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Commande des broyeurs secondaires par automate programmable industriel cas de l'entreprise minière Ruashi Mining

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par Louis Swedi
Université de lubumbashi/école superieure des ingenieurs industriels - Ingenieur industriel 2009
  

Disponible en mode multipage

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    DEDICACE

    A l'eternel Dieu tout puissant ;

    A ma famille et ma progéniture.

    SWEDI MASUMBUKO Louis

    AVANT-PROPOS

    Etant au terme de notre parcours à l'université, l'occasion nous est offerte par ce travail rédactionnel à caractère scientifique, d'exprimer nos sentiments de reconnaissance à tous les hommes et femmes de bonne volonté qui, de loin ou de près nous ont assisté, aussi bien matériellement que scientifiquement tout au long de nos études primaires, secondaires et universitaires.

    Ainsi nous remercions de prime à bord, le corps professoral de la faculté de l'école supérieure des ingénieurs industriels et à ceux du département de génie électrique en particulier.

    L'expression de ma profonde gratitude s'adresse plus particulièrement à l'assistant ingénieur BANZA pour sa disponibilité en vue de la direction de ce mémoire malgré ses multiples occupations.

    Nous remercions très sincèrement l'ingénieur Baudouin ILUNGA et l'ingénieur BEN pour leurs contributions à ce travail.

    Nous remercions de tout coeur, tous nos cousins et cousines, oncles et tantes, neveux et nièces qui ne cessent de penser à nous depuis notre existence.

    Nos remerciements s'adressent à tous nos amis actuels et ceux d'enfance qui nous ont accompagnés et assisté avant et pendant nos études.

    Nos sentiments de reconnaissance sont aussi adressés à tous les condisciples de promotion qui n'ont cessé de faire mieux à notre faveur.

    SWEDI MASUMBUKO Louis

    INTRODUCTION GENERALE

    L'évolution prévisible de toute société industrielle dans les années avenir nous permet d'affirmer que la production à moindre coût ne sera plus un rêve. On peut prédire un développement toujours plus intense des systèmes automatiques qui sont réalisés en vue d'apporter les solutions à des problèmes de nature technique, économique ou humaine.

    De nos jours, les constructeurs de commande et les ingénieurs automaticiens n'ignorent plus rien des automates programmables, ce point d'intersection à partir duquel ces systèmes des commandes relativement récents sont d'un prix comparable ou même inferieur à celui des commandes traditionnelles à logique câblée recule cependant constamment.

    En effet, pour ce qui nous concerne, dans le cadre de notre mémoire qui censure la fin du 2e cycle d'étude universitaire et en l'occurrence pour l'obtention de grade d'ingénieur industriel en électricité industrielle nous avons vu une occasion qui nous est donné en fin d'approfondir notre connaissance en automatisme et par surcroit devenir automaticien. C'est ainsi que nous avons intitulé notre travail de fin d'étude:

    « Commande des broyeurs secondaires (Ball mill) par automate programmable industriel cas de la Rwashi mining ».

    0.1. Problématique

    Par définition la problématique est l'approche ou la perspective théorique que l'on décide d'opter pour traiter les problèmes posés par la question du départ.

    Pour accroitre la production l'entreprise Rwashi mining doit avoir un équipement de qualité répondant à ces besoins ; la commande par logique câblée a déjà montré ses limites de fiabilité technique du point de vue panne, vitesse de traitement ; défaut. Substituer cette commande de la logique câblée à celui de l'automate programmable est-elle une alternative?

    0.2. Hypothèse

    Dans le langage courant ce terme évoque la présomption que l'on construit autours d'un problème donné.

    Pour de nombreux problème de commande, il convient donc de déterminer le mode de commande le mieux approprié et à cet égard, le choix actuellement se porte de plus en plus sur les automates programmables industriels. Il s'agit d'ailleurs non seulement d'une question de prix, mais bien d'avantage de gain de temps, de souplesse accrue dans la manipulation, de haute fiabilité, de la localisation et d'élimination rapide d'erreurs.

    Simultanément le produit final, c'est-à-dire la machine ou l'installation équipée d'un tel automate atteint un niveau technique plus élevé.

    Le but des pages qui suivent est de confirmer notre hypothèse que l'utilisation d'un automate industriel est la solution à notre problème.

    0.3. Méthodes et techniques

    Pour confectionner ce travail nous nous sommes mis à la consultation des ouvrages et des sites internet qui traitent sur l'automatisme programmable industriel(API), sur le terrain nous avons procédé par les interviews et l'observation directe.

    0.4. Délimitation du sujet

    Dans le cadre de notre travail, nous avons le plaisir de présenter à l'intention des dirigeants, ingénieurs et techniciens de l'entreprise Rwashi mining, un outil permettant d'alléger la tâche et d'améliorer le rendement des installations et la qualité de production

    L'étude consiste à améliorer les processus d'exploitation en remplaçant un nombre de composants, de contacts des circuits électriques par un automate programmable industriel, offrant une grande facilité

    Tout travail doit être circonscrit dans le temps et dans l'espace, c'est ainsi que nous avons délimité notre travail à l'automatisation par automate programmable des cinq broyeurs secondaires qu'a la Rwashi mining.

    0.5. Subdivision du travail

    Notre travail est composé de trois chapitres sans compter l'introduction et la conclusion, nous citons :

    · Chapitre I présentation du site

    · Chapitre II les automates programmables industriels

    · Chapitre III commande de broyeurs secondaires par automate programmable industriel

    0.6. Difficultés rencontrées

    Tout oeuvre humaine est soumis à des difficultés et dans notre cas nous avons été butés à des problèmes tels que :

    · Accès aux bibliothèques.

    · Accès aux annales des entreprises qui ont assez d'expériences dans cette matière.

    CHAPITRE I. PRESENTATION DU SITE

    Rwashi mining est une société qui traite le minerais par voie humide, donc par flottation ou par solvant, on doit diminuer la granulométrie de la matière pour qu'elle répond aux normes exigées, c'est ainsi qu'elle a une section de fragmentation qui est équipée des concasseurs, d'un broyeur à boulets semi-autogène et des broyeurs secondaires à boulets.

    I.1. Fragmentation

    La fragmentation est l'ensemble des opérations qui conduisent à la réduction du volume des morceaux ou des grains d'un matériau, elle est obtenue par concassage et broyage de ce matériau.

    L'objectif de la fragmentation est d'obtenir un état granulométrique de la matière qui soit adapté à son utilisation commerciale ou aux traitements à lui appliquer.

    En minéralurgie et en métallurgie, elle conditionne aussi la cinématique des opérations pour laquelle une grande finesse du matériau solide est souvent requise, par exemple quand des solides doivent être dans un solvant ou participer à une réaction chimique.

    La fragmentation des matériaux doit donc réduire la dimension des morceaux trop volumineux jusqu'à une limite fixée, et les machines qui permettent cette réduction de la dimension du matériau sont:

    · Les concasseurs

    · Les broyeurs

    I.1.1. Les broyeurs

    Le terme de concassage était réservé à la fragmentation des morceaux de matières volumineux et celui de broyage à la fragmentation des morceaux et des grains de faible dimension, cette distinction manque cependant la précision.

    La matière dont s'opère la fragmentation constitue un critère de distinction beaucoup plus précis dans les concasseurs, les éléments broyant : mâchoires, cônes, cylindriques, marteau, etc. font partis intégrantes des appareils, tandis que dans le broyeurs sauf rares exceptions, la fragmentation est obtenue par l'action de corps broyant non fixés aux appareils.

    Les corps peuvent être des boulets, des barres, des morceaux durs de la matière broyée, etc.

    La fragmentation résulte donc des chocs et des impacts de corps broyant sur les grains ainsi que des frottements et de l'abrasion des solides entre eux. Cette abrasion devient prépondérante quand les particules deviennent très fines.

    En préparation de minerais, le broyage qui préside souvent la concentration par flottation est généralement effectué en voie humide sur une pulpe.

    I.1.2. Les broyeurs à chute

    Les broyeurs à chute sont des cylindres (parfois cylindro-tronconique) tournant autour de leur axe horizontal et supportés par des tourillons creux dans lesquels se trouvent mélangés la matière et les corps broyant. La rotation est assurée par une couronne dentée circulaire qui est sur l'enveloppe externe du broyeur et qui est entrainée par un pignon relié au réducteur de vitesse du moteur.

    Par suite de la rotation du tambour (cylindrique), le corps broyant roulent, cascadent et retombent en chute libre, fragmentant ainsi la matière entre eux et contre les parois.

    En broyage humide la pulpe est introduite par une écope fixée au tourillon avant ; elle sort le plus souvent par le tourillon arrière.

    I.1.3. Equipement de la fragmentation

    Pour avoir une pulpe en fin de bien traiter le minerais par solvant, la Rwashi mining, dans son circuit de fragmentation a placé trois sections différent dont:

    1. Concassage : qui comprend trois concasseurs

    2. Broyage primaire qui comprend un broyeur à boulets semi-autogène

    3. Broyage secondaire constitué de cinq broyeurs à boulets

    Ces machines sont actionnées par des moteurs électriques.

    I.2. Le broyage secondaire

    La section de broyage secondaire qui est la dernière étape dans le processus de fragmentation de Rwashi mining, cette section est constituée des cinq broyeurs à boulets indépendants l'un de l'autre, actionnés par des moteurs asynchrones à rotor bobiné et moteurs asynchrones synchronisés donc voici leurs caractéristiques et leurs répartitions :

    o Broyeur 1 (Ball mill 1) moteur asynchrone synchronisé triphasé d'une puissance de 375kW, la fréquence est 50Hz, sous une tension de 2,2kV.

    o Broyeur 2 (Ball mill 2) moteur asynchrone triphasé à élimination des résistances rotorique, d'une puissance de 375 kW, la fréquence 50Hz sous une tension de 2,2kV,

    o Broyeur 3 (Ball mill 3) moteur asynchrone triphasé à élimination des résistances rotorique d'une puissance de 375kW, la fréquence 50Hz sous une tension de 2,2kV,

    o Broyeur 4 (Ball mill 4) moteur asynchrone synchronisé d'une puissance de 375kW, 50Hz de fréquence, sous une tension de 2,2kV

    o Broyeur 5 (Ball mill 5) moteur asynchrone triphasé à élimination des résistances rotorique d'une puissance de 265kW, 50Hz, 2,2kV.

    I.3. Moteurs d'entrainement des broyeurs

    L'étude complète des moteurs électriques et des schémas s'y rapportant ferait l'objet d'un ouvrage entier, nous nous contenterons d'épingler quelques points essentiels justes pour en fin comprendre le fonctionnement des moteurs d'une manière sommaire.

    I.3.1. moteur asynchrone à rotor bobiné (à bague)

    I.3.1.1. Constitution et fonctionnement

    a. Le Stator

    Dans le moteur asynchrone triphasé, le stator est destiné à supporter les encadrements créant le champ tournant. Il sera donc du type « lisse » formé par une carcasse cylindrique, comportant des encoches dans lesquelles seront logés les conducteurs. Ces encoches seront en général reparties sur toute la circonférence et chaque phase comportera ainsi plusieurs conducteurs en série.

    Le stator sera feuilleté, c'est-à-dire constitué par des couronnes de tôles encochées, isolées les unes des autres par du vernis ou du papier mince, et serrées à la presse pour former un bloc rigide. Ce procédé a pour but de réduire les pertes par courant de Foucault créé par les flux alternatifs parcourant dans les masses magnétiques.

    Les courants triphasés créeront alors P paires de pôle fictif, tournant à la vitesse par seconde. Cette vitesse angulaire est appelée vitesse synchrone, ou vitesse de synchronisme.

    En 1s, le champ décrit :

    En 60s, le champ décrit : = et puisque radians correspondent à un tour

    p étant le nombre de paires de pôles

    b. Le rotor

    Dans des encoches pratiquées sur les tôles constituant le rotor, sont logés des enroulements identiques à ceux du stator. Généralement le rotor est triphasé.

    Une extrémité de chacun des enroulements est reliée à un point commun (couplage étoile). Les extrémités libres peuvent être raccordées sur un coupleur centrifuge ou sur trois bagues en couvre isolée et solidaires du rotor.

    Sur les bagues viennent frotter de balais en graphite raccordés au dispositif de démarrage.

    En fonction de la valeur des résistances insérées dans le circuit rotorique ce type de moteur peut développer un couple de démarrage s'élevant jusqu'à 2,5 le couple nominal.

    L'enroulement rotorique qui est aussi en court-circuit est coupé par le champ tournant produit par le stator, ce qui donne naissance à des courants induits intenses dans les enroulements du rotor (loi de Lenz). Ces courants réagissent sur le champ tournant (loi de la place) en donnant naissance à un couple moteur qui provoque la rotation du rotor.

    Si le rotor tournait à la même vitesse que le champ tournant (vitesse de synchronisme), il n'y aurait plus de courants induits et le couple exercé serait nul.

    C'est pourquoi la vitesse du rotor est inférieure à celle du champ tournant que ce type de moteur est dit asynchrone

    I.3.1.2. Le glissement du moteur asynchrone

    On a vu que le rotor tendant à atteindre la vitesse du champ tournant sans jamais y arriver car, dans ce dernier cas, toute variation du flux cesserait et le couple s'annulerait. Le moteur tournera toujours à une vitesse inférieure à la vitesse synchrone ; on dit alors qu'il glisse par rapport à cette vitesse.

    On définira le glissement par les relations :

    Conséquence du glissement

    Lorsque le moteur est à l'arrêt, le moteur se comporte comme un transformateur statique et le stator induit dans le rotor des courants de même fréquence f. on a donc à l'arrêt :

    Lorsque le moteur est en rotation, nous avons

    Par conséquent, les courants induits dans le rotor, causés par la différence de vitesse entre le champ tournant et les spires rotoriques, auront une fréquence proportionnelle à cette différence de vitesse.

    fr = gf (3).

    I.2.1.3. Le couple du moteur asynchrone

    a. Bilan de puissance

    La pulsation du courants statorique

    La vitesse angulaire du champ tournant

    = la vitesse angulaire du rotor.

    Figure 1 bilan de puissance

    De ces raisonnements qui précèdent, on peut tirer les relations suivantes :

    b. Expression du couple

    D'après le bilan exposé ci-dessous, on peut écrire que le couple utile

    Comme les pertes mécaniques sont faibles et pratiquement indépendantes de la charge (sauf si la vitesse varie fort), nous étudions la valeur du couple transmis au lieu d'étudier le couple utile, en nous rappelant que ce dernier est toujours un peu plus faible que le couple transmis.

    Soient

    La f.é.m. induite par phase rotorique à l'arrêt. On a avec le rapport de transformation à l'arrêt.

    L'inductance d'une phase rotorique à l'arrêt.

    La résistance d'une phase rotorique.

    (6)

    (6) peut s'écrire pour une phase du moteur :

    Avec donc et en simplifiant :

    c. Tracé de la courbe caractéristique mécanique C= f(N)

    Les figures 2 et 3 représentent la caractéristique mécanique du moteur asynchrone. La première est la courbe C= f(g) à tension U constante.

    La deuxième est la courbe à tension U constante

    Ou

    Puisque est constante pour une fréquence donnée.

    La partie stable de la courbe est la partie AB correspondant aux glissements faibles et où à la vitesse est proche de la vitesse synchrone. C'est la partie utile de la courbe. Le moteur fonctionne en général avec un couple normal nettement plus faible que le couple maximum et avec des glissements dont l'ordre de grandeur varie d'une valeur proche de zéro à vide jusqu'à 4 à 5% en charge.

    Dans le domaine d'utilisation, la vitesse varie donc très peu avec la charge. Le moteur asynchrone est un moteur à vitesse sensiblement constante.

    I.3.1. Courbe du facteur de puissance cos

    Le cosest faible à vide et s'améliore avec la charge, il est de 0,7 à 0,8 pour les petits moteurs et même 0,9 pour les gros moteurs.

    Pour des puissances situées au-delà de sa puissance nominale, le cos diminue à nouveau.

    I.3.1.5. Rendement

    Comme pour les machines à courant contenu il y a 2 méthodes de calcul de rendement :

    - Méthode directe : on mesure la puissance absorbé au moyen d'un Wattmètre et la puissance mécanique au moyen de frein mécanique (frein de prony).

    - Méthode par pertes séparées : on fait l'essai à vide pour déterminer les pertes fer statorique, les pertes fer rotorique et ainsi que les pertes mécaniques.

    La puissance à vide

    Ces pertes sont pratiquement les mêmes à vide ou en charge. On fait l'essai en court-circuit pour déterminer les pertes joules

    I.3.1.6. Démarrage de moteurs asynchrones

    Le moteur asynchrone a une pointe de courant au démarrage qui est même son inconvénient d'où nécessité de recourir à d'autres artifices qui peuvent permettre un démarrage en douceur sans cette pointe du courant, nous avons :

    - Le démarrage étoile-triangle

    - Le démarrage par résistance statorique

    - Le démarrage par auto-transformation

    Ces modes de démarrage ont montré leurs inconvénients du fait qu'il diminue en même temps le courant et le couple, c'est par cette raison qu'on procède d'une autre manière par insertion des résistances au rotor, qu'on diminuerait progressivement.

    - Démarrage par élimination de résistances au rotor

    Le procédé que nous allons étudier à présent consiste à augmenter au démarrage, la résistance rotorique.

    Il en résultera une augmentation importante du couple de démarrage et le moteur pourra alors démarrer en charge, la pointe de courant au démarrage sera diminuée.

    - Couple maximum :

    Cette valeur était atteinte lorsque

    - Couple de démarrage

    On en concluait que :

    - La valeur du couple maximum est constante, à tension d'alimentation et fréquence constantes. Elle ne dépend pas de la valeur de la résistance rotorique.

    - Son abscisse varie avec g, puisque se produit pour

    Si augmente, l'abscisse de se déplace vers les glissements plus élevés donc, vers les vitesses plus faibles.

    - Le couple de démarrage augmente avec la résistance rotorique

    Les courbes de la figure 6 illustrent ces propriétés. Elles correspondent chacune à une valeur différente de la résistance rotorique, on obtient donc :

    - Une diminution du courant dans les enroulements rotoriques par conséquent, une diminution du courant absorbé au démarrage.

    - Une augmentation du cos au démarrage. En effet, on a : puisque est élevé au démarrage, on a intérêt à augmenter pour diminuer le déphasage Ce dernier point explique que, même si on diminue, le couple du moteur qui peut s'écrire : augmente au démarrage par suite de l'augmentation importante de à cette valeur théorique.

    I.4.1.3. Moteur asynchrone synchronise

    I.4.1.3.1. Moteur asynchrone à rotor lisse

    Le moteur synchrone possède :

    - Un couple de démarrage nul

    - Un bon facteur de puissance

    Le moteur asynchrone possède :

    - Un bon couple au démarrage (si le rotor est bobiné)

    - Un mauvais ( facteur de puissance

    On cherche à avoir un moteur qui présente les bonnes caractéristiques du moteur synchrone et du moteur asynchrone.

    I.4.1.3.1. Fonctionnement et constitution

    - Le stator est identique à celui d'un moteur synchrone.

    - Le rotor est bobiné et comporte le même nombre de pôles que le stator. De plus, il peut être relié à une source de courant selon le schéma ci-dessous.

    Au démarrage, l'interruption K se trouve en (a). Le moteur démarrage comme un moteur asynchrone bobiné classique.

    A l'approche du synchronisme, l'excitatrice est mise en service (k ou b). Et le courant continu réglé pour avoir

    Le moteur s'accroche et tourne alors au synchronisme. Un tel moteur peut décrocher ; lors d'une surcharge il ne s'arrête pas mais tourne en synchrone et reprend sa marche synchrone une fois la surcharge disparue.

    On peut remplacer l'excitatrice à courant continu par des redresseurs secs.

    I.3.1.3.2. Utilisation

    Ce type de moteur peut être utilisé dans le cas où il est nécessaire de compenser le d'une installation.

    Il possède un couple de démarrage important. Se synchronise automatiquement et revient de lui-même au synchronisme après une surcharge.

    Il est fabriqué pour des puissances de 5 à 1000 KVA.

    I.4. La commande des broyeurs

    Rwashi mining a deux sections de broyage : le broyage primaire qui est semi-autogène et broyage secondaire où nous nous intéressons dans ce travail qui est constitué de cinq broyeurs à boulets dont les broyeurs 1 et 4 qui sont actionnés par des moteurs asynchrones synchronisés et les broyeurs 2,3 et 5, qui sont actionnés par des moteurs asynchrones à bagues.

    Le choix technologique de ce deux types de moteurs est basé sur leurs avantages celui d'avoir :

    - Un bon couple de démarrage

    - Possibilité d'avoir un bon et ainsi compenser l'installation

    I.4.1. Circuit de puissance

    a. moteur asynchrone synchronisé

    Figure 8 moteur asynchrone synchronisé

    b. moteur asynchrone à rotor bobiné

    Figure 9 moteur asynchrone

    Circuit de puissance

    Dans le circuit de puissance de moteur actionneur de broyeur secondaire nous retrouvons les éléments suivants :

    - Le discontacteur

    - Le relais de protection moteur

    - Les appareils des mesures

    - Vapormatique ou résistance rotorique du moteur

    - Générateur à courant continu pour les broyeurs 1 et 4

    a. Le discontacteur

    Le discontacteur est un disjoncteur qui est muni des fusibles à moyenne tension(MT) et qui est manipulé manuellement ou automatiquement, à distance ou localement.

    Les fusibles moyennes tensions (MT) protègent le moteur contre le défaut de court-circuit et des surintensités.

    En cas de court-circuit, les fusibles fondent et percutent sur tringle mécanique qui agit sur le disjoncteur, ce dernier ouvre le circuit d'alimentation du moteur.

    b. Relais de protection moteur

    Le relais de protection du moteur est un relais électronique, qui est équipé d'un microprocesseur basé en unité de protection, spécifiquement désigné d'être employé sur les moteurs dont la charge peut aller jusqu'à 2000 A.

    Le relais de protection du moteur reçoit les informations de courant et de tension à partir de transformateur d'intensité(IT) et du transformateur de potentiel (TP) qui sont montés dans la cellule.

    Le relais de protection moteur protège le moteur contre :

    - Les surcharges

    - Les déséquilibres de phases

    - Les défauts de terre

    - Les défauts de phases

    - Les surtensions

    En agissant sur un contact normalement fermé NF ou normalement ouvert NO qui à son tour agit sur un relais et qui fait déclencher le discontacteur électriquement à partir de sa bobine d'enclenchement.

    c. Les appareils des mesures

    - Nous avons les ampèremètres de 200A/1A qui nous donnent les intensités de chaque phase à partir des T.I.

    - Nous avons les appareils de mesure digital qui nous donnent les valeurs en digital à partir de TI et TP:

    o La tension

    o Intensité de chaque phase

    o Puissance apparente

    o Puissance active

    o Puissance réactive

    o Facteur de puissance

    o Fréquence

    d. Vapormatique

    Vapormatique ce sont des résistances liquides, elles sont insérées dans le circuit rotorique afin de permettre le démarrage avec un grand couple et un faible pointe de courant de démarrage.

    Ces deux types des moteurs démarrent avec les résistances rotoriques

    e. Générateur

    Le générateur est une dynamo shunt entraînée par un moteur asynchrone triphasé, permet d'alimenter le rotor en courant continu juste après le démarrage pour que le moteur puisse fonctionner en moteur asynchrone synchronisé et comme nous l'avons démontrée au paragraphe précédent du fonctionnement en moteur synchrone qui avait l'avantage lorsqu'il est surexcité de pouvoir compenser l'installation en puissance réactive.

    I.4.2. Circuit de commande

    · Conditions de démarrage

    Le moteur démarre si seulement si les conditions suivantes sont réalisées.

    1. Haute Pression et débit d'huile de lubrification est bonne, pompe d'huile de lubrification en marche

    2. Basse Pression et débit d'huile de lubrification est bonne, pompe d'huile de lubrification en marche.

    3. Vapormatique (résistance rotorique) sont en place

    4. Générateur en marche pour les broyeurs 1et 4 qui sont actionnés par des moteurs asynchrones synchronisés

    5. L'une de pompe cyclone 03-PMP-01 ou 03-PMP-02 en marché.

    6. Graissage de la couronne dentée, pompe de graissage en marche.

    N.B. :

    - le démarrage se fait avec une temporisation (temps d'avertissements)

    - la machine peut s'arrêter quelques temps après le démarrage si les séquences du vapormatique ne se terminent pas comme prévu

    - le moteur démarre en 3 temps.

    FUSIBLE : le contact s'ouvre en cas de fusion d'un fusible de puissance

    INTERLOCK : le contact s'ouvre lorsque la porte du discontacteur n'est pas bien fermée.

    GENERATEUR : le contact se ferme lorsque le générateur est en marche

    GRAISSAGE : le contact se ferme quand le système de graissage de la couronne dentée fonctionne sans problème

    LUBRIFICATION haute et basse pression: les contacts se ferment lorsque la pression et le débit d'huile des deux paliers sont au-dessus de seul de réglage, les 2 pompes en marches.

    VAPORMATIQUE : le contact est fermé

    - lorsque la température de l'électrolyte est bonne

    - lorsque les séquences d'élimination s'effectuent sans aucun problème

    03-PMP-01 : le contact se ferme lorsque la pompe cyclone en marche

    03-PMP-02 : le contact se ferme lorsque la pompe cyclone est en marche

    AVERTISSEUR : une lampe s'allume et une sonnerie pour signaler que le broyeur démarre dans les secondes qui suivent

    DEFAUT ELEC : en cas de défaut une lampe s'allume pour signaler le défaut

    FUSIBLE FONDU : une lampe s'allume au cas où les fusibles ont fondu

    VCC Ferme : une lampe s'allume si toutes les conditions de démarrage ont été réunies

    VCC OUVERT : une lampe reste allumer si une condition de démarrage n'est pas réunie.

    II.1. LES AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS

    II.1.1. L'automatisme

    Par définition, nous savons que l'automatisation est le moyen de production automatique et continue qui permet d'améliorer les conditions de travail de perfectionner le produit, d'augmenter la capacité de production, de réduire le prix de revient et d'accroître la sécurité des travailleurs.

    II.1.1. Conception d'un système automatisé

    Dès sa conception, un système à automatiser doit être décomposé en deux parties :

    - la partie commande que l'on appelle aussi automate élabore les ordres nécessaires à l'exécution du processus, en fonction de rendus d'exécution qui lui sont fournis par la partie opérative ; la partie commande assure le traitement logique des informations et échange des informations avec l'extérieur du système pilote, usager, surveillant...dont elle reçoit les consignes et à qui elle fournit des comptes rendu visuels ou sonores.

    - La partie opérative ou la partie puissance qui effectue les opérations en exécutant les ordres qui lui sont donnés par la partie commande.

    Figure 12 systèmes automatisés

    Un système automatisé est défini en deux niveaux :

    1. Premier niveau : spécifications fonctionnelles

    Décrit le comportement de la partie commande vis-à-vis de la partie opérative. C'est le rôle des spécifications fonctionnelles qui permettent ou concepteur de comprendre :

    - Ce que l'automatisme doit faire face aux différentes situations pouvant se présenter

    - Quel devra être le rôle de la partie commande à construire, elles doivent donc définir de façon claire et précise les différentes fonctions, informatique et commandes impliquées dans l'automatisation de la partie opérative ainsi que les sécurités des fonctionnements prévues.

    2ème niveau : spécification technologique et opérationnelle

    Complète les exigences fonctionnelles et apporte, grâce aux spécifications technologiques et opérationnelles, les précisions indispensables aux conditions de fonctionnement des matériels. Les spécifications technologiques précisent les conditions dans lesquelles l'automatisme devra physiquement s'inverser dans l'ensemble que constituent le système automatisé et son environnement.

    Lorsque des spécifications sont exprimées au langage courant, il y a un risque permanent d'incompréhension ou de malentendu entre rédacteur et lecteur d'un cahier de charge.

    En effet, certains mots sont peu précis, mal définis, possèdent plusieurs sens ou sont extrait d'un jargon technique incompréhensible pour les non-initiées

    C'est pourquoi, il est utile de disposer d'un outil de représentation d'un cahier de charge qui doit être normalisé

    (Association française pour la cybernétique économique et technique) AFCET et (Agence national pour le développement de la production automatisé) ANDPA ont mis au point et développé une représentation graphique qui traduit, sans ambigüité, l'évolution du cycle d'un automatisme séquentiel.

    Le diagramme fonctionnel est le GRAFCET (graphe de commande étape transition) que nous parlerons dans le paragraphe suivant.

    II.1.1.2. GRAFCET

    Le graphe de commande étape transition permet de décrire les comportements attendus de l'automatisme de commande face aux informations qu'il reçoit en imposant une démarche rigoureuse, éventuellement hiérarchisée, évitant ainsi les incohérences dans le fonctionnement.

    A chaque niveau de description ce diagramme peut être affiné et corrigé sans nécessiter la remise en cause des parties déjà étudiées. (Suivant NF C03-190).

    II.1.1.2.1. Eléments de base

    Le GRAFCET se compose d'un ensemble :

    - D'étape auxquelles sont associées des actions.

    - De transitions (réceptivités) auxquelles sont associées des réceptivités.

    - De liaisons orientées reliant les étapes aux transitions et les transitions aux étapes.

    II.1.2.2. Description du fonctionnement

    Partie opérative

    Le GRAFCET permet de décrire le fonctionnement de la partie opérative il peut donc être tracé directement par le concepteur de la partie opérative sans exiger de connaissance propres aux technologies utilisées pour la partie commande.

    C'est un outil de dialogue entre le mécanicien, le chimiste, l'électricien ou tout autre spécialiste et l'automaticien.

    Ce premier Grafcet tracé en ne tenant compte que des informations directement liées ou processus de fabrication ou de transformation est appelé GRAFCET de niveau 1.

    Partie commande

    Le Grafcet permet l'étude de la partie commande. Le GRAFCET de niveau 1, tracé en tenant compte uniquement du fonctionnement de la machine, et ensuite aménagé en prenant en compte la réalité des capteurs et des actionneurs. Nous obtenons ainsi le Grafcet de niveau 2.

    Il conduira au schéma ou au diagramme de la partie commande lorsque nous aurons tenu compte des contraintes propres au matériel utilisé pour la réalisation de la partie commande.

    II. Automate programmable industriel API

    II.2.1. Définition et fonction

    L'automate programmable industriel est un dispositif électronique programmable, destiné à la commande de processus industriels par un traitement séquentiel, il envoie des ordres vers les pré-actionneurs (partie opérative) à partir des données d'entrées (capteurs, partie commande) et d'un programme informatique.

    En d'autre terme un API est un appareil électronique qui comporte une mémoire programmable à l'aide d'un langage adapté, pour le stockage interne d'instruction comportant les fonctions d'automatisme :

    - Logique séquentiel et combinatoire

    - Temporisation

    - Comptage, décomptage, comparaison

    - Calcul arithmétique

    - Réglage, asservissement, régulation...

    II.2.2. Configuration

    L'automate programmable industriel API étant une machine informatique de nombreux périphérique peuvent y être raccordée, suivant la notice du périphérique et la phase de travail concernée, mise au point du programme ou exploitation, l'API peut traiter les informations générées par un périphérique ou assurer la commande de ce dernier.

    Figure 13 configuration de l'automate

    Un automate programmable industriel est constitué de plusieurs éléments mise ensemble qui fondent son architecture :

    - L'unité de traitement ou processeur

    - Zone d'espace mémoire

    - Système modulaire d'entrées et sorties (interfaces)

    - Dispositif d'alimentation

    L'unité centrale est le regroupement du processeur et de la mémoire centrale, elle commande l'interprétation et l'exécution des instructions du programme.

    II.2.2.1. Rôle et fonctionnement

    II.2.2.1.1. Processeur

    Dans un système de traitement d'information le processeur est l'unité fonctionnelle capable d'interpréter et exécuter les instructions du programme.

    Dans un API le processeur gère l'ensemble des échanges informationnels en assurant :

    - La lecture d'information d'entrée

    - L'exécution des instructions du programme mis en mémoire.

    Suivant sa puissance de traitement le processeur peut exécuter des instructions relatives à des opérations :

    - Logique

    - Arithmétique, addition, soustraction

    - Des mémorisations et transfert de mémoire, de pas à pas

    - De comptage, décomptage, comparaison, régulation, décalage

    - Lecture des entrées, écriture des sorties

    - Temporisation

    Fonctionnellement le processeur comprend :

    · Une unité logique(UL) ou une unité arithmétique et logique(UAL) qui traite :

    - Des opérations arithmétiques : addition, soustraction, décalage, rotation

    · Un accumulateur, registre d'instruction et de travail dans lequel se range le résultat d'une opération.

    · Un registre d'instruction, où sont rangées durant le temps de traitement les instructions à interpréter et à exécuter.

    · D'un décodeur d'instruction, circuit qui transforme les instructions d'un programme en signaux de commande nécessaire à l'UAL, aux registres et au bus de contrôle.

    · Un compteur du programme, registre qui contient l'adresse de la prochaine instruction à exécution.

    II.2.2.1.2. Mémoire centrale

    La mémoire centrale est aussi désignée : espace mémoire. C'est l'élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et restituer des données. Dans une zone, où un emplacement de la mémoire une information est écrite, effacée ou lie.

    Les mémoires utilisées dans un API peuvent être :

    - Durant la phase d'étude et de mise au point du programme :

    § Des mémoires vives(RAM)

    § Des mémoires EAPROM

    § Des mémoires mortes (ROM et PROM)

    § Des mémoires programmables (EPROM et REPROM)

    En plus de la nature technologique des mémoires cette zone est caractérisée par :

    - Sa capacité utile, exprimée en k mots (1024 mots)

    - Son organisation interne :

    § Nombre d'éléments modulaires utilisés

    § Format des mots mémorisés, de 1 à 32 bits

    - Son organisation logicielle qui impose à l'automaticien des zones affectées à des familles d'information.

    II.2.2.1.3. Interfaces

    a. Définition

    La structure d'un système automatisé fait apparaître trois parties essentielles qui sont :

    - La partie opérative

    - La partie commande

    - L'opérateur

    Ces différents éléments doivent échanger des informations logiques, or, la nature des signaux échangés, n'est pas toujours compatibles avec la « technologie » de la partie destinataire, la partie commande d'un système automatisé, traite des signaux logiques, électriques ou pneumatiques, des qualités et niveaux bien définies

    Des interfaces d'entrées transforment les informations en provenance de l'extérieur, en signaux adaptés à la partie commande. Universellement les signaux en provenance de la partie commande doivent être adaptés ou dialogue avec l'opération (voyant, affichage, etc.) ou à la nature et à la puissance nécessaire à l'alimentation des actionneurs.

    b. Classification

    Le réseau d'interfaces est constitué de quatre grandes catégories d'appareils :

    - Les interfaces de puissances : ils délivrent aux actionneurs, au moment voulu, l'énergie qui leur nécessaire.

    - Les capteurs : ils transforment les grandeurs physiques à détecter sur la partie opérative (position, force, vitesse, pression, etc.) en signaux adaptés aux traitements de la partie commande.

    - Le bouton poussoir et clavier : ils permettent à l'opérateur de communiquer des informations à la partie commande.

    - Les voyants et affichage : ils renseignent l'opérateur sur la situation de la partie commande ou de la partie opérative. Le classement le plus simple, consiste à réduire à deux les types d'interfaces.

    - Les interfaces d'entrées : qui adaptent les signaux en provenance de périphérique vers la partie commande.

    - Les interfaces des sorties : qui adaptent les signaux en provenance de la partie commande vers leurs exploitations (périphérique).

    II.2.2.1.3.1. Capteurs

    Tout problème d'automatisme commence par celui de la saisie d'information provenant du système à automatisé.

    Les capteurs créent, à partir d'information de nature diverse, prise sur l'unité de production, des informations utilisables par la partie commande afin que celui-ci puisse les traiter et envoyer les informations convenablement aux différents actionneurs.

    Les informations ont pour origine :

    - L'unité de production

    - L'opérateur ou le dépanneur.

    a. Différents types d'informations délivrés par les capteurs

    - Information à caractère logique : le signal supportant l'information ne peut prendre que deux états.

    - Information à caractère analogique : le signal supportant l'information peut varier de façon continue.

    - Information à caractère numérique : le signal supportant l'information est quantifiable, il varie de façon discrète (par incrément)

    b. Nature technologique des signaux transmis

    Les signaux transmis peuvent, sur le plan technique, se présenter sous des formes variées que nous classerons en trois catégories :

    - Signal pneumatique : le capteur délivre une pression d'air(ou d'un autre gaz) qui varie en fonction du signal d'entrée (la grandeur physique).

    - Signal électrique : le capteur établit ou interrompt un circuit électrique en fonction du signal d'entrée.

    - Signal électronique : la résistance apparente en sortie du capteur varie en fonction du signal d'entrée.

    c. Structure du capteur

    La grandeur physique source, d'information agit sur l'étage de détection : de cet étage sort un signal qui est amplifié et adapté dans l'étage de sortie (fig. 13).

    d. Différents types des capteurs

    Parmi les capteurs existant, nous allons énumérer les plus répandus ; ce sont ceux qui permettent de capter la présence, un déplacement ou une rotation, un niveau, une pression, une température, un courant électrique, une tension.

    Nous citons :

    - Capteurs de présence

    - Capteurs de niveau

    - Capteurs de rotation

    - Capteurs de déplacement

    - Capteurs de niveau

    - Capteurs de pression

    - Capteurs de début

    - Capteurs de température

    - Capteurs de vitesse

    - Capteurs de force

    - Capteurs de position

    - Capteurs de signale électrique nous avons TI, TP

    II.2.2.2. Les pré-actionneurs

    Reçoivent les informations du système par l'intermédiaire des interfaces de sorites et agissent à leurs tour sur les actionneurs, il s'agira par exemple d'ouvrir une vanne, de commander le déplacement d'un chariot, de déclencher l'ouverture d'une porte ou d'un volet, etc.

    La plupart de ces actionneurs seront dotés d'un moteur réalisant la manoeuvre recherchée.

    Le courant délivré par le processeur n'étant pas suffisant pour actionner directement ces moteurs il faudra donc disposer de contact-relais.

    Dans un très grand nombre de cas, le processeur enverra donc ses ordres à un relais, il suffira pour cela d'une seule information binaire donc logique tout ou rien(TOR).

    Dans d'autres cas l'actionneur peut requérir différents niveaux de commande. On peut aussi avoir à faire à des actionneurs fonctionnant en courant continu et sensibles à une tension ou à un contact délivré par la commande.

    Dans ce cas, comme la logique du processeur ne peut délivrer que des nombres digitaux, on aura recours à un convertisseur digital-analogique capable de convertir de nombres binaires (en général de 8,10 ou 12 bits) en un courant proportionnel au nombre binaire affiché en entrée.

    Un convertisseur courant-tension est alors souvent nécessaire avant l'interface de puissance. On fait appel pour cela à un amplificateur opérationnel.

    II.3. Programmation des automates

    Nous savons à présent que le programme d'un automate était établi à partir d'ordres élémentaires : les instructions ce sont elles qui permettent d'effectuer des opérations à partir d'informations délivrées par les capteurs (variables d'entrées) et les auxiliaires de commande à intervention humaine. Le résultat de ces opérateurs peuvent intervenir sur des variables des sorties ou des variables internes.

    Etablir un programme consiste à écrire, à l'aide des instructions des bases et des repères attribués aux variables, la suite d'expressions décrivant les opérations logiques ou numériques à exécuter, chaque expression comprend deux parties successives.

    - Une zone de « test » exprimant les conditions logiques correspondant aux opérations à effectuer.

    - Une zone d'action exprimant quel ordre est à exécuter par l'automate

    C'est ainsi nous avons plusieurs sortes de langage de programmation que nous énumérons.

    - Langage booléen

    - Langage Grafcet(SFC)

    - Langage organigramme

    - Langage à contact(LD)

    - Langage liste d'instruction(LIST)

    - Langage littéral structuré(ST)

    - Schéma blocs fonctionnels(FBD)

    Ces langages sont définis dans la norme CEI 61131-3

    II.3.1. Principe de programmation des automates

    Les programmes automates sont constitués d'une suite d'instruction ; on distingue dans un programme automate, trois types d'instructions :

    - Les instructions relatives à l'acquisition des informations d'entrée

    - Les instructions relatives au traitement logique et séquentiel du cycle

    - Les instructions relatives à l'affectation des sorties et à la commande des pré-actionneurs

    Chaque instruction est composée :

    - D'une adresse (numéro ligne)

    - D'un code opération (désignant le type d'opérateur à exécuter)

    - D'un opérande (variable ou objet sur lequel s'effectue l'opération)

    II.4. fonctionnement de l'automate

    Les fonctionnements logique existent à l'intérieur de l'automate ; l'automate lit en permanence et à grande vitesse les instructions de programmation dans la mémoire selon la modification des entrées, il réalise les opérations logiques entre les informations d'entrées et des sorties. L'automate est caractérisé par un fonctionnement cyclique ou synchrone de l'unité centrale.

    Ce mode de fonctionnement entraine :

    · Un traitement séquentiel des opérations qui sont effectués les unes après les autres.

    · Sous le contrôle d'une horloge qui en assure le séquencèrent.

    Dans un cycle automate les actions suivantes sont réalisées :

    · Acquisition synchrone des entrées et mémorisation.

    · Exécution du programme défini par l'utilisateur.

    · Affectation synchrone des sorties.

    II.5. gestion des automates

    Pour des raisons de gestion centralisée, de communication et de maintenance, les automates sont montés en réseau et peuvent entretenir des genres de liaisons :

    · Communication homme/machine.

    · Communication à distance avec d'autres automates.

    · Communication locale avec des convertisseurs machines.

    II.6. Condition d'emploi et sécurité de fonctionnement

    II.6.1. Condition d'emploi

    Le fonctionnement d'un API dans un milieu industriel risque d'être perturbé :

    - Par des conditions limites d'influences externes :

    § Température

    § Humidité

    § Vibration

    - Par des défaillances du réseau de distribution d'énergie

    - Fluctuations des tensions et/ou de fréquence

    - Microcoupure de l'ordre de quelques dixièmes de seconde.

    - Coupure brève d'une à plusieurs secondes

    - Parasites industriels

    La norme NFC 03-850 fixe de limites d'utilisation au-delà de quelles l'API risque de subir de perturbation qui affecterait son bon fonctionnement.

    II.4.2. Sécurité de fonctionnement

    Dans un système industriel informatisé l'API est un des constituants. A ce titre son comportement fonctionnel doit permettre d'assurer la sécurité des personnes et des matériels pour l'API, cette sécurité doit se traduire par son aptitude à ne pas exécuter d'ordre non proportionnel, et sa fiabilité est dans tous les cas inférieure à celle de son composant le moins fiable.

    Mais la fiabilité de l'API n'est pas seul facteur qui influence sur le niveau de la sécurité globale du système. Il faut prendre en compte l'ensemble, partie opérative, API et leur interconnexion.

    Le contrôle de la sécurité de fonctionnement impose à l'API les fonctions de test, relatives aux différents maillons de la chaîne du traitement des informations, c'est-à-dire au niveau :

    - L'acquisition des données : test dynamique du capteur et de sa ligne de raccordement en général, par exemple, des impulsions sur la ligne.

    - Du traitement des informations : test de l'exécution des instructions du programme et du bon fonctionnement synchrone de l'unité centrale par le dispositif chien de garde.

    - De la commande des sorties : test de la charge et de sa ligne de raccordement par une mesure du courant.

    Lorsqu'un des dispositifs de test détecte une panne, une procédure d'arrêt, préalablement définie, est mise en oeuvre par l'API qui impose au système une position de sécurité.

    CHAPITRE III. COMMANDE DES BROYEURS SECONDAIRES PAR AUTOMATE PROGRAMMABLE INDUSTRIEL

    La réalisation de la partie commande peut se faire par association de fonctions logiques (ou contacts) chaque fonction utilisée à un rôle différent dans l'élaboration des ordres de commande.

    Ces fonctions logiques sont raccordées entre elles par de connexions (fils électriques, circuit imprimé, tubes, etc.) d'où le nom de la logique câblée utilisée pour toutes les parties commandes aussi réalisées.

    Une autre possibilité existe : utiliser une fonction de chaque type (ET, OU, mémoire, etc.) pour réaliser le fonctionnement recherché mais il est alors nécessaire d'utiliser plusieurs fois chaque fonction en la raccordant différemment à chaque utilisation.

    La description de la suite des fonctions à utiliser et de raccordements à effectuer à chaque utilisation constitue un programme, une partie commande réalisée selon ce principe est dite en logique programmée.

    III.1. l'inconvénient de la logique câblée par rapport à la logique programmée

    · La logique câblée n'utilise que les fonctions logiques nécessaires au fonctionnement de la partie opérative, elle impose l'utilisation d'autant de fonctions logiques que le fonctionnement le nécessite, il existe une limite au-dessus de laquelle elle est plus coûteuse et plus volumineuse que la logique programmée.

    · Du point de vue souplesse la logique câblée ne se prête pas mieux tandis que la logique programmée est déterminée par le programme et peut être modifié sans intervention sur le câblage, d'où une souplesse à laquelle ne peut prétendre la logique câblée.

    · De par son principe, la logique programmée utilise beaucoup moins de connexions que la logique câblée ; or les points de connexion sont les points faibles de partie commande.

    Sous cet aspect, la logique programmée qui est l'automate programmable industriel est plus compétitif que le circuit de câblage à relais.

    III.2 étude et observation du problème

    La commande actuelle du broyage secondaire est à logique câblée ; comme nous l'avons démontre précédemment que cette logique est tributaire de beaucoup de conséquences qui font à ce qu'à la longue sa fiabilité', son dynamisme ne prête plus assurance, nous pouvons citer quelques unes de ces difficultés :

    - Le contrôle de la température au niveau des paliers se fait manuellement par un operateur avec toute la maladresse qui caractérise l'être humain.

    - Au niveau de la lubrification, un relais défectueux pourrait signaler que la pression ne pas normale hors que la lubrification se déroule normalement.

    - La poussière et l'humidité qui sont les agents destructeurs de point de contacts et connexions aux différents relais.

    - Lorsque les séquences d'élimination de résistances rotoriques ne se font plus normalement cela est dû souvent aux relais temporisés défectueux.

    III.3. élaboration de cahier de charge

    III.3.1. énoncé technologique du problème

    La tâche consiste à commander les moteurs d'entrainements des broyeurs par automate programmable industriel.

    Les broyeurs à chutes sont de cylindres tournant autour de leur axe horizontal et supportés par des tourillons creux, la rotation est assurée par une couronne dentée circulaire qui est fixée sur l'enveloppe externe du broyeur et qui est entrainée par un pignon relié au réducteur de vitesse de moteur.

    Les paliers sont des organes utilisés en construction mécanique pour supporter et guider, en rotation des arbres de transmission ; les tourillons sont supportés par les deux paliers en amont et en aval du broyeur, ces paliers ont pour rôle de permettre un mouvement libre de l'axe.

    Pour réduire les efforts de frottement, l'usure entre les pièces en contacts et en mouvement l'une par rapport à l'autre, évacuer une partie de l'énergie thermique engendrée par ce frottement, ainsi qu'éviter la corrosion entre les pièces en contacts qui sont les tourillons et les coussinets, la couronne dentée, deux modes de lubrifications sont pratiquées aux niveaux des paliers et le graissage au niveau de la couronne dentée :

    - La lubrification haute pression de 30 à 40bars ; l'huile est introduite dans les paliers de bas vers le haut pour soulever l'axe, le tenir horizontalement, éviter que la charge du broyeur puisse se sentir sur les paliers.

    - La lubrification basse pression de 3 à 5bars se fait aux niveaux des chapeaux pour l'arrosage complet.

    Les tourillons et les paliers sont des pièces métalliques en contact et en mouvement ; il y a des élévations des températures dans les paliers malgré la lubrification. Ces températures deviennent néfastes au delà de 40°C, d'où un contrôle minutieux de la température est prépondérant.

    Les broyeurs sont actionnés par des moteurs asynchrones triphasés à démarrage par élimination des résistances rotoriques et aussi les moteurs asynchrones synchronisés à élimination des résistances rotoriques.

    III.3.2. Conditions de démarrage et de fonctionnement des broyeurs

    Le broyage secondaire est constitué de cinq broyeurs à boulet actionnés par deux types de moteurs dont les moteurs asynchrones synchronisés pour les broyeurs 1 et 4, les moteurs asynchrones pour les broyeurs 2,3 et 5.

    Pour que les moteurs d'entraînements puissent démarrer et fonctionner, les conditions suivantes doivent être réunies :

    · Le système de graissage fonctionne sans problème

    · Que les pompes de lubrification basse et haute pression soient en marche

    · Températures aux niveaux des paliers admissibles

    · Générateur en marche pour le broyeur1 et 4 qui sont actionnés par des moteurs asynchrones synchronisés

    · Que l'une des deux pompes cyclone soit en marche

    · Fusibles non fondus et pas de défaut électrique

    · Interlock : le couvercle de l'armoire abritant le discontacteur soit hermétiquement fermé

    · Température des résistances rotoriques (vapormatique, ou résistance liquide) admissible.

    Au cours de fonctionnement, la machine s'arrête aussitôt si l'une de conditions énumérées ci-haut n'est pas vraie. Le moteur démarre en 3 temps, chaque séquence prend 10 secondes.

    III.4. Grafcet de fonctionnement

    Le programme de l'automate ne peut être écrit avant que l'on ait analysé en détail toutes les fonctions qu'il doit remplir et l'ordre dans lequel il doit les remplir. Cette analyse se fait au moyen d'un outil standardisé qui est le GRAFCET.

    En effet, le fonctionnement d'un automate peut être représenté graphiquement par des successions :

    - d'étapes auxquelles sont associées des actions

    - de transitions auxquelles sont associées des réceptivités (des informations provenant des capteurs).

    III.4.1. Grafcet fonctionnelle

    Le Grafcet fonctionnelle ou Grafcet de niveau 1 décrit en claire les différentes actions à effectuer à chaque étape ainsi que les réceptivités conditionnant chacune des transitions d'une étape vers la suivante.

    En se basant de l'énonce technologique et des conditions de démarrage et des fonctionnements nous pouvons tracer les Grafcet suivants :

    a. Grafcet fonctionnel de broyeurs 1 et 4

    b. Grafcet fonctionnel pour les broyeurs 2,3 et 5

    Etape 1 : étape initiale

    Transition : 1-2 : validée par la réceptivité «  ordre de démarrage » départ cycle

    Etape 2 : alerte de démarrage

    Transition 2-3 : validée par la fin de l'alerte démarrage et ainsi que toutes les conditions réunies

    Etape 3 : démarrage de moteur en 1er temps

    Transition 3-4 : validée par le passage en 3ème temps et toutes les conditions réunies

    Etape 5 : 3ème temps et marche normale pour les broyeurs 2,3 et 5 pour les 1 et 4 c'est le 3ème temps de démarrage

    Transition 5-6 : validée par le passage en mode synchrone pour broyeurs 1 et 4

    Transition 3-6 : validée si toutes les conditions ne sont pas réunies

    Etape 6 : marche en mode synchrone pour les broyeurs 1 et 4, alerte défaut pour broyeurs 2,3 et 5

    Transition 3-7 : validée par conditions non réunies (broyeur 1 et 4)

    Transition : 4-7 : validée par conditions non réunies (broyeurs 2,3 et 5)

    Etape : 7 : alerte défaut (broyeurs 1 et 4 aussi 2,3 et 4)

    Transition : 4-8 : valide par condition non réunies (broyeurs 1 et 4)

    Etape 8 : alerte défaut (broyeurs let 4 aussi 2,3 et 5)

    Transition : 8-1 : validée par arrêt cycle (broyeurs 2,3 et 5)

    Transition 5-9 : validée par conditions non réunies (broyeurs 1 et 4)

    Etape 9 : alerte défaut (broyeurs 1 et 4)

    Transition 6-10 : validée par condition non réunies (broyeurs 1 et 4)

    Etape 10 : alerte défaut (broyeurs 1 et 4)

    Transition 10-1 : validée par arrêt cycle

    III.4.2. Grafcet technologique

    Le Grafcet de 2ème niveau est plus étroitement lié à la nature :

    - Des actionneurs dont la commande permet d'obtenir l'action à réaliser.

    - Des capteurs délivrant les informations logiques permettent de valider les transitions.

    a. Grafcet technologique pour les broyeurs1 et 4

    b. Grafcet technologique pour les broyeurs 2,3 et 4

    III.4.2.1. Définition des éléments de ces Grafcet

    Comme nous avons cinq broyeurs dont 2 leur fonctionnement est illustré par le Grafcet technologique a et les 3 broyeurs leur fonctionnement est illustré par le Grafcet technologique b. L'indice i qui est sur chaque réceptivité et action signifie le numéro du broyeur.

    Mi représente les récepteurs suivants :

    - Pour les broyeurs1 et 4 :

    - pour les broyeurs2, 3et 5:)

    Ni représente les réceptivités suivantes :

    - Pour les broyeurs1 et 4 :

    - Pour les broyeurs 2,3 et 5: +

    III.4.3. Les entrées et sorties de l'installation

    Pour la définition des entrées et sorties correspondantes à chaque étape, nous nous servirons pour cela de la vue technologique et de Grafcet fonctionnelle et technologique

    III.4.3.1. Les entrées

    Pour le captage des informations venant du processus à commander, la partie commande à besoin des capteurs suivants :

    a. Les capteurs de pression de lubrification

    On peut être amené à détecter une pression pour obtenir, entre autres l'arrêt automatique de la machine à de baisse de la pression d'huile ou manque de pression d'huile.

    Le manostat est un dispositif qui nous permet de prendre la valeur d'une pression donnée.

    Pour la basse pression de lubrification des paliers nous utilisons le manostat qu'on appelle aussi capteur à membrane qui a une plage de réglage de pression de 0,5 à 10 bars.

    Pour la haute pression de lubrification nous utilisons le capteur à piston qui est aussi un manostat avec une plage de réglage de 20 à 160 bars.

    b. Les capteurs de températures

    On imagine l'utilité de tels capteurs, notamment dans les endroits où la température peut varier jusqu'à mettre en difficulté les pièces ; la température aux niveaux des paliers, et aux niveaux de vapormatique (résistance liquide).

    Le dispositif le mieux adapté, c'est le thermocouple avec une gamme de température allant de 0 à 600°C. Notons que ce dispositif génère alors un signal analogique (variation d'un courant, d'une tension) qui est en général lié de façon linéaire à la mesure à enregistrer (ici la température). Pour que cette mesure puisse être utilisée par l'unité centrale de l'automate il faudra transformer la valeur analogique en valeur digitale (numérique). Un outil sera dispensable pour cela : Le convertisseur analogique numérique CAN

    c. Capteurs d'informations manuelles

    Le fonctionnement de la partie commande nécessite la connaissance de l'état de l'unité de commande.

    Ce sont des capteurs qui permettent la transmission des ordres manuels à la partie commande ; la partie commande dépend aussi des ordres émis par l'opérateur ou le dépanneur :

    - Capteurs à commande par pression (bouton poussoir) : dans notre cas nous avons le bouton poussoirs pour le départ du cycle et le bouton poussoir pour l'arrêt du cycle.

    - Capteurs à commande par levier (combinateur ou manipulateur) utilisés pour l'interlock (fermeture de l'armoire abritant le disjoncteur) et aussi pour des fusibles fondus.

    d. Les capteurs électriques

    Ces capteurs délivrent directement l'information sous forme d'un signal électrique émanant d'un appareil électrique ou électronique, ici nous avons le relais de protection moteur qui donne les informations en cas de défaut électrique et aussi un capteur électrique pour le générateur lorsqu'il est mis en fonctionnement.

    III.4.3.1.1. Listes de capteur

    Nos capteurs suivants :

    - L,l: les capteurs haute pression et basse pression

    - G : le capteur pour la sous pression de graissage

    - t° : le thermocouple pour les paliers

    - V : le thermocouple pour le vapormatique

    - F : le capteur à commande pour le fusible

    - I : le capteur à commande pour l'interlock

    - DCY : bouton poussoir départ cycle

    - ARR : bouton poussoir arrêt du cycle

    - D : capteur électrique pour le générateur

    - E : capteur électrique pour le relais de protection moteur (défaut électrique).

    III.4.3.2. Les sorties

    Les pré-actionneurs commandés par l'automate sont généralement des contacteurs, des voyants de signalisation.

    Nous avons les pré-actionneurs qui agissent directement sur les actionneurs :

    C: contacteur principal

    RC1 : contacteur d'élimination de résistance 1er cran

    RC2 : contacteur d'élimination de résistance 2ème cran

    RC3 : contacteur de marche en mode synchrone

    R1 : alerte de démarrage, de mise en marche de la lubrification basse et haute pression, mise en marche de système de graissage

    R2 : alerte de défaut

    III.5. Choix de l'automate programmable industriel

    Le choix d'une technologie de l'unité de traitement dépend de nombreux paramètres comme la capacité de traitement, vitesse de traitement, capacité de mise en réseau, multitâche, temps réel.

    Les critères de choix essentiels d'un automate programmable industriel sont :

    · Les compétences, expériences de l'équipe d'automaticien en mise en oeuvre et en programmation de la gamme d'automate

    · La qualité de service après-vente

    · Les capacités de traitements du processeur (vitesse, données, opération, temps réel...)

    · Le type des entrées/sortie nécessaires

    · Le nombre d'entrées/sortie nécessaire

    Pour ce qui est de ce travail notre choix s'est porté sur les automates Siemens SIMATIC S7-300

    III.5.1. Fonctionnalités de l'automate Siemens SIMATIC S7-300

    L'automate Siemens S7-300 est une plate-forme d'automatisation universelle pour des applications avec des architectures centralisées et décentralisées, orientée sécurité, motion control ou avec interface Ethernet/PROfinet intégrée.

    L'automate Siemens SIMATIC S7-300 peut s'intégrer également dans des solutions compactes ou dans des têtes de station pour traitement intelligent décentralisé.

    III.5.2. Caractéristique technique

    - CPU315-2DP Standard avec interface Ethernet/PROfinet intégrée, CPU compactes avec fonctions technologiques et périphériques intégrées

    - Modules d'entrées/sorties TOR et analogiques pour la quasi-totalité des signaux avec possibilité de traitement des interruptions et du diagnostic.

    - Modules pour emploi dans des zones à atmosphère explosive

    - Modules de fonctions technologiques

    Il a une simplicité de montage et sa grande densité d'implantation avec des modules au modulo 32 permettent un gain de place appréciable dans les armoires électriques.

    III.5.3. programmation de l'automate Siemens SIMATIC S7-300

    Le programme est l'ensemble ordonné des instructions à exécuter pour réaliser le fonctionnement recherché.

    Ce programme, est rangé dans la zone de la mémoire prévue à cet effet et appelée mémoire de programme. L'écriture du programme se fait en trois étapes :

    · Analyse du problème.

    · Rédaction du programme (programmation).

    · Introduction du programme dans la mémoire de programme.

    La gamme d'automates Siemens a un logiciel de programmation qu'on appelle Step 7.

    Step 7 permet l'accès aux automates Siemens, il permet de programmer individuellement un automate(en différents langages). Il prend également en compte le réseau des automates, ce qui permet d'accéder à tout automate du réseau (pour le programme).

    Le langage de programmation CONT, LIST, LOG, GRAPH font partie intégrante du logiciel de basse SIMATIC MANAGER.

    Le schéma à contact (CONT) est un langage de programmation graphique. La syntaxe des instructions fait penser aux schémas de circuit, CONT permet de suivre facilement le trajet du courant entre les barres d'alimentation en passant par les contacts, les éléments complexes et les bobines.

    La liste d'instruction (LIST) est un langage textuel proche de la machine .dans un programme LIST, les différents instructions correspondent, dans un large mesure, aux étapes par lesquelles la CPU traite le programme.

    Notons que le Step 7 permet aussi la création de la table de mnémoniques et la configuration matérielle.

    III.5.3.1. Rédaction du programme

    Le programme ci-dessous a été rédigé au départ en langage à contact(CONT) et par après converti en langage liste d'instruction(LIST) pour une bonne visibilité.

    Pour ce projet de programmation nous dévons écrire 5 programmes pour les 5 broyeurs dont nous avons 3 broyeurs actionnés par les moteurs asynchrones et 2 broyeurs actionnés par les moteurs asynchrones synchrones qui forment ainsi 2 groupes.

    Comme nous avons 2 groupes des machines nous écrirons 2 programmes qui seraient différents que par leurs opérandes et leurs variables internes :

    · FC1 : démarrage et fonctionnement de broyeur 1.

    · FC1 : démarrage et fonctionnement de broyeur 2.

    FC1 : DEMARRAGE ET FONCTIONNEMENT DE BROYEUR 1.

    Réseau 1 : départ cycle

    · Départ cycle

    A « marche » I2.7 .....Bouton marche

    S M0.7

    A (

    O « arrêt » I2.7 ......Bouton arrêt

    O M1.4

    )

    R M0.7

    A M0.7

    = M1.0

    Réseau 2 : alimentation de système de lubrification

    · Activation lubrification

    A M1.0

    = « contacteur1 » Q0.7 .....Contacteur d'alimentation de système de lubrification

    Réseau 3 : alimentation dispositif de graissage

    · activation graissage

    A M1.0

    = «graissage » Q1.0 ......Contacteur d'alimentation de système de graissage 

    Réseau 4 : alimentation alarme démarrage

    · Activation alarme

    A M1.0

    S M1.7

    A M1.3

    R M1.7

    A M1.7

    = « système alarme » Q1.1 .....Alimentation alarme démarrage

    Réseau 5 : condition supplémentaire de l'activation contacteur principal

    · Activation système contacteur principal

    A (

    O « pompe cyclone 1 »I1.4 ..... Signal pompe cyclone 1

    O « pompe cyclone 2 »I1.5 ...... Signal pompe cyclone 2

    )

    AN « lubrification bp »I1.6 ..... Basse pression lubrification

    AN « lubrification hp »I1.7 ..... Haute pression lubrification

    AN « graissage »I2.0 ..... Feedback graissage

    AN « vapormatique »I2.1 ..... Vapormatique

    AN « défaut électrique »I2.2 ..... Défaut électrique

    AN « fusibles fondus »I2.3 ..... Fusibles fondus

    AN « interlock »I2.4 ..... Interlock

    AN « générateur »I2.5 ..... Générateur en marche

    = M1.3

    Réseau 6 : alimentation de système de température

    · Comparaison de la température

    L PIW 260

    L DB2DBW4

    >I

    = M1.4

    Réseau 7 : alimentation du système contacteur principal

    · Activation système contacteur principal

    A (

    A M1.0

    A M1.3

    S M1.4

    AN M1.0

    R M1.4

    A M1.4

    )

    L S5T#10S

    SD T5

    AN M1.0

    R T5

    NOP O

    NOP O

    A T5

    = M1.2

    Réseau 8 : cas de défaut

    · Activation alarme défaut

    A M1.3

    NOT

    S M2.0

    A « arrêt »I1.7 ..... Arrêt cycle

    R M2.0

    A M2.0

    = « défaut »Q1.5 ..... Alarme défaut

    Réseau 9 : alimentation du contacteur principal

    · Contacteur principal

    A M1.1

    A M1.3

    = « contacteur principal »Q1.2 ..... Contacteur principal

    Réseau 10 : alimentation du contacteur d'élimination de résistances rotoriques 1esérie

    · Activation de 1esérie de résistances rotoriques

    A M1.1

    L S5T#10S

    SD T6

    AN M1.0

    R T6

    NOP O

    NOP O

    A T6

    = M1.2

    Réseau 11 : contacteur d'élimination de résistances 1e série

    · Elimination 1e série des résistances

    A M1.2

    = « contacteur 2 »Q1.3 ..... Contacteur d'élimination de résistances rotoriques

    Réseau 12 : alimentation du contacteur d'élimination de résistances rotoriques 2esérie

    · Activation de 2esérie de résistances rotoriques

    A M1.2

    L S5T#10S

    SD T7

    AN M1.0

    R T7

    NOP O

    NOP O

    A T7

    = « contacteur 3 »Q1.4 ..... Contacteur d'élimination des résistances rotoriques 2e série

    Réseau 13 : marche synchrone

    · Activation de système de marche synchrone

    A « contacteur 3 »Q1.4 ..... Contacteur d'élimination des résistances rotoriques 2e série

    L S5t#10S

    SD T8

    AN M1.0

    R T8

    NOP O

    NOP O

    A T8

    = « passage en marche synchrone »Q1.6 ..... Contacteur de marche synchrone

    FC1 : DEMARRAGE ET FONCTIONNEMENT DE BROYEUR 2.

    Réseau 1 : départ cycle

    · Départ cycle

    A « marche » I0.0 .....Bouton marche

    S M0.0

    A (

    O « arrêt » I1.3 ......Bouton arrêt

    O M0.5

    )

    R M0.0

    A M0.0

    = M0.1

    Réseau 2 : alimentation de système de lubrification

    · Activation lubrification

    A M0.1

    = « contacteur1 » Q0.0 .....Contacteur d'alimentation de système de lubrification

    Réseau 3 : alimentation dispositif de graissage

    · activation graissage

    A M0.1

    = «graissage » Q0.1 ......contacteur d'alimentation de système de graissage 

    Réseau 4 : alimentation alarme démarrage

    · Activation alarme

    A M0.1

    S M1.5

    A M0.3

    R M1.5

    A M1.5

    = « système alarme » Q0.2 .....Alimentation alarme démarrage

    Réseau 5 : condition supplémentaire de l'activation contacteur principal

    · Activation système contacteur principal

    A (

    O « pompe cyclone 1 »I0.1 ..... Signal pompe cyclone 1

    O « pompe cyclone 2 »I0.2 ...... Signal pompe cyclone 2

    )

    AN « lubrification BP »I0.3 ..... Basse pression lubrification

    AN « lubrification HP »I0.4 ..... Haute pression lubrification

    AN « graissage »I0.5 ..... Feedback graissage

    AN « vapormatique »I0.6 ..... Vapormatique

    AN « défaut électrique »I0.7 ..... Défaut électrique

    AN « fusibles fondus »I1.0 ..... Fusibles fondus

    AN « interlock »I1.1 ..... Interlock

    AN « générateur »I2.5 ..... Générateur en marche

    = M0.3

    Réseau 6 : alimentation de système de température

    · Comparaison de la température

    L PIW 258

    L DB2DBW2

    >I

    = M0.5

    Réseau 7 : alimentation de système de contacteur principal

    · Activation système contacteur principal

    A (

    A M0.1

    A M0.3

    S M0.5

    AN M0.1

    R M0.5

    A M0.5

    )

    L S5T#10S

    SD T1

    AN M0.1

    R T1

    NOP O

    NOP O

    A T1

    = M0.2

    Réseau 8 : cas de défaut

    · Activation alarme défaut

    A M0.7

    NOT

    S M1.6

    A « arrêt »I1.3 ..... Arrêt cycle

    R M1.6

    A M1.6

    = « défaut »Q0.6 ..... Alarme défaut

    Réseau 9 : alimentation du contacteur principal

    · Contacteur principal

    A M0.2

    A M0.3

    = « contacteur principal »Q0.3 ..... Contacteur principal

    Réseau 10 : alimentation du contacteur d'élimination de résistances rotoriques 1esérie

    · Activation de 1esérie de résistances rotoriques

    A M0.2

    L S5T#10S

    SD T2

    AN M0.1

    R T2

    NOP O

    NOP O

    A T2

    = M0.4

    Réseau 11 : contacteur d'élimination de résistances 1e série

    · Elimination 1e série des résistances

    A M0.4

    = « contacteur 2 »Q0.4 ..... Contacteur d'élimination de résistances rotoriques

    Réseau 12 : alimentation du contacteur d'élimination de résistances rotoriques 2esérie

    · Activation de 2esérie de résistances rotoriques

    A M0.4

    L S5T#10S

    SD T3

    AN M0.1

    R T3

    NOP O

    NOP O

    A T3

    = « contacteur 3 »Q0.5 ..... Contacteur d'élimination des résistances rotoriques 2e série et marche normale

    CONCLUSION

    Pour mener à bien ces actions la Rwashi mining a besoin d'un équipement adéquat et fiable, afin d'accroître sa production et répondre ainsi aux attentes de la population.

    La fragmentation qui est une partie incontournable dans le processus de production d'une entreprise minière, connaisse aujourd'hui des sérieux problèmes et plus particulièrement dans sa section de broyage secondaire qui s'est illustré ces derniers jours par des pannes qui durent longtemps et qui entraînent l'arrêt de l'usine pendant plusieurs heures ; cela peut empêcher la Rwashi mining à ne pas atteindre ces objectifs.

    Les interactions et le déroulement des commandes industrielles se déterminent aujourd'hui encore essentiellement par câblage entre différent élément de commande mis en jeu.

    Dans les automatismes complexes comme celles de la section de broyage secondaire qui a plusieurs entrées et sorties, les systèmes de relais électromagnétique et statique devenant trop complexes et qui ont vite montré ses failles et limites, on voit apparaître l'automate programmable industriel qui se situe entre la logique câblée et l'ordinateur.

    Dans le cas d'automates programmables industriels, ce câblage est remplacé par le programme fixé en mémoire. Il en résulte de ce fait des avantages essentiels :

    - Le déroulement des fonctions peut être essayé sur la table « de façon simple avant la mise en service de l'installation.

    - Lors de la mise en service de la commande, des corrections de programme sont en tout temps possibles, sans auxiliaires, relais temporisés, etc.

    - Les modules de la commande sont universels et peuvent en tout temps être utilisés ailleurs.

    - Seul le programme à faire entrer est spécifique à l'application et non pas la commande entière, des frais de stockage et d'élaboration de projets peuvent ainsi être épargnés.

    De par ces propriétés, l'automate programmable industriel est adapté à un grand nombre de problème de commande.

    En fin nous disons que l'automate programmable industriel est particulièrement adapté et s'avère être l'alternative idéale pour la commande de broyeur secondaire pour que l'exploitation des installations soit rentable et avec les effets suivants : la diminution des pannes, la localisation des défauts et le temps d'arrêt de l'usine jadis de plusieurs heures est réduit sensiblement.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. Ouvrage

    1. André BIANCIOTTO, l'informatique et automatisation industrielle, TOME 1, DELAGRAVE, PARIS 1984, 127 Pages

    2. André SIMON, Application d'électricité schématique, automate programmable, édition d'ELAU, liège 1982, 117 pages

    3. André SIMON, Automates programmables, programmations automatisme et logique programmée, édition d'ELAU, liège 1983 222 pages

    4. Alain HEBERT, machines électriques, Dunod, Paris 1985, pages 276

    5. C. DELHAYE, la conception logique des automates industrielles, Mbie, Bruxelles 1985, 192 pages

    6. J. PERVIN, F. SINIBALDI, Automatique industrielle mémento, DUNOD, France 1986, 127 pages

    7. J.P. RAYMOND, les schémas d'automatismes (théorie pratique) DUNOD, Paris 1977, 271pages

    8. GUY GRELLET, Actionneurs électriques, EUROLLES, Paris 2000, 492 pages

    9. G.CHEVALIER, le Grafcet, les automatismes par diagramme fonctionnel et la technologie modulaire, Dunod, Paris 1988, 79 pages

    10. Henri NEY, électronique et normalisation, Nathan, Paris 1986 420 pages

    11. R. BOURGEOIRS, T. CIGINEL, memotech plus électrotechniques, édition CASTEILLA, Paris 2007, 720 pages

    12. P. LEPINOIS, Electrotechnique, moteurs asynchrones, ADCT, liège 1970, 102 pages

    II. DICTIONNAIRE ET ENCYCLOPEDIE

    1. M. JUFER, R. MARVIR, nouvelle encyclopédie d'électricité TOME 2, LAROUSSE, Paris 1988, 408 pages

    2. L. MENDEL, René HUCHEL, Encyclopédie d'électromécanique, LAROUSSE, Paris 1976, 1126 pages

    3. Petit LAROUSSE illustré 2008

    III. Catalogue et Document

    1. Megatrour Fédéral, Schémas électriques et catalogue, Rwashi mining

    2. Langage CONT pour SIMATIC S7 300/400

    IV. COURS

    1. CC. Ir. Civ. Jean Pierre BAZOLANA, cours de schémas électriques, IIème ELC, UNILU/ESI, 2008-2009.

    2. ASS. Ir. JIMMY, Préparation de minerais, IIème GCI, GMI, ESI/UNILU 2008-2009

    V. INTERNET

    1. //Stielec.ac-aix-marseille.fr

    2. //cirtes.fr

    3. www.sosantomaticiens.org

    4. www.escaut.1s.fr

    5. www.wikipedia.org

    TABLE DES MATIERES






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle