent diffuse. Ces deux caractères de ces sols modifient également et diminuent le développement de leur végétation et des cultures que l'on peut y faire.

Certains des sols « salés » n'ont que l'un de ces caractères, d'autres présentent les deux à la fois (Aubert, 1983).

On parlera en général de sol salé lorsque la concentration en sels des solutions dépasse 0.5 g/ l cette concentration est le plus souvent mesurée par la conductivité électrique (CE) de la solution du sol saturée exprimée en mmhos/cm ou actuellement en décisiem en s/m (Robert, 1996).

Selon Calvet (2003) un sol est dit salé quand la conductivité électrique, est supérieure à 4 dS/m. Cependant la salinité d'un sol s'apprécie plus par le

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comportement des plantes de sorte que cette limite peut être très différente selon la sensibilité des espèces végétales.

1-1-2- Les sels : les sels solubles sont tous les sels plus solubles à l'eau que le gypse. Leur concentration globale est généralement exprimée par la conductivité électrique qui représente en réalité la conductivité eletrolytique (Halitim ,1988).

Les plus fréquents dans les régions arides et semi- arides sont surtout les chlorures et les sulfates de sodium, les sulfates de magnésium et à un moindre degré les carbonates de sodium (Servant, 1978 ; Halitim, 1988).

1-1-3- le Sodium : en excès dans le complexe absorbant du sol, peut dégrader la structure. Ces sols à structure diffuse sont souvent dénommés sols à alcali ou sodique (Aubert, 1983). Il apparaît que dans certains cas (richesse en humus, type d'argile) le magnésium peut aussi provoquer l'apparition de cette structure diffuse ( Samoiloya, 1979).

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