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La gestion du risque

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par Fulbert Désiré Kammoé
Haute Ecole ICHEC (Brussels Management School) - Master Sciences Commerciale (Option FINANCE) 2010
  

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SECTION 3 : LA REALISATION DU DIAGNOSTIC

3.1 Les outils

Comme nous venons de voir ci-dessus, l'analyse se sert de plusieurs types d'indicateurs pour se faire une idée sur les capacités de l'entreprise à exporter. Certains de ces indicateurs sont purement quantitatifs et plus ou moins facile à obtenir : par exemple, la disposition des documents comptables et des connaissances en gestion permettront, sans trop de difficulté, dévaluer la situation de l'entreprise sur le plan financier.

En revanche, l'évaluation de la motivation, de la disponibilité, de la volonté d'expansion, de la rigueur du personnel relève d'appréciations qualitatives, beaucoup moins facile à évaluer. C'est la raison pour laquelle nous ferons l'analyse à laide de trois types d'outils résumés dans le diagramme suivant :

Les outils du diagnostic

Documents
internes

Questionnaire

Entretiens
Semi-directifs

Il fournissent des informations (mais pas uniquement)

quantitatives telles que : chiffre d'affaire,

effectifs, bénéfice net, plan marketing, etc.

Il permet de collecter et de traiter l'information pouvant faire l'objet d'un traitement quantitatif auprès du personnel de l'entreprise

Ils sont utilisés auprès du management pour évaluer les critères d'ordre

essentiellement qualitatifs.

3.2 La responsabilite du diagnostic

Le diagnostic exige des connaissances spécifiques : Il est assez rare d'en disposer en interne, même si l'entreprise a déjà une culture export et emploie les collaborateurs formés au commerce international; il n'est pas évident que ces derniers disposent des compétences pour mener à bien ce type d'étude. Il n'est en plus pas souhaitable qu'elle leur soit confiée. Un tel travail réclame en effet doigté et savoir-faire : Le diagnostic export est susceptible de mettre à jour des carences organisationnelles, des lacunes en termes de compétence, voire des tensions internes.

C'est la raison pour laquelle, en pratique, il est conseillé de faire appel à des ressources externes : la collecte et le traitement des informations seront plus faciles et objectifs.

3.3 Les resultats du diagnostic

Ils sont fournis sous forme de rapport d'étude. Ce document comporte deux types d'informations :

v Des informations descriptives qui constituent un constat, un état de la situation actuelle,
faisant ressortir les points forts et les points faibles, les zones d'ombres à éclairer, etc.

v Un contenu prescriptif, d'écrivant les moyens d'améliorations possibles (investissements, formations, évaluations et prévention des risques, etc.) et les pistes de développement

international possibles (par exemple, mode de prospection et type de distribution à privilégier, compte tenu des moyens disponibles).

Les informations descriptives peuvent être synthétisées dans une ou plusieurs grilles d'analyse. L'actualité internationale reste dominée ces dernières années par un débat houleux sur la mondialisation des économies et ses conséquences sur la croissance des États, des entreprises, ainsi que de l'amélioration du niveau de vie des consommateurs. De part et d'autre dans le monde, les consommateurs ont encore des attentes spécifiques et veulent recevoir les produits et des services adaptés à leurs besoins propres.

C'est pourquoi, même si le discours stratégique doit être transnational, il n'est pas possible d'ignorer la réalité des marchés-pays. Celle-ci s'impose pour des raisons logistiques, administratives et commerciales. Même si les attentes des marchés peuvent parfois être très proches, la langue diffère, les consommateurs n'ont pas accès au même circuit de distributions, des obstacles administratifs existent (douanes et normes notamment).

Malgré ce contexte de mondialisation relative, le problème de la sélection des marchés-pays se pose à l'entreprise désireuse de se développer à l'export

Stratégie de segmentation

transnationale :

- entreprise à forte spécialisation avec un marché potentiel national insuffisant (même en lui ajoutant quelques pays);

- préparation des ventes cumulées plus important et coûts plus bas.

Stratégie de double concentration des entreprises qui démarrent à l'export :

- limitation des investissements;

- prises de positions fortes sur des créneaux où l'entreprise détient un avantage concurrentiel;

- préparation des investissements futurs.

Stratégie de double dissémination réservée aux grands groupe :

- cherchant à prendre rapidement position au niveau mondial, sur tous les segments de marchés compatibles avec le métier de l'entreprise;

- disposant d'une capacité d'investissement élevée.

Stratégie géocentrée :

- entreprise très peu internationalisée avec un seul pays (le marché intérieur) ou quelques pays (marché intérieur + marché de proximité);

- suppose que l'entreprise dispose d'une gamme étendue de produits, susceptible de toucher plusieurs segments.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein