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Fidélisation de la clientèle au sein des clubs de fitness

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par Eddy Pironnet
Faculté des sciences du sport de Poitiers - Master 2014
  

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4.1 L'approche relationnelle en deux dimensions

La première dimension est la confiance. Celle-ci « est primordiale pour développer une relation saine » : Doney et Canno (cité par Ricard et Marticotte, 2008). De plus, elle peut être définie « comme la volonté de s'engager avec un partenaire en qui l'on croit » : Moornman et al. (cité par Ricard et Marticotte, 2008).

La seconde dimension est la satisfaction. Desormeaux et Labrecque (cité par Ricard et Marticotte, 2008) indiquent que « mesurer la satisfaction des clients, cela revient à leur demander l'évaluation qu'ils font de la performance de l'entreprise à leur égard ».

Certains auteurs mettent également en évidence une troisième dimension : l'engagement. C'est ce qui permet de créer une relation sur le long terme. L'engagement peut être défini comme « le désir d'un partenaire de fournir des efforts pour le maintien de la relation » : Fontenot et Wilson (cité par Ricard et Marticotte, 2008).

4.2 L'approche relationnelle : stratégie défensive ou offensive

L'élaboration d'une stratégie relationnelle nécessite une réflexion approfondie. Chaque entreprise doit être en capacité de définir la relation établie entre la structure et le client avant d'entreprendre une démarche relationnelle.

Lorsqu'une entreprise choisit de mettre en place une stratégie offensive, elle va chercher à conquérir des parts de marché et acquérir de nouveaux clients. Son orientation sera plutôt transactionnelle. Ce n'est pas le cas pour la stratégie défensive qui consiste à défendre son positionnement sur le marché en privilégiant une orientation relationnelle envers le client. L'objectif de cette dernière stratégie est d'éviter toute forme de concurrence.

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4.3 L'approche relationnelle des clients

La description d'une bonne relation va varier selon plusieurs caractéristiques comme la personnalité de l'individu et le contexte environnemental. Certaines personnes souhaitent établir une relation distante alors que d'autres préfèrent entretenir une relation proche avec leur structure.

Morgan et Hunt (cité par Cottet, Lichtlé & Plichon, 2012) définissent le marketing relationnel comme : « l'ensemble des activités marketing destinées à établir, à développer et à maintenir des relations d'échange fructueuses. »

C'est un fait, un client permettant à une structure de réaliser un bénéfice est un client important. L'entreprise doit donc tout mettre en oeuvre pour le fidéliser. Il est possible de créer un lien affectif qui englobe les notions d'amitié et d'affection et qui permettent au client de s'attacher à la structure. C'est à ce moment-là que le personnel devient le maillon essentiel au bon fonctionnement de la stratégie relationnelle.

Cependant, l'entreprise doit être préparée au fait que le client puisse refuser de développer ou construire un lien affectif avec la structure. Sheaves et Barnes (cité par Prim-Allaz et Sabadie, 2003) estiment qu'une entreprise ne doit pas entreprendre une stratégie relationnelle auprès de chaque client. Grâce à de nombreux auteurs comme Barnes (cité par Prim-Allaz et Sabadie, 2003), il est possible de distinguer deux types de clients : les clients relationnels et transactionnels.

5. La confiance

Pour Gurviez et Korchia (cité par Peelen, Jallat, Stevens & Volle, 2009), la confiance « est un autre élément pouvant être utilisé pour décrire la nature d'une relation. » Celle-ci devient une composante importante pour développer une relation stable et durable.

Moorman, Deshpandé et Zaltman (cité par Peelen, Jallat, Stevens & Volle, 2009) définissent la confiance « comme l'assurance de la fiabilité et de l'intégrité du partenaire. » Nous pourrions l'associer à des termes comme « l'honnêteté, l'équité, la responsabilité, la serviabilité et l'engagement. »

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Swan, Bowers et Richardson (cité par Chouk et Perrien, 2003) exposent deux dimensions découlant de la confiance « une dimension cognitive relative à la croyance que le personnel en contact a l'expertise, les compétences nécessaires et la motivation sur lesquelles le client peut s'appuyer » et « une dimension affective, correspondant à un sentiment de sécurité quant à l'idée de pouvoir compter sur le personnel en contact. »

Crosby, Evans et Cowles (cité par Chouk et Perrien, 2003) exposent les trois niveaux formalisant la confiance :

· Tenir ses engagements

· Les caractéristiques intrinsèques du partenaire

· Les valeurs du partenaire

Dans la remise en forme, la confiance incombe au personnel d'avoir la volonté d'identifier, de comprendre et de répondre aux attentes du client.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams