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Presse congolaise et son financement

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par PASSI BIBENE
Senghor dà¢â‚¬â„¢Alexandrie - Master 2013
  

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Le renouvellement du paysage médiatique

À partir de 1997, la flamme de la presse congolaise s'était éteinte, suite aux conflits armés, pour se rallumer en début des années 2000 qui marquent la fin des conflits armés au Congo. Dans un sceptre de guerre pour le pouvoir, l'information officielle était érigée en vérité et toute voix discordante assimilée à la défense des milices rebelles. Il faut attendre le retour progressif à la paix pour que soit exorcisée la peur et relancé un secteur meurtri par la guerre.

C'est alors que la floraison notée dans la presse écrite congolaise en 1991 sera de nouveau perceptible avec la naissance de nouveaux titres comme Talassa créé en 2001, Boponami (2012), Le Troubadour et bien d'autres.

De 86 périodiques en 1991, le Congo disposait de 44 différents titres « dont 40 paraissant à Brazzaville, 2 à Pointe-Noire et 2 à Dolisie36(*)» en 2005 contre 54 journaux recensés en 2007 par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), « dont 13 paraissant plus ou moins régulièrement ». Plus récemment, en 2011, les services du ministère de la communication ont recensé 50 périodiques37(*).

En dehors de La semaine africaine et de la Nouvelle République qui sont respectivement vieilles de 60 et 37 ans, la majorité des périodiques participant actuellement au paysage médiatique congolais ont vu le jour après la guerre civile de 1997. Hormis La Rue-Meurt, hebdomadaire d'opposition (à la périodicité très irrégulière depuis un certain temps) créé en 1991, la plupart des journaux nés de la Conférence Nationale souveraine ont disparu. Le Patriote, Talassa, Les Dépêches de Brazzaville et l'Observateur sont tous des créations récentes, c'est-à-dire, lancée après 1997.

Depuis ses débuts, la presse congolaise est une presse urbaine plutôt que nationale. Elle dispose d'un lectorat fantôme, l'information y est très politisée et elle se cantonne dans la couverture des activités officielles et institutionnelles.

Au cours de l'année 2011, les services du ministère de la communication ont recensé 17 « industries graphiques38(*) » au Congo, soit 16 imprimeries privées sur une seule et unique imprimerie appartenant à l'État congolais. À ce jour, l'imprimerie nationale, créée en 1909, n'existe plus que de nom. Il sied de signaler que de tous les organes de presse écrite congolais, y compris ceux de notre corpus, la Semaine africaine, les Dépêches de Brazzaville et le Chemin sont les seules entreprises médiatiques possédant une imprimerie.

* 36 OMC, La presse congolaise en 2005, Brazzaville, mai 2006

* 37 CSLC, Régulation de la communication et des médias en République du Congo, Février 2008, P.8-9

* 38 Entretien avec Auguste Louviboudoulou, Directeur de la presse et de l'édition ; Brazzaville 22 juin 2012

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe