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La bourse régionale des valeurs mobilières et le financement des entreprises dans l'espace UEMOA

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par Amani Paul DJAHA
Ecole supérieure de gestion - Paris - Master Finance option marchés des capitaux 2004
  

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DIAGNOSTIC CRITIQUE DU FINANCEMENT DES ENTREPRISES PAR LA BOURSE REGIONALE DE

VALEURS MOBILIERES

INTRODUCTION DEUXIEME PARTIE

La crise du système bancaire de la décennie 1980 a mis en relief les limites du financement accru de l'économie par la monnaie centrale. Ainsi, il est apparu nécessaire de créer les conditions d'une mobilisation accrue de l'épargne intérieure aux fins du financement sain du développement des entreprises, la monnaie centrale ne devant jouer qu'un rôle d'appoint.

Dans cette deuxième partie, nous ferons un diagnostic critique de la BRVM dans le cadre du financement des entreprises cotées de l'espace UEMOA.

Cette démarche permettra au lecteur d'apprécier les forces et les faiblesses de la BRVM en tant qu'outil de financement des entreprises et de l'économie.

Nous procèderons d'abord à une étude de l'existant des types de financement des entreprises dans l'espace UEMOA, puis à une critique du mode de financement de celles-ci.

CHAPITRE I :

ETUDE DE L'EXISTANT DU FINANCEMENT

DES ENTREPRISES DE L'UEMOA

section i : le financement des entreprises

Dans le cadre de leur fonctionnement, les entreprises sont emmenées à financer soit leur exploitation, c'est à dire le Besoin en Fonds de Roulement, soit leur croissance, c'est à dire les investissements.

A cet effet, elles s'adressent soit aux banques et établissements financiers pour le financement de l'exploitation courante, soit au Marché Financier pour le financement de leur investissement et le renforcement de leurs capitaux permanents.

Pour assurer une compréhension immédiate de notre propos, nous procéderons à une schématisation simple du marché des types de financement.

I / FINANCEMENT PAR LES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS

Le recours au système bancaire et aux établissements financiers se définit simplement par le recours à l'emprunt de court ou moyen terme, généralement d'une durée de 1 à 3 ans, et 5 ans dans des cas de structuration spécifique de crédits

Les différents outils de financements offerts par les banques et les établissements de crédit ou autres institutions financières actives dans ce secteur sont divers et variés. A titre d'illustration, nous ne citerons que les exemples suivants :

I.1/ LES CRÉDITS À COURT TERME

Les prêts à court terme sont relativement diversifiés, mais on peut les regrouper selon une classification simple :

· Les prêts non affectés ;

· Les prêts affectés.

Dans le premier cas, aucun usage déterminé n'a été assigné au prêt. Dans le second cas, le prêt est consenti en fonction d'une destination particulière.

I.1.1) Les Prêts Non Affectés (Crédits en Blanc)

Il existe en fait deux techniques :

I.1.1.1) Le Crédit par Caisse

Il peut s'agir d'abord d'un prêt par virement direct des sommes au bénéficiaire. Plus souvent sera utilisée la technique du découvert en compte : le banquier laisse le compte devenir débiteur.

Le crédit par découvert en compte est normalement un crédit revolving. En d'autres termes, à chaque remboursement opéré par l'emprunteur, une autre possibilité de crédit lui est accordée, dans la mesure de son remboursement. L'emprunteur reconstitue en fait sa réserve de crédit au fur et à mesure des remboursements.

I.1.1.2) Le Crédit par Billet

On retient ici la technique de l'escompte de papier financier. Il est demandé au bénéficiaire de souscrire un billet à l'ordre de son banquier. Le banquier escompte le billet et crédite le compte de l'entreprise du montant du billet sous déduction des agios calculés sur la période à courir jusqu'à l'échéance.

La pratique bancaire connaît diverses catégories de crédits à court terme répondant à un vocabulaire assez spécifique (Crédit de courrier, Crédits spots, Facilités de caisse, Découvert).

* Crédit de Courrier

Il s'agit d'une aide de très courte durée : 24 heures à 48 heures.

* Crédits Spots

Ces crédits n'intéressent que de grandes entreprises industrielles ou commerciales qui peuvent avoir besoin de facilités de trésorerie pour des durées très courtes, parfois pour quelques heures.

Les crédits spots sont des opérations portant sur des montants très élevés, et sont consentis dans le cadre d'accords exorbitants du droit commun.

Les titres de créances négociables, et plus particulièrement les billets de trésorerie, ont été créés notamment pour permettre aux entreprises d'obtenir des crédits concurrentiels de ces spots.

* Facilités de Caisse

Il s'agit de concours bancaires consentis pour quelques jours.

Ces facilités sont appréciées par les entreprises qui doivent faire face à des décalages de trésorerie. Elles sont souvent renouvelées, mais il ne saurait s'agir de concours permanents.

* Découvert

Intérêts du découvert

Pour l'entreprise, le découvert offre une très grande facilité d'utilisation. Elle ne paie d'intérêts débiteurs que sur les sommes effectivement utilisées, le prêt étant en permanence adapté à ses besoins.

La charge de la dette est très facile à alléger puisque toute rentrée nouvelle contribue à cet allégement.

Risques du découvert

Pour le client, le risque est celui de l'incertitude : le crédit par découvert n'offre pas une sécurité absolue sur le plan de la trésorerie.

Il est nécessaire, si l'on veut se mettre à l'abri de certains dangers, de demander une confirmation écrite : cette confirmation mentionnera clairement le montant autorisé.

I.1.2) Les Prêts affectés (Crédits de Trésorerie Spécialisés)

I.1.2.1) Crédits Relais

Ces crédits intéressent les situations dans lesquelles une entreprise est dans l'attente d'une rentrée précise et exceptionnelle.

I.1.2.2) Crédits de Campagne

Bénéficient notamment des crédits de campagne, les activités à caractère périodique (activités agricoles, tourisme, ventes de nature saisonnière etc.)

Le crédit de campagne peut être distribué sous trois formes (Crédit par caisse, Crédit par billet, Warrantage).

* Crédit par caisse

L'entreprise se fait consentir une avance en compte courant. La banque autorise l'entreprise à devenir débitrice en compte pendant la durée de la campagne.

* Crédit par billet

L'entreprise escompte auprès de son banquier des billets financiers dans la limite de l'autorisation qui lui est accordée.

* Warrantage

Ce financement se fait par escompte de warrants.

Les crédits de campagne peuvent être accordés sans aucune garantie.
Parfois, le banquier a quelque raison de se méfier et il demande des sûretés.
Peuvent ainsi être utilisés :

Le cautionnement donné par les dirigeants ;

Le nantissement des marchandises.

I.1.2.3) Escompte

L'escompte est l'opération de crédit par laquelle un fournisseur de crédit, l'escompteur (le plus souvent une banque) avance au crédité, titulaire d'une créance à terme (souvent le porteur d'une lettre de change), le montant de celle-ci, contre son transfert en propriété, moyennant rémunération et sous réserve d'encaissement à l'échéance.

L'escompte est un instrument de crédit commode pour le crédité qui est déchargé du soin de recouvrer l'effet de commerce et pour le créditeur qui peut se refinancer.

I.2/ LES CRÉDITS À MOYEN TERME

I.2.1) Crédits à Moyen Terme Mobilisable

Ce crédit est consenti à ses risques par un ou plusieurs établissements de crédit après avoir fait l'objet d'un accord préalable d'un organisme mobilisateur.

Durée des prêts : deux à sept ans.

Biens financés: acquisition d'investissements productifs ou construction et l'aménagement de locaux professionnels.

I.2.2) Crédits à Moyen Terme non mobilisables

Toutes les banques peuvent octroyer des crédits à moyen terme : hors mobilisation, il n'y a plus de contrainte.

Chacun peut définir librement les modalités de ses interventions.

I.2.2.1) Multiples Options Financing Facilities (MOFF)

Fréquentes autour des années 1988, les MOFF sont rares aujourd'hui car trop coûteuses pour les banques en terme de ratio cooke.

Il s'agit d'enveloppes multicrédits sur lesquels les entreprises ont la possibilité de tirer à tout moment.

Accordée généralement pour une durée de cinq ans, la MOFF permet indéfiniment d'obtenir des crédits classiques à divers taux, des emprunts par adjudication et des montages d'émissions sur l'euromarché.

Elle peut servir de caution à des billets de trésorerie ou à des eurocommercials papers. Pour les entreprises, l'avantage de ces MOFF est indiscutable : elles disposent désormais de ressources sûres sur de longues périodes ; elles n'ont plus à négocier au coup par coup avec les banques.

La MOFF confère à l'émetteur une réserve de financement à moyen terme à faible coût qui permet de saisir toute opportunité de croissance sans devoir affronter une négociation de façon impromptue avec les banques.

La MOFF peut être utilisée pour l'acquisition d'une société ; elle peut être utilisée pour la simple gestion de la trésorerie.

Caractéristiques des MOFF

Le montant d'une MOFF est toujours considérable (plusieurs milliards
de FCFA) ; la durée est de trois à cinq ans, avec souvent possibilité de renouvellement jusqu'à sept ans ;

La MOFF est assurée par un pool de banques.

La MOFF n'est pas un produit au sens strict mais un ensemble de produits dans lequel on trouve : des émissions de divers papiers, des crédits bancaires classiques, des contrats d'échange de devises ou de taux d'intérêt ;

La MOFF est d'usage très souple. Le tirage peut se faire dans n'importe quelle devise prévue au contrat. La MOFF peut être utilisée par la société mère ou ses filiales françaises ou étrangères ;

La MOFF est une ouverture de crédit à un taux avantageux.

I.2.2.2) Crédits Bail Mobilier

Les opérations de crédit-bail de matériel sont des opérations de location de biens d'équipement, de matériel et d'outillage achetés en vue de leur location par des entreprises qui en demeurent propriétaires, lorsque ces opérations, quelle que soit leur qualification, donnent aux locataires la possibilité d'acquérir tout ou partie des biens loués moyennant un prix convenu tenant compte, au moins pour partie, des versements effectués à titre de loyer.

Le crédit-bail se présente alors comme un mode de financement d'achats de biens d'équipement, de biens de consommation durable effectués par des sociétés financières spécialisées acquérant la propriété de ces biens pour le compte d'un tiers et les lui confiant en location pour une durée plus ou moins longue.

Au terme de la période locative, le preneur a en principe la faculté d'acquérir la propriété du bien pour un faible prix, déterminé dès la conclusion du contrat.

I.3/ LES CREDITS A LONG TERME

Le crédit à long terme bancaire a quelque peu souffert du développement du crédit à long terme « désintermédié ». Selon les époques, les entreprises recourent plus volontiers à la banque ou au marché.

Deux grands circuits de distribution opèrent en matière de crédit à long terme : les institutions financières spécialisées ; les banques.

I.3.1) Prêts épargne Entreprise

Il s'agit des prêts accordés au titre du livret épargne entreprise. Ce livret permet d'aider les créateurs ne bénéficiant que d'un capital très modeste au départ. Le montant du prêt consenti est toujours fonction de l'épargne précédemment constituée.

I.3.2) Contrat de Développement

C'est un contrat d'une durée de six ans, proposé par la Banque à des petites et moyennes entreprises. Il est assorti d'une rémunération de base faible, majorée d'un complément de rémunération qui est fonction de l'évolution du chiffre d'affaires hors taxes, en tout état de cause plafonné dès la signature du contrat.

En effet, le prêt accordé se rapproche de l'idée de quasi-fonds propres par le fait qu'il est accordé sans garanties et qu'il comporte une clause de participation.

Il s'en éloigne en revanche car il ne s'agit pas d'une créance de dernier rang.

II / FINANCEMENT PAR LE MARCHÉ FINANCIER

La deuxième composante majeure du marché des capitaux est le Marché Financier subdivisé en un marché primaire et d'un marché secondaire. Les marchés secondaires sont soit libres, et on parle alors de « Gré à gré » ou de « Other The Counter - OTC », soit organisé et là intervient l'outil majeur qu'est la Bourse des Valeurs Mobilières.

Ce descriptif volontairement sommaire nous semble nécessaire pour établir précisément la nuance avec l'objet principal de notre réflexion : la contribution du Marché Financier et plus précisément de la BRVM au financement des entreprises.

En effet, la BRVM est un outil de valorisation des titres des entreprises cotées et donc un outil de valorisation de ces entreprises elles-mêmes. Ainsi positivement perçues par le «marché », ces entreprises (agents économiques à en besoin de financement) ayant des titres cotés renforcent leur crédibilité auprès des investisseurs potentiels (agents économiques à capacité de financement). Cette crédibilité permet à l'investisseur de disposer d'un moyen d'évaluer les risques et la rentabilité de l'opportunité de placement de son épargne dans l'acquisition des valeurs mobilières que ces entreprises émettront pour assurer le financement de leur croissance.

Par ailleurs, l'investisseur en valeurs cotées n'est plus « enfermé » dans cet investissement puisque la BRVM lui assure une liquidité de ses portefeuilles qui sont librement cessibles à condition de trouver sur le marché une contrepartie qui envisagerait un intérêt à transiger

II.1) LE MARCHÉ PRIMAIRE

On appelle Marché « Primaire » la phase correspondant à la création de titres et à leur vente de « première main » par l'Emetteur aux Investisseurs tandis que la notion de marché secondaire renvoie à l'idée d'une « revente d'occasion ou de seconde main ».

Le financement via le marché primaire se fait soit par appel public à l'épargne, soit par emprunt privé. Il est constitué de titres à placer directement auprès d'investisseurs en contrepartie de l'encaisse de fonds destinés à renflouer la trésorerie de l'émetteur. Et en respect des règles d'émission et de placement définies par l'Autorité de Tutelle du Marché Financier au sein de la Zone UEMOA constituée des 8 pays utilisant le Franc CFA émis par la BCEAO.

L'appel public à l'épargne (APE) est un processus qui consiste à lever des capitaux dans le public. Selon la réglementation en vigueur en Afrique de l'Ouest (zone UEMOA), sont réputés faire appel public à l'épargne, les sociétés, les États ou toute autre entité émettrice de valeurs :

- dont les titres sont disséminés au travers d'un cercle de cent personnes au moins, n'ayant aucun lien juridique entre elles ; qui, pour offrir au public de l'UEMOA des produits de placement, ont recours à des procédés quelconques de sollicitation du public, au titre desquels figurent notamment la publicité et le démarchage ;

- dont les titres sont inscrits à la cote de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Tout appel public à l'épargne doit être autorisé par le Conseil Régional de l'Épargne Publique et des Marchés Financiers, autorité de tutelle du Marché Financier Régional.

Le Placement Privé de Titres consiste en l'émission de titres à l'attention d'un public restreint d'investisseurs institutionnels (« zinzins ») et de personnes morales en des conditions de garanties et de communication financière allégées par rapport à ce qui est imposé dans le cas des APE.

L'emprunt obligataire privé sur le marché financier de l'UMOA est constitué par :

- L'émission d'obligations réalisées sans publicité et dont les titres ne feront pas l'objet d'inscription à la cote de la Bourse Régional des Valeurs Mobilières ;

- L'émission d'obligations placées au travers d'un cercle d'au plus cent (100) investisseurs qualifiés agissant pour leur propre compte. Un investisseur qualifié est une personne morale à même d'appréhender les mérites et les risques inhérents aux opérations sur les instruments financiers;

- L'émission d'obligations dont le nominal est de F CFA 50 millions. Les conditions sues énumérées sont cumulatives,

Lorsque l'autorisation du CREPMF est acquise, la BRVM met à la disposition de l'émetteur et du syndicat de placement (SGI & Banques) ses infrastructures notamment ses plates-formes de communication

II.2) LE MARCHÉ SECONDAIRE

Le Marché Secondaire tel que brièvement évoqué plus haut correspond à la négociation entre investisseurs de titres déjà émis et placés sur le marché primaire. Les flux de trésorerie en circulation sur le marché secondaire ne concernent en rien l'émetteur de la valeur sauf cas exceptionnels :

- Lorsque l'émetteur assure la contrepartie d'une offre ou d'une demande de ses propres titres sur le marché (par exemple en cas d'intervention d'animation du titre ou de régulation du cours du titre) ;

- Lorsque le placement primaire d'une émission se fait directement par enregistrement des souscriptions correspondant aux ordres d'achats à l'occasion d'une séance de bourse, le cours de la valeur ainsi introduite est établi à la clôture après confrontation du prix d'émission (faisant office de « cours de référence ») et des offres d'achat retenues aux fixing ; Ce cas exceptionnel sur le jeune marché Ouest Africain s'est observé au moment de l'augmentation de capital de SHELL Côte d'IVOIRE en 2000.

- Lorsque que le marché s'organise en « gré à gré » les prix des transactions sont fixés de commun accord des parties à l'échange sans contrôle par une autorité quelconque même si la conservation des titres peut être exclusivement confiée à un organisme central comme c'est le cas sur le Marché Financier régional de l'UEMOA où le Dépositaire Central/Banque de Règlement joue ce rôle.

- Lorsque le Marché est administré alors on parle de Bourse des Valeurs qui dispose de conditions spécifiques d'introduction à la cote, de négociation, d'animation et d'informations relatives auxdits titres cotés.

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l'Afrique de l'Ouest (BRVM) offre un marché des actions et un marché des obligations distinct
dans lesquels les titres sont répartis en compartiments en fonction de critères qualitatifs et quantitatifs.

Synthèse

Pour être inscrit au premier compartiment des actions, l'émetteur doit justifier d'au moins cinq (5) bilans certifiés et d'une capitalisation boursière de plus de cinq cent millions (500.000.000) de Francs CFA. Il doit également diffuser au moins vingt pour cent (20 %) de son capital dans le public.

Le second compartiment des actions est accessible aux entreprises moyennes présentant une capitalisation boursière d'au moins deux cents millions (200.000.000) de Francs CFA et justifiant de deux années de comptes certifiés. Elles s'engagent en outres de diffuser au moins quinze pour cent (15 %) de leur capital dans le public.

Il est crée un compartiment unique des titres de créance où le montant nominal total à l'émission des titres dont l'introduction est sollicitée, doit être supérieur à cinq cent millions (500.000.000) de francs CFA. Les titres émis par les Etats membres sont admis de plein droit à la côte de la Bourse sans procédures particulières des titres circulant exclusivement.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci