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Etudes des facteurs limitant la faible utilisation des services de conseil dépistage volontaire par les personnes exerçant dans le secteur informel dans la ville de Ouaga: cas des petits commerçants

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par Zambendé ZIGANI
Ecole Nationale de Santé Publique/ CFDS - Technicien Supérieur en Soins Infirmiers et Obstétricaux 2004
  

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RÉSUME DU MÉMOIRE

L'humanité est aujourd'hui confrontée à un grand fléau appelé VIH/SIDA.

Au nombre des mesures entreprises pour freiner sa progression, le test de dépistage occupe une place importante en ce sens qu'il est situé au carrefour de la prévention des nouvelles infections et de la prise en charge des malades. C'est ainsi que le Burkina à l'instar des pays très touchés a fournis des efforts pour offrir les services de dépistage à toute la population.

Mais ces services restent sous utilisés par les couches socioprofessionnelles tel le secteur informel.

Cette étude a été réalisée dans le but d'optimiser l'utilisation de ces services par cette couche dans la ville de Ouagadougou.

Nous avons cherché à vérifier les hypothèses suivantes

? L'insuffisance de connaissance des personnes exerçant dans le petit commerce sur le VIH/SIDA et le dépistage volontaire du VIH explique la faible utilisation des services de CDV du VIH.

? Il existe des facteurs liés aux services de CDV et de prise en charge du VIH/SIDA, qui sont à la base de la faible utilisation des services de CDV du VIH.

? L'existence de la stigmatisation / discrimination associées au VIH/SIDA

dans la communauté explique la faible utilisation des services de CDV du

VIH.

Pour ce faire, les objectifs suivants devraient être atteints à l'issue de l'étude.

? Apprécier le niveau de connaissance des personnes exerçant dans le petit commerce sur le VIH/SIDA et le test de dépistage volontaire du VIH.

? Identifier les facteurs liés aux services de dépistage volontaire et de prise en charge du VIH qui pourraient expliquer la faible utilisation des services de CDV du VIH par les personnes exerçant dans le petit commerce dans la ville de Ouagadougou.

? Vérifier l'existence de la stigmatisation / discrimination associées au VIH/SIDA dans la communauté.

? Apprécier les opinions et les attitudes des personnes exerçant dans le petit commerce sur le VIH/SIDA et le test de dépistage volontaire du VIH.

Au terme de l'étude nos hypothèses ont été vérifiées car nous avons atteint les objectifs en déterminant les facteurs qui expliquent la faible utilisation des services de dépistage dans la ville de Ouagadougou par les personnes exerçant dans le petit commerce. Au nombre de ces facteurs, il y'a l'insuffisance de connaissance des petits commerçants sur le VIH/SIDA et le test de dépistage, l'existence de la stigmatisation/discrimination associées au VIH/SIDA.

A ces facteurs s'ajoutent la non gratuité du test, le délai d'obtention des résultats du test, les exigences de fonctionnement des centres de dépistage, la non prise en compte des acteurs du secteur informel dans la planification des activités des centres de dépistage.

Nous avons terminé cette étude en formulant des recommandations susceptibles d'améliorer l'utilisation des services de dépistage par les acteurs du secteur informel.

Elles vont de l'organisation des campagnes de sensibilisation sur le VIH/SIDA et le test de dépistage, des journées de dépistage volontaire et gratuit au profit des acteurs du secteur informel, à la gratuité du test et des antis rétro viraux.

INTRODUCTION.

La fin du XXème siècle est marquée par l'apparition de nouvelles maladies infectieuses souvent d'origine virale dites maladies émergentes. Au nombre de celles-ci, figure le syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA).

Causé par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le SIDA a été décrit pour la première fois en 1981 par des médecins américains.

Depuis cette date, l'infection à VIH continue de se propager dans le monde à un rythme alarmant. Le programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA estime à environ 14.000 le nombre de nouvelles infections chaque jour et entre 34 et 46 millions celui de personnes vivant avec le VIH (PV/VIH) dans le monde (rapport, ONU SIDA 2003).  (16)

Malgré le caractère cosmopolite de cette infection, l'Afrique au sud du Sahara est la partie du monde la plus touchée avec environ 66,25% soit plus de 26 millions le nombre de PV /VIH (ONU SIDA 2003). (16)

La région australe de l`Afrique avec des taux de séroprévalence pouvant dépasser les 30% dans certains pays est la partie du continent la plus atteinte par l'infection.

Le Burkina Faso qui a officiellement reconnu l'existence du SIDA en 1986 avec une déclaration de 10 cas à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient en deuxième position des pays les plus touchés par l'infection en Afrique de l'Ouest. De 7,17% en 1997, le taux de séroprévalence du VIH au Burkina a tendance à se stabiliser et est aujourd'hui estimé à 4,2% selon les dernières estimations de l'ONU SIDA 2003. (16)

Du simple problème de santé, l'infection à VIH est devenue un véritable problème de développement bouleversant la vie sociale et économique de la plupart des nations, des communautés et des individus.

Malgré la mise au point des tests de dépistage en 1985, la communauté scientifique mondiale n'a encore trouvé ni médicament capable de la guérir ni vaccin capable de la prévenir.

Alors contre la progression fulgurante du VIH, la seule arme efficace reste la prévention. Celle-ci vise à réduire cette propagation par un changement de comportement. Avant de changer de comportement, il est fondamental de connaître son statut sérologique c'est - à- dire faire le test de dépistage. Le test de dépistage s'impose donc comme la première étape d'une prévention efficace et durable.

Le conseil dépistage volontaire (CDV) est actuellement reconnu comme une stratégie efficace située au centre de la prévention et de la prise en charge du VIH/SIDA. Les recherches conduites au Kenya, en Tanzanie et à Trinidad par Family Health International en collaboration avec l'ONU SIDA, l'OMS et le Center for AIDS Prévention Studies de l'université de Californie à San Francisco (USA) ont donné la preuve que le CDV est une stratégie à la fois efficace et économique dans le cadre de la facilitation du changement de comportement.

Ces résultats ont suscité au sein des organisations internationales y compris les programmes nationaux de lutte contre le SIDA (PNLS) de nombreux pays et les donateurs l'intérêt et le soutien du CDV en tant que composante valable de tout programme de lutte contre le VIH/SIDA compréhensible. (6)

Au Burkina Faso, ces services sont de développement récent et sont encore sous utilisés par certaines catégories socioprofessionnelles dont les personnes exerçant dans le secteur informel.

La présente étude cherche à élucider les raisons de cette sous utilisation des services de Conseil Dépistage Volontaire du VIH par le secteur informel en prenant le cas particulier des personnes exerçant dans le petit commerce dans la ville de Ouagadougou.

Les principales articulations de ce travail sont :

Ø La problématique de la recherche

Ø La revue de la littérature et le cadre conceptuel de la recherche

Ø La méthodologie de recherche

Ø La présentation des résultats

Ø La discussion des résultats

Ø La synthèse des résultats

Ø Les recommandations.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci