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Les systèmes fourragers des zones montagneuses: contraintes et intérêts des fabacées dans la fixation des sols et l'accroissement des ressources herbagères des petites exploitations

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par Slim Slim
Institut national agronomique de Tunisie - Docteur en sciences agronomiques 2012
  

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2.8.4. Végétation pastorale

D'après Lopez Bermudez (1996) les prairies permanentes bien aménagées constituent, comme la forêt, un moyen très efficace de conservation du sol. Cette efficacité provient de la permanence de la végétation, de la densité de la couverture qui est constituée principalement de graminées et de légumineuses vivaces et de la bonne structure du sol. Cependant, pour jouer leur plein rôle dans la conservation des sols, il faudra les maintenir en bon état, en leur appliquant un aménagement équilibré, en leur apportant une fumure minérale suffisante et en réglementant le nombre de têtes de bétail des espèces ainsi que les périodes de pacage.

La prairie assolée constitue une possibilité exceptionnelle d'augmenter la productivité de nombreuses terres dont les propriétés physiques laissent à désirer et constitue un moyen très efficace de la protection des sols contre l'érosion. C'est même la seule solution pour les sols nécessitant des restitutions humiques très importantes.

2.8.5. Végétation cultivée

La mise en culture d'un sol le rend plus sensible à l'érosion et plus fragile quant au maintien de sa fertilité. Il est donc nécessaire, dans le but de préserver le sol et conserver sa fertilité pour une production durable, de suivre des procédés de cultures antiérosives, de choisir des plantes cultivées et des rotations de culture adéquates et d'orienter les travaux du sol de façon à réduire au minimum les dégâts. Une mention spéciale doit être faite en ce qui concerne les plantes de couverture qui sont plantées tout spécialement pour réprimer l'érosion du sol, lui ajouter la matière organique et améliorer sa fertilité. Les cultures en larges sillons de plantes telles que le coton, le maïs, la pomme de terre et le tabac, entraînent des pertes considérables d'humus. On doit les cultiver selon un plan de rotation systématique et faire entrer dans la rotation des cultures de couverture, si l'on veut réduire au minimum les pertes d'humus, et maintenir les rendements. Le procédé consistant à utiliser les plan tes de couverture comme engrais verts constitue un excellent procédé de conservation du sol. Des plantes telles que la luzerne, le trèfle, le mélilot, le lupin, la vesce, les pois chiches, les bromes, le blé et l'avoine peuvent être utilisées comme plantes de couverture sur les terres cultivées. Toutes ces plantes, lorsqu'elles sont employées dans un but de conservation du sol, doivent être semées à la volée (Lopez Bermudez, 1996).

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery