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Presse congolaise et son financement

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par PASSI BIBENE
Senghor dà¢â‚¬â„¢Alexandrie - Master 2013
  

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Les ressources

De manière générale, il faut distinguer deux situations : celle de la radio dans les grands centres urbains et celle de la radio dans les centres secondaires ou périphériques. Si l'on s'en tient aux statistiques du CSLC en 2008, force est de constater la domination de la radio comme support médiatique en campagne, ainsi que l'on peut le voir à travers le tableau suivant.

 

En campagne

Dans les centres secondaires, les stations de radios sont sous-équipées et ne disposent que de très peu de journalistes qualifiés et permanents ou presque pas. À Ouesso, deux « journalistes/animateurs permanents » tiennent Radio Maria, tandis qu'à Radio-Nkayi, on compte un journaliste permanent contre cinq journalistes/animateurs permanents à Radio Divouba. Le reste du personnel est composé de volontaires souvent retenus pour leur appartenance à l'église (catholique en l'occurrence). Ailleurs, les effectifs de tout le personnel confondu n'atteignent guère une dizaine de personnes. La rareté d'un personnel qualifié est la conséquence d'un manque de ressources financières nécessaires à la prise en charge des journalistes professionnels qualifiés.

D'une part, que ce soit la Radio Maria à Ouesso, RTNK, Radio Divouba ou Radio solidarité à Nkayi et Radio Mayombe à Dolisie ou Radio Mossendjo, aucune de ces stations de radio ne dispose d'un budget. Les services des animateurs sont ainsi rarement rémunérés. Quand ils le sont, les sommes versées aux animateurs excèdent rarement 30.000 francs Cfa (environ 46 Euros).

D'autre part, les recettes publicitaires en campagne sont inexistantes sinon dérisoires. En période faste, elles avoisinent à peine la somme de deux cent mille francs Cfa par an62(*). Ce qui ne permet pas un équilibrage entre, par exemple, les recettes et les dépenses tributaires à l'électricité, les charges salariales, les dépenses courantes et la production. Le déficit est tellement évident que ces radios sont transformées en grande partie en radio musicale, compte tenu de la place qu'elles occupent. Dans la mesure où on peut les identifier comme des radios communautaires, le niveau de vie des populations rurales, malheureusement, ne peut permettre à une communauté de prendre en charge et d'animer une radio. Certes, générer 100£ par mois est un défi que les radios en campagne ne parviennent pas à relever, mais l'hinterland représente un marché potentiel partout où la radio nationale est difficilement reçue et où les radios privées peuvent servir à la mobilisation des communautés.

En ville

* 62 Le cas de Radio Télévision Nkayi et Radio Solidarité

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery