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Etude des performances touristiques de la région du Mont Fako, Province du Sud-Ouest, Cameroun.

( Télécharger le fichier original )
par Diderot Serge NGUEPJOUO M.
Université de Ngaoundéré Cameroun - Maitrise 2003
  

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CHAPITRE II : UN ETAT DES LIEUX DU TOURISME DANS LE FAKO

Activité plutôt récente dans les pays du Tiers-Monde (Début des années 60), le tourisme y connaît dans une large mesure le même rythme de croissance et les problèmes plus ou moins similaires. Ainsi, on y est passé de la phase de réel espoir de développement basé sur le tourisme à la phase de pessimisme et de désespoir. On semble ne plus en attendre grand-chose. Seuls quelques Etats ayant retiré de gros bénéfices des investissements antérieurement effectués, continuent de lui consacrer une part significative de leur budget. Les chercheurs même lui consacrent rarement le menu de leurs travaux. Mais à la faveur de la faible croissance retrouvée, un espoir semble renaître. Les pays d'Afrique au Sud du Sahara, jadis laissés pour compte, investissent eux aussi quoique faiblement dans cette activité. De fait par sa situation, le Cameroun fait partie de cet ensemble.

Depuis bientôt une décennie, le discours officiel présente un objectif que le tourisme doit atteindre. Ainsi chaque année pratiquement, C'est toujours la même rengaine à savoir : faire du Cameroun une destination touristique ou de façon chiffrée, drainer 500 000 touristes internationaux par an vers le Cameroun. Seulement après plusieurs essais (tentatives), l'échéance de ce but a jusque-là toujours été repoussée. Par exemple, en 1996 la première opération a été lancée, la deuxième a suivi en 1998 puis la troisième en 2000 et finalement, la quatrième en 2002 sans que l'on puisse avancer à proprement parler (JAE 318 / 16 Oct.- 5 Nov. 00). Cela peut paraître incompréhensible pour qui observe cette réalité de loin.

Et pourtant si l'on tient compte de près de la flopée de matières premières du tourisme, de l'ensemble de ses infrastructures, des ses acteurs pour arriver au résultat de fréquentation actuelle, un brin de lumière pourrait se faire sur quelques-uns des problèmes que connaît ce secteur d'activité en général mais davantage dans la zone d'étude.

2.1. LES ATTRACTIONS TOURISTIQUES

C'est l'ensemble des curiosités naturelles, anthropologiques et architecturales exerçant une certaine fascination sur les visiteurs d'une région. Dans certains cas, l'une d'elles suffit pour motiver le déplacement avec pour but de la savourer. Ces attractions peuvent être regroupées en 3 types en fonction de la nature du produit de base. Ainsi, on distingue les attractions naturelles, anthropologiques et architecturales.

2.1.1. Les attractions naturelles

Ce sont les ressources de la flore, de la faune et du relief généralement à l'état de nature ou n'ayant subit que des transformations mineures.

2.1.1.1. La flore

Du fait de l'altitude qui varie de 0 à 4 095 m et de ce que le Mont Cameroun est très arrosé, on enregistre jusqu'à 15 000 mm d'eau par an à Debunscha, ce qui en fait la 2è zone au classement de la pluviométrie mondiale après Cherrapunji. Il en découle la formation d'une palette floristique très différenciée s'étageant de façon successive sur les flancs du Mont Cameroun. L'étoffement de la couverture végétale est tout à fait évident Même les périodes de sécheresse des glaciations passées n'y ont rien fait. On recense 2 importantes et anciennes forêts qui sont cependant isolées du point de vue géographique. Ainsi, entre 200 et 2.500 m d'altitude, cette région présente une gamme riche et variée de formations végétales. C'est le cas des :

ü 23 espèces de plantes endémiques qui ont été enregistrées dans la zone forestière, de nouvelles espèces étant découvertes chaque année.

ü 19 autres espèces endémiques de plantes qui ont été identifiées dans les prairies ventées au-dessus de la zone forestière, au-delà de 2.500 m d'altitude. (BULLETIN SUR L'ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE CENTRALE, 95 sur le site web www.ecofac.org.).

Ce décor particulièrement favorable a permis l'éclosion de nombreuses activités dont la foresterie, la conservation de la nature... C'est notamment le cas du Limbé Botanic Garden (LBG) qui comporte quelques-unes de ces espèces et partant constitue un véritable musée végétal très couru.

( 1) (2)

Cliché : D. NGUEPJOUO, Limbé, Août 2003.

Photo 2.1. : Limbé Botanic Garden : l'entrée (1) et un aperçu de la partie centrale (2).

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams