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Expérience de santé des familles vivants avec un membre épileptique: exemple dans la communauté Bangoua région de l'ouest Cameroun

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par Fabrice Gabin Nganga Pene
Fondation Tchuente Bafoussam -  Diplôme d'État d'infirmer 2016
  

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3 Forces et ressources mobilisées par les familles

En ce qui concerne les forces et les ressources mobilisées, notre étude a fait observer que la majorité avait comme ressource importante, les membres de leur famille, de leur belle-famille. Ceci est important et logique que ce soit le soutient social qui fasse la ressource des familles ayant un membre épileptique, nos résultats vont dans le même sens que ceux des études de Schreurs et de Ridder qui mentionnent que Le soutien social est évoqué comme ressource externe principale, selon la perspective individuelle de la personne atteinte. Le soutien social constitue une ressource pour « faire face » à la situation (Schreurs & de Ridder, 1997). Ainsi, la présence et les réactions des membres du réseau social à la maladie sont considérées comme des ressources. En revanche, la mobilisation de ces ressources par la personne pour « faire-face » est considérée comme une stratégie. La nature du soutien social dépend du statut social de la personne, de la structure du réseau familial et communautaire ainsi que de l'effet des relations et de leur potentiel de promotion de la santé (Luttik, Jaarsma, Moser, Sanderman, & Veldhuisen, 2005). Certains on trouvé leur ressource en leur conjoint, ceci s'explique par le fait que le conjoint est la ressource la plus importante dans la majorité des cas que nous rencontre ; Jensen et Peterson (2002) nous disent à ce propos que le conjoint est considéré comme la ressource la plus importante. Viennent ensuite les enfants, les belles-filles et les gendres, les amis et les voisins. Leur présence, lorsqu'elle encourage la personne et lui permet de tenir un dialogue intime ou, au besoin, de faire une confidence, apporte ainsi un bon soutien émotif. De même, ce réseau social qualifié de « profane » assure généralement un soutien instrumental ou tangible en assumant la responsabilité de tâches telles que le ménage, le jardinage, les réparations, les courses et le transport. En revanche, le soutien attendu du réseau professionnel est surtout de nature informationnelle. Les informations requises concernent la cause de l'épilepsie, la conduite à tenir en cas de crise épileptique, les effets des médicaments épileptiques et leurs effets secondaires, la durée du traitement, la possibilité d'un traitement alternatif, et surtout les conduites à tenir pour éviter des accidents liés à la cause (Jensen & Petersson, 2002). Toutefois, le fait de percevoir les professionnels de la santé comme étant compétents et possédant des connaissances approfondies, tout en demeurant humains, procure aussi un soutien émotionnel. De même, les récits d'expériences de personnes qui ont vécu la même maladie peuvent parfois représenter une source d'information (Bergman & Berterô, 2003). De plus, ces récits apportent un réconfort par le fait de reconnaître ses propres symptômes, les examens subis, les traitements reçus ainsi que des réactions psychologiques vécues (Bergman & Berterô, 2003).

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