Epigraphe
Peu importe que ceci ne soit qu'un minuscule jardin,
resserré entre les cages à fauves de maison de quatre
étages. Je cesse d'entendre les pétarades des motocyclettes,
les hurlements des postes de radio, le tambourinement des hauts parleurs. Tant
qu'on peut encore respirer, après la pluie, sous un pommier, on peut
encore vivre.
A. Soljénitsyne
Dédicace
A vous nos parents Urbain KUMUTIMA et Dorothée
MUTUNGIDIMBU, pour les efforts fournis, l'éducation, l'instruction et
les sacrifices dans la préparation de notre avenir.
A vous nos frères et soeurs pour l'amour et l'affection
dont vous avez manifesté à notre égard.
Remerciements
Si ce travail de fin de cycle est aujourd'hui
concrétisé, c'est grâce à l'apport du Professeur Dr.
Ir. Biloso Moyene et l'assistant Bolaluembe qui ont bien voulu en assurer
la direction et l'encadrement. Leurs orientations et remarques nous ont
été d'une grande utilité.
Nous saisissons cette occasion pour adresser nos
sincères remerciements à nos oncles, nos tantes, nos cousines et
cousins, neveux et nièces, pour leur assistance.
Que Papy LUHATA trouve ici notre sincère remerciement et
reconnaissance, lui qui n'a pas hésité un seul instant à
nous apporter une assistance morale et financière.
A vous, nos compagnons de lutte, Giresse BIFUBIAMBOTE, Gauthier
MADUA, Lion KANDA, Lama MUNUNGANI, J.c MUWO, Olivier LUNDEY, Laety NKAKA,
Danny LOFINDA, Joël MUKENDI, Alva BAMANA, Dady MENGA, Benjamin MUKULU...
Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué à la réalisation de cette oeuvre trouvent ici
nos remerciements les plus profonds.
Table des
matières
INTRODUCTION
0.1. PROBLÉMATIQUE
Les périls qui menacent notre planète sont la
conséquence de l'augmentation de besoins des hommes dont le nombre
devrait passer de 5,5 milliards à plus de 8 milliards en 2020 (DOMERGUE
et al, 1999).
Ces périls concernent plus particulièrement les
2 ressources naturelles : eau et sol, dont la surexploitation devient de
plus en plus préoccupante non seulement sur le plan de la production
forestière et agricole mais aussi sur celui de la protection de
l'environnement dans son ensemble.
Au cours des dernières décades, l'utilisation
croissante des engrais et des pesticides, le développement de
l'irrigation, le forage des puits et l'utilisation des variétés
« miracle des céréales » ont permis
d'accroitre de façon spectaculaires la production agricole dans le monde
(DOMERGUE et al, 1999).
Mais à côte de ces résultats très
positifs sur le rendement, la révolution verte fondée sur le
recours à ces techniques, a trop souvent induit des effets
négatifs sur le plan agronomiques : érosion,
épuisement ou salinité des sols. Sur le plan
environnemental : pollution, dégradation de la biodiversité,
uniformisation des paysages, épuisement des réserves
minérales et organiques des nombreux sols (DOMERGUE et al,
1999).
Depuis plusieurs années, la République
Démocratique du Congo (RDC) a connu des guerres de sécession,
rébellion ou invasion. Cette situation a plongée la RDC dans une
crise socio-économique dont l'une des conséquences vraisemblables
est son classement dans la liste des pays les plus pauvres de la
planète, malgré ses immenses richesses naturelles (TOLLENS,
2004). Cette situation se manifeste par la pauvreté et
l'insécurité alimentaire (DSCRP, 2006).
Par ailleurs, la RDC se trouve face à des
problèmes graves, d'ordre environnemental, entre autres le
réchauffement climatique lié à l'augmentation de gaz
à effet de serre émanant des activités humaines (KADIATA,
2009).
Par contre, avec la prise de conscience environnementale à
l'échelle mondiale et la recherche du bien-être, l'arbre en ville
bénéficie d'un intérêt double.
La plantation d'arbre n'est pas uniquement un
phénomène rural, mais il est aussi et surtout un
phénomène urbain. Même lorsqu'elle n'est pas directement
engagée dans des activités agricoles propres, les peuplements
d'arbres présents en ville ressortent de plan d'aménagement, de
l'embellissement de la ville ou encore des pratiques agroforestières
dans les parcelles habitées (BILOSO, 2006)
C'est donc les raisons qui nous ont poussées à
bien vouloir comprendre l'importance et la nature des arbres et connaitre les
principales espèces d'arbres plantés dans les parcelles
d'habitation de la commune de NGABA.
0.2. HYPOTHÈSES
Actuellement, les congolais en général, et les
Kinois, en particulier sont passés maîtres dans l'art de
développer des stratégies de lutte contre la pauvreté et
de faire face à l'insécurité alimentaire grandissante.
Dans ce cadre, la plantation des arbres dans des parcelles et potagers ne
serait apparemment qu'un moyen provisoire de survie. Cette façon de
vivre dépasserait la logique cartésienne qui caractérise
les cultures occidentales (BILOSO, 2008).
0.3. OBJECTIFS
Cette étude a comme objectifs :
de contribuer à la connaissance des
arbres présents dans des parcelles ;
d'améliorer des connaissances sur des arbres
présents dans les parcelles à Ngaba ; et de décrire
leurs différentes utilisations.
0.4. INTÉRÊT DU SUJET
L'intérêt de cette étude est la
connaissance de l'importance que l'arbre peut jouer dans la lutte contre le
réchauffement climatique. Elle a permis aussi de vulgariser l'importance
de l'arbre et de ses produits dans la réduction de la pauvreté
et la lutte contre l'insécurité alimentaire à Kinshasa en
général et dans la commune de Ngaba en particulier.
0.5. DÉLIMITATION DE L'ÉTUDE
Cette étude est délimitée dans le temps
et dans l'espace. Dans le temps, nous avons mené nos investigations du
septembre 2009 à janvier 2010. Dans l'espace, cette étude a
porté sur la ville de Kinshasa, la commune de Ngaba a
été choisie et précisément le quartier
Bulambemba.
0.6. DÉLIMITATION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comporte
3 chapitres. Le premier traite des généralités sur
l'arbre, le deuxième est consacré à l'approche
méthodologique et le dernier chapitre présente les
résultats et leurs interprétations.
Chapitre I. GENERALITES SUR L'ARBRE
1.1. DÉFINITION DES CONCEPTS
1. 1. 1. Forêt
La forêt est toute surface couverte d'arbres ou
d'arbustes forestiers à même d'exercer des fonctions
forestières.
Elle est considérée comme
l'écosystème le plus important des formations
végétales. Elle est aussi de considérée comme la
plus vaste usine du monde, ses matières premières sont le CO2 de
l'atmosphère, H2O et les sels minéraux puisés dans le sol.
C'est donc la merveilleuse de manufacture puisque ces produits sont gratuits et
inépuisables. Son produit principal, le bois, de plus en plus
précieux, et ses sous produits, de l'air pur, divers
bénéfices, du silence et de la joie (KADIATA, 2009).
Ne sont pas considérés comme forêt, les
parcs, les espaces verts, groupe d'arbres, les jardins, les cultures d'arbres
en terrain.
1.1.2. Agroforesterie et domestication
L'agroforesterie est un mode d'exploitation des terres
agricoles qui associe sur les mêmes parcelles, une production agricole
(culture, élevage) et une production forestière (Arbres
produisant de bois d'oeuvre) (AUDREY, 2008).
Cette méthode associant des plantations d'arbres à
des cultures présente en effet des multiples avantages en termes de
productivité et équilibre écologique.
C'est un mode de mise en valeur parcellaire : cette
pratique profite de la complémentarité des arbres et cultures
pour mieux valoriser les ressources naturelles de milieu
Elle augmente la productivité et la rentabilité
des terres.
Elle est respectueuse de l'environnement qui contribue à
la biodiversité et à un intérêt paysager
évident (AUDREY, 2008)
La domestication des arbres n'est autre que le fait de prendre
un arbre à l'état naturel, le mettre au champ ou dans un potager.
Cette pratique contribue au redressement économique de plusieurs
communautés africaines (KAFORO, 2009).
1.1.3. Arbre
Un arbre est une grande plante dont le tronc est fait de bois
(on dit qu'il est ligneux) et dont les branches ne se déploient
qu'à partir d'une certaine hauteur (PAUWELS, 1993).
L'arbre est un élément fondamental de la
forêt. La structure d'un arbre se définit par des critères
morphologiques. Selon la taille, les arbres sont distingués des
arbustes.
Les arbres peuvent atteindre une hauteur supérieure
à 10 m et le plus grand arbre peut atteindre 112 m de hauteur, c'est le
Séquoia sempervirens. Les arbustes sont plus petits
que les arbres du point de vue hauteur, et généralement, on parle
d'arbuste si la plante mesure au moins 6 à 7 mètres de
hauteur.
1.2. TYPES DES ARBRES
Selon le climat, la répartition des arbres se fait en
trois grands ensembles : les feuillus, les résineux, les arbres
des forêts tropicales et autres (BILOSO, 2008).
1.2.1. Feuillus
Les feuillus sont les arbres qui poussent dans la forêt
tempérée. Ils se caractérisent par une silhouette arrondie
et des feuilles larges aplaties et nervurées. A l'automne, le feuillage
de nombreuses espèces de feuillus devient jaune puis tombe, il est
dénommé caduque. Cependant, plusieurs espèces, en
particulier dans les régions tempérées chaudes gardent
leurs feuilles toute l'année, leur feuillage est appelé
persistant. Les graines des feuillus sont enfermées dans un fruit et
ces graines sont dispersées par le vent ou animaux avant de germer et
pousser pour se transformer en petit arbre. Les chênes, les hêtres,
et les châtaigniers font partie de cette catégorie (BILOSO,
2008).
1.2.2. Résineux
Ils sont aussi appelés conifères, et
présentent une silhouette effilée et des feuilles en forme
d'aiguilles. Leur feuillage est presque toujours persistant. Leurs feuilles
tombent, repoussent progressivement, tout au long de l'année. Et donne
l'impression que leur feuillage reste vert en permanence (BILOSO, 2008).
Les résineux poussent dans les forêts
boréales mais également de forêt d'altitudes de zones
tempérées. La particularité des résineux est qu'ils
secrètent de la résine, une substance visqueuse utilisée
dans la fabrication de nombreux produits (BILOSO, 2008).
Les graines ne sont pas contenues dans un fruit mais dans un
contenu de forme conique : C'est le cas du Pinus sp ou le
pin ainsi que du sapin ou Abies sp.
1.2.3. Arbres des forêts tropicales
Ces arbres ont un feuillage persistant et des feuilles
très larges. Ils sont très hauts et possèdent de troncs
élancés. Ils produisent des fleurs et des fruits qui sont
dispersés par les animaux pour donner naissance aux autres arbres. Les
graines ont une durée très courte. Ce sont des espèces
d'arbres difficiles à replanter (BILOSO, 2008).
1.2.4. Arbres fruitiers
Ce sont les arbres qui produisent de fruits comestibles et
sont cultivés pour cette raison.
1.2.5. Arbres fixateurs d'azote
Ce sont des arbres qui fixent l'azote et contribuent à
la régénération de la fertilité du sol. Ces arbres
contribuent aussi à l'aménagement des différents
écosystèmes terrestres, c'est le cas des légumineuses
telle l'Acacia, Albizzia, etc. (DOMERGUE et al,
1999)
1.3. IMPORTANCE DE L'ARBRE
L'arbre est l'élément fondamental de
l'écosystème forestier et revêt une grande importance que
personne n'ignore ; cette importance peut être
démontrée à nos jours (KADIATA, 2009).
En dépit de son importance et son rôle dans
l'établissement de l'équilibre naturel, l'arbre aussi tend
à la disparition. Néanmoins, l'arbre à une grande
importance sur plusieurs plans :
a) Sur le plan environnemental
La présence d'espaces boisées en milieu urbain
demeure un atout important tant sur le plan social, d'aménagement et
environnemental. Les plantations urbaines réduisent les radiations
solaires, brisent la vitesse de vent, freinent l'évapotranspiration,
régularisent les conditions ambiantes de température et
d'humidité. Les arbres assurent une protection efficace aux voies de
communication, aux usines et établissements industriels, aux habitations
privées et aux quartiers résidentiels (KADIATA, 2009).
L'arbre intervient dans le plan d'aménagement des villes
et trouve sa place dans des espaces très divers tels que l'espace
privé qu'il convient de connaitre le mieux possible et de
protéger ou de faire respecter ; l'espace public avec ces multiples
facettes ou l'arbre trouve chaque fois une position différente sur les
plans de sa nature et de son traitement :
Arbre des parcs périurbains
Arbre des espaces verts intra urbain
Arbre d'alignement des boulevards et avenues.
Par ailleurs, point n'est besoin de rappeler que c'est
l'environnement qui assure le maintient de tous les êtres vivants. Il
est le support de notre vie et de toutes les activités dont l'homme a
besoin pour sa survie et son équilibre (KANKONDE, 2001).
La présence d'arbres en milieux urbains joue divers
rôles. L'arbre établie une couverture végétale
protectrice contre les érosions des sols par l'eau et/ou par le vent,
car un sol recouvert d'arbre, n'est facilement pas emporté par l'eau de
ruissellement (MAFUKA, 2009).
L'arbre augmente la pluviométrie ou la fréquence de
précipitations. Les arbres contribuent à la modification de
climat avec un effet considérable et quantifiable sur le climat local.
Les arbres contribuent à la diminution de taux de CO2 dans la nature.
Ils contribuent aussi dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ils diminuent les chaleurs de maison par la rétention du vent qui
souffle (KADIATA, 2009).
Le même auteur affirme que les arbres atténuent
la pollution atmosphérique et acoustique. Ils protègent le bassin
versant. Ils contribuent dan s l'approvisionnement en eau des villes et
l'utilisation rentable ou l'élimination sans danger des
différents déchets urbains. Les arbres stabilisent le sol. Les
arbres, sont de confort humain, ils contribuent dans la fourniture directe et
indirecte d'ombre, les arbres assurent aussi une protection contre les fortes
précipitations (KADIATA, 2009).
b) Sur le plan écologique
L'arbre contribue à la valorisation de paysage, ils
améliorent l'aspect, donne l'originalité et de la
variété aux paysages urbaines grâce à leurs
différents feuillages, fleurs, leur taille, leurs couleurs, silhouettes,
peuvent aussi améliorer le milieu de vie en atténuant
l'éclat de la lumière. Les arbres peuvent aussi constituer un
habitat pour la faune sauvage, les arbres offrent un habitat pour les oiseaux
par la construction de leurs nids, et leurs fournissent des aliments (BEATTY,
1995).
c) Sur le plan alimentaire
Les arbres fournissent une grande variété des
produits qui sont consommés par les citadins pour satisfaire
leurs besoins.
Ces produits sont :
Les aliments notamment les fruits, les feuilles des pousses
et même des fleurs comestibles ;
Le miel comestible source d'énergie ;
Les épices, les médicaments, les champignons et
tant d'autres produits destinés à la consommation.
d) Sur le plan esthétique
Les arbres peuvent constituer une source d'ornement pour une
ville ou cité ils constituent un espace de récréation
aire de loisir, terrain de jeu pour enfant. Les arbres peuvent susciter un
sentiment d'identité culturelle, les arbres ornementaux peuvent
refléter le souci de recréer une ambiance familière
(CARTER, 1995).
e) Sur le plan commercial
L'arbre fournit les produits qui sont utilisés dans les
industries. Il existe les arbres qui fournissent les bois d'oeuvre, les
poteaux, les fibres, les fruits, les médicaments. Tous ces produits
tirés de l'arbre sont commercialisés et rapportent des
revenus. En outre, les produits forestiers non ligneux tels les chenilles, les
champignons, le miel sont commercialisés et constituent une source de
revenu pour l'homme. Les bois tirés des arbres pour l'exportation,
constitue aussi une source de revenus pour un pays. De même pour le bois
utilisé dans l'industrie de la pâte à papier sont
commercialisés et constituent une source de revenu. Les produits
tirés des arbres sont commercialisés et constituent une source
des revenus (FAO, 2002).
f) Sur le plan socio culturel
De nos jours, l'arbre revêt une importance culturelle.
L'arbre constitue un lieu de palabre dans nos villages, les sages se
réunissent sous l'arbre aussi pour les fêtes. Les feuilles de
palmier par exemple, présentées devant les parcelles sont signe
de deuil ou fête. Les roses justifient la joie pour ne citer que
ceux-là. En plus, les arbres constituent des lieux d'initiation
rituelle chez certains peuples ; c'est le cas du Baobab ou du Bubinga
(ANONYME, 2009).
Chapitre. II. APPROCHES
METHODOLOGIQUES
2.1. PRÉSENTATION DU MILIEU
2.1.1. Ville de Kinshasa
2.1.1.1. Situation
géographique
Kinshasa, capitale de la République Démocratique
du Congo est une entité administrative décentralisée
dotée d'une personnalité juridique et ayant le statut d'une
province (PNUD, 1998)
La ville de Kinshasa est située entre 275 et 315m
d'altitude, sur la rive gauche du fleuve Congo, entre 3,9° et 5,1°
Latitude Sud d'une part, d'autre part entre 15,2° et 16,6° de
longitude Est. Sa superficie est de 9965 Km² et elle est bornée
à l'Ouest et au Nord-Ouest par la République de Congo-Brazza,
à l'Est et Nord- Est par la province de Bandundu et au sud par la
province de Bas Congo (PNUD, 1998).
2.1.1.2. Climat, sol et végétation
a) Climat
Le climat qui domine à Kinshasa est un climat tropical
Humide appartenant au type AW4 de Köppen. Il comporte 2 saisons de pluie
entrecoupée de 2 saisons sèches ; la grande saison de pluie
s'étale de mi-septembre jusqu'à mi-mai et la grande
saison sèche de mi-mai à mi-septembre ce qui équivaut 4
mois de saison sèche (PNUD, 1998).
La moyenne pluviométrique annuelle calculée sur
25ans d'observation est de 1.450 mm, la température diurne de mois le
froid est supérieur à 18°C, alors que la température
nocturne du mois le plus froid est de 22°C (PNUD, 1998).
b) Sols
La ville province de Kinshasa avec ses différents
faciès géomorphologiques (plateau de Batéké, plaine
de Kinshasa et collines) a un type caractéristique de sols. Ces sols
sont à texture essentiellement sablonneuses et assorties de quelques
éléments grossiers (CRABBE, 1980).
Par contre, la plaine de Kinshasa est couvert par 2 types de
sols, sols organiques avec ses caractéristiques dans le pool Malebo et
Podzols dans certaines zones planes et sur le plateau de Batéké.
La faible capacité de rétention en eau de ces sols leurs
confère une utilité marginale pour l'agriculture.
c) Végétation
Elle est le reflet des types de sols s'y trouvant. Elle est
dominée par des savanes boisées avec les galeries
forestières par endroits. Principalement à l'Est de la ville,
dans la commune de Maluku, sur les hauteurs se retrouvent des savanes
steppiques (ou des steppes et sur les pentes une forêt secondaire). Dans
le pool Malebo, une végétation marécageuse y est
observée (PNUD, 1998).
2.1.1.3. Situation démographique
Subdivisée en quatre districts : Tshangu, Lukunga,
Mont Amba et Funa, Kinshasa compte 24 communes dont 18 urbaines et 6 rurales
qui sont subdivisées en 343 quartiers identifiés, la population
de la ville de Kinshasa en 1997 était de 5,237 millions d'habitants cinq
ans plus tôt sa répartition par commune et par densité
était entrevue comme dans le tableau ci-après pour l'année
1993.
Tableau 1: Répartition de la population ans la ville de
Kinshasa en 1993
Communes
|
Superficie (Km²)
|
Population
|
Densité (nombre d'habit, au
km²)
|
Bumbu
|
5,30
|
188.326
|
35.533
|
Kintambo
|
2,72
|
86.136
|
31.668
|
Kinshasa
|
2,87
|
130.536
|
45.483
|
Ngiri-Ngiri
|
3,40
|
143.807
|
42.296
|
Kalamu
|
6,64
|
265.280
|
39.997
|
Matete
|
4,88
|
173.345
|
35.522
|
Makala
|
5,60
|
180.016
|
32.146
|
Ngaba
|
4.00
|
123.020
|
30.755
|
Lingwala
|
2,88
|
85.919
|
29.833
|
Barumbu
|
4,72
|
120.820
|
25.597
|
N'djili
|
11,40
|
274.342
|
24.064
|
Kasa-Vubu
|
5,04
|
123.749
|
24.553
|
Bandal
|
6,62
|
169.861
|
25.659
|
Lemba
|
23,70
|
264.020
|
11.140
|
Masina
|
69,73
|
276.211
|
3.961
|
Kimbaseke
|
237,78
|
617.158
|
2.596
|
Ngaliema
|
224,30
|
440.580
|
1.964
|
Gombe
|
29,33
|
30.333
|
1.034
|
Selembao
|
23,18
|
221.861
|
9.542
|
Limete
|
67,60
|
211.839
|
3.134
|
Kisenso
|
16,60
|
194.615
|
11.724
|
Nsele
|
898,79
|
50.607
|
56
|
Maluku
|
7.948,80
|
93.787
|
12
|
Mt-Ngafula
|
358,92
|
92.292
|
257
|
Total
|
9.965,00
|
4558460
|
457
|
Sources : Département du plan, ville de Kinshasa,
Fiche technique Kinshasa,
CPR, 1988
Selon l'Institut National de Statistique, la population de la
ville de Kinshasa a une densité de 457 habitant/Km2.
Cependant, il est indiqué de faire ressortir que cette distribution de
la densité découpe la ville en 4 ensembles qui présentent
des caractéristiques plus au moins homogènes. Il s'agit de :
communes de forte densité (au delà de 30.000
hab. au Km²) situées dans les plus anciennes cités de la
ville (exemple : Barumbu, Kinshasa, Kalamu, etc.) ;
commune de faible densité (5 comprise entre 500 et 20.000
habitants au Km²) il s'agit des quartiers résidentiels
communes de très faible densité (en
deçà de 500 habitants au km²). Il s'agit des commune semi
rurales de Maluku, Nsele et Mont Ngafula.
La répartition de cette population par sexe fait
ressortir une distribution de 50,5% d'hommes contre 49,5% de femme (INS,
1992). La population Kinoise en grande majorité est constituée
des hommes jeunes disposant de fortes potentialités de contribution au
développement.
2.1.2. Commune de
Ngaba
2.1.2.1. Origine
La commune de Ngaba fut créée par l'arrête
ministériel n° 6836 le 30 mars 1968. Elle tire son origine du nom
d'un grand chef Teke- humbu qui s'appelait NGABA et habitait les environs de
rond point Ngaba vers la paroisse catholique à coté de petit
marché de Makala.
2.1.2.2. Superficie et population
La commune de Ngaba s'étant sur une superficie de 4
Km². La population au 31 décembre 2008 se présent comme
suit :
136 780 nationaux et 173 étrangers et la
densité est de 34 238 habitant au Km².
2.1.2.3. Localisation
Tel que fixé par l'arrêté
ministériel n° 69-0042 du 23 janvier 1969, la commune de Ngaba est
bornée :
Nord : par l'intersection de l'axe de l'avenue
Université prolongé avec l'axe de l'avenue Kikwit jusqu'à
son intersection avec la rivière Yolo
Est : la rivière Yolo jusqu'à sa bifurcation
vers l'Est de cette bifurcation une ligne droite nord-sud jusqu'à son
intersection avec l'avenue By-Pass.
Sud : l'axe de l'avenue By-Pass jusqu'à son
intersection avec l'axe de l'avenue Université
Ouest : l'Axe de l'avenue de l'Université
prolongé jusqu'à son intersection avec l'axe de l'avenue
Kikwit.
2.1.2.4. Subdivision administrative
La commune de Ngaba Comprend 6 quartiers : Baobab,
Bulambemba , Luyi , Mateba, Mpila, Mukulua.
Tableau 2 : Répartition des parcelles par
quartier
Quartier
|
Nombre de rue
|
NOMBRES DES PARCELLE
|
Baobab
|
13
|
910
|
Bulambemba
|
20
|
1248
|
Luyi
|
18
|
1096
|
Mateba
|
20
|
783
|
Mpila
|
23
|
1334
|
Mukulua
|
20
|
1602
|
Total
|
114
|
6973
|
Source : Commune de NGABA (2008).
2.1.3. Quartier
Le quartier Bulambemba où s'est déroulée
cette étude, est situé au sud de la commune de Ngaba. Ce
quartier compte 19024 d'habitant.
Cette entité administrative dirigée par un chef de
quartier, est situé à 318 m d'altitude, et entre 4°23'
de latitude Sud et 15°19' de longitude Est.
Il comporte 20 rues dont : Mopulu, Kolokoso, Gungu, Masasu,
Fidami, Lusanga, Kitona, Mubengi, Ndambu, Batshoko, Munene, Bawumbu, Kapay,
Nzazi, Bagata, Kaziama, Kingulu, Nzadi, Nsay, Foire.
2.2.
MATÉRIELS
En vue de bien mener nos investigations sur le terrain, les
matériels suivants ont été utilisés : Fiche
d'enquête, calculatrice scientifique, stylo, carnet de terrain,
mètre - ruban.
2.3.
MÉTHODES
Pour atteindre nos objectifs et vérifier nos
hypothèses, nous avons eu recours à un certain nombre de
méthodes de travail enfin de rassembler des différentes
données que nous présentons dans cette étude. Dans ce
travail nous avons recouru aux méthodes énumérées
ci-dessous.
2.3.1. Méthode
documentaire
La compilation bibliographique a été
effectuée pour réaliser cette étude.
2.3.2. Méthode
d'observation
Les observations sur terrain constituent la phase analytique
de notre étude. Elles ont permis de découvrir le milieu,
d'identifier les arbres présents dans les parcelles, décrire
leurs morphologies externes afin de ressortir leur nature et importance.
2.3.3.
Pré-enquête
Avant d'organiser l'enquête proprement dite, nous avons
procédé à la pré-enquête qui consistait
à la localisation et l'identification de la zone d'étude. Pour ce
faire, nous sommes allés à la commune de NGABA pour avoir
l'idée générale de la commune c'est-à-dire
connaître le nombre des quartiers, des rues par quartier, et parcelles
par quartier. Nous avons déterminé les rues de notre zone
d'étude et nous avons choisi 12 rues. C'est ainsi que nous avons
ciblé 150 parcelles du quartier Bulambemba ayant des arbres.
2.3.4. Enquête
proprement dite
Nous avons eu recours à la méthode de sondage,
car celle-ci permet de mener une étude sur une partie de la population
qui présente les mêmes caractéristiques que la population
dans son ensemble.
Le résultat obtenu peut être extrapolé sur
l'ensemble de la population (GRAWITZ, 2001).
Pour recueillir les informations, nous avons utilisé le
pas de sondage qui consistait à diviser le nombre total des parcelles du
quartier par la taille de l'échantillon.
Nous avons utilisé le mètre-ruban pour
déterminer la circonférence de l'arbre à 1,30m du sol. A
partir de cette circonférence, nous avons calculé le
diamètre en appliquant la formule suivante :
Avec, D = Diamètre, C = Circonférence
2.3.5. Méthode
d'analyse des données
Les données obtenues sur terrain ont été
dépouillé manuellement. Les résultats de notre
étude sont reportés aux différents tableaux. Le calcul
de base utilisée pour le dépouillement est celui de pourcentage
qui nous a servi dans le traitement des différentes réponses
ainsi catégorisées. Nous avons procédé par le
comptage des effectifs sous forme de fréquence absolue des
réponses dans chaque catégorie des questions suivi du calcul de
pourcentage grâce à la formule suivante :
%= x 100
CHAPITRE III.
PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans le présent
chapitre les résultats de l'enquête effectuée
auprès des habitants du quartier Bulambemba de la commune de NGABA, sont
présentés. Ces résultats portent sur l'identification, les
rôles, la nature, l'importance et usages des arbres dans la zone
d'étude.
3.1. INVENTAIRE DES
ARBRES PLANTÉS DANS LES PARCELLES
Tableau 3. Identification des arbres
Nom vernaculaire ou scientifique
|
Nombre
|
Morphologie
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
|
Diamètre moyen (cm)
|
Forme des Cyme
|
Persea americana
|
Avocatier
|
69
|
14
|
Multipare
|
Elaeis guinensis
|
Palmier
|
37
|
47
|
Scaphoïde
|
Mangifera indica
|
Manguier
|
59
|
23,58
|
Bipare
|
Sizygium jambos
|
Pommier
|
36
|
22
|
Multipare
|
Carica papaya
|
Papayer
|
24
|
19
|
Scaphoïde
|
Moringa oleifera
|
Moringa
|
2
|
10
|
Multipare
|
Da cryodes edulis
|
Safoutier
|
5
|
14
|
Multipare
|
Terminalia catapa
|
Badamier
|
11
|
23
|
Multipare
|
Terminalia ombragea
|
Arbre De Station
|
10
|
19
|
Multipare
|
Musanga cecropoides
|
Parasolier
|
2
|
15
|
|
Pas de nom
|
Musumba(Kimbala)
|
1
|
46
|
Bipare
|
Annona reticulata
|
Corossolier
|
3
|
4
|
|
Citrus sinensis
|
Oranger
|
1
|
|
|
Cocos nucifera
|
Cocotier
|
2
|
37
|
Scaphoïde
|
Bambusa striata
|
Bambous
|
6
|
6
|
|
Ravenala madagascarensis
|
Arbre Voyageur
|
1
|
30
|
|
Coffea arabica
|
Caféier
|
1
|
12
|
Scaphoïde
|
Pas de nom
|
Mupukupuku (Kimbala)
|
1
|
26
|
Multipare
|
Le tableau 3 révèle que les arbres
identifiés étaient en majorité jeunes compte tenu des
diamètres moyens de chacune des espèces. Nous constatons aussi
que l'avocatier est l'espèce dominante.
3.2. RÔLE DES ARBRES
Le tableau ci-dessous présente les résultats
relatifs aux rôles des arbres identifiés dans le quartier
Bulambemba.
Tableau 4. Le rôle des arbres
Rôle des arbres
|
Fréquence absolue
|
%
|
Aération/production de l'oxygène
|
133
|
88,6
|
Esthétique
|
10
|
6,7
|
Ombrage
|
146
|
97,3
|
Total
|
150
|
100
|
Il ressort de nos investigation que l'ombrage est le
rôle le plus évoqué par nos répondants (97,3%),
suivi de l'aération et la production de l'oxygène (88,6%) et
enfin l'ornementation ou rôle esthétique pour (6,7%).
3.3. NATURE DES ARBRES
IDENTIFIÉS
Tableau 5. Nature des arbres
Nature
|
Fréquence absolue
|
%
|
Planté
|
103
|
68,7
|
non planté
|
47
|
31,3
|
Total
|
150
|
100
|
Le tableau 5 relatifs à la nature des arbres
enquêtés dans le dit quartier indique que la
majorité d'arbres et arbustes sont plantés (68,7%) et la
minorité d'arbres ne sont pas plantés (31,3%).
3.4. PRODUITS ISSUS DES
ARBRES IDENTIFIÉS
Tableau 6. Produits tirés directement ou indirectement
des arbres plantés dans les parcelles
Produits
|
Fréquences absolue
|
%
|
Bois
|
41
|
27,3
|
Fruits
|
132
|
88
|
Fumiers
|
17
|
11,3
|
Autres
|
21
|
14
|
Noix
|
37
|
24,7
|
Total
|
150
|
100
|
Il ressort de nos investigations que la majorité de
nos répondants reconnaissent les produits dérivés des
arbres. Parmi ces produits, les fruits viennent en tête de série
avec 88% des réponses suivi du Bois (27,3%), et les noix (24,7%).
3.5 USAGE DES ARBRES
INVENTORIÉS
Tableau 7. Usage des arbres
Usage des arbres
|
Fréquence absolue
|
%
|
Médicinal
|
31
|
20,7
|
Commercial
|
52
|
34,7
|
Lutte anti érosive
|
3
|
2
|
Alimentaire
|
70
|
46,7
|
Autres
|
33
|
22
|
Total
|
150
|
100
|
Il ressort de nos investigations que les arbres
présentent des usages diversifiés. L'usage alimentaire vient en
premier lieu (46,7%) ; suivi de l'usage commercial (34,7%) et
médicinal (20,7%).
3.6. PROFIL DES
RÉPONDANTS
3.6.1. Genre des répondants
Tableau 8. Genre des répondants
Genre des répondants
|
Fréquence absolue
|
%
|
Féminin
|
83
|
55,3
|
Masculin
|
67
|
44,7
|
Total
|
150
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité des
répondants était des femmes justifié par une proportion
(55,3%) de l'échantillon contre (44,7%) des hommes.
3.6.2. Statut marital des
répondants
Tableau 9. Statut marital des répondants
Statut mental
|
Fréquence absolue.
|
%
|
Célibataire
|
38
|
25,3
|
Marié
|
107
|
71,3
|
Divorcé
|
1
|
0,7
|
Veuf/veuve
|
4
|
2,7
|
Total
|
150
|
100
|
Au regard des résultats du tableau relatif au statut
marital des répondants, nous pouvons dire les mariés
étaient très participatifs compte tenu de leur pourcentage (71,3
%) suivi des célibataires (25,3%) et ensuite des veufs/veuves (2,7%) et
enfin les divorcés (0,7%).
3.6.3. Niveau
d'instruction des répondants
Tableau 10. Niveau d'instruction des répondants
Niveau d'instruction
|
Fréquence absolue
|
%
|
Analphabète
|
15
|
10
|
Etude primaire
|
31
|
20,7
|
Etude secondaire
|
69
|
46
|
Etude sup. et universitaire
|
35
|
23,3
|
Total
|
150
|
100
|
Au regard de ces résultats, il ressort que la
majorité des répondants avait atteint le niveau secondaire
justifié par leur pourcentage (46%), suivie de (23,3%) répondants
qui ont atteint le niveau d'études supérieures et universitaires,
ensuite (20,7%) répondants de niveau d'études primaires et enfin
(10%) répondant qui sont analphabètes.
CONCLUSION
Le présent travail a porté sur nature et
importance des arbres dans la ville de Kinshasa, cas de la commune de Ngaba.
Cette étude poursuivait deux objectifs, celui de contribué
à la connaissance des arbres présents dans les parcelles et de
décrire leurs différentes utilisations.
Pour y parvenir, nous avons menées nos enquêtes dans
le quartier BULAMBEMBA situé dans la commune de NGABA à Kinshasa
pour obtenir les informations relatives aux différentes utilisations des
espèces présentes dans les parcelles dudit quartier, les
rôles et importances de ces arbres inventoriés.
A l'issue de cette étude, nous sommes parvenus à
inventorier et identifier les arbres dans les parcelles. L'avocatier est
l'espèce la plus rencontrée dans le quartier.
Quant aux différents rôles des arbres dans ce
quartier, l'ombrage constitue le rôle plus important reconnu par les
habitants du quartier.
Les résultats relatifs à la nature des arbres
plantés nous renseigne que la majorité d'arbres de ce quartier
sont plantés. Les résultats liés à l'importance ou
aux produits tirés directement ou indirectement des arbres
révèlent que l'importance alimentaire occupe la place la plus
importante. Afin les résultats relatifs à l'usage nous
révèlent que l'usage commercial des produits et sous produits
était important pour les habitants de ce quartiers.
Au regard de tous les résultats obtenus, nous pouvons dire
que cette étude constitue une contribution à la connaissance des
arbres plantés et non plantés dans les parcelles du quartier
BULAMBEMBA dans la commune de NGABA. Ces différents arbres
inventoriés ont des utilisations différentes.
Ajoutons que l'importance des arbres dans la lutte contre le
réchauffement climatique est méconnue par cette
population ; laquelle pense que les arbres contribuent seulement dans la
lutte contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire.
La promotion de l'arbre tel que instaurée par le
ministère de l'Environnement en date du 5 décembre de chaque
année (journée mondiale de l'arbre) pourrait servir de base pour
l'intensification de la plantation d'arbre en milieu urbain et
périurbain de la ville province de Kinshasa.
Nous ne prétendons pas avoir enquêté toute la
commune de Ngaba et d'autres communes de la ville de Kinshasa. Nous
suggérons que d'autres études soient menées dans d'autres
communes de la ville pour ressortir d'autres rôles en vue de promouvoir
l'arbre dans la ville de Kinshasa.
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Document disponible dans le cite : www.agroforesterie.fr
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p50-52.
BILOSO, A., 2006. Stratégie d'exploitation des ressources
naturelles en périphérie de l'aire protégée. Draft
rapport GEPAC, 16p
BILOSO, A., 2008. Valorisation des produits Forestiers Non
Ligneux des Plateaux de Batéké en périphérie de
Kinshasa en RDC, Thèse de doctorat, ULB, Bruxelles, 252p.
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Avenir de la foresterie urbaine dans le pays en développement, FAO,
Rome. P26-41
CRABBE, M., 1980. Climat de Kinshasa, Bruxelles, 120p.
DOMERGUE, Y., DUHOUX, E., DIEM HOANG, G., 1999. Les arbres
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Démocratique du Congo, 119p.
GRAWITZ, P., 2001.Méthodes en sciences sociales,
2ème Ed. Dallog, Paris.
KADIATA, 2009.sylviculture et agroforesterie, cours
dispensé en 3éme graduat agronomie générale,
Faculté des sciences Agronomique, UNIKIN, inédit.80p
MAFUKA Mbe Mpie, 2008. Notes des cours de Technique
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Faculté des sciences Agronomiques, UNIKIN, inédit, 37p.
PAUWELS, L., 1993. NZAYILU N'ti, guide des arbres et arbustes de
la région de Kinshasa-Brazzaville, Meise, Jardin Botanique National
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PNUD /UNOPS, 1998. Programme national de relance de secteur
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247p.
TOLLENS, E., 2004. La sécurité alimentaire
incidence et causes de l'insécurité alimentaire parmi les
groupes vulnérable et les stratégies de lutte, Département
d'Economie Agricole et de l'Environnement, K.U. leuven, 33p.
Site consulté
htm consulté le 10
mars 2010
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