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Etude et maintenance de la scie a archet sma3

( Télécharger le fichier original )
par Abdelrahim et Ouadallah BENNENI et BOUBAKER
Université de M'sila - Diplome d'étude universitaire approfondie 2005
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF- M'SILA
FACULTÉ DES SCIENCES & SCIENCES DE L'INGENIEUR
DEPARTEMENT DE GÉNIE MÉCANIQUE

PROJET DE FIN D'ETUDE

EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME DES ETUDES UNIVERSITAIRES
APPLIQUEES (D. E.U. A)
OPTION : MAINTENANCE INDUSTRIELLE

THEME

Etude Et Maintenance De La Scie A Archet SMA3 De L'atelier De Mécanique - M'sila

Réalisé par : Dirigé par :

· BENNENI Abdelrahim Mr. GUERAICHE Larbi Encadreur

· BOUBAKER Ouadallah Mr. MEDDAH Mustapha Co-Encadreur

Année universitaire 2005/2006

Louange au dieu du monde, le plus puissant et le plus miséricordieux que grâce à lui en primauté que ce travail a pu sortir à la lumière.

Nous exprimons nos vifs et sincères remerciements à toute personne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail. Ces remerciements sont adressés particulièrement à Mr. GUERAICHE Larbi pour le suivi perpétuel et à proximité de ce sujet. Nous tenons aussi à remercier Mr. MEDDAH Mustapha pour son aide précieuse.

Nous exprimons notre particulière reconnaissance au staff de l'atelier de mécanique : Chef d'atelier Mekki, technicien Mourad et surtout au technicien Mohammed ; pour leur disponibilité, serviabilité et gentillesse.

Un salut particulier est expédié au personnel de l'entreprise nationale de production des machines outils de Constantine (P.M.O) pour le bon accueil au sein de leur entreprise.

Nous remercions aussi l'ensemble des enseignants et responsables du département de Génie Mécanique qui ont contribué à notre formation.

C'est avec profonde gratitude et sincères mots,

nous dédions ce modeste travail de fin d'étude à

nos chers parents ; qui ont sacrifié leur vie pour

notre réussite et nous ont éclairé le chemin par

leurs conseils judicieux. Nous espérons qu'un jours,

nous pourrons leurs rendre un peu de ce qu'ils ont

fait pour nous, que dieu leur prête bonheur et

longue vie.

Nous dédions aussi ce travail à nos frères et

soeurs, nos amis et à tous ceux qui nous sont

chers.

ABDELRAHIM Boubaker BENENNI Ouadallah

-Introduction

CHAPITRE I

GENERALITES SUR LES SCIES

I.1 Scie 1

I.2 Sciage 1

I.3 Différents types de scies 1

I.3.1 Scie à main 1

I.3.1.1 Sciage manuel 1

I.3.1.2 Règles de sciage manuel 2

I.3.2 Scies alternatives 2

I.3.2.1 Scies alternatives horizontales 2

I.3.2.2 Scies alternatives verticales 3

I.3.3 Scies à ruban 4

1.3.3.1 Scies à ruban à découper 4

I.3.4 Scies circulaires 6

I.4 Outils de sciage 6

I.5 Mode d'action des outils 7

I.6 Conditions d'utilisation des scies mécaniques 7

I.6.1 Pression de coupe 7

I.6.2 Choix de la denture 7

I.6.3 Réglage de la vitesse de coupe 8

I.6.4 Lubrification 9

I.6.5 Affûtage et raffûtage 9

CHAPITRE II

LA SCIE A ARCHET SMA3

II.1 Description technique 10

II.1.1 Présentation de la structure de la machine 10

II.2 Transport de la machine 14

II.3 Installation de la machine 14

II.4 Mise en service 15

II.5 Mise en marche pour le sciage 15

II.6 Mode opératoire de la scie 16

CHAPITRE III

GENERALITES SUR LA MAINTENANCE

III.1 Définition de la maintenance 19

III.2 Formes de la maintenance 19

III.2.1 Maintenance préventive 19

III.2.1.1 Maintenance préventive systématique 20

III.2.1.2 Maintenance préventive conditionnelle 20

III.2.2 Maintenance corrective 20

III.2.2.1 Maintenance Palliative 21

III.2.2.2 Maintenance curative 21

III.2.2.3 Phases d'une action de maintenance corrective 21

III.3 Opérations de maintenance 23

III.3.1 Dépannage 23

III.3.2 Réparation 23

III.3.3 Contrôle 23

III.3.3 Inspection 23

III.3.4 Visite 23

III.3.5 Révision 23

III.3.6 Echange standard 23

III.4 Politique de la maintenance 24

III.5 Position du service maintenance par rapport aux autres services 25

III.6 Fonctions et tâches associées à la maintenance 26

III.6.1 Fonction étude et méthode 26

III.6.1.1 Etude technique 26

III.6.1.2 Préparation d'ordonnancement 27

III.6.1.3 Etude économique et financière 27

III.6.2 Fonction exécution" mise en route " 27

III.7 Niveaux de maintenance 28

III.7.1 Premier niveau 28

III.7.2 Deuxième niveau 28

III.7.3 Troisième niveau 29

III.7.4 Quatrième niveau 29

III.7.5 Cinquième niveau 29

III.8 Graissage et lubrification 30

III.8.1 Définition 30

III.8.2 Différents types de graissage 30

III.8.2.1 Graissage à l'huile 30

III.8.2.2 Graissage à la graisse 31

III.8.3 0rganisation du graissage 31

CHAPITRE IV

MAINTENANCE DE LA SCIE A ARCHET

IV.1 Analyse d'une défaillance 32

IV.1.1 Diagnostic 33

IV.1.1.1 Démontage 33

IV.1.2 Réparation 35

IV.1.3 Remontage 35

IV.1.4 Contrôle et test 35

- Conclusion

- Références bibliographiques

- Annexe

La mécanisation des systèmes a pour but de faciliter la vie des gens. L'idée de proposition du sujet de maintenance de la scie à archet est née avec la remarque qu'à chaque fois que quelqu'un vaut scier une pièce à l'atelier de mécanique, il doit appuyer sur l'archet pour assurer le sciage. Du fait que l'archet a un mouvement alternatif, l'opérateur subira un essai de fatigue cyclique au lieu de faire le sciage. Ce mémoire est agencé en quatres chapitres qui englobent grosso-modo les parties de base de fonctionnement et de maintenance de la scie à archet.

Le premier chapitre est consacré à des généralités sur les scies; leur mode d'action et leurs conditions d'utilisation.

Une description détaillée de la scie à archet commençant par le transport et l'installation de la machine et allant à la mise en service fait l'objet du deuxième chapitre.

Le troisième chapitre est un glossaire sur la maintenance qui nous aide à intervenir sur site.

En quatrième chapitre, on décrit notre travail pratique conçernant la maintenance de la scie à archet

Enfin, on couronne ce travail par une conclusion générale.

CHAPITRE I
GENERALITES SUR LES SCIES

I.1 Scie :

Lame, ruban en disque d'acier portant sur un coté une suite de dents tranchantes, et servant à débiter le bois, la pierre, les métaux,...etc. Les dents de scie présentent des pointes régulièrement disposées.

I.2 Sciage :

Le sciage est un procédé à enlèvement de matière à froid, qui consiste à exécuter des saignées étroites (traits de scie) à l'aide de scies à métaux.

I.3 Différents types de scies :

Il existe plusieurs types de scies telles que :

I.3.1 Scie à main :

La scie à main comprend essentiellement une monture ou porte-lame, une poignée et une lame. La monture est constituée d'un arc muni à une extrémité d'une poignée, à l'autre d'un tendeur à vis (Fig. I-1) . Elle peut être extensible ou non. Sa principale qualité est la rigidité; afin d'assurer une parfaite tenue de la lame.

 

A : Porte scie.

B : Goussets rivets.

C : Tendeurs.

D : Ergots.

E : Poignée.

F : Ecrou de tension.

Fig.I-1 : Scie à métaux [1]

 

I.3.1.1 Sciage manuel :

La partie active de la scie est la denture de la lame (Fig.I-2), dont chacune des dents agit à la manière d'un petit outil de coupe sous l'action de la pression exercée sur la monture et du déplacement de la lame. Les copeaux détachés se logent entre les dents dans les creux de la denture.

Fig.I-2 : Denture de la lame Fig.I-3 : Chemin de la lame

La lame est avoyée (Fig.I-3), la voie donne un passage supérieur à l'épaisseur de la lame, ce qui évite le frottement et le coincement.

I.3.1.2 Règles de sciage manuel :

1° La quantité de copeaux formés par chaque dent doit pouvoir se loger dans le creux d'une dent (si la denture est trop fine, la scie bourre).

2° Lorsque les dents ne pénètrent plus dans le métal, les dents sont émoussées, il faut changer la lame.

3° Lorsque l'usure latérale supprime la voie ou que la scie a dévié, la scie coince.

4° La vitesse d'action de la scie doit être assez réduite (environ 30 à 50 coups/min pour l'acier A 42). Plus l'acier est dur, plus la vitesse doit diminuer. Une denture se définit par le nombre de dents au centimètre (ex : 6, 9, 11, 13 dents au centimètre) et sa longueur (ex : 300, 275, 250 mm).

Lorsque les pièces sont épaisses ou doivent être débitées en série, le sciage se fait sur des machines à scier dites scies mécaniques. La conduite de ces machines est généralement très facile.

I.3.2 Scies alternatives :

I.3.2.1 Scies alternatives horizontales :

Le mouvement alternatif est obtenu par plateau-manivelle et bielle. La course utile pendant laquelle les dents coupent est lorsque la bielle tire sur le cadre porte-scie.

En vue d'annuler la pression et de supprimer le frottement de la lame pendant la course de retour, ces machines comportent un dispositif de relevage mécanique automatique, le plus souvent hydraulique. Ce type de scie fait l'objet de cette étude et sera détaillé dans le chapitre II.

Fig.I-4 : Scie alternative horizontale

(Scie à archet SMA3 -P.M.O)

I.3.2.2 Scies alternatives verticales :

Les gros modèles sont peu employés. Au contraire, les petits modèles destinés au détourage extérieur et plus spécialement intérieur sont d'un usage répondu. On les appelle « scies à découper ou sauteuses ».Les lames démontées sont passées dans le trou de départ du contour intérieur puis remontées; elles sont généralement vendues en rouleaux de 10 à 15 mètres que l'on coupe au fur et à mesure des besoins.

Les sauteuses se font en modèles d'établi ou sur bâti; elles sont souvent aménagées pour le sciage et le limage. Elles travaillent à sec. En vue de rendre mieux visible le tracé de la pièce, les copeaux sont soufflés par un jet d'air provenant d'une petite soufflerie faisant partie de la machine à scier elle-même

I.3.3 Scies à ruban :

Le mouvement continu de la lame-ruban assure un rendement beaucoup plus élevé que celui des scies alternatives. Le ruban est monté sur deux tambours de grand diamètre; et il est conduit dans la région de coupe par quatre guides à roulements. La pression résultant du poids de l'ensemble du porte-lame est atténuée par un contrepoids à position réglable.

Un frein hydraulique ralentit le mouvement de descente et évite la rupture des dents pendant le sciage des profilés (L, U, I) et des pièces minces (tubes,... etc.).Les scies à ruban ont un très large emploi dans le sciage des métaux. On retient particulièrement les modèles suivants :

1) Scie à ruban simple pour débit droit ou d'onglet.

2) Scie à ruban universelle pour débit droit, d'onglet et pour détourage extérieur.

Ces machines fonctionnent en position horizontale pour les coupes de débit et d'onglet. Tandis qu'en position verticale fixe, elles permettent, sur une table spéciale, le détourage extérieur de pièces plates.Certaines petites machines à scier à ruban, légères (8 kg env.) sont portatives et peuvent remplacer la scie à main.

1.3.3.1 Scies à ruban à découper.

Pour le détourage de contours extérieurs et plus spécialement intérieurs. Les lames ruban ont une largeur réduite (6 mm max.).

Le passage de la lame de scie à ruban dans le premier trou se fait après rupture de la lame dont les extrémités sont ensuite brasées sur un électrobraseur automatique faisant partie de la machine; un dispositif de meulage fait disparaître la surépaisseur de brasage.

La machine travaille à sec et possède un dispositif de soufflage des copeaux.

Fig.I-5 : Scie mécanique à ruban [1]

Fig.I-6 : Scie à ruban pour détourage

I.3.4 Scies circulaires :

Elles sont généralement réservées au débit des barres de fortes sections. On trouve plusieurs modèles portant des scies de 150 mm à 2 m de diamètre.

Certaines de ces machines ont le mouvement d'avance, le serrage de pièces et l'avancement de barre après coupe commandés automatiquement par dispositif hydraulique; elles peuvent aussi être munies d'un compteur automatique de pièces coupées.

Fig.I-7 : Scie mécanique circulaire

I.4 Outils de sciage :

1° Lames courtes à deux trous : Pour machines alternatives (identiques aux lames de scies à mains, mais de dimensions plus fortes).

2° Lames ruban sans fin pour scie à ruban.

3° Scies à disque circulaire, pour scies circulaires :

-A denture taillée (Possibilité d'affûtage limité).

-A denture rapportée (Possibilité d'affûter et de changer les dents).

I.5 Mode d'action des outils :

Les lames pour scies alternatives et à ruban sont semblables aux lames de scie à main; leur mode d'action est identique.

Les scies circulaires reçoivent les mêmes angles d'affûtage que les fraises; elles agissent à la façon de ces outils

I.6 Conditions d'utilisation des scies mécaniques :

I.6.1 Pression de coupe :

Elle doit être très modérée. Une pression excessive provoque l'engagement des dents et leur rupture immédiate. La pression doit être nulle pendant la course de retour. Si les deux conditions d'utilisation (vitesse de mouvement et pression de coupe) sont satisfaisantes, la scie émet un bruit agréable. Les lames de scie usées ne sont pas réaffûtées, le raffûtage étant plus coûteux que la lame neuve fabriquée en série.

I.6.2 Choix de la denture :

Le nombre de dents au centimètre ou au pouce est choisi en fonction de :

a) La dureté du métal à scier;

b) L'épaisseur des pièces à scier.

Lorsque l'épaisseur de la tôle à scier est inférieure au pas de la plus fine denture, soit 1cm/12 = 0,8 mm, On scie en inclinant le fond de fente de sciage, afin de mettre en prise au moins trois dents.

Au contraire, lorsque l'épaisseur à scier est très importante, on rend le travail moins fatigant en diminuant le nombre de dents en prise par des changements fréquents d'inclinaison.

Epaisseur

Métal scié

Denture

Pièces épaisses et très
épaisses

Acier doux, fonte, laiton, bronze, aluminium.

Acier dur, fondu, rapide, aciers spéciaux

Grosses dentures :

6 dents au centimètre, 16 dents au pouce.

Grosses dentures :

7 dents au centimètre, 18 dents au pouce

Pièces peu épaisses

Acier fondu, rapide, tubes d'acier doux, tubes de laiton, métaux en feuilles.

Dentures moyennes :

9 dents au centimètre, 24 dents au pouce

Pièces minces

Tubes pour cycles, métaux en feuilles minces.

Dentures fines :

12 dents au centimètre, 32 dents au pouce

Tableau I-1 : Choix de la denture

I.6.3 Réglage de la vitesse de coupe :

Déplacer le levier de la boîte des vitesses ou changer la position de la courroie sur la poulie étagée d'après les tableaux d'utilisation de la machine.

 

Fortes épaisseurs

Faibles épaisseurs

Acier A 45

25 m/mn

35 m/mn

- A 60

16 -

25 -

- A 80

10 -

20 -

Bronze

50 -

80 -

Aluminium

100 -

500 -

Tableau I-2 : Réglage de la vitesse de coupe

I.6.4 Lubrification :

Le sciage des métaux durs (fonte exceptée) s'effectue en arrosant à l'huile soluble. Le sciage des alliages légers, les plus durs, se fait au suif ou à l'essence de térébenthine. L'arrosage des scies à ruban et scies circulaires doit être abondant; il est effectué par une pompe mécanique ou par moto-pompe électrique.

I.6.5 Affûtage et raffûtage :

Les lames de scies alternatives ne sont pas réaffûtées; les lames de scies à ruban ne le sont que dans certains cas particuliers, sur des machines spéciales.

Les scies circulaires sont réaffûtées par meulage sur des machines spéciales automatiques.

CHAPITRE II
LA SCIE A ARCHET SMA3

(A)

Dans ce chapitre, on décrit la scie à archet SMA3 dont on va maintenir. Cette dernière est fabriquée à l'entreprise nationale de production des machines outils de constantine (P.M.O).

II.1 Description technique :

II.1.1 Présentation de la structure de la machine :

La scie à archet SMA3 est une scie alternative horizontale. Elle possède un bâti auto-portant à l'intérieur duquel, sont logés la commande hydraulique et l'alimentation en liquide d'arrosage. Le serrage de la matière se fait par étau à mâchoire mobile. La fin d'une phase de travail est réglée par un contacteur de fin de course.

(B)

(C)

Fig. II-I : Scie à archet en perspectives (A), (B) et (C)

Les éléments de la scie à archet SMA3 schématisée sur la figure II-1 sont :

1. Levier pour réglage progressif de la course.

2. Commutateur pour la mise en marche du moteur.

3. Levier pour enclenchement et déclenchement de la course.

4. Triangle pour déclenchement automatique.

5. Etau.

6. Blocage de réglage de la course.

7. Volant pour réglage de la pression de coupe.

8. Robinet d'arrosage.

9. Ecrous de réglage pour guidage de l'archet.

10. Manivelle pour étau à mâchoire mobile.

11. Butée de mesure pour ajustage des tronçons de matière.

12. Ecrous tendeurs de la plaque-moteur.

13. Ecrous pour serrage des mâchoires de l'étau.

14. Position de l'excentrique.

15. Excentrique de la course.

16. Ressort de pression.

17. Cylindre pour le relevage de l'archet en course retour.

18. Ressort de pression.

19. Accumulateur.

20. Filtre du cylindre de relevage.

Fig.II-2 : Scie a archet SMA3

II.2 Transport de la machine :

· Il faut utiliser des cordes en chanvre; les chaînes ne sont pas appropriées. N'utiliser que des cordes en excellent état et capables de supporter le poids de la machine.

· Fixer la corde avec une boucle autour de la plaque porte-moteur et de l'autre côté sous les tocs du bâti de la machine.

· Eviter les chocs brutaux au cours du transport.

Fig. II- 3 : Transport de la scie à archet

II.3 Installation de la machine :

Le bâti est mis à niveau au moyen des vis de réglage. Si le sol n'est pas résistant à la charge, il faut prévoir une fondation conforme au plan d'installation; la profondeur de cette fondation dépend de la nature du terrain.

II.4 Mise en service :

Voici quelques instructions à suivre pour la mise en service de machine.

· Installation de la machine (voir §II.3).

· Respecter les instructions du plan de graissage ainsi que du tableau des lubrifiants (Tab.II-1 et Tab.II-2).

· Remplir la chambre d'environ 30 litres de liquide d'arrosage, de telle sorte que le niveau soit à 50 mm au dessus du bord de l'ouverture. dans le cas d'une émulsion d'huile d'arrosage, le rapport du mélange est de 1:20 d'eau.

· Purger le système hydraulique d'air; afin d'assurer un réglage parfait de la pression de coupe. Pour cela, mettre le volant 7 sur la position zero et déplacer lentement l'archet de la scie de haut en bas, à la main, jusqu'à ce que la résistance devienne plus grande. L'opération est à renouveler en cas d'un arrêt prolongé de la scie.

· Brancher la machine au réseau selon le schéma du circuit électrique (Fig.II-5).

II.5 Mise en marche pour le sciage :

· Le serrage correct de la lame de scie est déterminant pour la durée de marche et la précision de coupe; mettre en place la lame de scie et tourner la vis de serrage jusqu'à ce que la lame de scie soit serrée. A partir de cette position, tourner la vis de serrage encore de deux tours afin que la lame de scie soit précontrainte.

· Le serrage de la matière contre la mâchoire fixe est assuré à l'aide de la manivelle 10.

· Pour une première coupe, régler le volant 7 sur une basse pression de coupe.

· Mettre le moteur en marche à l'aide du commutateur 2

· Mettre en marche la course au moyen du levier 3. Ensuite, régler le nombre de courses à l'aide du levier 1 dont la position sera fixée en serrant le croisillon 6.

· L'arrêt de la course est assuré en passant le levier 3 en position d'arrêt. II.6 Mode opératoire de la scie :

La poulie réceptrice tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre à vitesses de 35.5 à 140 cps/min.

Les excentriques pour le relevage (0.5 mm) et la pompe (3 mm) sont déphasés de 90° par rapport l'excentrique de la course (69 mm).

Après le point mort, l'archet est relevé par la course retour de l'excentrique de relevage, et l'excentrique de la pompe repousse simultanément le piston inférieur; l'espace compris entre les deux pistons se remplit d'huile pénétrant par la partie inférieure du cylindre.

Après le point mort bas (lame est avancée), les excentriques libèrent l'archet et le piston de la pompe; les ressorts placés sur le périmètre du piston inférieur, poussent les pistons l'un contre l'autre et pressent l'huile située au dessus du grand piston à ramener l'archet jusqu'à ce que la lame de scie touche la matière. La partie libérée sous le piston est remplie à partir du réservoir d'huile.

Ce cycle se répète jusqu'à la fin d'une phase de travail qui est arrêtée par un contacteur de fin de course, ce qui arrête le moteur et ouvre l'orifice situé au dessus du grand piston pour évacuer l'huile au bac; ce qui entraîne le relevage de la lame et les grands ressorts de pression repoussent l'archet vers le haut.

Fig.II-4 : Endroits de graissage

Désignation

Désignation usine

Viscosité

caractère

Huile de graissage

TISKA 33

12 bis 20 cst/50°c
(2 bits 209 E)

 

Graissage pour
roulements

TESSALA 3

Point de suintement
Pas inférieur à140°c

 
 

Tableau II-1: Lubrifiants [2]

Périodicité de
graissage

Point de graissage N°

Quantité du lubrifiant

Remarques

Hebdomadaire

1, 2,

3,

4, 5, 8,

6,7

2...3 Pressions
1...2 Pressions

Compresseur à huile
Compresseur à graisse

Mensuel

 
 

10

 

2...3 Pressions

Compresseur à graisse

Trimestriel

 
 

9

 

Renouveler l'huile

Niveau d'huile entre les
repères

Annuel

 

11,

12,13

 

Remplir les roulements de graisse au maximum
jusqu'à la moitié

Tableau II-2: Instruction de graissage

Fig. II-5 : Schema electrique

CHAPITRE III
GENERALITES SUR LA MAINTENANCE

III.1 Définition de la maintenance :

Selon la norme AFNOR X60-010, la maintenance est :« L'ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un état ou dans des conditions données de sûreté de fonctionnement pour accomplir une fonction requise >>[4]. Ces activités sont une combinaison de prévention, diagnostic, dépannage, remise en marche, réparation et gestion qui permettent de conserver le potentiel matériel pour assurer la continuité de la production. Bien maintenir c'est assurer ces opérations au global optimum, elle introduit trois types d'actions :

Actions de base

Actions d'exécution

Actions de suivi

- Formation

- Documentation

- Equipement

- Approvisionnement

- Maintenance préventive - Maintenance curative

- Fiabilité - Qualité

- Durabilité - Gestion

Tableau III-1: Types des actions de la maintenance

Maintenir: Contient la notion de surveillance et de prévention sur un bien en fonctionnement normal.

Rétablir: Contient la notion de correction (remise à niveau) après défaillance.

Ces deux termes nous permettent d'introduire les formes de la maintenance.

III.2 Formes de la maintenance :

III.2.1 Maintenance préventive :

La norme AFNOR X60-010 définit la maintenance préventive ainsi : « Maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de dégradation d'un bien ou d'un service rendu >> [4].

Son coût, parfois élevé, oblige à considérer deux modes d'application :

III.2.1.1 Maintenance préventive systématique:

D'après AFNOR X60-010, les activités correspondantes sont déclenchées selon un échéancier établi à partir d'un nombre prédéterminé d'unités d'usages.

Elle consiste à intervenir selon un échéancier établi en fonction du temps sur le matériel pour détecter les anomalies ou les usures prématurées et les remédier avant qu'une panne ne se produise ou pour effectuer des travaux courants.

Cette forme de maintenance préventive implique divers types de travaux: -Inspection du matériel en fonctionnement.

-Remplacements systématiques.

-Travaux courants: Graissage, réglage, nettoyage, rodage, Teinte. III.2.1.2 Maintenance préventive conditionnelle:

D'après la norme AFNOR X60-010, les activités correspondantes sont déclenchées suivant des critères prédéterminés significatifs de l'état de dégradation du bien ou du service.

Cette technique de prévention des pannes fait intervenir des informations recueillies en temps réel au moyen de techniques diverses telles que l'analyse des bruits, l'analyse des vibrations, l'analyse de la corrosion. La décision d'intervention est prise lorsqu'il y a évidence expérimentale de défaut imminent ou approche d'un seuil de dégradation prédéterminé.

III.2.2 Maintenance corrective:

« Opération de maintenance effectuée après défaillance » AFNOR X60-010. C'est une maintenance destinée à rendre la santé aux machines qui l'on perdue. Elle est peut efficace pour les machines vitales de production mais trouve son application bien adaptée à certain matériel peu coûteux, et hors production [5].

On distingue deux sortes de maintenances correctives :

III.2.2.1 Maintenance Palliative :

Elle correspond au dépannage ; il suffit de retrouver la fonction perdue, même provisoirement et parfois sans interprétation du fonctionnement de l'ensemble concerné.

III.2.2.2 Maintenance curative :

Elle correspond à la réparation Øguérison Ø, donc au diagnostic. Dès lors que l'on a identifié la cause de la panne, on est en mesure de la prévenir, ou de la rendre moins pénalisante, donc d'améliorer.

III.2.2.3 Phases d'une action de maintenance corrective :

L'organigramme de la figure III-1 décrit les différentes phases à suivre dans une maintenance corrective.

Défaillance

 
 
 

Constat de défaillance

 
 
 
 
 
 
 

Analyse structurale
multitechnologique

 
 
 

-Etude des appareils de contrôle -Choisir les appareils de contrôle

 
 
 
 
 
 

-Disposer de l'organigramme de dépannage

-Tester, contrôler, mesurer et interpréter les résultats.

Détection

 
 
 
 
 
 
 
 
 

-Comparer les écarts entre les résultats attendus et le résultat relevé.

-Identifier les causes probables de la défaillance

Diagnostic

 
 
 
 
 
 
 
 
 

-Fiche d'intervention

Préparation

Dépannage

Non

Contrôle, tests

Contrôle, tests

Oui

Intervention est
définitive

Remise en état provisoire

Remise en
fonctionnement

Démontage

1

Fin

Oui

1

Remontage

Remise en fonctionnement

Programmation pour intervention définitive

Remise en main
du matériel

Remontage

Remise en fonctionnement

Maintenance corrective

Démontage

Intervention
Peut-elle être
effectuée

Non

Remontage

Agir pour rassembler
les moyens

Fig.III-1: Phases d'une action de maintenance corrective [6]

III.3 Opérations de maintenance:

III.3.1 Dépannage :

Action physique exécutée sur un bien en panne pour lui permettre d'accomplir sa fonction requise pendant une durée limitée (provisoirement) jusqu'à ce qu'une réparation définitive puisse être exécutée.

III.3.2 Réparation :

Action physique exécutée sur un bien pour rétablir définitivement la fonction requise du bien.

III.3.3 Contrôle :

Vérification de la conformité à des données préétablies, suivie d'un jugement. Ce jugement peut être une information ou une décision : rejet, acceptation, ajournement.

III.3.3 Inspection :

Contrôle de conformité; réalisé en mesurant, observant, testant et calibrant les caractéristiques significatives d'un bien.

III.3.4 Visite :

Opération de maintenance préventive consistant en examen détaillé et prédéterminé de tout (visite générale) ou partie (visite partielle) des différents éléments d'un bien et pouvant impliquer de premier niveau.

III.3.5 Révision :

Ensemble complet d'examens et d'actions réalisés afin de maintenir le niveau de disponibilité et de sécurité.

III.3.6 Echange standard :

Reprise d'un sous ensemble ou ensemble usagé et vente d'un sous ensemble identique, neuf ou remis en état spécifié.

III.4 Politique de la maintenance:

On appelle Politique de la maintenance le plan d'action correspondant à une conduite rationnelle de l'ensemble des moyens nécessaires pour l'assurance de l'objectif de maintenabilité au cours de la mission [7]. Les politiques sont des principes qui aident à atteindre l'objectif défini d'une fonction. Elles indiquent l'action pour remédier aux situations qui se produisent. Alors, La politique de la maintenance est la définition au niveau de l'entreprise des objectifs technicoéconomiques relatifs à la prise en charge des équipements par le service maintenance.

Les politiques portant sur le fonctionnement de la maintenance peuvent être subdivisées comme suit:

1- Domaine et limites de la maintenance.

2- Type et niveau de services attendus.

3- Responsabilités auprès de la direction.

4- Pratique du personnel.

5- Fonctions commerciales et contacts avec les syndicats.

6- Budgets et contrôles financiers.

Ces politiques peuvent être présentées sous forme d'organigramme comme dans la figure III-2; qui représente les relations mutuelles entre les diverses fonctions de l'entreprise. Chaque relation numérotée doit disposer de politiques détaillées pour remédier rapidement à toute éventualité.

Fig. III-2: Relations mutuelles entre les politiques de la maintenance et les
autres groupes de politique dans l'entreprise.

III.5 Position du service maintenance par rapport aux autres services:

Il existe deux tendances quant au positionnement de la maintenance dans l'entreprise.

-La centralisation où toute la maintenance est assurée par un service.

-La décentralisation ou le service de maintenance est dépossédé de certaines responsabilités, c'est généralement la maintenance de fabrication qui fait le contrôle des services de production et de fabrication

-Le service central de maintenance peut, à la demande des services cidessous prêter à ceux-ci son atelier et / ou du personnel pour l'accomplissement des certains travaux. L'objet d'une décentralisation est de mieux cerner les frais réels de maintenance par poste de travail. Son inconvénient est de conduire à l'application de plusieurs politiques de maintenance éventuellement contradictoires, exemple d'organigramme de la figure III-3 montrant la position et les liaisons du service maintenance avec les autres services.

Le service de maintenance, comme le service de sécurité devient une interface entre toutes les entités qui composent l'entreprise.

MAGASIN ET GESTION
DES STOCKS

SECURITE

MAINTENANCE

SECURITE

SERVICES
RELATIONS
AVEC
L'EXTERIEUR

SERVICE DE PERSONNEL

PRODUCTION
EXPLOITATION
FABRICATION

BUREAU DE METHODE

ORDONNENCEMENT

CONTROLE QUALITE

DISTRIBUTION

ACHAT

SAV

BUREAU D'ETUDE

SERVICE FINANCIER

 
 

CONTROLE GESTION
COMPATIBILITE

 
 

Fig.III-3 : Position du service de maintenance par rapport aux autres services

III.6 Fonctions et tâches associées à la maintenance :

Les domaines d'activités du technicien de maintenance sont définis, nous pouvons traiter les fonctions qu'il aura à assurer.

III.6.1 Fonction étude et méthode:

Toute tâche doit être optimisée en fonction des critères retenus dans le cadre de la formulation de la politique de maintenance.

III.6.1.1 Etude technique:

-Recherche des améliorations.

-Participer à la conception des travaux neufs.

-Participer à l'analyse des accidents de travail.

III.6.1.2 Préparation d'ordonnancement:

-Etablir les fiches d'instruction pour le personnel et constituer la documentation pour interventions.

-Etablir les plannings d'intervention et d'approvisionnements. -Réceptionner et classer les documents relatifs à l'intervention et remise à jour des dossiers techniques.

III.6.1.3 Etude économique et financière:

-Gérer les approvisionnements.

-Analyser les coûts de défaillance.

-Analyser les coûts de fonctionnement.

-Rédiger le cahier des charges et participer à la rédaction des marchés de travaux.

-Gérer le suivi et la réception des travaux.

III.6.2 Fonction exécution Ø mise en route Ø:

Son aspect pluritechnique nécessite une grande expérience sur les matériels des entreprises modernes et une connaissance approfondie des différentes technologies, le technicien devra agir avec beaucoup de rigueur pour rendre son action efficace.

Les tâches principales sont:

-Gérer l'intervention de la maintenance.

-Connaître le comportement du matériel.

-Piloter des interventions de la maintenance.

-Appliquer les consignes d'hygiène et sécurité des conditions de travail.

-Assurer l'installation des machines et des matériaux (Réception, contrôle, mise en fonctionnement et mise en main), informer le personnel sur les équipements (consignes d'utilisation).

-Assurer la remise en main du matériel après intervention.

-Créer l'ordonnancement.

-Etablir le diagnostic de défaillance du matériel.

-Etablir les consignes d'utilisation et intégrer les consignes d'hygiène et de sécurité.

-Gérer les stocks, pièces de rechanges. Outillage, appareils de contrôle. III.7 Niveaux de maintenance:

En fonction de la politique de maintenance et du potentiel humain et technique de l'entreprise, les interventions de maintenance peuvent être découpées en niveaux. Ces niveaux sont donnés à titre indicatif et leur utilisation n'est concevable qu'entre des parties qui sont convenues de leur définition précise selon le type de bien à maintenir.

III.7.1 Premier niveau:

Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d'organes accessibles sans aucun démontage ou ouverture de l'équipement ou échange d'éléments consommables accessibles en toute sécurité tels que voyant ou certains fusibles,...etc.

Commentaire:

Ce type d'intervention peut être effectué par l'exploitant du bien, sur place, sans outillage et à l'aide des instructions d'utilisation.

III.7.2 Deuxième niveau:

Dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations mineures de maintenance préventive telles que graissage ou contrôle de bon fonctionnement.

Commentaire :

Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien habilité de qualification moyenne, sur place, avec outillage portable défini par les

instructions de maintenance et à l'aide de ces mêmes instructions.

III.7.3 Troisième niveau:

Identification et diagnostic des pannes, réparations mécaniques mineures et toute opération courantes de maintenance préventive telle que réglage général ou réalignement des appareils de mesure.

Commentaire :

Ce type d'intervention peut être effectué par un technicien spécialisé sur place ou dans le local de maintenance à l'aide de l'outillage prévu dans les instructions de maintenance ainsi que des appareils de mesure et de réglage, et éventuellement des bancs d'essai et de contrôle des équipements en utilisant l'ensemble de la documentation nécessaire à la maintenance du bien ainsi que les pièces approvisionnées par le magasin.

III.7.4 Quatrième niveau:

Tous les travaux importants de maintenance corrective ou préventive à l'exception de la rénovation et la reconstitution.

Ce niveau comprend aussi le réglage des appareils de mesure utilisés pour la maintenance et éventuellement la vérification des étalons de travail par les organismes spécialisés.

Commentaire:

Ce type d'intervention peut être effectué par une équipe comprenant un encadrement technique très spécialisé dans un atelier spécialisé doté d'un outillage général (Moyens mécaniques, de câblage, de nettoyage,...etc.) et toutes documentations générales ou particulières.

III.7.5 Cinquième niveau:

Rénovation, reconstitution ou exécution des réparations importantes confiées à un atelier central ou à une unité extérieure.

Commentaire :

Par définition, ce type de travaux est donc effectué par le reconstructeur, avec des moyens définis par le constructeur et donc proches de la fabrication. III.8 Graissage et lubrification:

III.8.1 Définition:

Dans les grandes unités de production, le graissage est assuré par un service autonome, analogue au service entretien. Par contre dans les petits ateliers, le graissage dépend du service maintenance (cas des ateliers D.I.G.M).

Le graissage contribue largement à retarder l'usure et à conserver les qualités d'origine de la machine, dont l'utilisateur doit respecter les consignes données par le constructeur.

L'exécution des travaux de graissage exige des connaissances précises: -Distinguer les divers lubrifiants par leur aspect et leur repérage. -Reconnaître les anomalies éventuelles et appliquer consciemment les

consignes des fiches de graissage.

III.8.2 Différents types de graissage:

III.8.2.1 Graissage à l'huile:

Les huiles minérales ont des qualités variables suivant leur provenance et leur température d'emploi. On les utilise pour les machines à grande vitesse et quelques soit leur charge.

Le choix de l'huile est souvent fixé par le constructeur et dépend de :

- La vitesse relative des organes.

- La charge de fonctionnement.

- La température normale des mécanismes en marche.

- La saison (huile d'été ou huile d'hiver) car le graissage doit être efficace dès la mise en marche.

III.8.2.2 Graissage à la graisse:

Ce genre de graissage convient aux organes à marche lente, lourdement chargés, situés à des endroits difficilement accessible et sans surveillance continue. La graisse est utilisée couramment sur les machines outils.

III.8.3 0rganisation du graissage:

Le bilan de graissage d'une machine outil est une fiche technique sur laquelle sont précisés:

- Les points à graisser;

- Les fréquences de graissage (Quotidien, hebdomadaire...)

- La nature des lubrifiants.

CHAPITRE IV
MAINTENANCE DE LA SCIE A ARCHET SMA3

L'atelier de mécanique de M'sila ne suit pas une politique adaptée de maintenance. On en trouve des machines tombées en panne depuis longtemps qui nécessitent des révisions partielles ou générales. Ce chapitre est consacré à notre intervention sur site dans un esprit de maintenance corrective pour réparer la scie à archet SMA3. Cette dernière présente le problème de ne pas faire descendre l'archet.

IV.1 Analyse d'une défaillance:

C'est une analyse déductive qui exige une grande connaissance des divers modes de défaillance des systèmes. On part de la défaillance présumée de la scie à archet SMA3 et on cherche toutes les causes ou agencements de causes qui peuvent mener à cette défaillance.

Normalement pour faire un diagnostic rapide de la panne, on se réfère à des tableaux de pannes et dérèglements de la scie à archet. Ces tableaux sont construits sur la base d'un arbre de défaillance utilisant des portes logiques telles que : ET et OU. Malheusement ces tableaux ne sont pas disponibles à l'atelier de mécanique.

Figure IV.1 : Portes logique ET et OU E : Défaillance.

X1, X2 et X3 : Causes de défaillance.

Ce travail est réalisé en conformité avec le diagramme des phases d'une action de maintenance corrective donnée à la figure III-1.

IV.1.1 Diagnostic :

D'après l'analyse de la structure de la machine, on constate que le système de relevage (S.R) est le responsable de la descente de l'archet.

On met la scie en service, on observe que le système de relevage ne fonctionne pas. Alors, pour identifier la panne, on démonte le système en question.

IV.1.1.1 Démontage :

Pour le démontage du système de relevage, on suit les séquences numérotées sur la figure IV-2; comme suit :

3

6

5

1 2

4

Fig.IV-2 : Séquences de démontage

1. Dévisser l'axe du S.R de l'excentrique.

2. Démontage du ressort de pression.

3. Arrachement du roulement gauche du S.R.

4. Arrachement du roulement droit du S.R.

5. Démontage du levier d'enclenchement et déclenchement de la course.

6. Faire sortir le S.R à travers l'ouverture

Le démontage du système de relevage a permis de savoir que le problème réside dans le cisaillement de la soudure encastrant l'axe du S.R au petit piston ; ce qui a rendu ce dernier non fonctionnel (libre).

Fig.IV-3 : Diagnostic de la panne

IV.1.2 Réparation :

On a soudé l'axe du S.R au petit piston après avoir dressé la face de ce dernier sur tour. De plus, on a changé les joints d'étanchéité usés et graissé les points cités sur le tableau II-2.

Après vidange du bain d'huile, on a fait le plein, c'est-à-dire jusqu'au niveau max situé à 5 Cm au dessus du fond de bain.

IV.1.3 Remontage :

Du fait que le S.R est lourd et ses roulements sont montés avec serrage sur noyaux, les opérations de montage et démontage sont relativement difficiles. Nous étions obligés de travailler dans des conditions délicates en utilisant des moyens primitifs (marteau, rache,...) puisque nous ne disposons pas ni d'un chariot élévateur pour transmettre la scie à la presse et soulever le S.R à posteriori, ni presse à portée suffisante pour chasser les roulements.

On remonte le système de relevage en suivant l'enchaînement inverse des séquences de démontage.

IV.1.4 Contrôle et test :

Après la mise en marche de la scie, nous avons constaté que l'archet descend normalement. La vitesse de descente de ce dernier est proportionnelle à la vitesse de la course.

Nous avons même scié un tube d'acier et on a constaté le bon fonctionnement de la machine. Alors, on peut dire que notre intervention est définitive.

CONCLUSION

Le présent travail de maintenance de la scie à archet SMA3, nous a permis d'approfondir nos connaissances sur le service de maintenance. Nous espérons que cette contribution mène à soulever un lourd fardeau sur les gens qui vont travailler sur la machine maintenue.

Comme double objectif, ce sujet à caractère pratique nous a préparé au champ de travail après la période des études universitaires.

Il découle de l'étude de la scie à archet qu'éventuellement la défaillance de la machine est due à l'écrouissage du ressort de pression suite au chargement successif de ce dernier; ce qui a rendu la force du vérin (S.R) incapable de vaincre la force du ressort en provoquant en vertu le cisaillement de la soudure liant le petit piston à l'axe du S.R.

D'après l'étude de la machine, on a quelques constatations sur la conception de la machine. On voit qu'elle présente quelques inconvénients, voire :

-La non séparation du bain d'arrosage de celui d'alimentation du système de relevage. Ceci affecte la vitesse de descente de l'archet.

-Absence d'un trou de vidange du bac d'huile.

Comme perspectives, nous proposons aux futurs étudiants, chercheurs et même à l'entreprise P.M.O de :

- Changer systématiquement le ressort de pression (16) car après un certain nombre de cycles, il sera écroui.

- Séparer les deux bains et de prévoir une pompe d'arrosage.

- Changer le système de relevage par un vérin hydraulique à simple effet pour la descente de l'archet.

- Prévoir un trou de vidange du bain d'huile.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] Bassino J. << Technologie en ouvrages métalliques », Foucher, Paris, 1972.

[2] Instruction de service de la scie à archet SMA3, P.M.O, Constantine, 2006.

[3] Poirier M. << Initiation à l'ajustage mécanique », Québec, Québec, 1977.

[4] François M. << Maintenance - Méthodes et organisations », Dunod, Paris, 2000.

[5] Perrot J. -c. << Maintenance préventive dans les ateliers d'usinage », Cetim, Paris, 1995.

[6] Azzoz A. et Al. << Etude et maintenance de la scie à billette au de METANOF- M'sila », Mémoire de D.E.U.A, Univ. M'sila, 2001.

[7] Christian G. << Maintenabilité des appareils électroniques », Techniques de l'ingénieur, E437-1:17, 1973.






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