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Le traitement des ordures ménagères et l'agriculture urbaine et périurbaine dans la ville de Bertoua

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par Casimir Geoffroy BEMB
Institut National de la Jeunesse et des Sports - Conseiller Principal de Jeunesse et d'Animation 2009
  

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I.2.2.2. Effets sur la santé des hommes

- Prolifération des germes pathogènes : les tas d'ordures ménagères abandonnées sur les trottoirs favorisent la prolifération et la transmission des germes pathogènes par les insectes, vecteurs de transmission des maladies. La transformation chimique de ces déchets dégage de très fortes odeurs, dénaturant ainsi la qualité de l'air que l'on respire et mettant en danger la santé des populations.

- Pollution des eaux : la présence des déchets toxiques tels que les piles électriques augmente la concentration des ions métalliques et des métaux lourds dont la présence, même à dose infime peut s'avérer catastrophique pour les sols, l'eau potable et par conséquent pour l'Homme. La mise en décharge du déchet produit des eaux de percolation, lessivas qui polluent les eaux souterraines et les cours d'eau.

Fort de tous ces effets aussi bien sur l'Homme que sur l'environnement, divers systèmes de gestion des ordures ménagères sont mis sur pied par les Etats afin de les endiguer.

I.3. Les techniques de traitement des ordures ménagères

Plusieurs techniques de traitement sont généralement associées aux systèmes de gestion des déchets. Il s'agit notamment des l'incinération, la mise en décharge et des opérations de récupération et de valorisation.

  - L'incinération est une technique de destruction par le feu. Les déchets résiduels issus de l'incinération sont donc les résidus d'épuration des fumées (environ 4% du tonnage traité) destinés aux centres de stockage de déchets dangereux, et les imbrûlés (dits mâchefers, environ 20 à 25% du tonnage traité) qui peuvent être valorisés en technique routière, sous certaines conditions.

- Le stockage est le dernier maillon de la longue chaîne de collecte, de tri, de valorisation et de traitement des déchets. Seuls les déchets ultimes peuvent faire l'objet d'un stockage, appelé plus communément mise en décharge ou encore enfouissement.

- La mise en décharge reste la plus couramment utilisée, même comme elle se fait rarement contrôlée. Dans le souci de limiter la quantité des ordures ménagères à mettre en décharge et d'améliorer la production agricole plusieurs filières de traitement dont une unité de production de compost à partir des déchets verts et des matières organiques, couplée à une unité d'expérimentation de production agricole, une unité de tri sélectif et une «  petite » unité expérimentale d'incinération des déchets hospitaliers serait indispensable. La mise en décharge se présenterait alors comme le montre la figure 1.

Figure 1: Le système de mise en décharge des déchets à Yaoundé

Mise en décharge

Déchetterie

Planification

Pesage/Tri

Couverture final

Déversement

Couverture intermédiaire

Reprise et réglage

Compostière

Compostage

Drainage Gaz

(En projet)

Drainage des lixivats

Incinérateur

Bassin de décantation

Valorisation

Captage

Eaux épurées

Gaz brûlé

Brûlage

Traitement des lixivats

Collecte du Biogaz

En projet

 

Source : HYSACAM

Les filières de traitement biologique permettent aussi de recycler la matière organique fertilisante pour l'agriculture

- Le compostage est un processus microbiologique de dégradation de la matière organique non synthétique en présence d'oxygène (en aérobiose). Selon Fritz (1992), le compostage c'est la décomposition des matières organiques et leur transformation en humus par l'action d'un grand nombre de micro-organismes dans un milieu chaud, humide et aéré. Ce processus permet de transformer les déchets organiques en compost, amendement organique très riche en éléments nutritifs. Son équation globale s'écrit :

Matière organique + O2 Compost + CO2 +H2O +Chaleur

En général, la fabrication du compost se fait de trois façons différentes selon la disponibilité et les quantités de déchets que l'on désire traiter. Ce sont : le compostage artisanal en andain ou en tas, en fosse et en surface. Les meilleurs rendements du compost sont obtenus quand ils sont combinés aux engrais chimiques et ceci selon des proportions spécifiques à l'espèce et conditions agronomiques.

Le compostage extensif en andains retournés est souvent utilisé dans les pays en développement. L'oxygénation la plus efficace d'une masse en fermentation est obtenue par un retournement périodique, qui assure une fermentation homogène. La figure 2 ci après présente un andain de compostage.

Figure 2 : Un andain de compostage

Source : Guide de fabrication artisanale de compost : Fondation Friedrich Ebert, Cameroun, 1994

I.4. Lien entre le traitement des ordures et l'agriculture urbaine

I.4.1. L'utilisation agronomique des ordures ménagères

Il est connu depuis très longtemps que, les déchets animaux et végétaux sont utilisés dans l'agriculture pour améliorer les terres cultivables. Ces déchets peuvent être utilisés dans les exploitations agricoles à l'état frais (ordures de cuisine composées fraîches) ou décomposés (compost). Selon Ngnikam (1992), le compost présente les caractéristiques de l'humus. Vu la composition hétérogène des ordures ménagères mentionnée plus haut, leur utilisation agronomique ne peut être possible qu'après les opérations de tri et de recyclage.

I.4.2. La récupération

Selon Akinbamjo et al (2002), la récupération est une décision qui milite en faveur de la préservation des ressources naturelles qui circulent et qui peut se perdre par imprudence dans l'exploitation. La récupération au sein des agro-systèmes préserve l'environnement interne ou externe de l'exploitation ce qui réduit en aval le degré de pollution des déchets. La gestion de la récupération interpelle la gestion de la collecte et de la gestion de l'exutoire dans l'exploitation. Temple (2002) relève que dans les parcelles proches des maisons et dans les bas-fonds, le passage du système extensif au système semi extensif favorise la récupération des déchets d'animaux et d'ordures ménagères ainsi que l'enfouissement des herbes au sol.

I.4.3. Le recyclage des déchets

Selon l'ADEME (1994), le recyclage peut être défini comme étant la réintroduction directe d'un déchet dans le cycle de production dont il est issu, en remplacement total ou partiel d'une matière vierge (verre, papier, métal). La valorisation quant à elle, étant l'utilisation d'un déchet en profitant de ses qualités, soit à la production de matériaux neufs dans un cycle de production (recyclage), soit à d'autres fins (utilisation agricole de compost, production d'énergie à partir de l'incinération des déchets). Selon Ta Thu Thuy (1998), la récupération de matériaux recyclables réduit la quantité de déchets à traiter de 20 à 25%.

Akinbamijo et al (2002) soulignent que dans un système d'exploitation agricole, les sous-produits utilisés comme fumier au-delà de leur rôle de restitution des éléments nutritifs exportés du sol après récolte jouent d'autres rôles. Le recyclage contribue par un effet direct à pourvoir les éléments nutritifs à la plante, à maintenir ou à accroître le niveau de matière organique du sol et dans le sol, à accroître les capacités de rétention et d'infiltration d'eau dans le sol. De par ses effets sur les propriétés physiques du sol et la vie des micro-organismes et animaux du sol, le recyclage des déchets contribue à l'équilibre entre la fumure ou la matière organique du sol, l'apport de nutriments, et le rendement de récoltes. Il contribue également de moitié aux besoins intrants en azote et potassium, et réduit de près de 25% les dépenses liées à l'achat des intrants chimiques.

I.4.4. Les rejets urbains et l'agriculture

La question du traitement des ordures ménagères préoccupe malheureusement très peu nos sociétés. Pourtant une approche simple consiste à favoriser le recyclage d'une partie des rejets urbains dans l'agriculture selon des méthodes et des normes acceptables.

On constate actuellement qu'il n'y a pas de lien entre le traitement des ordures et l'agriculture (Figure 3). D'un coté, les villes produisent de grandes quantités de rejets riches en eau, en matière organique et minéraux qui sont évacués directement dans la nature, dans les cours d'eau, soit éliminés par enfouissement dans les décharges par incinération soit par traitement en station d'épuration. De l'autre côté, l'AUP est contrainte à l'intensification, consomme de grandes quantités de fertilisants (le plus souvent importés) et d'eau puisée dans les ressources en eau potable (réseaux, fleuves, nappes). Une nouvelle stratégie (Figure 4) pourrait, au contraire, viser à créer (ou recréer) des liens entre le traitement des ordures et l'agriculture, sans remettre en cause le développement industriel et économique des villes. Cette stratégie repose sur des techniques de traitement des ordures devant aboutir à des coproduits facilement utilisables par l'agriculteur, sans dangers pour la santé et avec risque minimum sur le milieu naturel. La situation actuelle en absence de lien entre les ordures et l'agriculture se présente comme suit :

Figure 3: Situation actuelle : absence de lien entre déchets et agriculture

La nouvelle stratégie que l'on pourrait mettre en place pour récupérer et valoriser les ordures ménagères se présente de la manière suivante :

Figure 4 : Nouvelle stratégie : créer des liens entre déchets et agriculture

Source : Smith, O.B. et al, 2004, p.144

I.5. L'agriculture urbaine et périurbaine : une activité montante et controversée

L'activité agricole urbaine et périurbaine s'inscrit dans un contexte historique et regroupe entre autres l'exploitation des cultures maraîchères, vivrières et du petit élevage. Plusieurs raisons ou motifs militent en faveur de cette activité. En dépit des contraintes foncières et environnementales qui lui sont attachées, l'impact socioéconomique au niveau familial et macroéconomique est connu. A l'échelle d'un pays, le but d'une politique agricole est de rassembler les dynamiques, à mettre en oeuvre pour augmenter les récoltes, développer le cheptel, maximiser les recettes d'exportation, intéresser ou développer l'emploi rural, respecter l'environnement, fournir les recettes à l'administration, etc.

Dans le milieu périurbain en particulier, cette politique prévoit des stratégies d'appui au développement et à la consolidation des activités agricoles, ce qui pourra contribuer d'une part à la lutte contre le chômage et le sous-emploi urbain, en assurant un revenu à ces nouveaux agriculteurs, et d'autre part, à mieux maîtriser la stabilité des prix sur les marchés urbains. Cette forme d'agriculture qui participe quotidiennement à l'alimentation de la ville, notamment en produits frais est confrontée à diverses difficultés dont l'accès à la terre qui menace sa pérennité et rend précaire cette activité.

I.5.1. Les acteurs de l'agriculture urbaine et périurbaine

Il est important de noter la grande diversité des acteurs rencontrés en milieu urbain et périurbain, à savoir : les producteurs, les ouvriers agricoles, les producteurs du matériel végétal, les fournisseurs d'intrants agricoles.

Les Producteurs (Agriculteurs professionnels) sont ceux pour qui l'agriculture constitue la seule, si non la principale source de revenus en milieu urbain et périurbain. On recense parmi les producteurs : des ménagères, des licenciés d'entreprises privées et publiques, des retraités, des chômeurs, etc.

Les ouvriers agricoles sont souvent des personnes qui mettent leur force de travail à la disposition des exploitants agricoles. Les agriculteurs occasionnels sont des hommes et des femmes pour qui l'agriculture en milieu urbain constitue une seconde activité. Les horticulteurs sont en général des hommes qui produisent et vendent des fleurs, des plantes d'ornement, les arbres fruitiers.

Les producteurs du matériel végétal, Il s'agit principalement des hommes qui ont fait de la production du matériel végétal ou la production des semences leur profession. On y trouve surtout des techniciens agronomes qui produisent et vendent les plants greffés, les plantes oléagineuses, et des semences (mais, haricot) pour revendre aux agriculteurs urbains et périurbains.

Les fournisseurs d'intrants agricoles, l'on distingue parmi eux les grandes firmes de production et de commercialisation des produits phytosanitaires, les commerçants grossistes spécialisés dans la vente d'intrant, les demi-grossistes et même les détaillants. Les élèves et étudiants représentent la catégorie d'exploitants agricoles qui n'apparaissent que pendant les grandes vacances scolaires (juin - septembre).

I.5.2 Les fonctions de l'agriculture en ville

Aujourd'hui, l'AUP connaît un essor fulgurant du fait de la croissance urbaine accélérée. Le plus souvent motivée par la recherche de la sécurité alimentaire et l'amélioration du bien-être des citoyens, elle contribue à alimenter de manière non négligeable les différents ménages de toutes les couches de populations des villes des pays en développement et d'assurer leurs moyens d'existence dans la cité.

Contribution à l'approvisionnement alimentaire : ces agriculteurs contribuent véritablement à l'approvisionnement alimentaire de part la diversité et la quantité de leur production. L'AUP sert également "d'amortisseur" pour les moins pauvres durant les périodes de crise afin de maintenir certains niveaux de sécurité alimentaire. Les nombreux agriculteurs urbains de sexe féminin sont surtout susceptibles de se servir du revenu provenant de l'agriculture pour nourrir leurs familles.

Contribution à la résorption du sous-emploi : Dans la ville de Bertoua comme dans certaines villes africaines, beaucoup de citadins développent le petit élevage de bétail (porcs, lapins) de volaille (poulets, canards), produisent des légumes, condiments, fruits et fleurs (CIPRE, 2002). Cet engouement pour ce type d'activité est dû d'une part aux habitudes culturelles mais aussi au chômage et à la pauvreté qui frappent les jeunes qui y voient un refuge.

Face à cette situation, l'agriculture apparaît comme une nouvelle potentialité d'emploi pour certains ; les femmes et les jeunes étant aujourd'hui les principaux acteurs, cette activité est devenue importante au fil du temps. La commercialisation des produits et leur transformation dans la restauration de rue emploient également beaucoup de femmes et de jeunes qui y voient une source importante de revenus

Contribution à l'aménagement urbain et périurbain : L'horticulture urbaine (maraîchage et floriculture) permet de conserver des espaces verts au sein de l'espace bâti, elle a une valeur écologique réelle. Elle recèle des richesses végétales et fauniques non négligeables pour le maintien de la biodiversité. Les différentes facettes de sa fonction environnementale mettent en évidence que son exploitation à des fins agricoles et sa protection peuvent contribuer au maintien de l'équilibre écologique de la région dans son ensemble. C'est d'ailleurs fort du rôle qu'il joue dans l'aménagement urbain que la journée mondiale de l'environnement a été célébrée le 05 juin 2005 sous le thème « Des villes vertes, un plan pour la planète... ».

Contribution au recyclage des déchets : La modernisation et l'intensification des systèmes de production induisent une plus forte utilisation d'intrants. Les producteurs essayent de répondre à cette demande par le recyclage de différents types de déchets. En milieu périurbain, la plupart des petits maraîchers possèdent également des animaux ; ils peuvent donc valoriser le fumier et les sous-produits de maraîchage. Les activités de récupération et valorisation des déchets urbains emploient plusieurs personnes.

Contribution au renouvellement de l'oxygène de l'air : La végétation urbaine ainsi constituée par les plantes agricoles, améliore la qualité de l'air en piégeant les émissions de gaz issues de carburants fossiles, et l'évaporation rafraîchit l'atmosphère.

II. Revue de la littérature

Dans cette étude, il s'agit de passer en revue les ouvrages relatifs à la gestion des ordures ménagères d'une part et à l'agriculture urbaine et périurbaine d'autre part. L'objectif étant d'établir la démarcation existante entre notre étude et celles de nos prédécesseurs.

II.1. Littérature sur la gestion des ordures ménagères

Beaucoup d'auteurs ont écrit des ouvrages relatifs à la gestion des ordures ménagères. Nous nous pencherons sur quelques productions littéraires y afférentes.

Kengne Fodouop (1991) réalise une étude globale des petits métiers de rue en parlant du rôle primordial que ceux-ci jouent dans l'activité socio-économique de la ville de Yaoundé en ce sens qu'en 1989, ils fournissaient de l'emploi à « 24,4 % de la population active et couvraient les besoins fondamentaux de la majorité des habitants de cette cité. ». Et parmi ces petits métiers figurent l'artisanat utilitaire où les pratiquants fabriquent divers objets à partir des vieilles tôles, de bidons, de pneus hors usage, etc. L'analyse de cette situation nous permet d'entrevoir que les artisans récupérateurs assouvissent leurs besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, avoir accès à l'éducation...) ainsi que ceux de leurs familles. Bien plus, ces activités ne constituent qu'un moyen de lutte contre la misère sociale.

Zoa (1996) relève que l'ampleur de la crise économique pousse toutes les catégories sociales à inventer les mécanismes d'adaptation à la misère ambiante. Aussi les populations de nos cités transforment-elles les poubelles de la honte en poubelles de survie, car comme elle le déclare elle-même (1996 ,138), « on y trouve des élèves conscients de leur double statut d'écolier-fouilleur, des chefs de familles hommes et femmes assumant bel et bien leurs responsabilités grâce à la récupération des déchets ». Cette affirmation montre que les poubelles contiennent d'énormes ressources récupérables et recyclables donnant lieu à un « gagne pain » pour cette catégorie de personnes.

Ta Thu Thuy (1998), quant à elle met en relief l'ampleur du problème des déchets dans les villes africaines lié au rythme de croissance de ces villes et à l'inefficacité des stratégies de gestion mises sur pied. Elle propose des axes d'intervention aussi bien au plan local, national que régional parmi lesquels ceux de la récupération et du recyclage des déchets qui, selon l'auteur, constituent un nouveau vivier des activités et d'emplois urbains.

L'étude menée par Ekouma (1999) s'intéresse uniquement aux « vrais responsables» du problème des ordures ménagères à Yaoundé. Il ressort de son étude que les mentalités des populations, le polycentrisme décisionnel, sont à l'origine des problèmes de gestion des ordures. Il jette l'anathème sur les « Yaoundéens », mais n'apporte pas des solutions réalistes au problème d'insalubrité. Si non que la ville et ses quartiers demeurent sales.

La Banque Mondiale (1992) présente le recyclage des objets municipaux comme moyen de réduire les coûts et les risques d'environnement. Cette politique est l'apanage des seuls pays industrialisés. Les pays en voie de développement devraient en faire un exemple. Elle a le double avantage de réduire le degré d'insalubrité mais aussi le taux de chômage par l'octroi de l'emploi.

Le rapport final de l'ONG ERA-Cameroun (2002) nous présente un vaste Programme visant la mise en place des structures de pré-collecte de déchets en milieu urbain. Ce rapport présente l'importance que pourraient avoir ces structures dans le circuit de collecte des ordures.

Au regard de tout ce qui précède, il est convenable de se pencher sur la littérature de la ville afin de mieux cerner la difficulté à maîtriser la gestion des ordures dans les villes africaines.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo