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à‰valuation et gestion des risques dans le Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) à  Ouagadougou Burkina Faso

( Télécharger le fichier original )
par Paoguin Gilbert MEDA
Université de Ouagadougou - Master 1 2011
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU

UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN SCIENCES EXACTES ET APPLIQUEES (UFR-SEA)

INSTITUT DE GENIE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE (IGEDD)

03 BP 7021 OUAGADOUGOU 03

Tél. : (226) 50 39 38 15

FAX. : (226) 50 39 33 37

Email : igedd@ univ-ouaga.bf

MEMOIRE DE
MASTER PROFESSIONNEL EN SCIENCES DU DANGER

Mention : Qualité - Sécurité - Environnement
Option :
Management des Risques Industriels et Environnementaux
(MASTER I)

Thème :

Evaluation et gestion des risques dans le

Centre de Contrôle des Véhicules

Automobiles (CCVA) - Ouagadougou

Présenté par:
Gilbert Paoguin MEDA

Directrice de Mémoire
Dr Pétronille KAFANDO
Ensiegnante-chercheur

Maître de stage :
Mr Mamadou DIALLO
Directeur technique

Novembre 2011

TABLE DES MATIERES RESUME 3

ABSTRACT: 3

INTRODUCTION 4

1. PRESENTATION DU CCVA 4

1.1. Localisation 4

1.2. Historique 4

1.3. Objectifs et missions 5

1.4. Description technique et fonctionnelle 6

1.4.1. Description technique 6

1.4.2. Description fonctionnelle 6

1.5. Activités du CCVA 8

2. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 9

2.1. Méthodologie pour l'évaluation des risques de santé sécurité au travail 9

2.2. Méthodologie pour l'évaluation des risques environnementaux 9

3. RESULTATS ET INTERPRETATION 10

3.1. Santé et Sécurité au travail 10

3.1.1. Risques liés à l'organisation de la prévention . 10

3.1.2. Risques liés à l'organisation du travail . 11

3.1.3. Risques liés à l'accueil des nouveaux agents 12

3.1.4. Risques liés aux ambiances de travail 12

3.1.5. Risques lies l'aménagement des locaux de travail.. 13

3.1.6. Risques liés à la conformité et au port des EPI 13

3.1.7. Risques liés au manque de formation du personnel en santé sécurité au travail 14

3.1.8. Risques psychosociaux 15

3.2. Environnement 16

3.2.1. Emission en CO2 16

3.2.2. Identification des Aspects Environnementaux significatifs (AES) 17

4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 17

5. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 19

6. ANNEXES i

6.1. Estimation des émissions de CO2 i

6.2. Réglementation ii

6.3. Iconographie iv

RESUME

Le management des risques est devenu une nécessité incontournable pour garantir le développement durable de toute activité. Ce stage sur l'évaluation et la gestion des risques dans le Centre de Contrôle de Véhicules Automobiles (CCVA) de Ouagadougou a concerné essentiellement les risques de santé et sécurité au travail et les risques environnementaux.

Pour mener à bien cette étude trois méthodes ont été développées :

- Soumission de questionnaires au personnel et participation aux tâches effectuées ;

- Estimation des émissions de CO2 par la méthode bilan Carbone ® ;

- Utilisation du système de Management Environnemental

Il est ressorti de cette étude que le CCVA malgré ses 64 employés et les centaines de visiteurs par jour n'a pas encore une organisation conventionnelle de la gestion des risques de santé et sécurité au travail. On note sur le plan environnemental, en plus des aspects environnementaux significatifs relevés, qu'environ 168 tonnes de CO2 ont été émises par le CCVA en 2010.

Mots clés : Risques ; CO2 ; Environnement

ABSTRACT:

Risks management has become an unfishable necessity to guarantee the sustainable development of all activity.

This training period on assessment and risks management in the vehicles and automobiles control center (VACC) of Ouagadougou, has essentially concerned the risks of health and safety in the work and environmental risks.

To carry this study through, three methods has been developed:

- questionnaires submission to the staff and participation to the tasks being done;

- estimation of CO2 emission through the method « bilan Carbone ® «;

- the use of Environmental Management System.

It came back out during this training period that the VACC despite its 64 permanent employees and hundreds of visitors per day, has not had yet a conventional organization for the risks management of health and safety in the job. As far the environmental domain is concerned, in addition to the above mentioned significant environmental aspects, about 168 tones of CO2 had been released by the VACC in 2010.

Keywords: Risks; carbon emission; Environment

INTRODUCTION

La gestion des risques est une des composantes fondamentales de la réussite d'une entreprise, que ce soit en terme économique ou environnemental. Mais tant qu'un risque ne s'est

pas avéré, spéculer sur sa possible survenue est un exercice politiquement et administrativement

difficile où il faut faire la part entre le catastrophisme et l'optimisme irresponsable, avant de

débloquer des moyens. Moyens forcément insuffisants si le risque se réalise, mais dont on

regrettera qu'ils n'aient pas été investis dans un autre domaine si tout va bien.

Toute activité humaine engendre directement ou indirectement des rejets de polluants ou

des émissions de gaz à effet de serre (GES). Aussi, toute entreprise industrielle ou tertiaire, toute

administration ou association doit légitimement se préoccuper de ses émissions et des impacts

qui en résultent. Car dans la quasi totalité des cas, les substances libérées dans l'écosphère vont

Le présent rapport de stage qui représente la synthèse des investigations que nous avons

menées sur l'évaluation et la gestion des risques dans le Centre de Contrôle de Véhicules Automobiles (CCVA) de Ouagadougou, se structure en quatre points :

- le premier point procède à la présentation du CCVA ;

-le point second situe la démarche méthodologique utilisée ;

-

le point troisième présente les résultats de l'étude ; - le dernier point aborde les recommandations.

1. PRESENTATION DU CCVA

1.1. Localisation

Le siège social du CCVA est situé à O Bobo-Dioulasso au secteur 19 par une antenne Décembre 2009.

1.2. Historique

Le CCVA a été créé par Kiti n° 86-136/CNR/PRES/MTC du 30 avril 1986, sous forme d'Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) ;

Par décret n° 99-371/PRES/PM/MTT/MCIA/MEF du 25 octobre 1999, le CCVA a été transformé en Société d'Etat avec un capital de quatre cent vingt six million deux cent
vingt mille (426.220.000) de francs CFA entièrement détenu par l'Etat Burkinabè. Suite au

désengagement de l'Etat dans certains secteurs économiques et enfin de promouvoir le secteur privé, le CCVA a été inscrit sur la liste des sociétés à privatiser en 2001, et cinquante un pour

cent (51%) de son capital a été cédé à un partenaire stratégique en 2010.

1.3. Objectifs et missions

amoindrir les risques d'accident en matière de la circulation routière ; pour ce faire il a pour mission principale, l'assainissement de l'état technique du parc automobile national par l'exécution des v isites techniques prévues par les dispositions du décret n°73308/PM/MTP, portant réglementation de l'usage des voies routières ouvertes à la circulation publique des véhicules automobiles au Burkina Faso. La réalisation de tout action se rapportant

Soiété aonyme

directement ou indirectement à cette activité. Ainsi il :

Sur la liste des

ü contribue à l'assainissement du parc automobile national par le contrôle technique ; soiétés à prvatiser

ü apporEIUne expertise dans l'évaluation des biens d'équipement et de leurs dJommageLU dEtat
ainsi que dans la détermination des causes mécaniques et techniques d'un accident ;

ü assure le conseil dans le diagnostic des performances mécaniques des véhicules ;

ü prévient les accidents de la route liés aux défaillances techniques des véhicules ;

1999 20012010

,( sensibilise les usagers de la route en matière de prévention et de sécurité routière ;

u p

ü lutte contre la pollution de l'air par la réduction des gaz à effet de serre ;

ü assiste et forme les garagistes et les conducteurs d'entreprise sur les véhicules de toutes marques ;

1.4. Description technique et fonctionnelle

1.4.1. Description technique

Le CCVA dispose de deux ateliers pour ses différentes prestations. Le premier atelier dispose de deux pistes de contrôle technique des véhicules légers, quant au second, il a une piste de contrôle technique des véhicules poids lourd et une piste pour le diagnostic automobile.

1.4.2. Description fonctionnelle

A la date du 10 août 2011 le CCVA comptait 77 agents dont 64 à la station de Ouagadougou. Pour mener à bien ses activités l1- &&9 $ lIRr.1 DJ.1 TIP P 1- sMITt :

Figure 2 : organigramme général du CCVA

SDT

SDAF

SDECA

SDR

SRH SASS SCPTE

SEM SEXP SCT

SAF SCTEDA SEM

CA : Conseil d'Administration CI : Cellule Informatique

DAF : Direction Administrative et Financière

DECA : Direction des Etudes, du Contrôle et de l'audit DG : Direction Générale

DR : Direction Régionale DT : Direction Technique SDAF : Secrétariat DAF SDECA : Secrétariat DECA SDG : Secrétariat DG

SDR: Secrétariat DR

SDT : Secrétariat DT

SDA SECOGES SAI

SAF : Service Administratif et Financier SAI : Service Audit Interne

SASS: Service Achats et Suivi des Stocks

SCPTE: Service ComptabilitéSCT : Service Contrôle Technique

SCTDA Service Contrôle Technique, Expertise et Diagnostic Auto SDA : Service Diagnostic Auto

SECOGES : Service contrôle de gestion SEM: Service Entretien et Maintenance SEXP: Service Expertise

SRH: Service des Ressources Humaines

DT

SDG

DECA DR

DG

CA

CI

DAF

1.5. Activités du CCVA

La visite technique

La visite technique est obligatoire dans tout le territoire du Burkina Faso, c'est un monopole du CCVA. Elle permet de donner un avis spécialisé sur la fonctionnalité des organes de sécurité d'un véhicule sans démontage dans le cadre des normes nationales de conduite automobile.

U n certificat de visite technique est délivré si le véhicule ne présente aucune défaillance
nuisible à la circulation.

L

ü Secteur 1 : vérification des caractéristiques du véhicule en conformité avec la carte grise
(présentation du véhicule ; numéro d'immatriculation ; plaque constructeur ; frappe à froid sur le châssis ; énergie moteur ; nombre de places assises) : c'est l'identification du véhicule. Les amortisseurs à l'aide d'un Amortest ; l'état des portières ; les ceintures de sécurité sont aussi vérifiés.

ü Secteur 2 : vérification de l'efficacité de freinage grâce au banc de freinage ainsi que le poids. L'éclairage est effectué à l'aide d'un appareil appelé réglo phare. Ensuite sont vérifiés la signalisation (feu de route, feu de croisement, feu indicateur de direction, feu de
stop, feu de recul, etc.); les liaisons au sol (pneumatique, roulement de roue, etc.) ; la structure/carrosserie ; la visibilité (pare brise et autres vitrages, essuie glace, etc.). A l'aide de l'analyseur de gaz on mesure le degré de toxicité des gaz. Le véhicule quitte ce secteur en passant sur un ripomètre pour le contrôle du parallélisme des roues.

ü Secteur 3 : à ce niveau le véhicule passe sur une fosse munit de plaques et débattement, cet
appareil permet de voir le degré de dégradation des sillent blocs, des berceaux. L'opérateur

de direction y compris ses accouplements, crémaillère, biellette, timonerie de direction,

barre de torsion, amortisseurs, barre stabilisatrice y compris les différents ancrages), de la

pneumatique, de l'état du bas de caisse, des fuites d'huile du moteur, etc.

 

I IRSHAse

 

L'expertise consiste à l'évaluation des biens et dommages en vue du règlement d'une affaire ou d'un litige. Les prestations offertes sont :

ü L'expertise technique : c'est l'évaluation de la valeur des machines ou véhicules d'occasion en vie du règlement des droits de douane (valeur vénale), de la détermination des défaillances mécaniques et de l'estimation des dommages suite à un sinistre ;

ü L'expertise judiciaire : elle est apportée comme appui aux services judiciaires pour le règlement des litiges ;

ü L'expertise industrielle : c'est l'évaluation du patrimoine (installations techniques et mécaniques, équipements, locaux) en cas de constitution ou de liquidation de société ;

ü

Les risques divers : ce volet concerne les dommages et préjudices non cités ci-dessus. Le diagnostic automobile

Le diagnostic automobile est le dernier né des produits du CCVA. Contrairement à la visite technique, le diagnostic automobile est volontaire. Il met l'accent sur l'état réel du véhicule. Tous les organes sont examinés et un accent particulier est mis sur le moteur (test de compression du moteur, et analyse du système de carburation ; contrôle des systèmes d'injection à commande électronique ; test d'injecteurs électromagnétiques et contrôle de pollution; etc.).

2. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Ce stage sur l'évaluation des risques au CCVA s'est déroulé du 1er août au 30 novembre 2011. Avec la participation des dirigeants et des agents du CCVA, j'ai pu travailler essentiellement sur les risques de santé et sécurité au travail (risques sanitaires et professionnels notamment) et les risques environnementaux (les aspects environnementaux liés aux activités).

2.1. Méthodologie pour l'évaluation des risques de santé sécurité au travail

L'évaluation des risques sanitaires et professionnels a consisté à :

- identifier les situations dangereuses par observation des tâches réellement effectuées aux différents postes de travail et en dialoguant avec les personnes qui les occupent. Afin de mieux m'imprégner de la réalité il a fallu pour cela que je travaille comme tout agent ordinaire de l'atelier (contrôle aux secteurs 1, 2 et 3 et diagnostic auto.) ;

- soumettre des guides d'entretien spécifiques au poste de travail dans tous les services et à tous les agents y compris les chefs de services.

2.2. Méthodologie pour l'évaluation des risques environnementaux

L'évaluation des risques environnementaux a consisté à :

estimer les émissions en CO2 (gaz à effet de serre) du CCVA en 2010. Pour cela nous avons déterminé:

- jà l'aide du guide d'entretien, la consommation annuelle de carburant de chaque agent ;

- la consommation en électricité du CCVA grVce aux factures d'électricité de la SONABEL ;

- la consommation en carburant des usagers grâce à la maintenance ;

- la quantité de carburant consommée par les véhicules des clients lors de leur présence au CCVA, quantité estimée grâce à la maintenance ;

- la quantité de gaz de pétrole liquéfié ou gaz butane (utilisé ici uniquement par le restaurant interne).

- l'outil bilan carbone® développé par ADEME nous a permis par la suite de traduire toutes ces quantités déterminées en masse de CO2 émis par le CCVA.

identifier les différents aspects environnementaux liés aux activités du CCVA. Nous avons utilisé pour cela l'outil Système de Management Environnemental (SME).

3. RESULTATS ET INTERPRETATION

3.1. Santé et Sécurité au travail

3.1.1. Risquil tipl i tforganisation de la prévention

Signalons avant tout propos dans ce point que le CCVA avec ses 64 employés permanents ne dispose pas de service santé sécurité au travail, et que les agents ne reçoivent pas non plus de formation sur les risques spécifiques à leur poste.

Le 10 octobre 2011 les responsables du CCVA ont témoigné leur volonté de réduire les risques liés à la circulation des véhicules et des personnes dans l'Entreprise en recrutant des agents pour réglementer ladite circulation. Ces agents formés par la brigade des jeunes volontaires pour la sécurité et l'éducation routière (BJVSER) ont pour tAches principales:

- de positionner convenablement les centaines de véhicules qui rentrent et sortent par

jour ;

- d'emprcher, malgré les affiches existant, toute personne étrangère de pénétrer le hall de

l'atelier et ce, dans le souci de garantir un minimum de sécurité aux visiteurs.

Une note de service qui rend désormais obligatoire le port des EPI en fonction du poste occupé a été édictée le 13 octobre 2011. Cependant cette note de service ne spécifie pas la personne chargée de faire respecter ces consignes ni les sanctions réelles encourues.

Des agents pour réglementer la circulation des véhicules et des personnes et la note service du 13 octobre 2011 sont des preuves d'engagement des responsables du CCVA à oeuvrer pour l'amélioration de la santé et de la sécurité des personnes au sein de l'Etablissement mais cela reste toutefois insuffisant.

Jusqu'à maintenant il n'existe pas de registres d'hygiène et de sécurité dans les différents services du CCVA. Pourtant ces registres permettraient d'avoir une traçabilité des accidents ou des incidents, de leurs causes et conséquences réelles. La traçabilité constitue une expérience pour une gestion efficace des situations à risques.

Notons par ailleurs que tous les agents du CCVA bénéficient d'une visite médicale annuelle, mais cette visite selon les témoignages, se termine le plus souvent sans aucun résultat communiqué à chaque agent visité.

3.1.2. Risques liéNZà Z11LIEUNENInZduZtLEvEIl

Une fiche de poste est un document synthétique contenant des consignes de sécurité spécifiques à un poste. Ces consignes lorsqu'elles sont affichées, permettent à chaque agent du poste d'avoir de façon permanente à l'esprit les attitudes élémentaires à adopter pour sa sécurité. Nous constatons qu'au CCVA ces fiches de poste ne sont ni disponibles, ni affichées. Par ailleurs le questionnaire soumis aux agents révèle qu'ils n'ont pas une bonne connaissance des risques spécifiques à leur poste. Tout ceci augmente la probabilité de survenue des accidents de travail.

La partie sur les risques liés à l'organisation du travail ne pourrait être close sans mentionner que la direction technique a actuellement un manque de personnel pour le contrôle technique. Le travail est souvent très pénible pour les agents (surtout du secteur 3). En effet, depuis le 1er août 2011 les clients du CCVA peuvent bénéficier de prestations de service de façon continue, c'est-à-dire de 7h30 à 18h mais cela n'est pas sans inconvénients ,Il n'est pas alors rare de voir un agent s'occuper de deux fosses simultanément ou des agents, par obligation morale, rester travailler pendant leurs heures de pause ou de descente à 15h ou encore d'assister à des plaintes de clients liées à des lenteurs (dans l'après-midi surtout). La figure 1 montre qu'à l'exception des difficultés de concentration, tous les autres symptômes des troubles musculo-squelettiques sont éprouvés par plus de 50% des agents de l'atelier 2 à 3 fois par semaines.

Figure 3: Répartition des troubles musculo-squelettiques ressentis par les agents de l'atelier

3.1.3. Risques liés à l'accueil des nouveaux agents

De par mon expérience personnelle et les témoignages récoltés, nous pouvons dire que les nouveaux agents ou les stagiaires ne reçoivent pas véritablement une sensibilisation sur les risques auxquels ils pourraient ~tre exposés. Aucun livret d'accueil n'est remis au nouvel agent ou au stagiaire. On se limite à une présentation du nouvel agent au personnel et des t/ches qu'il sera amené à effectuer.

Il faut noter également que les nouveaux agents ne sont pas dotés systématiquement en équipements de protection individuelle et cela les expose davantage à des risques de santé et sécurité au travail.

3.1.4. Risques liés aux ambiances de travail

3.1.4.1. L'atelier

Le hall de l'atelier est le siège de bruits et de gaz d'échappement et les agents qui y travaillent sont quotidiennement confrontés aux nuisances sonores et respiratoires (ce sont celles qui sont les plus ressenties). Il faut également signaler que les agents ont la mauvaise habitude de manger et boire dans l'atelier augmentant ainsi leur niveau d'exposition aux gaz par ingestion.

Des extracteurs de gaz (qui sont des équipements de protection collective) ont été installés afin de réduire la concentration des gaz dans l'air de l'atelier mais les résultats ont été décevants : des difficultés d'utilisation, des fuites de gaz des extracteurs, etc. Il existe également des masques à gaz pour une protection individuelle des agents mais ils sont jugés inadaptés.

3.1.4.2. Les bureaux

On note la présence de gaz d'échappement dans les bureaux situés à l'intérieur du hall de l'atelier notamment le bureau du chef de service diagnostic et celui du chef de service contrôle technique. Cela fait que les locataires de ces bureaux sont constamment exposés à la fumée. Il faut noter également que ces deux bureaux (malgré le vitrage des ouvertures) sont ceux qui sont les plus exposés au bruit (d'intensité forte) et ce durant tout le temps de service faisant une fois de plus des locataires de ces bureaux des agents constamment exposés au bruit. Les agents occupant les bureaux du hall de l'atelier sont donc confrontés quotidiennement à des difficultés de concentration, à des fatigues auditives, à des difficultés respiratoires, «... La conséquence immédiate est qu'ils sont obligés de quitter par moment (lorsque la concentration des gaz et/ou l'intensité du bruit deviennent fortes) leurs bureaux ce qui ralentit leur travail. Ces expositions quotidiennes au bruit et aux gaz d'échappement ne seront pas sans impacts négatifs sur la santé à moyen ou à long terme.

Au service achat et suivi de stock les situations à risques se traduisent par l'équation magasin égal à bureau. En effet, l'agent chargé d'enregistrer les entrées et les sorties des articles ne dispose pas d'autre espace de travail que le magasin. Il est en contact permanent avec le stock sans aucun équipement de protection individuelle. Avec le questionnaire d'identification des risques, on a pu noter que les odeurs émanant du stock des produits qui sont à l'origine de troubles tels que tension nerveuse, ballonnements de ventre, pourraient provoquer si rien n'est fait des maladies

respiratoires ou cardiovasculaires.

3.1.5. Risques lies l'aménagement des locaux de travail

Le questionnaire a révélé que les agents ne connaissent pas les mesures à prendre et les conduites à tenir en cas de début d'incendie. Parmi le personnel il n'y a pas de pompiers, ni de secouristes ni encore moins un chef d'équipe incendie. Il n'existe pas de système d'alarme sonore incendie ni de consignes d'évacuation en cas d'incendie affichées et mises à jour. Il existe en revanche des extincteurs mais la quasi-totalité des agents ne savent pas les manipuler.

3.1.6. Risques liés à la conformité et au port des EPI

Il m'a été donné de constater durant ce stage que certains équipements de protection individuelle sont soit inadaptés (masque à gaz) soit non conformes (chaussures de sécurité totalement déchirées après deux à trois mois d'utilisation). Les raisons pourraient venir du fait que les agents ne sont pas associés au choix des équipements de protection individuelle.

3.1.7. Risques liés au manque de formation du personnel en santé sécurité au travail

Si nous nous référons à la Loi n° 028 -2008/AN portant code du travail au Burkina Faso, nous pouvons diEDIIZ'KE IaIinJIEBIRn dD ENSM dDNIDsSRWHDI dZ OOV$ 1DQTD IZi concerne les articles 236, 242, 243, 244, 249, 254 et 256 (voir annexe 6.2).

Quant aux travailleurs, 10 D1JIDIgnDIt eELIIRD1247 (voir annexe 6.2) de cette même loi en ne portant pas leurs EPI.

Les photographies ci-dessous illustrent quelques cas de risques liés au manque d'inJRIP IIIRn Dtfde formation du personnel en santé sécurité au travail :

Photo 1: Agent technique enjambant la fosse Photo 2: Agent administratif enjambant la fosse

Photo 3 : Agent sortant de la fosse sans passer par les escaliers

Photo 4 : Agent assis sur les grilles de protection des escaliers

 

Photo 5 : Technicien travaillant sans casque sous un moteur tournant

Photo 6: Fuite d'huile chaude de véhicule en contrôle technique

 

Figue 2 : Intérêt pour travail et Intérêt général

 

Photo 7 : Embouteillage quotidien de Photo 8 : Dispute entre Agents et Clients avant le

véhicules avant le 13 octobre 2011 13 octobre 2011

3.1.8. Risques psychosociaux

Les figures 2 et 3 traduisent l'état d'esprit des agents du CCVA :

 

Figure 3 : Relations entre collègues ou avec sa hiérarchie

 

 

Figure 4: Répartition des émissions de CO2 par secteur en 2010

 

3.2. Environnement

3.2.1. Emission en CO2

Grace à l'outil bilan carbone ® développé par l'Agence de l'Environnement et de la

Maitrise de l'Energie (ADEME) nous avons pu estimer la quantité de CO2 émise par le CCVA en 2010.

Faute de données quantitatives disponibles dans tous les domaines, ce sont celles relatives à la consommation d'électricité, au déplacement du personnel, au déplacement des usagers dans l'enceinte du CCVA et à la consommation du gaz utilisé par le restaurant du CCVA qui ont été retenues pour l'estimation du bilan Carbone.

Tableau : Emissions de CO2 par secteur

Secteurs

Emission de CO2 en Kg

Energie (Electricité)

54

976,695

Transport (Déplacement du personnel)

78

405,241

Transport (Usagers)

33

468,000

Restaurant

1

059,960

 

Total 167 909,896

Ce bilan qui n'est pas exhaustif, révèle que 167 909, 896 Kg de CO2 soit environ 168 tonnes ont été émis par le CCVA au cours de l'année 2010.

La figure 4 montre que près de 80% des émissions de CO2 sont directs (électricité, déplacement du personnel et le gaz utilisé par le restaurant interne) et 20% sont indirects (déplacement des usagers).

3.2.2. Identification des Aspects Environnementaux significatifs (AES)

Après avoir coté les principaux impacts environnementaux liés aux activités du CCVA grâce jà l'outil Système de Management Environnemental (SME), il ressort que les aspects (causes) suivants sont ceux qui sont significatifs :

ü

;

stockage des copies de certificat de visite et documents divers : valeur seuil du risque atteinte;

ü émission de bruit dû au roulement des véhicules (lors du passage dans l'atelier)

ü consommation d'électricité pour la visite technique ;

ü émission des gaz issus de la combustion du carburant des véhicules : valeur seuil du risque atteinte et cela parce que la grande consommation de carburant par les véhicules entraine un épuisement des ressources énergétiques ;

ü déversement d'huile de vidange ou d'hydrocarbures (essence et gasoil) sur le sol lors du positionnement des véhicules sur les pistes d'attente : ce déversement contribue à l'eutrophisation des différents barrages de Ouagadougou.

4. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Ce stage a révélé que le CCVA Ouagadougou, malgré ses 64 employés permanents et les centaines de visiteurs par jour n'a pas encore une organisation conventionnelle de la gestion des risques de santé et sécurité au travail. Certes les premiers responsables ont témoigné leur adhésion à cette étude mais cette volonté affichée ne saurait suffir à garantir un bien être au travail ni à protéger l'environnement. Il faut donc :

A court terme :

Mettre en place un service de Santé et Sécurité et Environnement (SSE). Ce service devra être géré par un spécialiste en la matière et aura pour tâches de :

- Mettre en place des registres de santé de SSE ;

- Etablir des rapports journaliers sur tout incident/accident constaté ;

- Former progressivement le personnel en Santé et Sécurité au travail ;

- Surveiller les activités en vue de détecter et prévenir celles criminelles, identifier les non conformités avec les actes, conditions et normes en matière de SSE ;

- Concevoir avec les différents chefs de service, des fiches de postes ;

- Etablir et afficher des consignes en cas d'accident (numéros d'urgence, procédures à suivre, noms des sauveteurs, des secouristes).

Disposer d'extincteurs pour le foyer (restaurant interne) et les archives ;

Revoir la fixation des extincteurs au niveau de :

- la salle machine (salle de contrôle) de la fosse N°3 : 190 centimètres (cm) supérieur à 120 cm la norme au Burkina Faso ;

- l'entrée du service expertise : 168 cm ;

- l'entrée du bureau du Directeur Administratif et Financier : 149 cm ;

- l'entrée du service comptabilité ; 169 cm ;

- magasin qui est posé à même le sol, inférieur au 70 cm recommandés.

Pour le problème des bureaux situés à l'intérieur du hall de l'atelier (le bureau du chef de service diagnostic et celui du chef de service contrôle technique), l'alternative pourrait venir non pas du port de casque antibruit ni du port de masque à gaz mais d'une délocalisation de deux bureaux. Pourquoi ne pas occuper les bureaux du service expertise qui sont adossés au hall mais dont les activités sont hors de l'atelier ? Le service expertise bien que relevant de la Direction Technique pourrait ~tre délocalisé dans l'un des bureaux de la Direction Générale dans le but légitime de résoudre la question des agents exposés à des risques sanitaires et au manque d'efficacité dans l'accomplissement de leurs tâches.

Doter les agents de l'atelier (agent de la fosse) en casques antibruit ;

Doter les agents de l'atelier (secteur 2 ; 3 et du diagnostic) en lunettes de travail. Ces lunettes leur permettront d'atténuer la chaleur des moteurs, les grains de sables et huiles chaudes, l'intensité des faisceaux lumineux qu'ils reçoivent dans les yeux.

A moyen et long terme :

Numériser les archives afin de réduire la masse de papiers à stocker ;

Le meilleur moyen de réduction d'un risque étant la mise en place d'équipements de protection collective il serait recommandé de faire une étude afin d'améliorer ou de remplacer les extracteurs actuels. Cette étude devra prendre en compte, non seulement la composition des gaz, les différents points du circuit à partir desquels les émissions sont importantes, les dimensions de l'atelier, mais aussi les possibilités de traitement des gaz récupérés pour éviter des transferts de pollution ;

Créer un atelier propre au diagnostic automobile. On pourra ainsi réduire non seulement
l'exposition des agents du diagnostic au bruit et aux gaz d'échappement ce qui permettrait
d'augmenter leur efficacité dans le travail car le niveau actuel du bruit ne permet pas une

bonne écoute du son des moteurs lors du diagnostic (interférence entre bruits). La piste servant au diagnostic ainsi libérée pourra être convertie en piste additionnelle pour le contrôle technique des véhicules légers (ligne N°1 de visite technique);

Prévoir une possibilité de dotation en EPI pour les nouveaux agents ;

Mettre en place une infirmerie interne (pour le personnel mais aussi à cause du nombre croissant de visiteurs par jour) ;

Associer les chefs de service lors du recrutement des agents qui leur seront affectés ; prévoir des campagnes de reboisement : en effet il serait à l'heure actuelle utopique de demander au CCVA de réduire ses émissions de gaz à effet de serre en réduisant soit la consommation d'essence de son personnel soit sa consommation électrique. En revanche le CCVA pourrait atténuer les impacts de ses émissions en plantant et entretenant des arbres dans n'importe quel endroit de la terre. Ces arbres comme nous le savons, ont la capacité d'absorber le CO2 atmosphérique. Ces campagnes pourraient aussi contribuer à la bonne image du CCVA dans le monde ;

Prévoir des possibilités de récupération des eaux de ruissellement contenant des hydrocarbures déversés ;

Aller vers les normes ISO 9001 (Qualité), ISO 14001 (Environnement), OHSAS 18001 (Santé et Sécurité au travail).

5. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1]. ADEME : « Guide des facteurs d'émission a version 5.0 » 240 pages janvier 2007 ;

[2]. INERIS : « Outils d'analyse des risques générés par une installation industrielle » 99 pages, mai 2003 ;

[3]. Loi N°028-2008/AN portant code du travail au Burkina Faso, 116 pages, 13 mai 2008 ;

[4]. Loi N°005/97/ADP portant code de l'environnement au Burkina Faso, 22 pages, 30 janvier 1997;

[5]. Daniel SIMONEAU : « Guide en santé sécurité au travail » 69 pages, janvier 2001 ;

[6]. Colonel D. KARAMBIRI : « Cours de droit de la sécurité civile et des risques » 74 pages, IGEDD 2011 ;

[7]. H. SAWADOGO : « Cours de l'évaluation de risques environnementaux » 40 pages, IGEDD 07 janvier 2011 ;

[8] SONABEL : « Données sur la production et consommation d'énergie » fichier Excel fourni par le DépartI7? 107? RAve7? IgSSAW-g11 de la SONABEL, septembre 2011.

6. ANNEXES

6.1. Estimation des émissions de CO2

Calcul des émissions de CO2 par la méthode bilan carbone développée par ADEME Restauration :

Le restaurant interne fonctionne avec 02 bouteilles de 12 kg par mois 01 bouteille de 06 Kg par mois, soit 360 Kg de gaz GPL par an.

Calcul des émissions :

ECO2 = Consommation de GPL × facteur d'émission du GPL

Facteur d'émission du GPL =803Kg équivalent carbone / t, soit 803.10-3 équivalent carbone. ECO2 = 360 X 803.10-3 = 289, 08 Kg équivalent Carbone.

ECO2 = 289, 08 X (44÷ 12) = 1 059, 96 Kg CO2

Transport :

ü Les émissions liées au déplacement du personnel

Tableau : Consommation en carburant du personnel (litre/semaine)

CONSOMMATION EN CARBURANT DU PERSONNEL (Litre/semaine)

TOTAL
625,90

Direction Technique

Direction Générale

 

Diagnostic
auto

Expertise/Autres

Administration

Personnel
Atos

 

secteur 2

secteur 3

 

47,48

55,58

37,86

133,51

174,83

28

 

L'ensemble du personnel a donc consommé 32 546, 80 litres d'essence dans l'année Calcul des émissions :

ECO2 = Consommation d'essence × facteur d'émission de l'essence × Pouvoir Calorifique de l'essence

Masse volumique de l'essence égale à 750 Kg/m3 soit 0,75 Kg/l).

Pouvoir Calorifique de l'essence (PCI) : 44 Gj/t,

Facteur d'émission de l'essence : 73 Kg CO2/Gj

Masse de l'essence consommée = 32 546, 80 X 0,75 = 24 410, 10 Kg

ECO2 = 24 410, 10 X 44.10-3 X 73 = 78 405, 241 Kg

ü Les émissions de CO2 liées à la fréquentation des usagers

On estime qu'environ 600 véhicules fréquentent par le jour CCVA. Chaque véhicule peut parcourir en moyenne 1000 mètres de son entrée à sa sortie du CCVA. Environ 132 000 véhicules ont donc fréquenté le CCVA et parcourus 132 000 kilomètres en 2010.

En outre les véhicules (lorsqu'on ignore sa source d'énergie) émettent 68 équivalent carbone par kilomètres (source: ADEME) soit donc 0, 249KgCO2/Km.

Nous arrivons à la conclusion que 32 911, 996 Kg CO2 ont émis par ces usagers.

Energie (électricité)

La consommation électrique du CCVA en 2010 était donc 191 799 KWh (Source: facture SONABEL, branchement: KK 981700, Nom: CTRE DE CONTROL).

Calcul des émissions :

ECO2 = Consommation électrique × facteur d'émission du réseau

ECO2 = 191 799 KWh × 0, 0002866370251 t/KWh

ECO2 = 54,97669476 tCO2 soit environ 54976,69476 KgCO2

6.2. Réglementation

Santé et sécurité au travail

Loi n° 028 -2008/AN portant code du travail au Burkina Faso

?Responsabilités de l'employeur ou du chef d'établissement

Article 236 : Le chef d'établissement prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l'établissement y compris les travailleurs temporaires, les apprentis et les stagiaires.

Il doit notamment prendre les mesures nécessaires pour que les lieux de travail, les machines, les matériels, les substances et les procédés de travail placés sous son contrôle ne présentent pas de risques pour la santé et la sécurité des travailleurs.

En outre, il est tenu annuellement d'élaborer et de mettre en oeuvre un programme d'amélioration des conditions et du milieu de travail.

Article 242 : Les travailleurs doivent être informés et instruits de manière complète et compréhensible des risques professionnels existant sur les lieux de travail et recevoir des instructions adéquates relatives aux moyens disponibles et la conduite à tenir pour les prévenir.

A ce titre, l'employeur doit leur assurer une formation générale minimale en matière de sécurité et de santé au travail.

Article 243 : Tout employeur doit organiser une formation pratique et appropriée en matière de
sécurité et santé au travail au profit des travailleurs nouvellement embauchés, de ceux qui

1 Facteur d'émission de la SONABEL en 2010

changent de poste de travail ou de technique de travail et de ceux qui reprennent leur activité après un arr~t de travail d'une durée de plus de six mois.

Article 244 : Dans les ateliers ou chantiers oil travaillent en permanence plus de vingt cinq personnes, deux ou trois personnes doivent recevoir la formation nécessaire pour administrer les soins de premier secours.

Article 249 : Les employeurs doivent créer un comité de sécurité et santé au travail dans les établissements occupant au moins trente travailleurs.

Article 254 : L'employeur est tenu de mettre en place, un service de sécurité en milieu de travail dans les entreprises industrielles occupant au moins cinquante travailleurs.

Ce service est placé autant que possible, sous la responsabilité et le contrôle d'un personnel ayant acquis une formation adéquate dans le domaine de sécurité et santé au travail. Il assiste le comité de sécurité et santé au travail dans l'exécution de ses tches.

Article 256 : Le service de santé au travail est chargé de la prévention des risques en milieu de travail.

Il est chargé de conseiller l'employeur, les travailleurs et leurs représentants sur les exigences requises pour établir et maintenir un milieu de travail sûr et salubre d'une part, et l'adaptation du travail aux capacités des travailleurs d'autre part.

? Responsabilités des travailleurs

Article 247 : Les travailleurs sont tenus :

ü d'appliquer strictement les consignes d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ;

ü d'avertir immédiatement leur supérieur hiérarchique direct ou le comité de sécurité et santé au travail et l'inspecteur du travail du ressort, de toute situation présentant un danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé. Dans ce cas, l'employeur est tenu de prendre sur le champ toutes mesures utiles pour faire cesser le péril en question.

L'employeur ne peut demander au travailleur de reprendre son poste de travail tant que persiste

le péril ;

ü de se présenter aux visites médicales et examens prescrits par la réglementation ;

ü

de contribuer au respect des obligations incombant à l'employeur en matière de sécurité et santé au travail.

Environnement

 

Positionnement des véhicules sur les pistes d'attente

Loi n°005/97/ADP portant code de l'environnement au Burkina Faso.

Article 49: Sont réglementés, tous les rejets, déversem de provoquer à court, moyen et long termes, une dégra surface ou souterraines.

Article 51: Les rejets ou dépôts qui ne font pas l'objet d'interdiction ni de soumission à

ent, dem

soient pas susceptibles de :

· ( remettre en cause les usages qui sont faits de l'eau et du sol ;

· ( altérer les caractéristiques physico-chimiques et biologiques des milieux récepteurs ;

ü nuire aux animaux, aux végétaux et à leur consommation ;

· ( porter atteinte à la santé et à la sécurité publique

Article 50: Les rejets, déversements, dépôts et toute activité tels que visés à l'alinéa premier de

l'article 49 ci-dessus

Article 92: Est puni d'une peine d'emprisonnement de un (1) à trois (3) ans et d'une amende de un million à dix millions de francs (1.000.000 à 10.000.000 F) ou de l'une de ces deux peines seulement, quiconque contrevient aux dispositions des articles 49, 50 et 51 ci-dessus.

6.3. Iconographie

Salle Archives du CCVA

(P ission EdeEJT Ed'échappement par les véhicules des usagers

Pollution du sol par les hydrocarbures (essence, gasoil et huile de vidange)






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite