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Problématique et conséquence de l'emploi des produits cosmétiques

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par Denis MWAMBA KONGOLO
Université de Lubumbashi RDC - Licence 2012
  

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PROBLEMATIQUE

La plupart des grands laboratoires effectuent des tests sur chacun des produits cosmétiques avant leur mise en marché des analyses toxicologiques mesurant la cancérogénicité, la génotoxicité ainsi que la mutagénicité informent quant aux risques présenté par chacun des produits les fabricants doivent se conformer à l'utilisation de substances autorisées ; une liste de ces substances mise à jour régulièrement selon les résultats d'études à travers le monde, ainsi que les éléments interdits ou frappés d'une mention restrictive, circulent pourtant dans tous les pays de l'union Européenne. Mais le problème à l'heure actuelle concerne particulièrement les petits fournisseurs de matières premières, ceux qui n'ont pas les moyens d'effectuer la multitude des tests nécessaires à la direction des substances interdites ou sans restriction. Ce sont eux qui doivent nécessairement fournir les précisions quant aux éléments composant les stocks qu'ils envoient aux fabricants. Malheureusement les indications ne correspondent pas forcement à la réalité. (BOUTIN J, 2004)

Le fait d'utiliser les produits cosmétiques négatives ; les dermocorticoïdes présente plusieurs autres conséquences négatives ; des nombreuses méthodes de sensibilisation et de règlementation des produits sont prise ailleurs pour réduire les cas d'infection sévères et profonde de la peau liée à l'usage des produits cosmétiques. (PARENT, 2003)

En 2008, 193 cas d'effets indésirables ont été recensés au MALI ou on a constaté, Brulures, convulsions, irritation, problème au foie sont quelques des principales conséquences attribuables à l'emploi d'éléments toxiques dans les cosmétiques. En l'absence de loi exigeant une autorisation de mise sur le marché auprès des producteurs de produits de beauté, chaque consommateur est en droit de s'interroger sur le niveau de dangerosité des articles qu'il achète. (BOUTIN J, 2004)

Certains produits cosmétiques provoquent parfois des réactions directes ou secondaires chez certains personnes allergiques ou s'étant sensibilisés à un des ingrédients du produits, sans parfois que cela puisse être anticipé à partir de données de sécurité disponible en raison de la faiblesse numérique de la population concernée par les premières études. C'est pourquoi, la règlementation oblige les fabricants à plusieurs reprises à indiquer sur l'emballage ou étiquette de leur produit, outre leur nom et adresse, la liste complète des ingrédients dont la présence de certaines substances naturelles réputées allergiques. (ACHILLE, 2005)

Avoir un teint clair, plus uniforme et plus lumineux, supprimer des tâches que les médecins n'arrivent pas à faire partir, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles des femmes et des hommes, de tout âge se blanchissent la peau, toute fois, l'utilisation de produits cosmétiques éclaircissants frauduleux est dangereuse pour la santé. (EM JHON, 1994)

Des contrefacteurs en Europe et en Asie ou en Afrique, fabriquent des médicaments cortisones qu'ils exportent vers des pays où des consommateurs vont utiliser ces médicaments en tant que produis cosmétiques éclaircissant la peau, d'autres produisent des cosmétiques dangereux qui ne respectent pas les clauses pour la mise sur le marché, que des fabricants plus ou moins organisés se chargent de faire entrer en contrebande dans ces pays où ils sont interdits. (JOSEPH M, 1996)

En 1994, une étude américaine a porté sur le taux de fausses couches chez des femmes nord-américaines de 22 à 36 ans, ayant travaillé dans le domaine de la cosmétique, coiffure ou soins aux ongles durant leur grossesse. Sur 8356 femmes ayant une licence en cosmétologie, ils ont identifié celles qui ont été enceintes entre 1983 et 1988 (64% ont accepté de répondre à des enquêtes par questionnaire écrit). L'étude a porté sur 96 femmes ayant connu un avortement spontané et 547 ayant eu un bébé viable et qui, ont travaillé à temps plein en cosmétologie ou dans d'autres emplois durant le premier trimestre de leur grossesse, l'étude a montré une association statistiquement significative ente avortement spontané et le nombre d'heures travaillées par jour en cosmétologie, le nombre de soins aux cheveux effectués sur les clients par semaines, l'utilisation de désinfectant à base de formaldéhyde, et de fait de travailler dans des salons de manucure, où des soins aux ongles étaient par d'autres employés. L'étude n'a par contre pas trouvée de corrélation très significatives pour les personnes à temps plein qui effectuent peu de soins aux cheveux, ou parmi les personnes qui travaillaient moins de 35 heures par semaines, ce qui laisse penser que les produits pour les soins aux cheveux pourraient affecter la santé reproductrice, peut être via des effets de perturbation endocrinienne. (J.C LATTES 2001).

En effet, l'usage abusif des produits cosmétiques ainsi que des habitudes hygiéniques de la population, sont devenus une préoccupation majeure.

Du point de vue sanitaire la dépigmentation de la peau (par application de savon mercuriels contenant de l'iodure de mercure ou autres produits) chez la grande majorité des femmes et certains hommes depuis les années 70 jusqu'à nos jours, ne cesse d'exposer les consommateurs, utilisateurs ou patients à de graves problèmes de santé à court, moyen et long terme. (LINDSEY, 2004)

Malgré les conséquences et les mesures prise ailleurs sur l'utilisation des produits cosmétique, nous constatons en RDC que :

Ø Aucune mesure de règlementation permettant de répondre à certains exigences dont :

Ø L'induite des cosmétiques : les cosmétiques ne doivent pas présenter des dangers dans les conditions normales d'utilisation ;

Ø Exactitude de l'information de la publicité et de sa présentation : on ne doit pas présenter comme cosmétique ce qui ne l'est pas, mais aussi les utiliser abusivement ;

Ø Règlementation pour assurer l'absence de danger et d'exactitude d'information.

Ø Absence de loi sur l'interdiction de la vente de ces produits qui causent des dermatoses ;

Ø Absence de loi sur la livraison de ces produits, ces produits devra se faire par ordonnance médicale ;

Ø Absence de loi sur interdiction de la vente des dermocorticoïdes dans les marchés, les boutiques publiques et dans les rues. (BOYOKO, 2010)

Cependant, eu égard à ce qui précède et dans le cadre de ce travail, nous nous posons les questions suivantes :

· Est-ce que la population connait le danger de l'utilisation des produits cosmétiques ?

· Est-ce que les produis dermocorticoïdes sont livrés par ordonnance médicale pour que la population s'en serve ?

· Les utilisateurs continuent-ils à pratiquer la dépigmentation malgré qu'ils constatent des dermatoses sur leurs peaux ?

· La population pratique-t-elle d'autres méthodes pour blanchir leur peau ?

· Est-ce que la population respecte et suit les instructions mentionnées sur l'étiquette avant l'utilisation ?

· Est-ce le pouvoir public est conscient du danger que court la population en utilisant ses produits et existe-t-il des mesures préventives qu'il envisage pour résoudre ce problème épineux ?

Sont là des questions que nous tenterons de répondre tout au long de notre travail.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984