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Promotion touristique du complexe parc w/Bénin

( Télécharger le fichier original )
par M. Georges LEGBA
Abomey-Calavi/Bénin - Maitrise Professionnelle(bac+5) 2007
  

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IV.1- Les problèmes liés à l'organisation structurelle

a) Les ressources humaines

Le CENAGREF a avant tout pour vocation la protection et la conservation des ressources naturelles. Cette tâche a largement sa raison d'être avant de lutter contre le braconnage dont a été l'objet du parc w depuis toujours. Mais la réorientation des objectifs vers le tourisme requiert un profil qui fait défaut à un large part du personnel de la direction du parc w. Malgré l'existence des services marketings et éducations dans l'organigramme de la direction, la promotion touristique ne prend pas encore son envole.

C'est une question de qualification pour compléter la formation de base de la plupart des agents.

b) Les moyens matériels et financiers

La situation de braconnage dont sort la réserve de biosphère impose de lourds investissements si l'état béninois veut tirer profit des ressources dont regorgent cette air protégée.

Malheureusement, le parc automobile est vieillissant et insuffisant vu le travail à abattre pour la renaissance de l'éco-tourisme. Le budget de fonctionnement (370.000.000 par an) devra être revu à la hausse pour l'accomplissement de la mission surtout pour le volet touristique.

IV.1.1- Problèmes inhérent aux infrastructures de transport et d'hébergement touristiques.

Ce sont les facteurs qui, sans forcément être un élément de promotion sont insidieusement partie prenante dans le soin de l'image du produit.

Parmi ces facteurs, il y a le transport et les infrastructures hôtelières. Leur état détermine le succès de la promotion.

a) Les infrastructures de transport

L'accès au Parc W débute pour une large part du Sud Bénin, notamment de Cotonou. Les infrastructures routières présentent plusieurs contrastes pour l'accès à cette source naturelle de ressource du secteur du tourisme.

De Cotonou à Kandi soit environ 650 km, l'état de la route semble bon si on tient compte des travaux en cours actuellement à partir de Bembèrèkè.

De Kandi à Banikoara soit environ 105 km, l'état de la vroie n'est pas bon. L'accès du Parc W par Banikoara pose de ce fait un réel problème aussi peut ce fait de susciter le dégoût. Or c'est l'entrée Sampeto et Kérémou qui débouche sur les chutes de Koudou.

- Hormis le transport terrestre, on pouvait utiliser le transport aérien grâce à l'aérodrome de Kandi. Malheureusement son développement est à l'image de l'état économique du pays. La flotte aérienne est inexistante. Sa mise en place requiert un coût dont ne dispose pas pour le moment le secteur du tourisme dans notre pays.

Ce qui pourrait participer au transport est la voie ferroviaire mais là aussi, le parcours ne s'arrête qu'à Parakou. Heureusement que des initiatives sont en train d'être prise pour adapter le park au monde touristique.

Le réseau fluvial pouvait aussi offrir un choix de transport vers le septentrion béninois. De ce côté, aucun aménagement n'est envisagé sur le fleuve Ouémé pour diversifier le voyage.

Pour l'ensemble l'accès au parc W n'offre pas pour le moment beaucoup de choix et même les possibilités existantes ne sont pas agréablement exploitables.

Cartes N°2

Structure du complexe Parc W

Source : DPNW : 2006

b) Les infrastructures hôtelières

Les différentes formes de tourisme requièrent avant tout la restauration et l'hébergement. La direction du parc W a fait doter la réserve de biosphère d'infrastructures hôtelières qui répondent pour la plupart aux exigences environnementales du parc W.

A Kandi, il est existe des cadres d'hébergement touristique qui sont de classes modestes. On y rencontre des auberges et des motels.

La restauration qui y est servi est calquée pour la plupart du temps sur la cuisine étrangère.

Toutefois les coûts d'hébergement et de restauration sont à la porté des classes moyennes. Ils varient entre 1.200F et 2.500F pour la gastronomie et 2.000F et 5.000F par nuitée pour l'hébergement.

A l'intérieur du Parc, on rencontre notamment deux campements écotouristiques aménagés offrant un confort de brousse aux chutes de Koudou et à la Mare 25. Ces campements sont très adaptés à l'environnement naturel de la réserve de biosphère.

A Alfakoara, le site des éléphants abrite un réceptif conçu sur l'architecture locale.

Malheureusement ces différentes infrastructures mises en place à l'intérieur du parc ne reçoivent presque pas de client. C'est le cas de l'écolodge de Koudou qui reçut de Juin à Septembre 2006 au moment de notre passage que 5 clients.

Il urge alors d'améliorer l'accès à cette réserve de biosphère qui peut générer une importance rentrée de devise. Cela participerait au mieux vivre non seulement des populations riveraines mais aussi du peuple béninois. Une réflexion profonde s'impose pour de nouvelles propositions.

FORMULATION DE PROPOSITIONS DE STRATEGIES PROMOTIONNELLES

CHAPITRE V : LA DEMANDE ET SON PROFIL

Le gros problème de l'écotourisme est d'abord un problème d'appellation.

L'écotourisme attire vers lui une clientèle bien distincte. Elle a en dehors de son goût à la vie naturelle, d'autres caractéristiques que nous découvriront.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault